• ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS CE DÉSERT SANS SABLE
    MÉFIE-TOI DES VAGUES)

    PCC Jacques Damboise

    ¤¤¤

    "Allons, Tallulah, c'est ridicule!
    Ca fait un quart d'heure que tu montres
    ta cuisse et que...
    - Que je l'exhibe, Monsieur le grognon,
     nuance!"



    ¤¤¤

    "Gentils drones,
    allez voir là-bas si j'y suis"



    ÉTATS-UNIS

    Drones : un hobby envahissant

    JOSEPH SERNA

       (...) En juin, quelques fans des Los Angeles Kings fêtaient la victoire de leur équipe à la Stanley Cup [championnat nord-américain de hockey sur glace] quand ils ont remarqué un drone quadrirotor de la gamme Phantom qui surveillait la scène d’en haut. Furieux de cette intrusion, ils l’ont fait tomber et l’ont réduit en miettes à coups de skateboards. Les restes du drone attendent que son propriétaire vienne les récupérer à la salle des objets trouvés de la police municipale de Los Angeles [LAPD]. 

       Si le propriétaire se présente, la police lui rendra son drone mais ne fera pas grand-chose de plus. Il n’est pas interdit de faire voler un drone dans l’espace public, a-t-elle conclu. “Cet incident nous a ouvert les yeux. Il va vraiment falloir qu’on prête attention à ce genre de choses, confie le commandant Andrew Smith, du LAPD. Cela va sans doute prendre une ampleur énorme.La multiplication de ces appareils sans pilote commence à faire débat. Ils servent en particulier à produire des vidéos : YouTube déborde de films montrant les sites du Yosemite [parc national californien], à tel point que les rangers ont publié en mai un communiqué interdisant les drones dans le parc. 

       Un de ces appareils s’est récemment écrasé dans le Grand Canyon, à la stupéfaction des visiteurs qui admiraient le coucher de soleil. Le service des parcs nationaux a annoncé en juin avoir l’intention d’interdire les vols de drone à basse altitude au-dessus des 340 000 kilomètres carrés qu’il gère, invoquant la sécurité des visiteurs et les effets sur la faune. D’autres vidéos filmées par des drones, qui montrent des événements sportifs, des plages et même des contrôles d’alcoolémie ont également fait leur apparition sur la plateforme vidéo. La Federal Aviation Administration [FAA, agence fédérale de l’aviation civile] a beau avoir toute une réglementation régissant l’usage des drones par les entreprises privées et les forces de l’ordre, l’utilisation du drone de loisir est peu réglementée. 

       D’après la FAA, il pourrait y avoir 7 500 drones civils de loisir en circulation d’ici cinq ans. L’agence espère élaborer des règles plus claires en la matière d’ici à 2015, mais certains experts jugent que c’est trop optimiste. Daniel Saulmon, 42 ans, habitant de Torrance [dans le comté de Los Angeles], fait voler son drone dans la South Bay depuis deux mois. Il a créé un site web sur lequel il poste régulièrement des vidéos de contrôles d’alcoolémie qu’il dit destinées à identifier les abus de pouvoir des forces de l’ordre. “Mon avocat m’a dit qu’il n’y avait pas vraiment de réglementation”, confie-t-il. 

       La police de South Bay connaît bien ses vidéos. Saulmon a également fait voler son drone au-dessus des raffineries de pétrole de South Bay et le long de la jetée de Hermosa Beach. Il ne voit pas en quoi ses films constitueraient une violation de la vie privée. La présence des drones provoque cependant parfois des réactions violentes. “Une fois que les drones seront largement répandus dans notre société, cela va susciter beaucoup d’inquiétude. Ils sautent aux yeux et il est facile de voir les implications qu’ils peuvent avoir pour la vie privée”, déclare Jennifer Lynch, juriste et membre de l’Electronic Frontier Foundation [EFF, association de défense des libertés sur Internet]. (...)

       (...) L’année dernière à Hermosa Beach, une dame, furieuse, s’est plainte auprès d’un maître-nageur sauveteur d’un drone en vol stationnaire qui prenait des photos d’elle et de sa fille en train de bronzer. Dans le Connecticut, un homme qui faisait voler un drone au-dessus d’une plage s’est fait agresser par une femme qui l’accusait de prendre des photos d’elle. Au mont Rushmore, un ranger a confisqué un drone qui tournait autour du monument et au-dessus de la tête des visiteurs. En avril, des volontaires du Zion National Park, dans l’Utah, ont vu un drone tourner autour d’un troupeau de moutons, séparant les brebis des agneaux. “C’est du harcèlement”, souligne Jeffrey Olson, porte-parole du service des parcs nationaux. 

       Selon la FAA, l’usage récréatif des drones est autorisé tant que les pilotes ne sont pas trop téméraires. Les directives relatives aux aéromodèles, élaborées en 1981, recommandent de voler à une altitude sûre, à bonne distance des aéroports, et d’éviter les foules. La police considère certaines activités comme illégales, par exemple la perturbation de la cir-culation des avions ou l’espionnage de ses voisins. “Je dois juger au cas par cas”,confie le lieutenant Phil Smith, de l’unité aérienne de la police de Los Angeles. (...)


    ¤¤¤

    "GRRRRRR....
    Encore un bas qui a filé!"


    Poison Ivy from the Cramps in tiger costume.


    ¤¤¤
    Luc Desle

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE MANGE SANS FAIM)

    PCC Jacques Damboise

    @@@

    (Tiens, ma petite chienne voulait sortir,
    ce matin...)



    @@@

    "Heu, Chérie? 
    Tu n'aurais pas oublié quelque chose
    par hasard?
    - De sourire, peut-être?"


    Dita Von Teese


    @@@

    "Quelqu'un sait ce qui est gribouillé sur cette pancarte?
    - Mais, Chef, vous savez bien qu'on ne sait pas lire"


    A lone anti-war protester confronts police in Whitehall 
    during the Cuban Missile Crisis, London, 1962 - 
    Photo by Don McCullin -


    @@@

    (Les Trois Barbus se préparant à leur changement de sexe)



    @@@
    Jacques Damboise

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (UN GRAIN DE RIZ 
    EST LE DÉBUT DE TA FORTUNE)

    +++

    (Cette Blonde foulait aux pieds la Littérature,
    la Vilaine...)



    +++




    MOYEN-ORIENT

    Le Kurdistan prépare son indépendance

    BEN VAN HEUVELEN
    THE WASHINGTON POST

       Les forces militaires du Kurdistan, connues sous le nom de peshmergas (“ceux qui bravent la mort”), ont repris la plupart des positions abandonnées par l’armée nationale dans le nord du pays, élargissant ainsi nettement la zone sous contrôle kurde. 

       Les Kurdes viennent également de franchir une étape importante vers l’indépendance économique en renforçant leur partenariat stratégique avec le gouvernement turc. Fin mai, ils ont commencé à exporter du pétrole grâce à un oléoduc traversant la Turquie, dont les recettes devraient atterrir sur un compte bancaire détenu par les Kurdes, et non dans les caisses du Trésor irakien. 

       Depuis le début de l’année, le Premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, a répliqué aux ambitions pétrolières kurdes en supprimant la dotation mensuelle de la région prélevée sur le budget national. L’Etat irakien a également déposé une demande d’arbitrage international à l’encontre de la Turquie pour avoir favorisé ces exportations, considérées par Bagdad comme de la contrebande, et a menacé de poursuivre en justice quiconque se porterait acquéreur de ce pétrole. 

       Dans un tel climat de tension, Arbil, la capitale du Kurdistan, n’a aucune envie d’apporter un soutien militaire, de quelque nature qu’il soit, à Maliki.“L’Etat irakien prend les Kurdes en otages et il serait déraisonnable de sa part d’attendre que ceux-ci lui viennent en aide au vu des circonstances sans accéder à certaines de leurs requêtes”, analyse un conseiller de l’Etat kurde qui préfère garder l’anonymat. Les peshmergas affirment qu’ils n’ont pas essayé d’évincer l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) des territoires dont ils ont pris le contrôle. 

       “Dans la plupart des régions, on les laisse tranquille et eux aussi nous laissent tranquilles – ainsi que les civils”, assure le général de corps d’armée Shaukur Zibari, un des chefs peshmergas. Plusieurs années durant, les Etats-Unis ont essayé de négocier des accords visant à rapprocher Erbil et Bagdad, mais ces efforts ont été vains, les deux camps ayant des visions diamétralement opposées de l’avenir du pays. Alors que Maliki a plaidé en faveur d’un contrôle centralisé – notamment sur les ressources pétrolières, qui représentent 95 % des recettes de l’Etat –, les Kurdes ont exigé que la Constitution leur accorde une autonomie quasi totale. (...)

       (...) Le climat est devenu tellement tendu ces derniers temps que des chefs de file kurdes ont laissé entendre que, faute de concessions de la part de Maliki, ils organiseraient un référendum sur l’indépendance – lequel verrait à coup sûr une victoire du “oui” dans un contexte de regain du nationalisme kurde. Les tensions ont également été aggravées par les différends territoriaux. 

       Après la chute du régime de Saddam Hussein, qui avait orchestré des campagnes d’épuration ethnique, plusieurs groupes ethniques ont revendiqué une bande de terre qui s’étend à travers le pays, profitant du non-règlement de la question de la frontière officielle entre le Kurdistan et l’Irak fédéral. L’épicentre symbolique de ces querelles est la ville pétrolière de Kirkouk, que certains ont baptisée la “Jérusalem des Kurdes”. 

       Le 10 juin, après le départ de l’armée nationale, des drapeaux kurdes ont été hissés à la place des drapeaux irakiens, et Jabbar Yawar [porte-parole des peshmergas] a déclaré que les forces kurdes “[contrôlaient] désormais la ville de Kirkouk et sa région”. Des responsables kurdes ont fait savoir que même les sites pétroliers de l’Etat irakien étaient désormais sous la garde des troupes kurdes. 

        (...) A l’heure où ils tentent de consolider leur territoire, les Kurdes, qui n’ont pas d’accès à la mer, ont besoin d’un poumon économique, et se sont pour cela tournés vers la Turquie. L’empressement de la Turquie à faciliter cette autonomie marque un revirement spectaculaire de la part du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dont l’administration s’est inquiétée autrefois d’un Kurdistan irakien indépendant qui risquait de donner des idées à la minorité kurde de Turquie. Erdogan s’est finalement laissé convaincre, au vu des convergences d’intérêts, et notamment de la demande énergétique croissante de la Turquie. En outre, le Kurdistan irakien sert aujourd’hui de zone tampon entre la Turquie et le Sud, où règne l’anarchie, dans un contexte de montée en puissance de l’EIIL.

    Repères: 

       Le Kurdistan d’Irak est autonome depuis les années 1990. Ce statut s’est renforcé dans l’Etat irakien fédéral mis en place après la chute de Saddam Hussein, en 2003. La région possède son propre gouvernement et ses propres institutions. Elle a connu en une décennie un développement économique rapide, notamment en raison de sa stabilité et de sa sécurité en comparaison du reste de l’Irak. 

       La zone pétrolifère de Kirkouk, très disputée, a été récupérée par les peshmergas (l’armée kurde) après la déroute de l’armée irakienne. Environ 5 millions de Kurdes vivent dans cette région, sur les 28 millions de Kurdes disséminés sur quatre pays (Irak, Iran, Turquie, Syrie). Des milliers d’Irakiens cherchent refuge dans la région autonome depuis le début de l’offensive des djihadistes de l’EEIL .


    +++

    (La Fille qui fumait trop finit en fumée)



    +++
    Benoît Barvin

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (VOIS-TU L’INTÉRIEUR
    DU CŒUR DE TON ENNEMI?)

    ¤¤¤

    "Yoyo, Man!
    - Heu... Yo... yo..."



    ¤¤¤

    "Comment ça, pas frais?"


    mccay

    ¤¤¤

    (La Femme-Girafe est très coquette)


    "Oui, et alors? Ca vous dérange?"


    ¤¤¤

    (L'homme-Béton aimait bien
    sauter du haut des immeubles
    sur les bolides de ses ennemis)



    ¤¤¤
    Nadine Estrella (avec Jacques Damboise)

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE SE TROUVE-T-ELLE
    SOUS LA SEMELLE D'UN POLITICIEN?)

    ¤¤¤

    (Sans paroles)



    Platform Shoes, 1972

    ¤¤¤

    "Mais non, je ne te torture pas.
    Je t'apprends à hurler sans
    faire de bruit"


    Hostel

    En choisissant les bons mots pour la dire, 
    la guerre est beaucoup plus acceptable.

    Jacques-Marie BOURGET

       (...) Les mots en guerre, je veux dire les mots que les médias utilisent pour parler de la guerre, perdent leur sens au premier coup de canon. La poudre met le feu aux dictionnaires et ce qui voulait dire noir signifie blanc. En ces heures les journalistes ont deux champs d’exercice pour leur sémantique, celui d’Ukraine où Poutine est « Hitler » et Svoboda « Gandhi », celui d’Israël où la politesse due à « un pays ami » a réussi à faire passer la langue militaire pour la vérité à répéter.

       Un exercice pratique, pris au hasard, mais qui est un échantillon de cet infini. Dimanche soir, le 20 juillet à 22 heures, face à la chaine I Télé, j’apprends que des combattants, forcément du « Hamas », ont « enlevé » un soldat de Benjamin Netanyahou. Sur le plateau ils sont trois estampillés journalistes, et qui se renvoient cette information comme une boule de billard électrique. Si, pour l’un, le militaire a été « enlevé », pour un autre il a été « kidnappé ». En passant je signale que, par essence, ce mot qui contient « kid », ne peut être utilisé que lors de l’enlèvement d’un enfant. Le mieux est à venir, une jeune consœur évoque un «otage». 

       Ca y est ! Nous sommes dans un schéma connu, celui du soldat Shalit, capturé les armes à la main mais néanmoins « otage » pour la France. Pour une journaliste d’I Télé, un soldat qui fait la guerre et se fait prendre, n’est donc pas un « prisonnier ». Mais un « otage » victime d’un « rapt », d’un « enlèvement » comme jadis le malheureux baron Empain. Voyez que les rails de la SNCF ne sont pas seuls à être dévoyés: les mots déraillent aussi. Téléspectateurs et auditeurs vigilants, il y a longtemps que vous savez que l’armée Israélienne n’existe pas. Dans les hauts parleurs n’existe que « Tsahal », ce qui veut dire « Armée de Défense ». Un petit nom gentil qui fait que le missile est moins cruel quand il tombe. « Tsahal » ça fait nom de fleur, ou nom de gâteau, en tout cas un nom qui ne fait aucun mal.

       Vous me direz que rien n’oblige un citoyen à regarder les infos à la télé. C’est vrai et Internet lui est préférable. Mais lundi à 13 sur France 2, me voilà face à un autre confrère posté en Israël. Il ne risque qu’un coup de soleil mais porte quand même un gilet pare balles floqué d’un logo « Press ». Dans son cas il est préférable que son occupation professionnelle soit indiquée tant ses propos inspirent le doute sur le métier. Ce reporter nous dit « Tsahal a encore du travail, beaucoup de travail pour boucher des dizaines de tunnels ». Car il le sait, lui avec son calicot « Press » collé sur la poitrine, le travail que « Tsahal » « doit » accomplir. Il en connait la raison et l’utilité. Et il la justifie sans ciller.

       Pour reprendre les chapitres précédents de cette tragédie récurrente, vous savez qu’en Cisjordanie il n’existe rien qui partage la Palestine d’Israël, rien sauf un mur (déclaré illégal par l’ONU). Une honte en béton que nos pudiques confrères en panne de mots baptisent « mur de séparation ». Détail qui change tout et fait penser à votre voisin de campagne qui a clôt pour que son chien ne s’échappe pas. Aussi, si les Palestiniens existent, la Palestine n’existe pas. Les bouches médiatiques ne parlent que de « Territoires ». Ignorant même la déclaration Balfour, elles pensent que la Palestine n’est qu’une invention d’Arafat. 

       Et quand, pour se calmer les nerfs, un soldat israélien pénètre à Gaza (acte inutile en Cisjordanie occupée où il est partout chez lui), il ne pratique pas un raid ou une invasion mais une « incursion », ce qui est beaucoup plus courtois. Par ailleurs, on se demande comment les bombes, obus et missiles peuvent provoquer autant de morts à Gaza puisqu’il s’agit de « frappes », mieux de « frappes ciblées ». La « frappe », c’est comme Messi tirant au but, nous sommes au Brésil et le Mondial continue. Il n’y a pas de mal à « frapper », comme une gifle donnée à l’enfant. Quand il y a des morts -ça arrive- il ne faut pas en faire un plat, c’est un « dégât collatéral », on ne fait pas d’omelette sans casser l’œuf palestinien.. Et pensez-donc, si la « frappe » est « chirurgicale », elle ne peut faire que du bien, le bistouri ne détruit-il pas le cancer ?

       Pour être honnête, « Tsahal » n’est pas seule à avoir travaillé cette forme de langue blindée. Depuis que les guerres n’existent plus et qu’elles sont remplacées par des « opérations de défense », des « guerres humanitaires », ou « d’ingérence », la langue s’est mise au pas. Comme « Tsahal », les légionnaires de Serval, au Mali, ne font que le bien autour d’eux à coups de « frappes » et « d’incursion ». Seule bavure, parfois dans la bouche du ministre de la Guerre Le Drian, on parle de « nettoyage » et de gens « abattus ». Il ne faut pas lui en tenir rigueur de ces mots culotte de peau, cet homme est un produit de la SFIO, elle même nourrie des vraies valeurs, celles de la chasse aux fellaghas.

       Il est utile de remarquer que la traque des mots, dès qu’on parle du « conflit israélo-palestinien » (surtout pas de la colonisation), est un travail constant des censeurs. Ainsi, depuis Gaza, pour avoir décrit ce qu’ils voyaient, c’est-à-dire la mort massive, deux confrères américains ont été mutés. L’un de ces crétins, incapables d’apprendre le bon lexique de guerre, est une journaliste de CNN, vite déplacée à Moscou, l’autre un grand reporter de NBC rappelé à Chicago. L’important est de savoir qu’en choisissant les bons mots pour la dire, la guerre est beaucoup plus acceptable.


    ¤¤¤
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AMOUR TOURNEDOS
    SERS-LE BIEN GRILLÉ)

    PC Jacques Damboise

    °°°
    (Le lapin blanc d'Alice
    avait mal tourné)



    °°°
    (Petits souvenirs d'enfance...)



    °°°
    (Mademoiselle Laroutourne dans ses oeuvres)



    °°°
    "Et maintenant, les informations du jour..."
    "CHUT"



    °°°
    Jacques Damboise

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  • £££
    Pensées pour nous-mêmes:

    (UN SEUL GRAIN DE RIZ
    FAIT-IL LE PRINTEMPS?)

    £££

    "La... Bête?
    - Heu... La Belle?"



    £££

    "Allez, les gars,
    retournons vers le futur 
    de l'énergie salissante!"


    Chronique Logo : Jean Mineur.

    ENVIRONNEMENT:

    L'Australie retourne 
    à l'âge du carbone

    VIRGINIE LEPETIT

       (...) C'est fait ! L'Australie est le premier pays à supprimer un plan de taxation global du carbone : le 17 juillet, le Sénat a confirmé la décision du gouvernement, par 39 voix contre 32: La taxe carbone n'est plus.

       Ce n'est pas vraiment une surprise. Depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de coalition de Tony Abbott en septembre 2013, on pouvait se douter que la taxe carbone, introduite en 2012 par le précédent gouvernement travailliste, serait sacrifiée. Le Premier ministre, un libéral, n'avait-il pas juré solennellement, pendant sa campagne, qu'il supprimerait cette mesure ?

       Mais a-t-il bien évalué les conséquences ? Certes, Tony Abbott ne croit pas en l'origine humaine du réchauffement climatique. Il n'empêche, l'Australie, avec ses centrales charbon et ses industries minières, fait partie des pays les plus émetteurs de carbone. Mais la taxe introduite en 2012, qui faisait payer chaque tonne de CO2 émise par les 348 plus grands émetteurs du pays à 23 dollars australiens (16 euros), avait enfin permis de réduire les émissions de 1,5% entre 2012 et 2013. Mais avec ce changement de politique, l'Australie risque d'augmenter à nouveau ses émissions, dans une fourchette de 8% à 18% d'ici à 2020, selon un rapport publié en mai par la Banque Mondiale et Ecofys. (...) 

       (...) Cette volte-face a déjà eu des effets sur le pays : sur les six premiers mois de l'année, les investissements australiens dans les énergies renouvelables ont marqué le pas, et sont à un niveau "très faible", avec seulement 40 millions de dollars (28 millions d'euros) mis dans de nouveaux projets, la plus faible somme depuis 2001. La raison ? Depuis les élections, l'industrie est dans l'expectative, faute de visibilité sur la législation,observe le Sydney Morning Herald, qui s'appuie sur une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). La principale raison avancée par le gouvernement pour la suppression de la taxe carbone est la hausse vertigineuse des prix de l'électricité (ils ont doublé depuis 2009 et sont parmi les plus chers des pays développés), qui auraient subi le contrecoup de la taxe et de l'entrée en production de centrales électriques renouvelables.

       C'est un argument fallacieux, rétorque le magazine The Monthly, dans une grande enquête publiée dans son numéro de juillet. Ce sont les entreprises de transport et de distribution qui ont le plus participé à cette inflation, et s'en sont mis plein les poches, affirme le magazine. "Soyons clair, tance la journaliste Jess Hill, la principale et la seule raison pour laquelle les prix se sont envolés est liée aux investissements sur le réseau (45 milliards de dollars depuis 2009). Selon le Trésor, 51% de notre facture électrique passe dans les frais de réseau. La taxe carbone, elle, compte seulement pour 9%." (...)

       (...) En tout cas, la suppression de la taxe carbone est une bien mauvaise idée, qui risque d'avoir un effet boule de neige dans d'autres paysrenchérit leNew Scientist. "Le programme australien devait se combiner avec le plan européen de réduction des émissions, afin de mettre l'ensemble des pays riches sous le même toit", rappelle le magazine scientifique britannique. Mais il y a plus. La Chine s'était largement inspirée du programme australien pour élaborer ses nouveaux programmes pour un marché du carbone. Avec cette volte-face, "le message envoyé à l'international semble être le suivant : il y a un truc qui cloche avec cette politique. En réalité, la seule chose qui cloche en Australie, ce sont les politiciens", affirme Frank Jotzo, de l'Université nationale australienne, à Canberra.

       D'autres vont-ils suivre ?, s'interroge le Christian Science Monitor, qui rappelle que le Canada est sorti du protocole de Kyoto en 2011, et que le Japon, après la catastrophe de Fukushima, est revenu sur une production d'énergie à base de ressources fossiles. (...)

       (...) Mais les mesures anti-CO2 n'ont peut-être pas dit leur dernier mot. "A peine la taxe carbone enterrée, un vieux projet revient hanter le débat politique", indique The Diplomat. Il s'agit du plan de réduction des émissions de CO2, examiné par le gouvernement travailliste, puis écarté en 2012 au profit de la taxe carbone. Bien sûr, le gouvernement de coalition actuellement au pouvoir ne veut pas entendre parler d'une telle mesure, et penche pour un plan d'incitation, qui distribuerait 1,55 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) sur trois ans pour des projets de réduction d'émissions. 

       "Mais pour le parti travailliste, la réponse semble être un surprenant 'oui' [au plan de réduction] !", remarque le magazine asiatique. "N'importe quelle politique sérieuse de lutte contre le changement climatique doit inclure un plan de réduction des émissions de CO2", a souligné le leader de l'opposition australienne Bill Shorten. C'est en tout cas ce que soutiendra le parti Travailliste lors des prochaines élections fédérales, a-t-il affirmé. (...)

    £££

    (Le chien de ma voisine était
    sacrément imposant)



    £££
    Luc Desle

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS EST 
    UN FLEUVE SANS FIN)

    $$$

    (La danseuse au bas laid attendant
    d'entrer en scène)



    $$$

    (Cubaines tâtant le pouls d'Haïti)



    L’amnésie de Mauricio Vicent (El Pais) : 
    pas un mot de la solidarité de Cuba en Haïti !

    José Manzaneda 
    coordinateur de Cubainformation.

    (traduction Françoise Lopez)

       (...) Plus de 3 millions de personnes de 34 pays - principalement d’Amérique Latine - ont été opérés de la vue ces 10 dernières années grâce à ce qu’on appelle l’Opération Miracle, un programme de solidarité des Gouvernements de cuba et du Venezuela. Trois millions de personnes sans ressources pour payer une opération qui aujourd’hui - dans leur majorité - seraient aveugles.

       L’information est spectaculaire. Mais plus spectaculaire est le fait ... qu’il n’y ait cette information dans aucun média international. C’est la censure implacable de toute information positive sur Cuba ou sur le Venezuela.

       Celle qu’applique, par exemple, le journal espagnol El Pais. Récemment, ce journal a publié une série de 10 chroniques et reportages photos sur la coopération internationale en Haïti, signés par Maricio Vicent. Curieusement, celui qui, pour avoir été le correspondant à La Havane pendant 20 ans, connaît à la perfection le rôle solidaire de Cuba en Haïti ne mentionne pas une seule fois Cuba dans les 10 travaux cités.

       Souvenons-nous que chaque chronique de Mauricio Vicent depuis La Havane était une pique contre le Gouvernement cubain que, systématiquement, il rendait responsable de tout problème économique et social dans le pays. Dans ses chroniques sur Haïti, au contraire, les calamités sociales dont il informe ne sont de la responsabilité ni des gouvernements ni du système (capitaliste) ni du modèle économique néolibéral et néocolonial imposé pendant des décennies.

       Vincent compare les très bas indices de développement humain en Haïti avec ceux de la République Dominicaine mais pas avec ceux de Cuba. Il qualifie le taux de mortalité infantile en Haïti de "scandaleux" : 70 pour 1 000 naissances vivantes face aux 21,3 de la République Dominicaine. Il ne mentionne pas, bien sûr, les 4,2 de Cuba, le pays dont il a calomnié le système politique et social pendant des années : un taux 17 fois plus bas que celui d’Haïti, 5 fois plus bas que celui de la République Dominicaine et même inférieur à celui des Etats-Unis et du Canada.

       El Pais encense le travail an Haïti - sans doute positif - de Médecins du Monde, de Foi y Joie et des Frères de la Charité. Mais de la gigantesque solidarité de Cuba, pas un mot. Et il censure des données qui mériteraient sans doute une large couverture dans l’information internationale. Par exemple :

       - Depuis 1998, plus de 11 000 coopérants cubains sont passés par Haïti, en majorité des médecins. Ils ont soigné plus de 20 millions de patients, 680 000 dans leur propre logement. ils ont réalisé plus de 373 000 interventions chirurgicales et 150 000 accouchements, sauvant la vie de plus de 300 000 personnes, 322 000 ont été soignées dans des centres de rééducation et plus de 60 000 ont été opérés de la vue. Aujourd’hui, il reste en Haïti près de 700 coopérants.

       - Cette solidarité cubaine s’étend aussi à l’éducation. Plus de 250 000 personnes ont été alphabétisées en Haïti avec des programmes cubains et près de 1 300 étudiants ont été diplômés dans les universités de l’Ile avec des bourses du Gouvernement cubain. Actuellement, 322 y étudient, en majorité à l’Ecole Latino-américaine de Médecine, qui prépare les étudiants haïtiens à ensuite se rendre dans les endroits de leur pays qui en ont le plus besoin.

       - Les accords de ce qu’on appelle la coopération triangulaire Sud-Sud entre pays d’Amérique Latine sont également invisibles dans les médias. Par exemple, le Brésil a financé 3 centres hospitaliers en Haïti, où les soins sont donnés par le coopération médicale cubaine. Un d’entre eux est l’Institut de Rééducation qui a servi à plus d’un million de personnes atteintes de handicaps physiques. Et plus de 30 hôpitaux communautaires sont rénovés ou construits grâce à la collaboration solidaire du Venezuela et de Cuba.

       Mais pas une seule de ces données ne sont apparues dans les plus de 10 chroniques sur l’aide internationale en Haïti signées par l’ex correspondant d’El Pais à Cuba, Mauricio Vicent, aujourd’hui atteint, semble-t-il, par une préoccupante amnésie passagère.


    $$$
    Luc Desle

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TA RAISON EST-ELLE
    LA DÉRAISON DE TON VOISIN?)

    ¤¤¤

    (Le Capitalisme avait un sacré mal de tronche)



    ¤¤¤

    (Technocrates européens débattant 
    de la pérennité des lois humaines)


    http://zeroing.tumblr.com/

    « L'EFFACEMENT DU POLITIQUE »
    DE PIERRE LE VIGAN

    Un livre indispensable de réflexion pour l'été

    Michel Lhomme

       (...) L'Union européenne s’est bâtie contre les Etats. Elle se veut l'amorce de l'Etat universel rêvé par Kant, la concrétisation du cosmopolitisme politique. Nous le rêvions humain et démocratique, il se révèle technocratique et totalitaire. L’attitude du Parlement européen est typique à cet égard. Une étude de la Diète fédérale allemande a établi récemment que 85 % de nos lois et règlements proviennent désormais de Bruxelles, ce qui vide de sens le principe même de subsidiarité et les délibérations de nos Parlements nationaux. Le mode d'être de la politique est la gouvernance à savoir la gestion des « affaires courantes », l'absence de toute autorité. 


       C'est ce que Pierre Le Vigan appelle « l'effacement du politique », la dépolitisation du monde. Elle est le règne du droit, la dictature du droit, la république des juges au cœur du grand marché. « Toute société a un droit oral ou écrit », nous rappelle Le Vigan mais « notre société se veut régie par le droit » (p.126). Ce n'est effectivement pas la même chose. Il faut dix ans pour rédiger un règlement ou une directive européenne, dix ans pour la modifier.

       La directive, résultat de la réflexion des experts vaut alors force de loi. Le peuple, même par ses représentants, n'est jamais consulté. On comprend, par l'analyse, que Pierre Le Vigan brosse du néo-constitutionnalisme contemporain ce sentiment que nous avons de ne plus pouvoir rien faire au quotidien. Ce sentiment d'absence de liberté n'est pas indépendant du processus de marchandisation extrême qui est à l'œuvre. Il en est au contraire sa logique même. On ne nous prive pas de notre liberté individuelle mais de toute liberté collective. Le pouvoir judiciaire est ainsi la nouvelle religion du temps ( p.136 ), les directives et les décrets arbitraires, le mode quotidien de gouvernement. Cela illustre le passage de la démocratie représentative à la démocratie procédurale, analysée aussi par les argentins Alberto Buela et Luis Maria Bandieri. Le droit est vidé, marchandisé, privatisé. Pierre Le Vigan fait la généalogie de ce processus, de Machiavel et Hobbes à Habermas, et c’est le grand apport de ce livre que de mettre à jour les racines profondes de la dépolitisation de l’Europe.


       Chez les économistes, on avancera que la zone euro est en crise, que la monnaie unique est inadaptée à des économies divergentes. On ne fait pas vivre en effet dans la même zone monétaire un marchand de machines-outils ou de voitures de luxe, l’Allemagne, et un marchand d’olives ou un armateur sans pavillon national, la Grèce, sauf à instituer une union de transfert des riches vers les pauvres. Mais Pierre Le Vigan va plus loin et rappelle l'essentiel, l'erreur européenne : vouloir construire une unité politique par l'économique.


       On sait que Jacques Delors ne lira pas Pierre Le Vigan. C'est un hommage. Delors a raillé plusieurs fois le concept, selon lui « bien français », de l' « Europe puissance ». A deux reprises en Commission des Affaires Etrangères et en Commission des Affaires Européennes, il a martelé l’utopie de l’Europe puissance, ajoutant qu’il n’y aurait jamais de politique étrangère commune. Pourtant, l’Union européenne a été pensée comme un bloc et construite comme tel dans les années 1950/60 pour faire pièce à la Guerre Froide et aux deux blocs, les Etats-Unis et l’U.R.S.S. S'il est illusoire de croire qu’une organisation de vingt-huit, bientôt trente Etats-nations, puisse constituer une force homogène, l'Europe n'existera pas non plus comme un agrégat de nations ou un galimatias d'Etats

       De plus, il n'y a pas accord sur l'Europe culturelle ( malgré l'Homère de Dominique Venner ), sur l'Europe religieuse ( malgré la chrétienté de François ), sur l'Europe linguistique ( malgré le mythe indo-européen de Nouvelle Ecole ), sur l'Europe ethnique (malgré l'homme blanc deTerre et Peuple ). Alors n'y aurait-il pas ou plus de substance européenne ? Mais alors quelle Europe ? Pierre Le Vigan en appellerait-il à un nouveau monde politique : l’ère des puissances relatives ? 


       La mondialisation des échanges dépasse le cadre des organisations régionales et singulièrement celui de l’Union européenne en pleine récession. En matière de politique étrangère, notre destin ne se joue plus sur la Vistule et l’Oder-Neisse, mais en Méditerranée, en Afrique, dans les pays du Levant, en Chine et dans tout le Pacifique. Mais peut-on encore parler d'une hyperpuissance capable d’imposer unilatéralement ses choix au monde ? Les Etats-Unis commencent de plus en plus à coaliser désormais les autres contre lui. A chaque tentative hégémonique correspond une nouvelle coalition qui se constitue et se défait : l’Irak, la Syrie, la Libye, le réchauffement climatique (Paris sera le siège, au mois de décembre, de la conférence sur le climat ). L’ancien Secrétaire à la Défense américaine, Donald Rumsfeld utilisait une formule juste: selon lui, aujourd'hui, « c’est la mission qui commande la coalition ». Alors, de quelle Europe avons-nous besoin ? De quelle mission ? Il faut poser la question. D'une Europe populaire ? D'une Europe de la puissance ? D'une Europe politique mais de quelle politique, pour quelle politique ? 


       Le bon sens cartésien nous guide : l’Union européenne s’est élargie, elle doit s’amaigrir. 80 % des compétences doivent redescendre au niveau des Etats. Il faut réconcilier la souveraineté nationale et la coopération européenne. Si les formes cité, nation, empire sont obsolètes, si l'Etat de droit se trouve dissous dans le droit et le tout juridique, l'état universel n'en est pas moins impossible parce qu'il contredit la nature politique de l'homme, empêche la dialectique de la reconnaissance et donc la réalisation de l'Histoire. Mais quelle unité politique défendre alors à l'échelon européen ? De fait, la Cour fédérale allemande a fermement rappelé en juin 2010 qu’il n’y avait pas de peuple européen, mais des peuples allemand, français, italien, etc. Et qu’en tout état de cause, pour l’Allemagne, le dernier mot appartenait à la seule Diète fédérale ! Le meilleur moyen, dès lors, est de constituer un Parlement européen à partir des Parlements nationaux – des Commissions aux Affaires européennes – qui siégerait ponctuellement dans une Union européenne fortement recentrée ou d'accepter la suzeraineté de la puissance allemande en Europe (ce qui ne se peut).


       Ces mois prochains, la question de l’Union européenne se reposera par l'attitude du Royaume Uni, l'indépendance possible de l'Ecosse, un référendum britannique à venir. La Grande-Bretagne devrait sortir de l'Union européenne mettant alors l'Union Européenne au bord d'une implosion à la soviétique. Depuis des décennies, de Rome à Lisbonne, la petite Europe des Traités a vécu dans la contradiction entre une idéologie fédéraliste sous-jacente et la pratique intergouvernementale. Elle a tenté d'ignorer la confusion antidémocratique de ses institutions par la « gouvernance » oligarchique et un surcroît d’ultralibéralisme. L'Union européenne a nié radicalement la souveraineté populaire. S'agit-il donc de retrouver le nationalisme, l'identité collective de base, le citoyen européen ?

       Pour Pierre Le Vigan, non, il s'agit de penser une refondation européenne mais sans nationalisme. Mais alors, de quel modèle politique peut éclore la refondation européenne ? De l'idée de confédération, la forme d’une confédération des Etats européens pouvant inclure la Fédération de Russie et la Turquie pour la simple raison que ces deux Etats participent et ont toujours participé à l’équilibre européen. Mais, il s'agit de confédérer par en bas (la généralisation de la démocratie participative au niveau local) et par en-haut, en posant les conditions de la coopération diplomatique des différentes nations européennes. Il est donc bien question de retrouver en interne le vieux principe fédératif (Proudhon ?), le solidarisme (Léon Bourgeois), l'associationnisme (Louis Blanc ?) et en externe, la coopération et le consensus diplomatique sans l’uniformité.

       Tout reposerait donc sur un principe de subsidiarité bien compris. Comme le souligne à la fin de son ouvrage au style clair, concis et largement référencé, c’est vers l'idée d'Empire, de « confédération des peuples d’Europe» que s'oriente Pierre Le Vigan. Dans la conclusion d'un commentaire judicieux, Bruno Guillard pose les bonnes questions : fédération, empire, confédération, état fédéral ou alliance inter étatique ?... C'est effectivement tout un programme et nous attendons avec impatience l'analyse plus poussée des formes politiques impériales qui éclairerait sa proposition. Pourquoi ? Parce que Pierre Le Vigan est un autodidacte (« personne ne me fascine davantage que les autodidactes » dit Jacques Attali !) de la philosophie et que c'est, comme pour les artistes ou les écrivains, chez eux, qu'on retrouve le plus la créativité des concepts, chère à Deleuze. (...) 

       Pierre Le Vigan, L’Effacement du politique / La philosophie politique et la genèse de l’impuissance de l’Europe, préface d’Eric Maulin, éditions La Barque d’Or, 15 € (+ 4 € de frais de port), 164 pages, labarquedor@hotmail.fr


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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIME AUSSI L'AMOUR
    POUR CE QU'IL NE TE DONNE PAS)

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    (Ma nouvelle fiancée
    ronflait un peu trop fort la nuit)



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    (Dans ce désert, le sable était hyper collant)



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    (Ses cheveux qui flambaient lui donnaient
    et lumière, et chaleur en hiver)



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    (Les flèches de mépris qu'elle me lança
    étaient bien réelles)



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    Jacques Damboise

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