• £££
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE COMPTE PAS
    LES OREILLES DE L’ÂNE)

    Pcc Jacques Damboise

    £££

    "Super, je voole!
    - Moi aussi! Et sans parachute!"


    Posted by o-m-e-r-t-a 



    £££

    "Fi donc, vile boîte en fer blanc!
    - J'en ai autant pour vous, vile chair putréfiée"

    (Augustin Blanchard, le célèbre écrivain 
    de Fiction Fantastique, était un maître es dialogues)


    £££
    (L'Homme aux mille têtes
    n'était hélas pourvu que d'une seule petite cervelle)



    £££

    "Lalalaaa...
    J'ai une super pêche, aujourd'hui..."



    £££
    Nadine Estrella (avec le concours mal éclairé de Jacques Damboise)

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SEXE EST-IL UN MAÎTRE?)

    +++

    La "girl", "Chica", "Garota" de Ipanema fait encore des siennes dans nos pages. A relier avec les autres interprétations dont nous nous sommes faits l'écho et qui ne quitte pas notre mémoire...

    +++

    Gal Costa - Garota de Ipanema


    +++

    Jarabe de Palo - La Chica de Ipanema


    +++

    Lisa Ono "Garota de Ipanema" 
    Live at Java Jazz Festival 2007


    +++

    Amy Winehouse - The Girl From Ipanema (HQ)



    +++
    Nadine Estrella

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR EST UNE 
    MALADIE DÉLICIEUSEMENT
    CONTAGIEUSE)

    °°°
    "Vous auriez pas un masque et un tuba?"


    (Source: southern-valley-man, via retro182)

    °°°


    Dessin de Ammer, d'Autriche

    Obama à l'heure asiatique

    GABRIEL HASSAN
    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) Le président américain a entamé le 23 avril une tournée attendue de longue date, qui doit le conduire au Japon, en Corée du Sud, en Malaisie et aux Philippines. Pour Barack Obama, il s'agit d'afficher son soutien aux alliés de Washington dans une région que la Maison-Blanche considère comme prioritaire. Il y a trois ans, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton avait mis en avant la stratégie du "pivot vers l'Asie" : après dix ans de guerre au Moyen-Orient, la diplomatie américaine devait se recentrer sur l'Asie orientale, la région la plus importante dans le monde du XXIe siècle.

       A cet effet, le président Obama doit officialiser lundi un accord avec Manille offrant aux Etats-Unis un large accès aux bases philippines, qui sera, selon The New York Times, la principale annonce de la tournée.

       Mais sa venue est accueillie avec un "profond scepticisme" dans la région, rapporte le quotidien de Singapour The Straits Times. Les alliés des Américains s'interrogent sur l'engagement de Washington, d'autant qu'Obama a repoussé sa tournée à plusieurs reprises. "Les deux plus gros doutes concernent la volonté des Etats-Unis d'intervenir militairement en Asie en cas de besoin et la capacité politique du président américain de faire ratifier de potentiels accords de libre-échange", précise le journal. De fait, les tensions n’ont cessé de monter entre la Chine et plusieurs pays de la région, notamment autour des îles en mer de Chine méridionale. (...)

       (...) Ces interrogations sont encore renforcées par la situation en Ukraine, indique le quotidien. La crise ukrainienne "remet en cause l'idée que l'Europe et le Moyen-Orient sont désormais suffisamment stables pour que Washington porte son regard ailleurs". En outre, elle suscite "des interrogations sur la puissance militaire américaine, en particulier dans les pays que les actions provocatrices de la Chine inquiètent." En annonçant des réductions dans le budget du Pentagone au début de l'année, les Etats-Unis "n'ont fait qu'accroître l'inquiétude", poursuit The Straits Times.

       Pour autant, Washington doit éviter de trop montrer les muscles et trouver "le bon équilibre". Le journal résume bien le dilemme auquel fait face le président américain : "Obama voudrait convaincre ses alliés qu'ils peuvent compter sur le soutien des Etats-Unis, sans paraître trop menaçant pour la Chine". 


    °°°
    (Chat mort-vivant sympathique)


    madò *u*

    °°°
    Luc Desle

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIMES-TU VRAIMENT LE BONHEUR?)

    µµµ

    "Au secours!
    Je suis poursuivie par le Mangeur de Rêves!"



    µµµ

    (Le dialogue social vu par le MEDEF)



    Omerta chez Radiall,
    l’entreprise de Pierre Gattaz

    Camille Cruz et Apolline Henry

       (...) Quand on passe sur la Nationale 10, impossible de manquer l’entreprise Radiall. Avec ses grands bâtiments métallisés qui éblouissent au soleil, son logo géant et ses grillages bleu et blanc, la firme est l'une des plus importantes du parc industriel nord de Château-Renault. Ce leader mondial de la conception de connecteurs électroniques possède trois autres sites en France, emploie quelques 2 500 salariés à travers le monde, et est dirigé par un patron nationalement connu : Pierre Gattaz, le président du Medef. En décembre 2012, François Hollande, fraîchement élu, en avait fait un symbole de l’innovation made in France. 

       Autant de bonnes raisons de nous intéresser à l'entreprise. Au début du mois de février, un premier rendez-vous est donc fixé avec Bernard Garnier, le DRH du site de Château-Renault. Trois cent salariés, des commandes livrées à Airbus ou Bombardier, des ouvriers qui, en moyenne, restent jusqu'à quatorze ans au sein de Radiall, pas de licenciements depuis 2009... « Le climat social est sain », conclut fièrement le DRH.

       L'expression fait doucement rire Julien Foucreau et Nicolas Delclaud, deux représentants du personnel, rencontrés le même jour. A l'intérieur du petit local qui leur est réservé, ils racontent leurs difficultés à se faire entendre. « On est un peu vus comme des parias par la direction », commence l'un. « Le plus urgent pour nous, c'est de réussir à dialoguer », insiste l'autre. Les deux hommes regrettent de ne pas recevoir plus d'informations de la part de la direction, surtout lorsque les salariés sont les premiers concernés. Ce fut le cas lors de la mise en place du lean, une nouvelle organisation du travail, qui promet de réduire les coûts et d’améliorer la productivité de l'entreprise. Personne, du côté du personnel, ne se rappelle vraiment de son apparition. Il y a trois ans ? Cinq ? Dix ? « C'est arrivé sans qu'on s'en rende compte », lâche finalement Julien Foucreau, délégué syndical SUD à Château-Renault. Observation des salariés, chronométrage d’un atelier, puis cartographie d'un autre... Le lean s'est installé pas à pas.

      (...) En 2012, le conseil de surveillance de Radiall, réuni à Château-Renault, prévoit de présenter le lean à ses actionnaires. Autour de la table, la famille Gattaz, du père au fils en passant par les cousins, quelques hauts placés de la firme et quatre représentants du personnel. Alors que la réunion débute, Pierre Gattaz se lève pour inviter ces derniers à quitter la salle. « J’ai cru que c’était une blague », se rappelle Pascal Bonnardel, suppléant du représentant du site de Voreppe (Isère). Laurent Maunier, responsable de mission à Secafi, un cabinet de conseil aux comités d'entreprise, a son explication. « En général, le lean est mal perçu par les syndicats, analyse-t-il. Alors les directions évitent de discuter du sujet ouvertement. » Dans l'entreprise de Pierre Gattaz, qui s'est pourtant érigé en «fervent partisan du dialogue social » (Le Figaro, mai 2013), la présentation du lean s’est donc faite sans le personnel. 

       Et sur son fonctionnement, c’est l’omerta. Malgré 27 coups de téléphone et une dizaine de mails, José Fonseca, le directeur du site de Château-Renault, est resté injoignable. Après nous avoir reçu une première fois en février, le DRH, Bernard Garnier, s’est lui aussi volatilisé, éternellement en rendez-vous ou en pause déjeuner. « Si vous avez pu le rencontrer la première fois, c'est uniquement parce que le directeur était en vacances à ce moment-là », rient amèrement les délégués du personnel. (...)

       (...)  La direction refusant désormais notre venue dans l'entreprise, c'est dans un bistrot que Nicolas Delclaud et Julien Foucreau racontent son application dans les ateliers de Radiall. A Château-Renault, les stocks ont d’abord été bannis de l'entreprise. « Il faut répondre à la commande tout de suite », témoignent les deux représentants du personnel. Autre changement :« Maintenant, chacun est caché derrière sa machine. Et les discussions, c'est seulement professionnel, déplore Julien Foucreau. Le but, c'est d'éviter à l'ouvrier tous les temps morts. » Normal, puisque le terme lean, venu du Japon et des usines Toyota dans les années 1980, signifie « dégraissage ». A Radiall, les ouvriers travaillent désormais avec des lampes colorées au-dessus de leur machine. En vert, tout va bien. Mais lorsqu'un retard se fait sentir, la lumière passe au rouge, il faut accélérer la cadence. Pour être plus productifs, les salariés doivent tenir le rythme. 

       «L'une des conséquences du lean est l'intensification du travail, analyse Laurent Maunier, ergonome de formation. Donc qui dit produire plus dit faire plus de gestes, plus de mouvements, plus de sollicitation physique. » Conséquence : une augmentation des troubles musculo-squelettiques, comme les tendinites. Le mal n'est pas seulement physique. « On sent parfois les personnes moins investies, une sorte de ras-le-bol », témoigne Julien Foucreau. « Le lean parcellise le travail, donc les tâches deviennent de plus en plus simples, souligne Laurent Maunier. Les salariés ne trouvent plus d'intérêt, de motivation, dans la réalisation de leur travail. »

       La réalité semble bien loin de la démarche lean imaginée au Japon afin d’améliorer le bien-être des salariés et de favoriser leur implication dans les décisions de l'entreprise. « Le dialogue invoqué tourne au monologue centré sur le seul chiffre de la productivité », déplorait Yves Clot, titulaire de la chaire de psychologie du travail au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), dans Le Monde, en mars 2014. «Je crois au lean management, qui repose sur le facteur humain et qui amène chacun à être meilleur dans ce qu'il fait, à contribuer à la réussite de l'entreprise », déclarait pourtant Pierre Gattaz en avril 2013. Mais ici, à Château-Renault, pas moyen de discuter de ce fameux lean censé doper les performances et le moral des salariés. Pour notre dernière tentative de dialogue nous avons appelé directement le siège du Medef : nouvel échec. 

       Une chose est sûre : le lean permet de dégager d'importants gains de productivité dans les entreprises où il est appliqué, jusqu'à plus de 30 % selon Laurent Maunier. A Radiall, le chiffre d'affaires n'a cessé de gonfler ces dernières années, s'élevant à plus de 235 millions d'euros en 2013. « Le lean, c’est juste fait pour répondre aux objectifs de la direction, résume Julien Foucreau. Plusieurs salariés nous ont dit "On s’est fait avoir". » (...)

       (...) Pas facile de recueillir le témoignage des principaux intéressés à Château-Renault. «Les salariés ont peur pour leur emploi, avoue Nicolas Delclaud. Si vous voulez les voir, il faudra les attendre à la fin de la journée sur le parking de l'usine. Le point de repère, c'est un buisson. Derrière, il n'y a plus de caméra de surveillance. » Derrière le buisson, quelques salariées seulement ont accepté de nous parler. Deux minutes, pas plus. « On ne sait pas trop si on a le droit », commencent par dire deux ouvrières. Elles refusent de donner leur nom : « Ça pourrait avoir des retombées ». 

       Le lean, elles ne connaissent pas, mais les changements de conditions de travail, elles les ont bien constatés : division des tâches, déplacements plus fréquents, tables de travail plus petites… « Nous, les ouvriers, on est les premiers concernés, mais personne ne nous a demandé notre avis », critiquent-elles. « On ne nous écoute pas », enchérit une autre, anonyme elle aussi.

       En décembre 2013, sans doute pour se faire enfin entendre, près de 200 salariés du site de Château-Renault, selon le syndicat SUD, ont cessé le travail pour protester contre des augmentations de salaire jugées insuffisantes. Un débrayage qui n’a duré qu’une heure et demie, mais qui a pourtant porté ses fruits : la direction a promis une nouvelle négociation salariale au printemps 2014 et quinze embauches. Et en cette fin avril, dans le cadre de la Semaine de l’industrie, Radiall vient d’entrouvrir ses portes à Pôle Emploi. Mais nous n'avons pas été invitées.


    µµµ

    (Fervente démocrate cherchant à pactiser
    avec un membre du Parti Extrême)



    µµµ
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE NE PORTE AUCUNE COURONNE)

    @@@

    "Allons, Boucle d'Or, reviens!
    - On ne va pas te manger, quoi!
    - Pas sans t'avoir cuite avant, quand même!
    - On n'est pas des ours sauvages...
    - Ahahaha..."



    Goldilocks and the Three Bears - Jessie Willcox Smith - via

    @@@

    (La fille qui zieutait les hommes nus
    en pleine action)


    Howard Pyle
    (Source: luz-sonriente, via lacriniere)

    @@@

    (La femme qui n'arrivait pas à atteindre ses fleurs préférées
    était infiniment triste... et se sentait un rien stupide)


    Our Wisteria, 1912, Jean Mannheim. (1862 -1945)
    (Source: poboh)

    @@@

    "Oui, c'est un bon chien-chien, ça...
    Mais oui, et il veut des caresses, hein..."


    (Le bon chien-chien, après avoir mordu sa maîtresse jusqu'au sang,
    goûta un repos bien mérité dans un cimetière pour
    animaux de mauvaise  compagnie)


    Carole Lombard, with Commissioner - Happy Birthday, October 6th! - via
    Carole Lombard had a little dachshund named Commissioner 
    who ignored Clark Gable completely. 
    After her death in 1942, the dog would not leave Gable’s side.
    (Source: mothgirlwings)

    @@@

    Blanche Baptiste (et Jacques Damboise)

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE CONNAIT-IL L'HEURE
    DE SA MORT?)

    °°°
    "Tiens, de la nourriture..."



    °°°
    "Des... pff...pff... Gauloises?
    Et pourquoi pas me faire fumer
    des brins d'herbes?"



    Adieu Gauloises, 
    un autre symbole français part en fumée

    KAREL VANHAESEBROUCK
    DE MORGEN

       (...) Le plus grand fabricant de cigarettes en France, la Seita, ferme les portes de son usine et la délocalise en Pologne : 327 emplois sont menacés, et la Gauloise, un des joyaux de l'identité culturelle de la France, ne sera plus produite sur son sol.

       Manuel Valls, tout juste nommé Premier ministre, n'aura pas tardé à se heurter à des difficultés. L'usine de Carquefou, près de Nantes, fabrique chaque année quelque 12,2 milliards de cigarettes, mais pâtit à présent de la diminution de la consommation. Le gouvernement français, qui fait profil bas, se retrouve dans une situation compliquée : des années d'investissements dans la prévention contre la consommation de tabac ont fini par porter leurs fruits. Les ventes décevantes de Gauloises, entre autres, devraient être une bonne nouvelle. Pourtant, le gouvernement garde le silence. C'est que le déménagement de l'usine porte en effet un rude coup à l'ego français. (...)

       (...) La production et la commercialisation de cette exception française* nommée Gauloises sont longtemps restées une affaire d'Etat, un peu comme l'Académie française, cette autre gardienne du goût français officiel. Le Service d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes (Seita) est une société héritée du monopole que Colbert a instauré à la fin du XVIIe siècle. Les Gauloises sont pour leur part produites depuis 1910 et, jusqu'en 1995, elles étaient entre les mains de l'Etat.

       Depuis les années 1950, la Seita propose des cigarettes à bout filtre et cherche à séduire une clientèle féminine. La féminisation s'observe aussi dans le rapport à la cigarette : fumer devient un mode – ou du moins un signe – d'émancipation. En 1999, les Gauloises devient propriété d'Altadis, résultat d'une fusion entre la Seita et son homologue espagnole Tabacalera. En 2008, le groupe est acheté par le britannique Imperial Tobacco. Et voilà une page d'histoire nationale qui se tourne. (...)

       (...) La pilule est amère, car fumer des Gauloises est un acte de patriotisme : soldats d'infanterie (les poilus*) pendant la Première Guerre mondiale, résistants opposés au régime de Vichy... En 1935, la société a produit les "troupes" (spécialement pour les soldats français). Jusqu'à la fin des années 1970, tous ne juraient que par une seule et même cigarette. La Gauloise respire non seulement l'héroïsme, mais aussi la classe et le charme. Sartre, Camus, Baudrillard, ou encore Jim Morisson étaient tous de fervents fumeurs de Gauloises.

       Quand on veut se sentir français, on achète le paquet bleu frappé du casque ailé d'Astérix. Et dans tout film typiquement français, non seulement on palabre beaucoup, mais on fume aussi en permanence – souvent des Gauloises, comme dans Le Locataire (1976) de Roman Polanski. En 1964, Leo Ferré consacre à la célèbre cigarette une chanson d'amour : La Gauloise. (En 1972, il en enregistrera une autre version : La Gitane – autre cigarette archifrançaise.) (...) 

       (...) La Gauloise est donc, pour faire vite*, l'équivalent toxique de la DS(déesse*) de la marque Citroën, avec sa suspension hydropneumatique. Elle respire autant la francité* que les alexandrins ronflants de Racine et elle est presque aussi érotique que la dentelle délicate d'une jarretelle. Tous ces produits français font partie intégrante de l'identité française. Mieux encore : ils rendent cette identité visible et communicable. Contrairement à la pipe ou au cigare, la cigarette est en outre démocratique. La Gauloise est un vrai mythe, tel que le décrit le philosophe Roland Barthes [1915-1980] dans Mythologies : elle aide le Français à se représenter sa propre identité. Seulement voilà : depuis peu, cette représentation n'est plus made in France.

       Avec le départ des Gauloises pour la Pologne, une époque semble définitivement révolue. L'Etat-nation français, au sein duquel coïncidaient les frontières de l'Etat, l'identité culturelle et l'appareil productif n'est plus. Cherchant, en titubant et à tâtons, une nouvelle identité (le succès de Marine Le Pen n'est vraiment pas un hasard), cet Etat d'exception qu'est la France n'échappe pas à la logique économique impitoyable de la mondialisation. Et cette logique frappe l'identité culturelle du pays en plein cœur.

       Karel Vanhaesebrouck enseigne le théâtre et la culture à l'Université libre de Bruxelles, ainsi qu'à l'Ecole des arts et techniques audiovisuels et dramatiques (Rits). Avec Jan Baetens, il a publié récemment Kleine Vlaamse Mythologieën (Petites Mythologies flamandes, aux éditions Balanseer, 2014).
    Note :* En français dans le texte.


    °°°
    "J'ai ai eu deux!
    - Deux quoi?
    - Deux, quoi... Il faut
    tout t'expliquer, à toi!
    - ?"


    Expressions
    photo by H Armstrong Roberts
    1932
    (she means it’s twins .. I think)

    °°°
    Luc Desle

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AMOUR EST-IL
    AUSSI FIDÈLE QUE LA MORT?)

    ¤¤¤

    "Toucher le sol avec les mains?
    Faciiile!!!"


    Jackie Hilton


    ¤¤¤

    (Prédateur naturel de poissons 
    bourrés de CO2)


    Le CO2 pousse les poissons
    vers leurs prédateurs

    Joël Ignasse

       (...) L'acidification des océans est une conséquence de l'augmentation des émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Les océans sont des puits naturels de carbone, ils en absorbent quotidiennement 22 millions de tonnes. Ce CO2 est ensuite transformé dans l’eau en acide carbonique, directement responsable de la diminution du pH des océans.

       Le pH moyen des eaux était de 8,15 durant la période préindustrielle, et maintenant il a chuté à 8,05. Avec des conséquences pour beaucoup d'animaux marins, les crustacés et les coraux notamment dont les coquilles ou les exosquelettes ont plus de difficulté à se former dans les eaux acides. Aujourd'hui, des chercheurs australiens découvrent de nouvelles victimes du phénomène... (...)

       (...) Pour se rendre compte de l'effet du CO2, une équipe de l'Australian Institute of Marine Science (AIMS), a étudié une zone où l'eau est particulièrement riche en CO2 : la baie de Milne, à l'est de la Papouasie-Nouvelle Guinée, parsemée de récifs coralliens.

       À cet endroit, l'activité volcanique sous-marine engendre des bulles de dioxyde de carbone qui enrichissent la baie en acide carbonique. "Nous avons constaté que vivre dans un environnement acide fait que les petits poissons de récif sont attirés par l'odeur de leurs prédateurs potentiels. Leur sens de l'odorat est gravement affectée dans les eaux riches en CO2, d'une manière qui menacent leur survie ", explique Alistair Cheal de l'AIMS. (...)

       En plus de l'odorat déficient, les chercheurs ont aussi remarqué une modification du comportement des poissons : "dans cet environnement les poissons deviennent plus audacieux et ils s'aventurent plus loin d'un abri sûr ce qui les rend également plus vulnérables aux prédateurs" renchérit Alistair Cheal.

       Une constatation d'autant plus inquiétantes que les scientifiques ont aussi noté que les poissons ne peuvent pas s'adapter à la hausse des niveaux de dioxyde de carbone au fil du temps. Or les rejets de CO2 augmentant, l'acidification des océans restera problématique un bout de temps...



    ¤¤¤

    (Alice s'ennuyait de son lapin blanc)


    Rabbit Head

    ¤¤¤
    Benoît Barvin

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE N'A D'AUTRE
    MAÎTRESSE QUE LUI-MÊME)

    ¤¤¤

    "Oh, Bambi, un voyeur...
    - Avec un fusil, Féline, avec un put... de fusil..."


    (Source: brazenbvll, via maiabby)

    ¤¤¤

    "Je t'offre un verre? qu'il me demande...
    Et moi, comme une cruche, qui lui dit oui..."


    (Source: nicoeighty)

    ¤¤¤

    (Cet avion disparu s'était trouvé une judicieuse cachette)



    ¤¤¤

    "Si je trouve ça original?
    Attends, j'affûte mes griffes..."


    (Source: princesscheeto, via maiabby)

    ¤¤¤
    Nadine Estrella (et Jacques Damboise)

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE MAÎTRE N'EST JAMAIS
    L'ESCLAVE DE LA SAGESSE)

    ***

    (Le lapin d'Alice aimait se travestir)


    Rabbit.

    ***

    "Pour la Charia! Hip Hip Hip...
    - Heu...
    - La charia, t'es sûr, vraiment?"




    ROYAUME-UNI
    "Non à la charia !"

    THE SUNDAY TELEGRAPH

       (...) La Grande-Bretagne est généralement accueillante vis-à-vis de ceux qui s’installent dans notre pays pour partager les bienfaits de notre mode de vie tolérant et démocratique, et se rendre utiles à notre société. Pendant un demi-siècle, la communauté musulmane a été une illustration parfaite de cet arrangement mutuel. Ce n’est que tout récemment que le pays est gêné par une petite minorité d’islamistes, qui posent d’ailleurs un problème plus immédiat à la communauté musulmane qu’à l’ensemble de la société. La promotion de la charia fait partie du programme anti-intégration de ces extrémistes. 

       Actuellement, le Conseil de l’ordre des avocats est en train d’émettre de nouvelles recommandations à l’intention des avocats pour l’établissement de testaments conformes à la charia. Cette initiative est préoccupante, car la loi islamique désavantage les femmes, les enfants dont les parents se disputent la garde, les héritiers illégitimes ou adoptifs et beaucoup d’hommes qui, pour une raison ou pour une autre, enfreignent ses préceptes. Dans le cadre d’un système régi par la charia, les musulmans risquent davantage de perdre des droits essentiels plutôt que d’en gagner. De plus, le fait que notre système judiciaire défend leurs intérêts comme ceux de tous les autres Britanniques, n’a rien d’antimusulman.(...)

       La mise en place, en vertu de la loi d’arbitrage, d’un petit nombre de tribunaux islamiques offrant une médiation abordable – le plus souvent pour des affaires commerciales – destinés aux clients musulmans était au départ une initiative louable. Mais, récemment, on constate une prolifération de tribunaux islamiques qui risquent d’entrer en conflit avec le droit anglais. Les recommandations du Conseil de l’ordre ne feront que légitimer ces tribunaux. On se souvient de l’intervention malheureuse de l’archevêque Rowan Williams, il y a six ans, quand il avait exprimé l’idée que l’intégration de la charia dans le système judiciaire britannique était "inévitable". La levée de boucliers engendrée par sa déclaration avait nui aux relations intercommunautaires.

       La baronne Caroline Cox, membre indépendant de la Chambre des lords, mène une campagne pour les droits des musulmanes vivant en Grande-Bretagne et craint que certaines d’entre elles ne soient confrontées à de sérieux problèmes du fait de l’application de la charia. Elle juge "très préoccupantes" les recommandations du Conseil de l’ordre. En effet, tout ce qui valide une justice parallèle est inquiétant. Beaucoup de gens raisonnables vont estimer que la charia, une loi ouvertement discriminatoire à l’égard des femmes, est incompatible avec les idées britanniques de l’équité et de la bienséance. 

       Notre système judiciaire tire ses origines de la morale judéo-chrétienne. C’est – ou du moins ce devrait être – un système qui s’applique à tout le monde. Tel est le principe le plus fondamental de la justice britannique.

       Notre société est favorable à la diversité, mais elle ne devrait pas pour autant adopter des pratiques juridiques opposées à nos valeurs. Dès [le 15 juin] 1215, en signant la Grande Charte, l’Angleterre a pris ses premières mesures pour imposer l’égalité pour tous aux termes de la loi. Il serait très regrettable que, pour le 800e anniversaire de cet événement historique, l’an prochain, ce principe crucial soit en perte de vitesse. (...)


    ***
    (Femme dévoilant ses réticences 
    à accepter la loi islamique)



    2008–2014
    Portland, OR 


    ***
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE RÉGURGITE JAMAIS TA COLÈRE)

    °°°
    (Le livre de l'Homme Invisible
    n'eut pas le succès escompté)



    °°°
    (Cette nouvelle tenue anti-pollution
    obtint un franc succès)



    A qui profite la pollution ?

       (...) Le vent a poussé les nuages, les alertes ont été levées. N’empêche, une nappe compacte et légèrement ocre recouvrait encore le ciel de la capitale, ce lundi matin. Paris comme de nombreuses villes de province ont connu ces dernières semaines des pics de pollution aux particules fines à répétition. Un smog qui fait les affaires de certains, et développe l’imagination d’autres. Revue de solutions techniques plus ou moins gadgets. Pas question néanmoins de perdre de vue la priorité : lutter contre cette pollution et ses sources. (...)

       « Suite à la médiatisation des masques anti-pollution, nous constatons une demande plus importante sur ce produit depuis quelques jours. Nous sommes actuellement en rupture de stock », explique le magasin Go Sport. Ce n’est pas le cas chez Protechnique, entreprise qui propose des protections individuelles (yeux + nez combinés) à destination des professionnels. Daniel Humbert, le dirigeant, « n’a pas constaté d’augmentation des ventes » même si, fait inhabituel, « une dizaine de particuliers » l’ont approché récemment pour l’interroger sur l’efficacité de ce type d’équipement quand on se déplace en ville et à vélo.

       Alain Azem, directeur commercial de Respur, société fabriquant des petits filtres respiratoires discrets qui se glissent dans les narines et captent polluants et allergènes via un filtre à charbon actif, rappelle qu’en cette période printanière « on vend toujours deux fois plus que pendant le reste de l’année ». Mais depuis un mois, les chiffres sont particulièrement bons et les ventes de boîtes de 15 filtres (vendues 9,50 euros) « plus importantes ». Alain Azem évalue à « 25% les ventes directement dues à la pollution ». Et son répondeur comme sa boîte mail sont chargés de messages de particuliers cherchant à en savoir davantage sur son produit. (...)

       (...) Midas a eu du flair : le spécialiste de l’entretien des voitures propose depuis l’automne dernier – et la sortie d’études sur la piètre qualité de l’air à l’intérieur des autos – un « pack dépollution habitacle » composé d’un filtre à charbon actif combiné à un système de purification de l’air calé sur le circuit de ventilation. « Dire si cela répond à une demande ou la devance est toujours délicat », explique-t-on chez Midas sans donner le nombre de ventes réalisées.

       Netatmo vend depuis 2012 des stations météo pour smartphones, tablettes et ordinateurs aux particuliers. Elles les informent sur la qualité de l’air intérieur et extérieur et « les aident à décider s’il est bon de faire son jogging ou de sortir ses enfants un jour donné », précise Virginie Golicheff, la responsable communication de l’entreprise. Depuis un mois environ « le trafic du site est en augmentation », précise-t-elle. Mais la forte progression des ventes depuis le début de l’année fait qu’il est difficile de mesurer l’impact des pics de pollution sur ces bons résultats. Ils ne peuvent en tout cas pas leur nuire. (...)

       (...) Au delà de ces solutions somme toute assez classiques, il existe des moyens bien plus étonnants de mesurer la pollution à laquelle on est exposé et de lutter contre elle. (...) Des chercheurs de l’université d’Oregon viennent de publier, dans la revue Environmental Science & Technology, une étude dans laquelle ils assurent que les bracelets en silicone absorbent les polluants et les substances chimiques contenues dans l’air que nous respirons.

       Un vélo purificateur d’air A Bangkok, en Thaïlande, un groupe de designers a développé un étonnant concept de vélo : le guidon filtre l’air ambiant chargé de CO2 et de poussières et le nettoie, permettant aux passants de respirer un air plus sain. La structure en aluminium du vélo est, quant à elle, capable de produire de l’oxygène via un système de photosynthèse, qui fonctionne même quand le vélo est immobile. A ce jour, ce vélo n’est qu’un prototype.

        (...) L’artiste néerlandais Daan Roosegaarde envisage de tester à Pékin, dans le courant de l’année prochaine, son aspirateur de pollution mis au point avec l’université de Delft (Pays-Bas). Le Smog project consiste à enterrer, sous les pelouses des parcs, des bobines de cuivre qui produiront un champ électromagnétique de faible tension capable d’attirer les particules de pollution. Il se formerait alors des colonnes d’air propre de 50 à 60 mètres de diamètre dans le smog qui, une fois attiré au sol, serait ramassé par une sorte d’aspirateur puis compressé, pour être transformé en... bague. (...)

       (...) On l’appelle le Catclo pour « catalytic » et « clothes » (habits). Il s’agit d’une poudre qu’on ajoute à la lessive et qui vient recouvrir les vêtements, qui deviennent ainsi capables de capturer les particules nocives d’oxyde d’azote présentes dans l’air. La pollution est ensuite éliminée au lavage. Né de la collaboration entre l’université de Sheffield et le London College of Fashion, CatClo est actuellement en test et ses concepteurs en discussion avec de grandes marques de lessive, pour une commercialisation dans les années à venir.


    °°°
    "Hein? C'est... 
    C'est tout ce que me laisse mon mari, 
    milliardaire,  comme héritage?
    - Oui, Madame, mais ce bonbon est au miel des Andes,
    nuance..."


    This fucked me up
    (Source: sizvideos, via pinecurls)

    °°°
    Luc Desle

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