• ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE RESTE PAS ANCRÉ
    A TES CERTITUDES)

    ***

    "Oh Mon Dieu,
    je crois qu'elle n'a pas mis de soutien-gorge...
    Gasp!"




    ***
    "Moi, j'aimerais bien qu'on me démantèle"


    Frankenstein

    Affaire Alstom :
     le festival continue…

    Leslie VARENNE

        (...) La semaine dernière(1) nous révélions comment s’étaient déroulées les négociations qui ont conduit au démantèlement d’Alstom au profit du groupe américain, General Electric. Entre corruption, suspicion de manipulations de cours boursiers, conflits d’intérêts, la barque était déjà bien chargée. De fil en aiguille, de Charybde en Sylla, chaque jour amène son lot de révélations.(...) 

       (...) Depuis juillet 2013, le groupe Alstom est accusé de corruption par la justice américaine (voir HD 418). Le groupe risquait une amende d’1 milliard d’euros et son PDG, Patrick Kron, ainsi qu’une centaine de cadres, pouvait être personnellement inquiété. Mais l’orage passe, les épais nuages noirs qui flottent au dessus de la direction se dissipent miraculeusement grâce à un efficace tour de passe-passe. Petit décryptage de l’acrobatie juridique. Selon le communiqué de presse d’Alstom du 22 juin, au lieu de vendre 49,99% des trois co-entreprises, Alstom vendra 100% de ces entités à GE. 

       En vendant la totalité de ces entreprises, Alstom cède surtout l’ensemble des risques juridiques liés à ces sociétés. Ensuite, Alstom rachète à GE les 49,99% des dites entreprises. Le mistigri reste dans les mains de GE puisque les risques juridiques, eux, ne sont pas rachetés. L’opération permet aux dirigeants d’Alstom de se débarrasser à la fois des menaces financières et des poursuites personnelles. Le tour est joué, Patrick Kron et les cadres du groupe qui ne pouvaient plus se rendre aux Etats-Unis pourront ainsi aller mettre un cierge devant la statue de la Liberté et dormir enfin tranquille…(...)

       (...) Patrick Kron n’est pas le seul homme heureux, Alstom sait aussi soigner les membres de son Conseil d’Administration. Le PDG du groupe ne compte-t-il pas que des amis au sein de ce conseil ? Amis qui se sont révélés forts coopératifs tout au long de ces négociations. Le premier d’entre eux est Jean-Martin Folz, mentor de Patrick Kron chez Pechiney où il a gravi tous les échelons. Celui-ci avait la lourde tâche de présider le comité indépendant en charge d’analyser les offres de GE, de Siemens et de Mitsubishi. Il faut ajouter que M. Folz est également en charge des questions d’éthique et de conformité au sein du Conseil d’administration, à savoir des contentieux juridiques notamment celui des Etats-Unis... 

       Le second est M. Chaudron de Courcel, numéro deux de la BNP poussé à la retraite anticipée à la demande des autorités américaines pour cause de non respect de l’embargo sur l’Iran et Cuba. En plus de ses fonctions d’administrateur d’Alstom, il est également administrateur de Bouygues. Difficile de s’opposer au choix de son ami Martin... Le troisième se nomme Klaus Mangold, Vice-Président Europe de Rothshild. Une banque d’affaires qui conseille Alstom dans la transaction avec GE ! Sur proposition de la direction, le Conseil d’administration a donc décidé de s’octroyer une augmentation substantielle des jetons de présence, plus 300 000 euros, portant ainsi la rémunération annuelle de ses administrateurs à 1 million 300 000 euros. En ces temps d’austérité, il fallait oser. 

       Ils l’ont fait et le justifient ainsi : « Cette augmentation de l’enveloppe fixée l’an dernier s’avère nécessaire compte tenu notamment de l’augmentation anticipée du nombre de réunions du Conseil et des Comités au cours de l’exercice en cours liée à la réception et à l’examen de l’offre ferme reçue de General Electric relative à l’acquisition des activités Energie d’Alstom. » Les administrateurs ont donc eu une surcharge de travail liée seulement à l’offre de GE. Cela signifie-t-il qu’ils n’ont pas travaillé sur l’offre concurrente proposée par l’allemand Siemens et le japonais Mitsubishi? Les prétendants recalés apprécieront. Sans surprise, l’Assemblée Générale des actionnaires du groupe qui s’est tenue le 1er juillet a voté la nette progression du pouvoir d’achat des administrateurs. (...)

       (...) Le schéma retenu pour la nouvelle branche Energie du groupe Alstom est complexe. Mais l’affaire risque de se corser encore un peu plus, puisque la branche Transport d’Alstom, jusque là épargnée, s’apprête à ouvrir son capital. Le groupe Bouygues serait-il vendeur des 9% qui lui restent après avoir cédé, d’une manière peu orthodoxe (voir HD 418), 20% de ses actions Alstom à l’Etat ? Pour l’instant le patron de TF1, reste muet sur ses intentions et sa stratégie au sein du groupe. Son fidèle ami, par ailleurs, PDG d’Alstom Transport, Henri Poupart-Lafarge, a déclaré (les Echos 25/06) « certains partenaires pourraient être intéressés par prendre des participations chez Alstom. » 

       Arnaud Montebourg adepte des formules lapidaires a répondu : « Nous sommes pour !». Quel intérêt de céder encore des participations ? Selon une personne qui a participé aux négociations du dossier Alstom-General Electric : « Les Américains n’étaient pas intéressés par l’activité transport ferroviaire de voyageurs, il était plus acceptable politiquement d’effectuer la vente d’Alstom en deux temps. En outre, cela permettait d’éviter le régime des OPA. » Un autre bon connaisseur du dossier pense lui : « en ouvrant le capital d’Alstom Transport on cherche à limiter l’influence de l’Etat dans cette branche. Ceci illustre bien que la solution retenue ne peut pas fonctionner. C’est une vision de technocrates, pas d’industriels, et la conséquence c’est que General Electric est le patron !»(...) 

       (...) D’ordinaire, lorsque les sociétés du CAC 40 se livrent à des fusions-acquisitions, les boursiers saluent l’opération et le cours s’envole. Dans le cas d’Alstom, il n’en n’a rien été, au contraire, le cours a chuté de près de 5% dans la première semaine suivant l’accord, preuve que cette usine à gaz ne rassure pas les financiers. L’impréparation, les gesticulations et les revirements du Gouvernement sur ce dossier ont contribué également à inquiéter la communauté financière. Cette situation détonne avec le soutien sans faille qu’apportent les USA à leurs entreprises stratégiques. 

       Dans son dernier livre intitulé « Hard choices » Hillary Clinton révèle, que lorsqu’elle était secrétaire d’Etat, en octobre 2012, elle a fait du lobbying pour GE auprès du Président algérien Abdelaziz Bouteflika. Résultat : elle a obtenu un contrat de 2.5 milliards de dollars. Notre ministre des Affaires étrangères préfère poser en présentateur météo à la Une du parisien ou accueillir les touristes chinois à l’aéroport de Roissy pour leur souhaiter « bonne arrivée ». On a la politique industrielle que l’on mérite. (...)



    ***
    (Ma vie se consumait encore plus vite)



    ***
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SOIS PAS
    VENDEUR D'ILLUSIONS)

    ***

    (Ce bonbon gélifié cherchait
    de toutes ses forces à s'échapper)


    (VIA MUDWERKS)

    ***

    (Ces nouvelles décharges électriques
    guérissaient du mauvais goût vestimentaire)


    MING THE MERCILESS AND MALEFICENT. WORLDCON, 70S.
    (SOURCE: ARCANEIMAGES, VIA RROSEHOBART)

    CHINE

    Un traitement de choc 
    pour convertir les invertis

    ZHANG RUI, CEN XINHANG, HU KEYI, WANG JIZHOU
    NANFANG ZHOUMO

       (...) Wu était étendu sur un canapé quand il vit entrer le praticien portant un appareil à électrochocs. Le boitier lui rappelait un peu les ampèremètres de ses cours de physique du lycée, mais il portait les mots "thérapie par aversion". Le thérapeute lui demanda de s'installer confortablement, de bien se détendre et de fermer les yeux en pensant à la bouche et au corps d'un partenaire homosexuel avec lequel il aurait des relations. 

       Mais l'imagination de Wu était complètement bloquée par cet appareil cubique, qui, telle une paire d'yeux monstrueux, le stressait. Cinq à six minutes plus tard, le thérapeute appliqua brièvement les électrodes sur son bras. Le froid glacial de la décharge électrique le fit bondir. A l'issue de cette expérience qui lui avait coûté 500 yuans [près de 60 euros], Wu obtint un reçu sur lequel il était indiqué "conversion de l'homosexualité". (...)

       (...) En mars dernier, Wu a assigné en justice le Centre de consultation psychologique Xinyupiaoxiang de Chongqing, ainsi que le moteur de recherche Baidu, dont les résultats de recherche l'avaient mené à ce centre. Celui-ci ne constitue que la partie émergée de l'iceberg. Ainsi, en 2013, le centre LGBT de Pékin a porté plainte – sans aboutir – contre dix organismes proposant des "thérapies réparatrices des tendances homosexuelles", répartis dans dix provinces du pays. 

       En automne 2012, une jeune fille avait demandé de l'aide via un microblog au centre LGBT de Pékin, car son amie avait été envoyée par ses parents dans un établissement psychiatrique pour y être soignée. L'association avait bien tenté d'intervenir, mais les enfants ne pouvant s'opposer à la volonté de leurs parents, elle avait échoué à prendre contact. Suite à cela, le centre a commencé à s'intéresser aux traitements thérapeutiques infligés aux homosexuels en Chine. Il a notamment recueilli le témoignage de Li, l'ami de Wu, qui a suivi une thérapie de ce type durant trois mois avant de devenir un farouche opposant à ce genre de pratiques. (...)

       (...) Tout a commencé pour Li en 2011 quand ses amours clandestines avec un autre homme furent connues des parents de celui-ci. Son ami fut forcé de regagner sa région natale pour s'y marier. Désespéré de n'avoir pu le retenir, Li en perdit le sommeil. Alors qu'il était au fond du trou, il prit la décision radicale de renoncer à l'homosexualité. Un centre de soins psychologiques de Shenzhen présentait l'homosexualité comme une maladie mentale et affirmait avoir déjà plusieurs cas de guérison à son actif. 

       Trois séries de séances thérapeutiques suffisaient ; chacune d'elle coûtait 3 000 yuans [355 euros], mais une réduction de 20 % était accordée si l'on payait en une seule fois. Cela faisait moins d'un an que Li était sorti diplômé de l'université ; toutes ses économies passèrent dans ces soins et il dut même emprunter de l'argent. On lui colla des électrodes d'une froideur très désagréable sur le bas du corps. Avant même d'avoir eu le temps d'en être gêné, le thérapeute lui avait passé des vidéos de scènes de sexe entre homosexuels, en l'encourageant à se détendre et à laisser libre cours à ses fantasmes. Puis les décharges électriques avaient commencé. (...) 

       (...) "Une douleur horrible !" se souvient encore Li en serrant les dents. L'appareil lui envoyait automatiquement un électrochoc chaque fois qu'il ressentait une excitation sexuelle ; les décharges, telles des aiguilles, lui traversaient le corps, le laissant tout tremblant. A la forte douleur succédaient des vertiges. Au bout d'une demi-douzaine de fois de ce traitement, il était étourdi, mais le thérapeute l'avait encouragé à continuer, arguant que sinon il ne viendrait jamais à bout de sa maladie et qu'il devait pensait à ce qui se passerait si ses parents l'apprenaient. Il avait donc continué au rythme d'une séance d'électrochocs par semaine. 

       Par-delà la souffrance, c'est la peur qui l'emportait. Deux mois plus tard, il avait brusquement été submergé par une peur encore plus grande : et s'il ne guérissait jamais ? Il finit par demander au thérapeute pourquoi il ne constatait aucun résultat ; celui-ci lui répondit que l'on constatait parfois qu'une année de traitement était nécessaire, qu'il lui fallait absolument poursuivre les soins ; il s'agissait de respecter l'engagement pris vis-à-vis de lui et de ses parents, mais Li n'avait plus un sou vaillant. (...) 

       (...) Quelques années plus tard, Li raconta son expérience à Wu, ce qui poussa ce dernier à "infiltrer" ce milieu avant de traîner le centre devant les tribunaux, en soulignant dans sa plainte que l'homosexualité n'était pas une maladie et par conséquent ne nécessitait pas de traitements, et encore moins de thérapie réparatrice. Wu se fondait pour cela sur la nouvelle "Classification des désordres mentaux et leurs critères de diagnostic en Chine" de 2001, qui a supprimé l'homosexualité de la liste. 

       Une décision à portée historique, qui a permis aux plus de 30 millions d'homosexuels chinois de ne plus être considérés comme des malades. Dans le Centre de consultation psychologique Xinyupiaoxiang de Chongqing, une thérapie réparatrice comprend cinq sessions de trente séances au total. Chaque session coûte 6 500 yuans [768 euros], mais les clients qui paient en une seule fois les cinq sessions bénéficient d'un tarif préférentiel à 30 000 yuans [3 550 euros]. C'est la prestation la plus onéreuse proposée par le centre. Jiang Kaicheng, la cinquantaine, est le fondateur du centre et le responsable des soins, il semble d'ailleurs qu'il soit le seul thérapeute. Sur le site du centre, on apprend qu'il a réussi à soigner vingt cas à lui tout seul en 2011 et 2012. (...)

       (...) Il affiche un taux de réussite de plus de 50 % en matière de thérapie réparatrice, une thérapie par aversion et par hypnose. Le premier homosexuel dont M. Jiang a réussi à modifier les orientations sexuelles était un jeune homme de 27 ou 28 ans, incapable de se marier, et qui espérait pouvoir répondre aux pressions en ce sens de sa famille. "A la suite de la thérapie, il a pu avoir des relations sexuelles avec des femmes, même si sur le plan sentimental, il persiste à préférer les hommes." 

       Il s'agit donc d'un demi-succès, mais qui a pleinement satisfait les parents. En fait, l'important n'était pas de rompre toute relation avec des hommes mais de parvenir à accepter les relations hétérosexuelles pour pouvoir se marier et avoir des enfants. C'est sur ce critère que M. Jiang a très vite fondé le succès de sa thérapie, un choix sans aucun doute très judicieux dans une culture qui attache beaucoup d'importance au culte des ancêtres [qui ne peut être perpétué sans descendance]. 

       Le taux de mariage des homosexuels en Chine a toujours été non négligeable, que ce soit dans un souhait de faire des concessions ou pour cacher leur véritable identité sexuelle. Il s'agit là d'un phénomène propre à la Chine, où le nombre de femmes mariées à des homosexuels dépasse les 16 millions. Encore une frange de la société qui reste dans l'ombre... Le 16 mai dernier, le centre LGBT de Pékin a publié un rapport sur les thérapies réparatrices proposées aux homosexuels en Chine. On y apprend que plus de 10% de ces derniers envisageraient d'y avoir recours. Dans cette communauté, les troubles dépressifs sont supérieurs à la moyenne, ces personnes-là étant soumises à de fortes pressions provenant surtout de leur famille et de la société. (Wu et Li sont des noms d'emprunt.)


    ***
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’ÂME EST AU CORPS
    CE QUE LE VIN EST A LA BOUTEILLE)

    PCC Jacques Damboise

    +++

    (EXCLUSIF!)

    - Photo du Christ, vieux,
    et ressuscité mais resté
    sur cette bonne vieille planète
    pour zieuter les z'humains
    en train de se trucider -


    "Yo!"


    +++

    "Les Etats-z'Unis, nini,

    sont notre Eldorado, dodo...
    - Tchi, tchi...
    - Tchi, tchi?"


    route-d-eldorado-2000-

    toutlecine.com

    ETATS-UNIS
    Immigration : 
    la réforme au placard


       (...) La réforme de l'immigration ne sera finalement pas votée au Congrès cette année. Le président Obama et les républicains de la Chambre des représentants en sont également responsables. La grande perdante sera l'économie américaine, mais sur le plan politique, ce sont les républicains qui paieront le prix fort.

       Le 30 juin, Barack Obama a fustigé les républicains pour cet échec, mais pour valser il faut être deux. Le président dit à présent vouloir agir unilatéralement [par décret], mais c'est en menaçant d'en arriver là qu'il a poussé beaucoup de républicains à douter de sa capacité à mettre en oeuvre honnêtement n'importe quelle réforme. Une des conséquences de ses abus de pouvoir est d'avoir miné la confiance que lui accorde Congrès pour mettre en oeuvre fidèlement les lois [Obama est accusé par les conservateurs d'outrepasser ses prérogatives]. (...)

       Le président est aussi responsable du spectacle d'incompétence qu'offre l'administration fédérale à la frontière du Mexique. Les plus féroces partisans d'une restriction de l'immigration n'auraient pas pu trouver mieux pour tuer la réforme que le tableau actuel : des milliers d'enfants passant la frontière pour finir dans des camps que le ministère de la Sécurité intérieure est incapable de gérer. La plupart de ces enfants fuient la pauvreté et le chaos qui règnent en Amérique centrale, mais beaucoup sont envoyés par leurs parents qui ont entendu dire qu'une fois entrés dans le pays, M. Obama les autoriserait à rester. Les reportages télévisés sur le chaos à la frontière ont été du pain béni pour les républicains anti-immigration.

       Bon nombre de démocrates n'étaient pas non plus vraiment favorables à une réforme. Ils préfèrent continuer à se servir de cette question pour présenter les républicains comme hostiles aux Hispaniques et aux Asiatiques. Ils pensent que ce matraquage politique pourrait pratiquement leur garantir la victoire à l'élection présidentielle de 2016. (...)

       (...) Reste que tout cela ne justifie pas le refus des représentants républicains de soumettre au vote une réforme. L'immigration et le commerce sont deux questions qui peuvent stimuler la croissance et qui devraient pouvoir faire l'objet d'un compromis entre les deux partis. Le Sénat l'a prouvé en adoptant son projet de loi l'an dernier [projet de loi sur l'immigration dont la Chambre des représentants ne voulait pas]. Quelques républicains étaient prêts à s'opposer aux discours démagogiques entendus dans les médias ; mais la majorité voulait une réforme de l'immigration à condition de ne pas avoir à la voter [par crainte de perdre ensuite leur siège].

       Le blocage parlementaire aura pour effet d'amplifier les accusations et les suspicions entre les deux camps. Le président cherchera à plaire à sa base et provoquera les républicains anti-immigration en réduisant par décret le nombre d'expulsions. De nombreux républicains mordront à l'hameçon et réagiront de manière excessive, ce qui accentuera la perception de leur parti comme une formation hostile aux minorités. (...)

       (...) L'économie américaine sera la plus grande perdante. Les immigrés ne volent pas le travail des Américains : les Etats-Unis manquent de main-d'œuvre dans les secteurs industriels où les immigrés sont les plus susceptibles d'être embauchés. En bas de l'échelle des salaires, des emplois ne sont pas pourvus dans l'agriculture, l'hôtellerie, la restauration, et la construction dans certaines régions. A l'autre bout de l'échelle, les Etats-Unis ont besoin d'ingénieurs, de concepteurs de logiciels, de biologistes et de bien d'autres professions. La perte de capital humain des Etats-Unis profitera au reste du monde : les immigrés potentiels retourneront en Chine et en Inde, ou s'installeront au Canada et en Australie.

       Un pays dont la croissance plafonne à 2 % depuis cinq ans et où les revenus réels sont en baisse mérite mieux de sa classe politique.


    +++

    (Train de la vie allant aussi vite

    qu'un métro new-yorkais)


    The Metro - Orange Line - Washington, DC 
    (actually Virginia to Maryland running through DC)
    http://generic-art.tumblr.com/

    +++
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME N'EST QU'UNE
    FEMME INVERTIE)

    PCC Jacques Damboise

    ***

    (L'homme qui crachait les insultes
    s'entraînait dur)



    Les Krims (via vivipiuomeno)

    ***

    (La petite fille qui voulait devenir
    une vieille mamie ronchon s'entraînait
    elle-aussi très dur)


    angel-on-call

    ***

    (La Blonde qui voulait faire du vélo
    avait vaguement conscience d'avoir
    oublié quelque chose)



    ***

    "J'aime pas votre humour!!!
    JE-L'AIME-PAS, NA!!!"


    The Bad Seed (1956)

    ***
    Jacques Damboise

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE JOUR DE TA MORT,
    N'INVITE PAS TES ENNEMIS)

    @@@

    "Voilà, ma Chérie, le jolie cadeau
    que je te fais pour notre mariage...
    - Joli?"


    Only witness

    @@@

    "AU SECOURS!!!
    - T'inquiète pas, j'ai aucun pesticide
    dans mes parties putrides..."


    Frank Frazetta - Femme & mort-vivant

    Danger des pesticides :
    on a vérifié les salades des fabricants


       (...) L’industrie des phytosanitaires encaisse coup sur coup. Chaque jour, la publication d’une nouvelle étude lève le voile sur une facette insoupçonnée de la nocivité de ses produits. Lundi, une équipe de chercheurs américains suggérait, dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP), le lien entre l’exposition aux produits phytosanitaires et l’autisme. Mardi, une évaluation internationale menée par une équipe rattachée à l’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, révélait les effets néfastes des néonicotinoïdes - des neurotoxiques qui pèsent pour 40 % du marché mondial des pesticides - sur des espèces qu’on pensait épargnées : les vers de terre, les poissons et les oiseaux. Une semaine plus tôt, une équipe de scientifiques allemands livrait un diagnostic alarmant sur la contamination des cours d’eau européens.

       Ces nouvelles charges contre les produits phytosanitaires s’ajoutent aux lourds soupçons qui entourent déjà la surmortalité des abeilles et la sur-représentation de certaines maladies chez les agriculteurs. Acculés, les fabricants ripostent. Invitée mercredi matin sur Europe 1, Eugénia Pommaret, directrice générale de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), menait la contre-offensive. « Je ne veux pas laisser croire aux auditeurs que nous sommes dans un monde où l’on s’empoisonne tout le temps en respirant, en mangeant » a-t-elle rassuré. Pour parer à la « présentation caricaturale » que constitue, à ses yeux, l’énumération des études, la représentante de l’industrie phytosanitaire dégaine un florilège d’arguments rebattus. Terra ecoles passe en revue.

       /Le doute : questionner la pertinence des études: « Il n’y a pas de massacre. L’étude (menée par les chercheurs proches de l’UICN) porte sur des éléments qui viennent d’études in vitro, faites en laboratoire. Donc ce n’est pas une étude de grande échelle »

       La meilleure défense, c’est l’attaque. Embarrassée par le communiqué (en pdf) du Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP) qui préconise de « commencer à planifier la suppression progressive des pesticides à l’échelle mondiale ou, du moins, à formuler des plans visant à réduire fortement leur utilisation », Eugénia Pommaret minimise la portée de ces travaux. Mais la directrice de l’UIPP s’attaque à gros. Pour réaliser cette étude, qui sera publiée en intégralité dans la revue Environmental Science and Pollution Research cet été, une cinquantaine de chercheurs émérites de plus de 15 nationalités ont passé cinq ans à compiler et analyser plus de 800 publications scientifiques. « Dire que ce n’est pas une étude de grande échelle est incorrect » réplique Jeroen P. van der Sluijs, coordinateur du groupe de travail. « Il s’agit de la synthèse exhaustive de tous les travaux, ceux des industriels inclus, réalisés à ce jour sur l’impact des pesticides, précise le chercheur néérlandais. On ne parle pas uniquement d’expériences in vitro. » (...) 

       Pour nier l’existence d’études « à grande échelle », le moment est plutôt mal choisi. Le 16 juin, une autre équipe de chercheurs, celle de l’université de Landau (Allemagne) a également publié son inventaire : le plus gros réalisé à ce jour sur la présence de substances chimiques organiques dans les bassins d’eau douce. En effectuant des prélèvements de 238 produits chimiques sur 400 sites, ils ont constaté que la moitié des cours d’eau européens présentent des niveaux de pollutions susceptibles d’entraîner des « dommages durables » sur les écosystèmes. « Les pesticides sont les principaux contributeurs de ce risque chimique », précise Egina Malaj, co-auteure de l’étude.

       /Le bouclier : se cacher derrière les précautions d’utilisation: « Les pesticides ne sont pas dangereux utilisés selon les conditions d’emploi. (…) Ces études ne sont pas de nouvelles recherches qui montrent le lien avec l’utilisation normale des produits, je dis bien utilisation normale. »

       Si certaines études font état de danger, c’est simplement que les précautions d’usage ne sont pas respectées. L’argument régulièrement brandi par l’UIPP, BASF et d’autres est « un non-sens »selon Jeroen P. van der Sluijs : « Au vu de l’ensemble des publications examinées, ce que la science nous dit c’est que l’usage normal d’insecticides de type néonicotinoïdes entraîne des concentrations de produits bien au dessus du seuil au delà duquel une large éventail d’espèces est impacté. » De même, l’étude américaine sur l’autisme ne s’attarde pas sur le respect des conditions d’utilisation. Que l’agriculteur soit précautionneux ou pas, à proximité des exploitation agricoles qui utilisent des pesticides, les chances pour une femme enceinte d’avoir un enfant autiste augmentent de 66%.

       /La diversion : parler d’alimentation plutôt que d’exposition : « Va-t-on s’empoisonner en mangeant ? Le principal enjeu aujourd’hui c’est de continuer à manger des produits sains. Vous avez moins de 2 % des produits sur le marché pour lequel il y a des dépassements de seuil (de pesticides, ndlr). »

       Interrogée sur les risques liées à l’inhalation de pesticides par les écoliers girondins ou les risques liés à l’exposition chronique des agriculteurs, Eugénia Pommaret rassure sur le contenu de l’assiette du consommateur. Ce tour de passe-passe lui permet d’avancer un chiffre sécurisant. Le rapport annuel de Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments, indique que, pour la troisième année consécutive, plus de 97 % des échantillons alimentaires étudiés présentent des résidus de pesticides dans des quantités conformes aux règlements européens. Quand l’association Générations futures préfère retenir que « 65% des fruits et 39% des légumes européens contiennent des résidus », dans une quantité conforme ou non, Eugénia Pommaret met l’accent sur le fait que 2 % seulement dépassent les normes. Quant au nombre préoccupant d’agriculteurs souffrant de cancers, de dépressions ou de la maladie de Parkinson, la directrice de l’UIPP finit seulement par reconnaître que « ces questions sont légitimes ».

       /L’amalgame : tout le monde utilise des pesticides, même dans le bio: « Tout type d’agriculture, qu’elle soit conventionnelle, qu’elle soit biologique, qu’elle soit intégrée(raisonnée, ndlr) utilise des produits phytosanitaires. »

       Prise mot à mot, l’affirmation est juste. Mais les phytosanitaires utilisés en agriculture bio peuvent difficilement être mis sur le même plan que ceux épinglés par les différentes études. « Dans l’agriculture biologique aucun produit chimique de synthèse n’est utilisé, seuls les insecticides et fongicides naturels sont autorisés, souligne Antoine Faure, responsable règlementation au sein de l’organisme de contrôle et de certification Ecocert. Par exemple si on décide de traiter une plante contre les insectes avec du pyrèthre on a le choix entre le produit de synthèse et celui extrait du chrysanthème où il est naturellement présent. » Sur son site internet, le ministère de l’Agriculture propose la liste des intrants autorisés en agriculture biologique. On y trouve des huiles essentielles, du cuivre, du sulfate de potassium, et même des huiles de pétrole. 

       Mais pas la moindre trace de néonicotinoïdes. « Ces produits contiennent tous des molécules de synthèse, aucun ne pourrait être autorisé en agriculture bio », souligne Antoine Faure. Or ce sont ces neurotoxiques qui cristallisent les craintes des scientifiques. Jusqu’à présent, aucune étude n’a évoqué une quelconque responsabilité du cuivre, du souffre ou des huiles essentielles dans le déclin des abeilles. (...)


    @@@
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (CHAQUE JOUR PENSE A FAIRE
    UNE BONNE ACTION)

    +++

    "Vous désirez? (voix glacée)
    - Heu, je vends la Bonne Aventure et...
    - La Mauvaise Aventure, vous voulez dire..."
     (voix ultra-glacée)


    (Anjelica Huston dans "La Famille Addams")


    +++

    (La sucette anti-chauve avait bien marché...)


    (Telly Savallas in Kojak )


    INSOLITE 

    Israël lance des sucettes anti-Hamas 
    à Ramallah et à Naplouse

    A.Ch.

       (...) Tous les moyens sont bons pour convaincre: à l’occasion du ramadan, Israël a envoyé des sucettes anti-Hamas en Cisjordanie, dans les villes de Ramallah et Naplouse. Accompagnées d’un mot disant «Quelques sucreries pour la Cisjordanie, où le Hamas a rendu la vie amère…» les sucettes auraient été dispersées dans les rues par des soldats israéliens, selon des témoins.

       D’après les personnes interrogées par une agence de presse de Ramallah, Ma’an, ces sucettes sont un élément de la «guerre psychologique» que les forces d’occupation israéliennes mènent en Cisjordanie pour monter la population palestinienne contre le Hamas.

       Depuis une quinzaine de jours, des troupes israéliennes se sont déployées dans la région à la recherche de trois adolescents israéliens portés disparus. Israël soupçonne le Hamas d’être à l’origine de leur enlèvement. Certains Palestiniens estiment que «l’opération sucette» pourrait aussi avoir pour but de dénicher des informations sur les adolescents disparus.


    +++

    (Soudain en sous-vêtements,
    cette Blonde trouvait que son
    aspirateur était hyper puissant)



    +++
    Luc Desle

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