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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE LAISSE PAS S’ÉTEINDRE
    LA BOUGIE DE L'ESPOIR)

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    (Pour arrondir ses fins de mois, l'Etrangleur du Yorkshire
    donnait quelques cours sous le manteau)


    A group of students in a Ju Jitsu class learn how to break a strangle hold. 
    (Photo by Keystone/Getty Images). Circa 1925


    ¤¤¤

    (Cette ville était idéale pour les alarmistes
    et les déprimés du bulbe)



    Doel, ville fantôme sinistrée par la crise et l'implantation d'une centrale ...

    Dessine-moi une ville (intelligente)

    ERIC CHOL
    COURRIER INTERNATIONAL

       (...) Les villes utopiques ont toujours fait fantasmer les écrivains. En 1879, Jules Verne décrit dans son roman Les Cinq Cents Millions de la Bégum la cité idéale, qu’il implante aux Etats-Unis, sur les bords du Pacifique. France-Ville (c’est son nom) est régie par deux principes : l’hygiène – nous sommes à la grande époque de Pasteur – et la science. Avec, au passage, une touche écolo avant-gardiste : dans cette ville imaginaire, les fumées “sont dépouillées des particules de carbone qu’elles emportent”. 

       A Masdar City (Emirats arabes unis) ou Songdo (Corée du Sud), on n’est déjà plus dans de la science-fiction : architectes et urbanistes font émerger grandeur réelle des villes-laboratoires, avec des vraies gens, mais aussi des vraies peurs : le black-out, la surveillance, le règne de l’hypertechnologie… Pourtant, ces fameuses villes intelligentes sont aussi des creusets d’innovation et préfigurent le monde urbain en devenir. 

       Il y a urgence : comme le rappelle The Guardian sur son nouveau site Internet consacré aux villes*, la planète compte chaque année 60 millions de citadins supplémentaires. Ce qui nécessitera, jusqu’en 2050, la naissance d’une nouvelle ville de 1 million d’habitants tous les cinq ans, calcule le critique d’architecture Oliver Wainwright. Le débat sur les “smart cities”, comme on les surnomme, ne fait que commencer. Dommage qu’à quelques semaines des élections municipales il ne trouve pas plus d’écho en France… 


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    "Cité idéale, qu'ils disaient...
    Et pas un seul bananier en vue!"


    Un indien dans la ville est un film français d'Hervé Palud, sorti en 1994.


    Les cinq cent millions de la Bégum

    Jules Verne
    France-Ville

       (...) France-Ville apparaît dans le roman comme une cité idéale basée sur les règles de l'hygiène, chères au docteur Sarrasin. La cité est établie aux États-Unis sur les bords du Pacifique.

       La description de France-Ville est principalement faite dans le chapitre 10 par la restitution d'un article d'une revue allemande, l'Unsere Century. Bien qu'étant une revue dévouée à la cause du professeur Schultze, l'article est néanmoins élogieux pour France-Ville. De cette manière, l'auteur montre que la ville imaginée par le docteur français est au-dessus des nationalismes et qu'elle s'impose comme une « cité modèle » pour tout le monde.

       Le choix de l'emplacement ne s'est pas fait par hasard, mais suivant des considérations scientifiques, de manière à assurer un cadre de vie idéal : proximité de l'océan, présence d'une rivière et des montagnes qui arrêtent les vents.

       La cité fut entièrement conçue avant sa construction, à la manière d'une ville nouvelle : le plan de la ville et les matériaux de construction des bâtiments sont planifiés. Le tracé des rues se fait à angles droits et à intervalles réguliers. La construction de la ville est régie par dix règles que les architectes sont tenus de respecter.

       Le roman est écrit en 1880, mais il propose des idées novatrices pour l'époque, et dont certaines sont d'actualité.

       L'hygiène conditionne la vie dans la cité. Les briques utilisées sont aérées de manière à laisser passer l'air. La chambre à coucher, la pièce où l'on passe le plus de temps, doit être correctement meublée : « elle ne doit servir qu’au sommeil ». Les enfants sont éduqués pour rester toujours propres : « ils [les enfants] considèrent une tache sur leurs simples habits comme un déshonneur véritable ». Un réseau d'égouts est mis en place, la nourriture est surveillée pour ne pas vendre de nourriture avariée. Les tapis et les papiers peints sont proscrits des maisons (règle 8) car ils sont d'après l'auteur des « nids à miasmes ». Toutes ces mesures sanitaires font de France-Ville, la cité du plus faible taux de mortalité et les hôpitaux ne sont pas en grand nombre dans la ville.

       Toutes ses considérations pour l'hygiène peuvent paraître excessives, mais les découvertes de Louis Pasteur sur les microbes sont contemporaines à l'écriture du roman.

       L'environnement est respecté et la nature a une place importante dans la cité. Ainsi la hauteur des maisons ne peut dépasser deux étages pour ne pas accaparer l'air et la lumière (règle 2). Les maisons sont espacées entre elles et elles possèdent chacune un jardin particulier (règle 1). De même des arbres sont plantés de part et d'autre des rues et chaque carrefour a un jardin public. La règle 10 est même une véritable règle écologique avant l'heure : les fumées sont « dépouillées des particules de carbone qu'elles emportent »; les dangers de l'effet de serre ne sont même pas encore connus à cette époque.

       Concernant la vie civique, n'importe qui peut vivre à France-Ville à condition d'être « apte à exercer une profession utile ou libérale, dans l’industrie, les sciences ou les arts, de s’engager à observer les lois de la ville. Les existences oisives n’y seraient pas tolérées ». Les industries et les commerces sont aussi libres. Dans les chapitres suivants, la vie politique de la cité est affaire de tous les habitants de la cité qui se réunissent lors de conseils pour débattre (dans un calme total) des décisions à prendre pour la cité.

       France-Ville est une utopie, un modèle de ville idéale pour Jules Verne . Un certain nombre d'idées sont même d'actualité : comme la protection de l'environnement, l'importance de la santé (faire du sport, manger sainement).

       Néanmoins, la description de cette ville idéale n'échappe pas aux critiques : l'obsession pour la propreté de la cité pourrait conduire à de graves dérives : que deviennent les malades incurables dans une cité qui refuse les microbes et dont le but est de les exterminer ? Il y a un fort risque d'eugénisme de la société. De même, seuls les citoyens pouvant travailler sont acceptés : que deviennent les handicapés dans cette cité ? Il est clair que certains principes fondateurs de cette cité ne peuvent être appliqués de manière stricte sans risquer des dérives idéologiques qui ont pu apparaître au xxe siècle. L'auteur ne semble pas être conscient de ces risques. (...)


    ¤¤¤

    (Question vestimentaire, l'Homme à la hache n'était pas au top)


    Primo Carnera (1906–1967) the Italian heavyweight boxer and wrestler 
    poses in a leopard skin to represent a cave-man
     at a “Joy of Life” Ball at the Royal Opera House, 
    Covent Garden, London. (Photo by Topical Press Agency/Getty Images).
     13th December 1929



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    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'HOMME EST UN SINGE
    POUR L'HOMME)

    °°°
    (Mains gantées veillant à une censure bienveillante)



    °°°
    (Ce régime libéral avait trouvé
    comment supprimer les charges)

    ideesnoires.free.fr

    L’UFAL est pour la suppression des charges !

    Le Bureau national de l'UFAL

       (...) L’UFAL, association familiale laïque indépendante, constate que les citoyens et les familles n’en peuvent plus car elles croulent sous les charges.

       Le pouvoir d’achat des ménages a en effet baissé de 1,9 % en 2012, les dépenses contraintes n’ont jamais été aussi élevées, le taux de pauvreté a augmenté de 10 % entre 2008 et 2011 (INSEE). Alors, lorsque le Président de la République a annoncé qu’il allait baisser les charges, nous nous apprêtions à nous réjouir de la mise en place d’une politique sociale répondant enfin aux besoins des citoyens et des familles !

       Mais le Président s’est trompé. Ce ne sont pas les charges pesant sur les citoyens et les familles qu’il veut supprimer, mais les cotisations sociales familiales, partie intégrante du salaire des travailleurs.

       LE PRÉSIDENT VIENT EN FAIT D’ANNONCER UNE BAISSE GÉNÉRALISÉE DES SALAIRES DU PRIVÉ DE 5,4 % !

       Les cotisations sociales constituent en effet une part des salaires, qu’elles soient « salariales » ou « patronales », part des salaires qui est socialisée, c’est-à-dire qu’elle est versée à un organisme de Sécurité sociale qui l’emploie à financer notre protection sociale solidaire, cette même protection sociale solidaire qui a joué un rôle d’amortisseur de la crise.

       Que signifie donc supprimer une cotisation sociale ? Tout simplement, basculer le financement de la branche de la Sécurité sociale concernée vers le budget de l’État. Le financement de la branche famille ne se fera plus (majoritairement) par un prélèvement sur la rémunération du capital à la source de la valeur ajoutée, mais par l’ensemble des citoyens et des familles, soit au travers de la fiscalité (via la CSG ou la TVA), soit par une réduction des prestations, soit au travers d’économies budgétaires, c’est-à-dire par une réduction des services publics, ces mêmes services publics qui garantissent l’égalité d’accès de tous à un ensemble de services nécessaire à notre vie quotidienne.

       Le Président de la République a décidé le basculement des cotisations patronales familiales sur le budget de l’État pour augmenter les profits des actionnaires. Forts de ce précédent, les gouvernements suivants effectueront la même opération avec les mêmes arguments pour les autres branches de la Sécurité sociale, et en premier lieu pour la branche maladie. (...)


    °°°

    "Allo? Allo!
    Mais qu'est-ce qu'il a, ce portable,
    on n'entend rien...)



    °°°
    Luc Desle

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE BONHEUR ENDIMANCHÉ
    N'EST PAS LE BONHEUR)

    $$$

    "Oh Mon Dieu! Derrière ce bête lion...
    Une souris... HIHIHIHI!!!!"



    $$$

    (Barbe-Bleue s'était rasé mais il était
    toujours remonté contre les femmes curieuses)



    Redheaded Decoy http://ift.tt/1bh0KHD

    $$$

    "Mais vous êtes un véritable sadique!
    Il faut d'abord la tuer et, ensuite, brûler son corps..."


    Plague Of The Golden Death http://ift.tt/1aPEBCy

    $$$

    "T'inquiète pas! Je vais le descendre!
    - Tu es fou... Pour une fois qu'une
    homme s'intéressait vraiment à Moi..."


    Rio Renegades http://ift.tt/1bfVaoJ

    $$$
    Blanche Baptiste (sous l'oeil bienveillant de Jacques Damboise)

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  • ¤¤¤
    Pensées pour nous-mêmes:

    (ÉVITE QUE TON CHEMIN
    NE SOIT UNE AUTOROUTE)

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    (Le fils de Bambi était encore traumatisé
    par la disparition brutale de sa grand-mère)



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    (Finalement, ce poisson-clown était heureux
    de n'être pas né requin)

    clowntriggerfish

    Tuer les requins pour éviter les attaques,
    un « massacre inefficace »

    THIBAUT SCHEPMAN

       (...) Interview - Plusieurs pays, dont la France, ont décidé de tuer des requins près de leurs côtes pour éviter les attaques. Ils font fausse route selon Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de la protection de la nature.

      / « Terra eco » : Après une attaque, la France a tué des requins à la Réunion en juillet dernier. En Australie-Occidentale, un plan d’élimination des requins a été lancé ce dimanche. Pourquoi les Etats ont-ils de plus en plus recours à ces pratiques ?

       - Sébastien Mabile : A ma connaissance, cette pratique est assez nouvelle. Les gouvernements lancent ces campagnes pour répondre à la recrudescence des attaques que l’on constate depuis quelques années (le muséum d’histoire naturelle de Floride compte 53 attaques dans le monde en 2008, 67 en 2009, 82 en 2010, 78 en 2011 et 80 en 2012, ndlr). Mais c’est une réaction uniquement politique et médiatique qui montre pour moi l’incapacité des gouvernements à gérer ce problème réel. Cette hausse du nombre d’attaques est en effet due à l’importante augmentation du tourisme balnéaire et en particulier de la pratique du surf. Dans le même temps, les populations de requins blancs, bouledogue et tigre (les trois espèces susceptibles d’attaquer les hommes, ndlr) sont elles en constant déclin.

       / Tuer les requins proches des côtes comme le font la France et l’Australie n’est donc pas utile selon vous ?

       - C’est même totalement inefficace. D’abord parce qu’on va s’attaquer près des côtes à des espèces qui sont pélagiques (qui vivent en pleine mer, ndlr). Ensuite parce que le nombre d’animaux prélevés est négligeable. A la Réunion, on a prélevé quelques spécimens. La campagne en cours en Australie devrait aboutir au même résultat, on tuera au maximum quelques dizaines de requins. C’est tout à fait ridicule par rapport au nombre de requins concernés, ce n’est pas comme ça que l’on réglera le problème. A l’échelle de l’espèce, cette prise n’aura pas d’impact, surtout si on compare ces campagnes à la pêche pour les ailerons (elle tue plus de 100 millions de requins chaque année selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ndlr). Mais elle donne un très mauvais signal.

       / On dit que les requins se rapprochent des côtes à cause de la raréfaction des stocks de poisson en pleine mer. Si c’est le cas, il faudrait donc effectivement prendre des mesures pour les zones côtières...

       - Certains chercheurs estiment en effet que la surpêche pourrait contraindre une partie des requins à chercher de la nourriture plus près des côtes. Mais le requin est une espèce encore très peu connue et il est difficile de le confirmer. Par ailleurs, on constate que les victimes d’attaque sont en grande majorité des surfeurs, les attaques de baigneurs sont très exceptionnelles. C’est donc bien l’augmentation de la pratique du surf qui explique la recrudescence des attaques, plus que cet éventuel déplacement des requins. Et il faut bien noter que ces attaques sont certes dramatiques mais qu’elles restent très limitées par rapport à d’autres attaques de prédateurs ou ne serait-ce que par rapport aux nombre de décès liés aux piqûres d’abeilles par exemple.

       / Pourquoi cible-t-on en particulier le requin ? Y a-t-il un fantasme autour de ces animaux ?

       - Oui c’est évident. Le requin a l’image d’un animal méchant et mangeur d’homme. Cette image perdure, et il est clair que le film Les Dents de la mer a fait le plus grand mal à cet animal. Cette mauvaise image, qui est fausse, est l’un des facteurs qui explique que le requin fasse l’objet d’une protection insuffisante alors que près d’un quart des espèces de requins sont menacées de disparition. Réhabiliter l’image du requin est un travail de longue haleine et les campagnes d’élimination sont en cela un très mauvais signal.

       / Que peut-on faire ? Est-ce à l’être humain à réapprendre à cohabiter avec les requins ?

       - Ces attaques de requins posent des questions éthiques. Quand il est dans la nature, c’est à l’homme de s’adapter aux risques. Quand un alpiniste décède dans une avalanche, c’est malheureux mais on ne pense pas à déclencher des avalanches dans toutes les montagnes pour éviter les drames. Avec les requins, ce devrait être pareil. On sait que les attaques de requins sont ciblées sur certaines plages et on sait que les requins chassent principalement la nuit, à l’aube ou au crépuscule. Aux surfeurs de s’y adapter. Si certains veulent assumer ces risques, libre à eux de le faire, je ne suis pas du tout pour les priver de cette liberté. Mais cela ne doit pas justifier des massacres inutiles. A mon avis, le gouvernement australien ferait mieux de s’attaquer à la question du changement climatique et aux importants feux de forêt qui ont fait bien plus de morts dans le pays ces dernières années que les attaques de requin. (...)


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    (Authentique actrice blonde toréant
     les méchantes vaguelettes de la Mer)


    Grace Kelly (a few days before meeting Rainier de Monaco)
    Cannes 1955 Jack Garofalo
    (via amerryoneSource: mimbeau

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    Benoît Barvin

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