• °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENVIE EST SUIVIE
    D'UNE PROFONDE AFFLICTION)

    °°°

    (La femme qui était montée seule sur ce cactus,
    s'y dessécha sur place)


    by Nika Kaiser

    °°°

    (Terroriste barbaresque fumant 
    tranquillement la calumet de la guerre)



    IRAK
    Le groupe terroriste Eiil 
    est millionnaire

    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) Alors que le groupe rebelle a pris le contrôle de la deuxième ville du pays, il a aussi braqué la banque centrale de Mossoul, rapporte The Washington Post. D’après le gouverneur de la région, l'Eiil est en possession de 500 milliards de dinars irakiens, soit 313 millions d’euros. Les islamistes ont aussi braqué d’autres banques alentour et collecté "une grande quantité de lingots d’or", rapporte l’International Business Times. Un tel butin fait de l'Eiil le groupe djihadiste le plus riche au monde, plus riche qu’Al-Qaida ou même plus riche que certains pays comme le royaume de Tonga ou la république des îles Marshall. Le budget des talibans par exemple s’échelonne entre 50 et 300 millions d’euros, et celui du Hezbollah entre 150 et 340 millions.

       La nouvelle richesse de l'Etat islamique en Irak et au Levant va grandement compliquer la tâche du gouvernement irakien de défaire le groupe rebelle. Pour The Washington Post, "l’Irak est empêtré dans une guerre civile". Le quotidien s’inquiète de la "vulnérabilité" de Bagdad alors que les insurgés ne sont qu’à 110 km de la capitale et que l'armée irakienne s'effondre. Le président Nouri Al-Maliki a déclaré l'état d’urgence national et appelé, le 10 juin, à "confronter cette attaque vicieuse". 

       "L’argent d’Eiil complique cet appel à l’action", ajoute le Postavant de citer l’analyste Brown Moses : "Avec 313 millions d'euros, le groupe est en mesure de verser à 60 000 soldats une solde mensuelle de 450 euros pendant un an." Bien que, d’après une étude du Soufan Group [agence spécialisée dans les études d’intelligence et de géopolitique], le groupe n’ait pas de mal à attirer les recrues, déjà 12 000 militants étrangers – dont 3 000 venus de l’Occident – ont été enrôlés. (...)


    °°°
    "Que fait là votre main?
    - Je tâte votre sein...
    Le téton en est moelleux"



    °°°
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VIE NE VAUT QUE SI
    ELLE EST VÉCUE)

    PCC Jacques Damboise in "Pensées coïncidentes"

    ***
    "Je sais bien à ce que vous pensez,
    vieux grigou!
    - Vous aussi, Ma Chère, vous voulez jouer au 421?"


    ***
    "Mais... Mais ce manchon est en poil de chat!
    - Ceci expliquerait pourquoi mon cher minou
    a disparu soudainement..."


    ***

    "A Bientôt, cher Wanda!
    - Tu appelles la maîtresse de maison par son prénom?
    - Chez ce cher Masoch, chérie, toutes les femmes
    s'appellent Wanda, tu le sais bien"


    ***

    "Superbe votre recette de gâteaux pour rendre très laides
    les femmes laides...
    - Oh merci, merci bien..."


    Illustrations de Adolf Münzer (1870 - 1953),
    publiées dans Simplicissimus entre 1896 et 1900.


    ***
    Blanche Baptiste


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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE DORT-ELLE JAMAIS?)

    +++
    (Jane avait bien changé)



    +++

    (La Chatte Noire se préparant
    à punir les violeurs des université)


    "Grrr..."


    ÉTATS-UNIS
    Viols en série sur les campus

    MARGOT GUILLOIS
    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) "Sur les campus universitaires, on estime qu'une étudiante sur cinq a été agressée sexuellement", a déclaré le président Barack Obama fin janvier, après plusieurs affaires de viols dans des universités américaines, y compris dans certaines des plus prestigieuses comme Columbia ou Yale. Fin avril, la Maison-Blanche a publié un rapport encourageant les universités à combattre plus fermement les agressions sexuelles sur leurs campus. Début mai, le ministère de l'Education a annoncé qu'il menait une enquête dans 55 universités pour déterminer si celles-ci avaient correctement traité les plaintes déposées pour agression sexuelle.

       Le débat enfle outre-Atlantique sur ce que le Los Angeles Times considère comme une épidémie : "Aujourd'hui, il y a peu d'établissements dans le pays – petits ou grands, publics ou privés – qui ne soient en train de se tourmenter pour savoir comment traiter au mieux ce qui est désormais vu comme une épidémie d'agressions sexuelles". Le quotidien californien se réjouit de voir le gouvernement et le ministère de la Justice vouloir changer "cette culture pernicieuse qui a longtemps permis que des étudiants (majoritairement des étudiantes) soient harcelés sans avoir de recours", mais pointe la difficulté des universités à agir comme des tribunaux.

       Vingt-trois étudiants de Columbia et de Barnard ont porté plainte contre leurs universités pour défaut de traitement de leurs plaintes pour viol. Ces élèves affirment que les employés auxquels ils ont eu affaire ne sont pas formés correctement et que les universités leur ont conseillé de ne pas ébruiter leurs plaintes voire de ne pas porter plainte du tout de crainte de voir leur réputation ternie. Le New York Times cite une militante à ce propos : "Nous les avons touchés là où ça fait mal : leur réputation."

       Dans le même article, le New York Times souligne que le comportement des autorités universitaires a commencé à changer : "La tempête médiatique a forcé l'administration de Columbia à endosser des tâches plus proches du rôle de juge et de travailleur social que d'éducateur." (...)

       (...) Aux Etats-Unis, les étudiants ont la possibilité de porter plainte auprès de l'université et non de la police, mais les élèves accusés d'agression sont rarement punis. Dans le pire des cas, ils sont temporairement renvoyés, une sanction bien moins sévère qu'une éventuelle condamnation de justice. Le Boston Globe titre justement : "Les universités ne peuvent jouer à la police dans les affaires d'agression sexuelle". Pour le journal, les universités peuvent ruiner la vie d'un élève accusé sans que celui-ci ait eu la possibilité d'être jugé par un vrai tribunal. Par ailleurs, la situation est aussi préjudiciable pour les victimes qui se retrouvent sur le même campus que leurs violeurs après une expulsion temporaire. "

       Les victimes d'agressions sexuelles devraient être encouragées à signaler ces crimes aux forces de l'ordre. Les universités doivent évidemment s'assurer de la sécurité de leurs étudiants mais elles ne devraient jouer ni au policier ni au juge", conclut le quotidien.  D'autant que comme l'explique Time magazine, qui titre cette semaine en une "Viol : crise dans l'éducation supérieure", s'il y a beaucoup de victimes, il y a peu de criminels. "Le fait qu'une étudiante sur cinq ait subi une agression sexuelle ne veut pas dire pas que les jeunes Américains sont une horde de violeurs. L'étude dont ces chiffres sont issus montre qu'une large proportion des agressions les plus violentes sont commises par un petit groupe d'étudiants", souligne l'hebdomadaire américain.(...)

       Le gouvernement a donc décidé d'agir et les responsables d'université aussi. Des membres de l'université Columbia ont signé une lettre qui soutient les plaintes des étudiants contre la politique de l'université révèleBwog, un des journaux de l'universitéDans le même temps, les étudiants de Columbia se mobilisent contre cette "épidémie". Comme le signale le magazine VICE, des graffitis sont apparus sur les murs des toilettes du campus, affichant la liste des "prédateurs sexuels sur le campus". L'université a rapidement effacé ces graffitis, qui sont réapparus plus tard en deux endroits différents. 

       Time rappelle que le gouvernement ne peut pas faire plus qu'enquêter comme il le fait en ce moment et que chaque université devra travailler sur sa façon de gérer les agressions. Le magazine cite le cas de la ville universitaire de Missoula, dans le Montana, anciennement appelée "la capitale américaine du viol", qui a fait des efforts de formation, à la fois de son personnel et de ses étudiants. 

       Le Los Angeles Times rappelle quant à lui le conseil contenu dans le rapport de la Maison-Blanche : que chaque université fasse une enquête sur son propre campus, concluant qu'"aucune université ne peut prendre sérieusement en charge un problème si elle n'en connaît pas l'étendue".


    +++

    (Monsieur Lion se régalant de la chair
    juteuse du photographe à l'appareil automatique)



    +++
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA GRANDEUR NE SE MESURE PAS
    AU DOUBLE DÉCIMÈTRE)

    ***
    "Ben dis donc, la patronne y va pas de main
    morte avec nos suggestions pour améliorer
    le boulot!
    - Heu... Ça n'est pas la patronne..."



    ***
    "De Gaulle?
    C'est le nom d'une sale maladie, non?"



    Pourquoi De Gaulle refusa-t-il toujours 
    de commémorer le débarquement du 6 juin ?

    Extraits de l’excellent livre 
    "C’était de Gaulle" d’Alain Peyrefitte (Hé oui...)

       (...) Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?

       Charles-de-Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement.

       Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne(il appuie).

       Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large !» (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)

       « De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! » (Winston Churchill)
    « Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »

       Charles-de-Gaulle : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

       Ils avaient préparé leur AMGOT* qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.


    billets americains france Lhistoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo saxons»

    billets americains france 2 Lhistoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo saxons»

       NOTE : Comme le révèlent leurs coloris et leur graphisme – très voisins de ceux du dollar – ces billets libellés en francs furent imprimés aux États-Unis, de février à mai 1944, par le Bureau of Engraving and Printing, qui est normalement chargé d’imprimer les dollars américains et les autres documents officiels du gouvernement fédéral. Étant fabriqués aux États-Unis, c’est le papier, l’encre, la matière, la présentation et le format des dollars américains qui servirent de référence.

       Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour remplacer les billets français émis durant l’Occupation.

       Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet, présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui était d’ailleurs mal accueillie par la population. Il recommanda aux banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation. 

       Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle – arrivé entretemps sur le sol français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette « fausse monnaie », et en en interdisant la circulation, dès son installation au pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française. Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de commandement militaire imposé à la France(AMGOT).

       Charles-de-Gaulle : « C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !

       « Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !
      « M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »

       Charles-de-Gaulle : « En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre première armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance.

       Charles-de-Gaulle : – Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les Français de l’intérieur et de l’extérieur s’y sont unis, autour de leur drapeau, de leurs hymnes, de leur patrie ! Mais m’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non !

       « Les Français sont déjà trop portés à croire qu’ils peuvent dormir tranquille, qu’ils n’ont qu’à s’en remettre à d’autres du soin de défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette confiance naïve, qu’ils paient ensuite par des ruines et par des massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes !

       Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n’ai aucune raison de célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes. »

       Il reprend : « Ceux qui ont donné leur vie à leur patrie sur notre terre, les Anglais, les Canadiens, les Américains, les Polonais, Sainteny et Triboulet seront là pour les honorer dignement. »

    NOTE : AMGOT = « Allied military government for occupied territories », gouvernement militaire allié pour les territoires occupés.


    Article entier à lire sur:


    ***
    "J'adooore les chapeaux!
    - Nous, toujours pas!"



    ***
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (COMBIEN DE PENSÉES
    POSITIVES AS-TU PAR JOUR?)

    ***

    "Oh, Bishnu, mais ce masque te va super bien...
    Tu as l'air plus jeune et moins moche avec...
    - Si t'arrêtais tes conn..., Jass!!"


    arjuna-vallabhaDancers at newari festival in Nepal
    ***

    "Si j'ai déjà eu la varicelle?
    Quel crétin tu fais, parfois..."


    celiabasto100% ART / Joseph McDermott (Source : adreciclarte)

    ***
    (La contrebasse maudite hypnotisait
    tous les malheureux qui jouaient avec)


    celiabasto100% ART (Source : marguse)
    ***
    (La femme très chevelue se rasait partout ailleurs)

    exercicedestylesusanne-spiel
    ***
    Jacques Damboise

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (Y A-T-IL UNE HIÉRARCHIE
    PARMI LES SAGES?)

    @@@

    (Avec les beaux jours, la Mort faisait trop sa belle)



    @@@

    "Y a-t-il une âme charitable
    susceptible de me recueillir chez elle
    pour quelques années?"



    Etats-Unis
    De plus en plus d'enfants migrants clandestins

    MARGOT GUILLOIS
    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) 47 017 mineurs voyageant seuls ont été appréhendés depuis le 1er octobre dernier, soit une augmentation de 92 % par rapport à la même période en 2013, rapporte le New York Times. L'administration s'attend à ce que ce chiffre monte à 60 000 d'ici à septembre 2014. Obama a décrit cela, lundi 6 juin, comme "une situation humanitaire urgente". 

       Selon l'administration américaine, les immigrants sont persuadés que les enfants voyageant seuls sont traités avec plus d'indulgence que les adultes. Une perception pas très éloignée de la vérité, note le New York Times : "alors que l'administration Obama a évolué vers une attitude plus agressive d'expulsion des adultes, elle a, dans les faits, expulsé beaucoup moins d'enfants que par le passé". En 2013, elle a expulsé seulement 1/5e du nombre d'enfants expulsés en 2008. "Ils n'ont pas encore publiquement reconnu le changement de leur politique, mais nous le voyons", déclare une représentante des douanes au quotidien. 

       "70 000 enfants vont arriver à nos frontières cette année : que va t-il leur arriver ?" s'interroge Mother Jones. "Ceux qui viennent du Mexique sont directement ramenés de l'autre côté de la frontière, le reste est pris en charge par le département de la Santé et des Services humanitaires qui les place dans des centres temporaires en attendant que leur processus d'expulsion soit lancé". En 2013, 80 centres accueillaient 25 000 enfants non accompagnés. Sans parents dans le pays, les jeunes restent dans des centres fédéraux. "La plupart de ces centres sont dans des Etats aux frontières, loin des grandes villes, ce qui signifie pour les enfants une grande difficulté à trouver un avocat pour éviter d'être renvoyés dans les pays dangereux qu'ils ont fuis" explique Mother Jones. 

       La principale raison de l'exil de ces jeunes reste le risque auquel ils font face dans leurs pays d'origine. Le Star Tribune, journal du Minnesota, rapporte les résultats d'une enquête du haut-commissariat pour les réfugiés aux Nations Unies : "la moitié des 400 enfants interrogés ont déclaré avoir été victimes de sévères traumatismes". La plupart de ces jeunes viennent de trois pays d'Amérique centrale principalement : le Salvador, le Guatemala et le Honduras. Ces pays "ont des gangs de rue puissants, une forte présence du crime organisé et du trafic de drogue, et ont donc le plus haut taux d'homicide de la région et du monde", rapporte le quotidien. (...) 

       (...) Le Washington Post s'intéresse à la question financière. "Le projet de prendre en charge et installer ces jeunes migrants du Mexique et d'Amérique centrale pourrait coûter jusqu'à 2,28 milliards de dollars [1,6 milliard d'euros] en 2015, plus du double de ce que le budget avait prévu pour 2015, il y a juste quelques mois". Les jeunes restent dans les centres en moyenne de 30 à 45 jours avant d'être remis à un parent. "Le problème des jeunes migrants va être le casse-tête politique le plus complexe du Parlement et du Sénat dans les débats sur le budget du gouvernement", prédit le quotidien. 

       Le New York Times dans son édito analyse la réponse de l'administration Obama – créer un nouveau groupe de travail et ouvrir un nouveau centre – comme la meilleure possible. Pour le quotidien, "l'administration mérite notre estime pour avoir reconnu qu'il s'agissait d'une crise humanitaire et non pas une crise de la sécurité de nos frontières". "Cela tombe mal, au vu de l'impasse dans laquelle se trouve le débat américain sur l'immigration" analyse le New York Times. 

       "Les soutiens d'une réforme de l'immigration – davantage de contrôle aux frontières, contrôler le flux d'immigration et légaliser la situation des immigrations – devraient reconnaître que leurs ambitieux projets législatifs ne résoudront pas la crise des pays dont les migrants sont originaires. Les critiques de ces réformes ne devraient pas penser non plus avoir la réponse. La vision des républicains – enfermés dans un pays clos, sans le problème de l'immigration – est un fantasme. Mais ce n'est pas une solution".


    @@@

    (Surprise en flagrant délit de mensonge, l'Ombre se carapata vite fait)



    @@@
    Benoît Barvin

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HUMOUR EST
    L'IMPOLITESSE DE L'ESPOIR)

    Pcc Jacques Damboise

    µµµ

    Quelques dessins venus d'une galerie parisienne, celle de
    Michel Lagarde, qui a très bon goût...


    µµµ


    µµµ


    µµµ



    µµµ
    Blanche Baptiste

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TU ES LE MAÎTRE
    DE TES MAUX)

    ***
    (L'homme qui fricotait avec des citrons
    fut rapidement arrêté)



    ***
    (Future apostase s'apprêtant à changer de couleur)



    L'apostasie n'a aucun fondement
    dans le Coran

    MUSTAFA AKYOL
    HÜRRIYET

       (...) L'éditorialiste turc Taha Akyol s'insurge contre la condamnation à mort de la Soudanaise Meriam pour avoir changé de religion. Car comment une religion peut-elle se targuer d'être éclairée, si le seul moyen de conserver ses fidèles consiste à les menacer de mort ? (...)

       (...) A l'heure où j'écris ces lignes, une femme de 27 ans, Meriam Yahya Ibrahim, attend la mort au Soudan. Le 15 mai dernier, elle a été condamnée à mort pour apostasie. Son crime ? Avoir abandonné l'islam pour devenir chrétienne.

       Le tribunal de Khartoum lui avait donné trois jours pour abjurer sa foi. Et si elle est encore en vie, c'est grâce à l'enfant qu'elle portait et qu'elle vient de mettre au monde. Le juge a en effet décidé de lui accorder un sursis de deux ans en prison avec son bébé pour qu'elle l'allaite. Son autre enfant, un petit garçon de 20 mois, est déjà avec elle en prison. Dans deux ans, il sera suffisamment grand pour être traumatisé à vie par son exécution. Quant à son mari éprouvé, il passe son temps entre les tribunaux et la prison.

       Le sort réservé à Meriam Yahya Ibrahim et à sa famille est d'une insoutenable cruauté et constitue une violation inacceptable des droits de l'homme. Malheureusement, les autorités soudanaises et certains musulmans considèrent cette décision comme juste, parce qu'ils sont convaincus que tous les coupables d'apostasie, sans exception, doivent être condamnés à mort.

       Et pourtant en tant que musulman, je rejoins certains de mes coreligionnaires pour m'insurger contre cette condamnation de l'apostasie, que je considère comme une entrave à la liberté religieuse et une insulte à l'islam. (...)

       (...) Notre premier argument relève du simple bon sens : comment une religion peut-elle se targuer d'être éclairée et fondée sur la raison si le seul moyen de conserver ses fidèles consiste à les menacer de mort ? Comment pouvons-nous croire que les éventuels apostats vont devenir de bons musulmans ? Ne vont-ils pas au contraire devenir hypocrites et dissimuler leur manque de foi par peur de mourir ?

       Deuxièmement, cette condamnation de l'apostasie inscrite dans la loi islamique, la charia, n'a aucun fondement dans le Coran, source incontestée de l'islam. Pas un des versets du Coran n'affirme que les gens doivent être exécutés s'ils ne croient plus.

       Bien au contraire, le Coran met en avant la liberté religieuse avec des versets comme : “Nulle contrainte en religion !” (2 : 256). Mais la loi islamique post-coranique a progressivement limité le champ d'application de ce principe de “nulle contrainte”. Et pour cette raison, certaines traductions récentes du Coran “éditent” ce verset en y insérant une parenthèse. Ils écrivent “Nulle contrainte [dans l'acceptation] de la religion.”

       Ce qui veut dire que vous êtes libre d'embrasser l'islam ou non. Mais une fois musulman, même si vous êtes simplement né dans une famille musulmane, il vous est interdit de quitter cette religion. (...) 

       Comme je l'explique dans mon livre "L'islam sans les extrêmes", un plaidoyer musulman pour la liberté, dans le chapitre “Liberté et islam”, la condamnation de l'apostasie est née dans l'islam post-coranique pour des raisons politiques. Les religieux médiévaux considéraient l'apostat comme un traître capable de rejoindre le camp adverse. Dans les empires islamiques, l'apostat était quelqu'un dont les idées étaient dangereuses pour l'ordre public, et donc pour le pouvoir.

       Pourtant aujourd'hui nous vivons dans un monde où la liberté religieuse est devenue la norme. Quelqu'un qui choisit de changer de religion n'est plus coupable de haute trahison mais il exerce au contraire son droit le plus fondamental.

       Ceux qui veulent appliquer la charia, au Soudan, en Arabie Saoudite, en Iran ou ailleurs, devraient prendre conscience de cette réalité, réinterpréter leurs lois et arrêter de tuer des innocents. Il est temps pour eux de se rendre compte qu'ils infligent à l'islam des dégâts bien plus considérables que le plus militant des apostats.


    ***
    (Chat-bigoudi attendant fermement sa maîtresse
    pour lui dire sa façon de penser)



    ***
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DANS UNE POUSSIÈRE D’ÉTOILES,
    N'Y EN A-T-IL QUE DES FRAGMENTS?)

    +++

    (Cette femme battait la Terre qui ne lui donnait
    pas assez de fruits juteux)


    Sake & Strange Divine (by 酷子)

    +++

    (Même les seniors, chez les Super-Héros,
    acceptaient de défendre la vieille Europe)


    "Yeah... Kof, kof, kof"


    Le marteau d’un milliard de dollars d’Obama 
    (the vineyard of the Saker)

    The Saker
    Traduction : Dominique Muselet

       (...) Vous le savez probablement déjà : Obama a promis un milliard de dollars pour garantir ce que ma BBC "adorée" appelle "la sécurité européenne". Le nom officiel de cette initiative est "Initiative de réassurance européenne".

       Voyez-vous, Obama et la BBC pensent que les Européens sont terrifiés parce qu’ils croient que les tanks russes vont envahir Varsovie, Athènes, Rome ou Lisbonne d’un instant à l’autre. Heureusement l’oncle Sam est là pour leur assurer qu’il empêchera cela, la preuve ce milliard de dollars qui va sans nul doute faire réfléchir l’ours russe. 

       A-t-on jamais entendu quelque chose de plus ridicule? Alors que se passe-t-il vraiment?  Il y a une merveilleuse expression étasunienne qui dit que "quand un homme tient un marteau il voit des clous partout". Eh bien, pour Obama l’UE et l’Ukraine sont sûrement des clous parce que le seul instrument que les Etats-Unis utilisent depuis des décennies dans leur politique étrangère, c’est un "marteau" composé de dollars et d’armes. Mais revenons un peu en arrière.

       Pour moi la politique étrangère des Etats-Unis en Europe est un échec total. Non seulement le coup d’état orchestré par les Etats-Unis en Ukraine a tourné au désastre, mais les dernières élections en Europe prouvent clairement que les Européens deviennent de plus en plus anti-UE et anti-Etats-Unis. En fait comme l’UE n’est jamais que l’instrument de la domination coloniale des Etats-Unis sur l’Europe, être anti-UE c’est être anti-EU. Bernard-Henri Levi, le clown hyper-sioniste qui se prend pour un "philosophe" et qui est le chouchou des élites européennes, a dit une fois que "l’anti-américanisme est une métaphore pour l’anti-sémitisme". 

       Pour le paraphraser, je dirais que "l’anti-Européanisme est une métaphore pour l’anti-Américanisme" (du moins si par "Europe" on désigne le monstre trans-national connu sous le nom de UE et non "l’Europe des nations" que de Gaulle, un vrai patriote de France et d’Europe, souhaitait). Et les types de Washington le savent bien, ils ne sont pas idiots. L’ennui pour eux c’est que le temps presse parce que la situation empire de jour en jour pour ne pas dire d’heure en heure. La France, en particulier, peut exploser à tout moment.

       Mais le vrai problème, ce n’est pas l’Europe ou l’Ukraine, ce sont les EU. Les leaders étasuniens, clairement intoxiqués par l’hubris impérial et l’arrogance des 1%, ont tout simplement oublié la devise de Bismark "La politique est l’art du possible" et c’est pourquoi au lieu de chercher le meilleur compromis possible pour aboutir à la meilleure solution possible, ils s’accrochent désespérément à une solution impossible : une Europe contrôlée par l’UE et un état unique (le Banderastan) à la frontière de la Russie. Cela n’arrivera pas, c’est sûr et certain. En fait, plus les Etats-Unis s’entêtent, moins ils réussissent à imposer leur volonté. Pas besoin de lire Hegel pour comprendre pourquoi – un rapide coup d’oeil sur les récents évènements en Europe montre que le projet de l’Empire de former une zone ATTU – (de l’Atlantique à l’Oural) n’a aucune chance d’aboutir et se soldera par une lamentable débâcle.

       Confrontée à cette perspective la Maison Blanche pratique ce que les Français appellent la "fuite en avant". Les Russes n’ont pas saisi l’hameçon ukrainien ? Très bien – nous allons faire comme s’ils l’avaient fait et rassurer les Européens en déclarant que la "sécurité des alliés européens de l’Amérique est sacrée", avec assez de gravité pour leur faire croire qu’ils sont vraiment menacés. La junte néonazie vient de perpétrer un nouveau massacre dans l’est ? Pas de problème, nous allons féliciter le régime pour sa "mesure" et sa "nature démocratique". Les leaders de l’UE ont une attaque de panique après les dernières élections ? Pas de problème non plus, nous allons leur donner un milliard de dollars de pots de vin pour leur montrer que nous sommes à leurs côtés quoiqu’il arrive et quel que soit celui pour lequel ces maudits Européens votent la prochaine fois.

       Parce que, évidemment ce milliard de dollars ce n’est que cela : un pot de vin que les ploutocrates, le 1% aux EU et en UE, pourront se partager sous prétexte de "rassurer l’Europe". En réalité, " l’Initiative de réassurance européenne" ne sert qu’à rassurer les élites européennes et les Euro-bureaucrates car ils seront les seuls à vraiment en profiter. Et d’où viendra l’argent ? Eh bien quoi, l’oncle Sam peut le créer à partir de rien du tout en tapant sur les touches du bon ordinateur. Et aussi longtemps que l’UE et le reste de la planète colonisée par les EU continueront d’accepter de régler les transactions en dollars, ce seront eux qui en fin de compte paieront pour cette "Initiative de réassurance européenne".

       Vous direz peut-être que c’est une stratégie idiote qui ne fera qu’aggraver les choses. Et vous aurez raison. Mais pas dans le très court terme qui est réellement le seul terme qui ait jamais importé aux capitalistes. En outre, l’argent et les armes sont les deux seuls "instruments politiques" que les élites étasuniennes comprennent, alors pourquoi ne pas jeter un peu d’argent sur le problème et espérer que les armes feront paraître l’Empire plus fort ?

       C’est aussi pathétique qu’immoral. La bonne nouvelle est que l’Empire se saborde tout seul plus vite et mieux qu’aucune force extérieure ne pourrait rêver de le faire. Et on est loin d’avoir vu le pire (imaginez seulement ce que ce serait si Hillary devenait présidente !).

       Quant aux peuples de Novorossia et de Russie – il leur faut garder leur sang froid et ne pas oublier que tout cet air chaud qui souffle de l’ouest n’est que de l’air chaud – et rien d’autre. Oui, ils ont parfois "l’air" effrayant mais c’et juste parce que les politiciens étasuniens sont passés maîtres dans l’art du faux-semblant et qu’ils dirigent ce que Chris Hedges a si brillamment nommé "l’Empire des illusions". Peu importe ce qu’ils disent, la réalité sur le terrain dans le monde réel, c’est que Kiev n’a aucune chance de gagner une guerre contre le Donbass exactement comme l’Empire n’a aucune chance contre la Russie. Oui, ils peuvent continuer à faire semblant mais ça ne deviendra pas vrai pour autant.

       Il ne faut jamais oublier que ni l’argent ni les armes ne gagnent une guerre. Certes, ce sont des éléments importants mais ils ne sont pas décisifs. Ce qui est décisif c’est la volonté. Les Etasuniens en sont parfaitement conscients. Ceux qui sont bêtes croient en leur propre propagande mais ceux qui sont intelligents savent que la "propagande illusionniste" n’a pas pour but de faire arriver les choses pour de vrai mais de démoraliser l’adversaire et de briser son pouvoir de résistance. Le danger c’est que dès que votre adversaire comprend cela, il comprend aussi que vous aboyez plus que vous ne mordez. C’est ce qui est arrivé avec le Hezbollah.

       Pendant des années, la propagande anglo-sioniste a présenté l’armée israélienne comme une armée de soldats d’élite quasi invincibles (ce qu’ils n’ont jamais été , tous ceux qui se sont entraînés avec eux le savent bien). Et ce mythe de l’invincibilité israélienne a littéralement paralysé le Moyen-Orient tout entier jusqu’à ce que le Hezbollah les défie. Comme l’a dit Robert Fisk en 2006, "Autrefois les Libanais avaient l’habitude de sauter dans leurs voitures et de prendre la direction du nord aussitôt qu’on annonçait une attaque israélienne, mais maintenant ils sautent dans leurs voitures et roulent vers le sud". Ce "changement" d’esprit des Libanais est ce qui a causé la défaite de l’armée israélienne en 2006 et non une quelconque arme extraordinaire qu’aurait détenu le Hezbollah.

       Qu’est-ce que tout cela signifie pour Novorossia ? Cela signifie que le peuple de Novorossia doit croire en lui-même et cesser d’attendre que les Russes interviennent, ce qui n’arrivera pas, du moins pas pour le moment. Qu’Obama agite son marteau d’un milliard de dollars jusqu’à épuisement mais que cela ne vous détourne pas d’une victoire qui est tout à fait à votre portée. Oui les massacres d’Odessa, Marioupol, Slaviansk, Kramatorsk, Donetsk et maintenant Lugansk sont d’atroces ignominies qu’on ne pourra jamais oublier ni pardonner mais les horreurs de la seconde guerre mondiale étaient encore bien pires et pourtant les Russes ont quand même gagné la guerre.

       Les mensonges et la terreur ont exactement le même objectif : briser la volonté de la cible et on peut s’attendre à encore plus de mensonges et de terreur de la part des neo-Nazis de Kiev et de la part de l’Empire. Mais si on se souvient de l’exemple du Hezbollah au Liban et si on garde à l’esprit que le temps est avec nous, nous vaincrons tôt ou tard.


    +++

    (L'amour entre cette femme et son violon
    était scandaleux)



    +++
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (RÉSISTES-TU 
    AUX BOURRASQUES DU TEMPS?)

    °°°
    "Pourquoi vous me réveillez si tôt?"



    °°°
    (Guerrier syrien armé en douce par les z'états-z'uniens)


    blork_guerrier_m

    Des rebelles syriens décrivent leur entraînement
    fourni par les USA au Qatar

    Nancy A. Youssef
    WILLSUMMER 

       (...) Dans un documentaire devant être diffusé mardi soir (il y a quelques jours, donc, ndlr), les rebelles décrivent leur voyage clandestin depuis les champs de bataille syriens pour rencontrer leurs entraîneurs US en Turquie pour ensuite voyager vers le Qatar, où ils affirment avoir reçu un entraînement à l’usage d’armes sophistiquées et de techniques de combat, y compris, a dit l’un des rebelles, "comment achever les soldats encore vivants après une embuscade."

       Les interviews sont la dernière preuve en date qu’après plus de trois ans de combats, les USA ont augmenté la fourniture d’aide létale aux rebelles. Ces derniers mois, au moins cinq unités de rebelles ont publié des vidéos montrant leurs membres tirant vers des positions syriennes avec des missiles anti-tank TOW, fabriqués aux USA. Les armes proviendraient d’Arabie Saoudite, mais des experts en transferts internationaux d’armements ont déclaré à McClatchy (agence de presse US, ndlr) qu’elles n’auraient pas pu être données aux rebelles sans l’aval de l’administration Obama.

       Le documentaire, produit par FRONTLINE pour être diffusé sur les chaînes de PBS, présente le journaliste Muhammad Ali, qui a suivi la guerre civile syrienne pour cette émission. Il montre Ali rencontrant une faction apparemment modérée des rebelles, bien que celle-ci ne soit pas identifiée – sensiblement pour ne pas irriter ses contacts US.

       Ali s’y trouve dans un véhicule avec un officier de logistique des rebelles tandis qu’il voyageait vers la frontière turque pour censément y recueillir des armes et des munitions russes fournies par les USA, mais il n’est pas autorisé à accompagner les combattants au rendez-vous lui-même. Lorsque les rebelles reviennent pour le récupérer, ils exhibent des balles et un mortier, qui sont montrés dans le film, et lui disent qu’ils ont reçu des missiles TOW; toutefois, les missiles ne sont pas montrés.

       Le commandant de l’unité a aussi dit à Ali que leurs contacts US lui avaient demandé d’amener 80 ou 90 membres de son unité à Ankara pour de l’entraînement. Une fois à Ankara, après un trajet par la route de 14 heures depuis la Syrie, ils ont été interrogés pendant des jours sur leurs penchants politiques et la chronique de combats de leur unité. Le commandant a dit à Ali que leurs interrogateurs se sont identifiés comme appartenant au "corps militaire", mais qu’il pensait qu’ils étaient de la CIA.

       Le dernier jour, il leur fut dit qu’ils allaient décoller le lendemain pour un camp d’entraînement au Qatar, une monarchie du Golfe Persique. Ils ont ensuite été transportés vers une installation d’entraînement qu’ils ont pensé être à la frontière avec l’Arabie Saoudite. L’un des combattants a dit qu’ils y ont reçu un entraînement de trois semaines sur la façon de procéder à une embuscade, mener des raids et se servir de leurs armes. Ils ont aussi dit qu’ils ont reçu de nouveaux uniformes et de nouvelles bottes.

       "Ils nous ont entraîné à surprendre en embuscade des véhicules ennemis ou du régime et à couper la route," affirme le combattant, qui n’est identifié que comme "Hussein". "Ils nous aussi entraînés sur la façon d’attaquer un véhicule, de le piller, de récupérer des informations ou des armes et des munitions, et comment achever des soldats encore vivants après une embuscade."

       Mais qu’une telle assistance des USA aide à amener la paix sous la forme de négociations ou fasse perdurer la guerre en offrant de faux espoirs aux rebelles demeure incertain. En effet, les combattants ont dit à Ali qu’ils ne peuvent pas gagner sans missiles anti-aériens contre la guerre aérienne supérieure d’al Assad, qu’ils attendent encore. "Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’entraînement avec des missiles anti-aériens, mon moral a été démoli," a dit un combattant à Ali.

       Pour les USA, ce nouvel effort entend d’avancer avec précaution en eaux troubles. Au cours des derniers mois, les USA ont signalé être de plus en plus intéressés à trouver un allié qui puisse forcer al Assad à la table des négociations et rembarrer la menace d’al-Qaeda venant de groupes extrémistes combattant al Assad. Les USA ont refusé de confirmer leurs efforts en hausse pour venir en aide aux rebelles. Ni le Pentagone ni la CIA n’ont voulu s’exprimer sur les découvertes de Frontline.

       Pour les USA, assumer publiquement une telle entreprise présente beaucoup de défis, en premier lieu l’opposition croissante parmi les électeurs US face à une implication plus directe des USA dans le conflit syrien. Quand les US considéraient une frappe militaire contre la Syrie l’été dernier après une attaque aux armes chimiques dans la banlieue de Damas, des sondages ont démontré une opposition écrasante à une intervention militaire US.

       En outre, beaucoup à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement craignent que des armes fournies par les USA puissent atterrir entre des mains extrémistes, en particulier dans un lieu comme la Syrie, où les alliances et les les ennemis changent avec une rapidité très fluide. Des groupes rebelles modérés ont travaillé étroitement avec le Front al Nusra et le Front Islamique alignés avec al-Qaeda, dont l’une des factions, Ahrar al Sham, comprend des membres d’al-Qaeda parmi ses fondateurs.

       Peut-être à cause de ces raisons, le Congrès n’a jamais publiquement avalisé le financement de l’entraînement et de l’effort de guerre, et officiellement, les USA ne fournissent que de l’aide non-létale, comme des rations de nourriture, des vêtements et des soins de premiers secours. (...)

    <section class="entry" style="background-color: white; margin: 0px; outline: none; overflow: hidden; padding: 0px;"></section>
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    (La fille qui passe, fallait surtout pas la rater)



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    Benoît Barvin

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