• $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA VOIE ÉTROITE DU COEUR
    NE PASSE PAS PAR LA FORTUNE.
    ELLE EST LA FORTUNE)

    $$$

    "C'est qui,
    l'autre, là-bas, le chevelu?
    - Un sale fumeur de joint...
    - Oh la crapule! Je vais te me le choper, 
    celui-là, vite fait"

    The Lady and Bobby, London, 1965
    photo by Jean Rey


    $$$

    "Mais... Mais? T'as pas refait tes dents?
    - Et toi, t'as laissé tes lèvres en l'état!"


    http://frimousse67.centerblog.net/rub-bouches.html?ii=1

    Etats-Unis : 
    dis-moi ton passé bancaire, 
    je te dirai si on sort ensemble
    Signalé par
    Elsa Ferreira

       (...) Manisha Thakor, le fondateur et directeur général de MoneyZen Wealth Management, une firme de conseils financiers, explique : « La cote de solvabilité est l’équivalent du dépistage de maladies sexuellement transmissibles. C’est une manière rapide de se rendre compte du passé financier de quelqu’un, de la même manière qu’un test vous donne certaines informations sur le passé sexuel de quelqu’un.»

       Batifoler avec un soupirant mal coté (660 et en dessous, les bons élèves se situant au dessus de 750), ce n’est pas sans risques, rappelle le New York Times : « Une faible notation pourrait détruire vos rêves d’acheter une une maison, et aboutir sur un taux d’intérêt salé, jusqu’à 29%, pour vos cartes de crédits, le financement d’une voiture et d’autres prêts sans garantie. » (sacrés z'américains! Toujours aussi romantiques...)

       Certains de ces mauvais payeurs ont accepté de témoigner, comme Lauren Dollard, 26 ans, que son copain ne veut pas épouser tant qu’elle n’aura pas remboursé ses 113 000 euros de prêt étudiant afin de renforcer sa cote de solvabilité. Ou John Hendrix, qui avoue que sa faible cote de crédit crée des tensions dans son couple.

       De petits sites de rencontre spécialisés font leur apparition, comme Datemycreditscore.com ou Creditscoredating.com qui clame « Good Credit Is Sexy » (« Un bon crédit, c’est sexy ») (des dessous aussi, non?)  et qui permet aux utilisateurs de publier leur cote de crédit. Et pour ceux déjà submergés par les dettes, le forum de discussion Myfico Forums organise un concours de fitness pour alléger les passés bancaires et améliorer les scores de crédit. (...)

    Lire sur: 

    $$$

    (Punition ordinaire pour raison de peu de solvabilité)


    "Papa, t'es mort?
    - Pas encore fiston...
    - Mais ça ne saurait tarder?
    - T'es d'un lourd, toi!"


    AFRIQUE 
    Le roi des animaux : 
    une espèce menacée

       (...) 32 000 lions subsisteraient aujourd’hui en Afrique, selon une étude menée par des chercheurs africains et britanniques dont The Washington Post fait état. Il y a cinquante ans, les félins étaient environ 100 000. La diminution de la savane – moins 75 % au cours de cette période – explique ce chiffre, que Stuart Pimm, l’un des coauteursde l’étude, estime “choquant”. Le roi des animaux pourrait figurer prochainement sur la liste des espèces menacées.(...) 




    $$$
    Benoît Barvin

    votre commentaire
  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AIME TON CORPS
    ET TON ÂME T'AIMERA)

    %%%

    "Je me vois très bien en Vénus de Mélo..."


    La femme parfaite 
    de 1912 pesait 77 kilos
    Lisa Revil
    Le HuffPost 

       (...) Elsie Scheel, jeune étudiante de 24 ans, avait été élue femme idéale en hiver 1912. Non par un quelconque concours de beauté mais par des scientifiques de l'Université médicale de Cornell.

       La particularité de cette miss est qu'elle ne correspond plus du tout au canon de beauté actuelle. Depuis le début du vingtième siècle, ces critères ont bien évolué et la femme parfaite de 1912 serait considérée comme trop voluptueuse en 2012.

       Elsie ne faisait sûrement pas une taille 34 comme les mannequins de Yves Saint Laurent mais plutôt une taille 40-42. Les journaux de l'époque, comme Le Star et Le New York Times, l'a décrivaient comme une jeune femme blonde pesant 77,5 kilos (171 livres) et mesurant 1m76 (5 ft. 7).
       Selon la blogueuse Kate Harding, avec de telles proportions Elsie Scheel serait considérée comme une personne en surpoids aujourd'hui. Son IMC indique ainsi une masse corporelle de 26.5, sachant qu'une masse corporelle "normale" doit se trouver entre 18.5 et 24.9, selon l'Organisation mondiale de la santé.

       Le docteur Esther Parker, à l'origine de cette étude scientifique, a pourtant choisi Elsie Scheel parmi 400 autres concurrentes. L'un des arguments pour légitimer sa beauté était de la comparer à la célèbre Vénus de Milo dont elle portait les mêmes mensurations.

       Le New York Times décrivait aussi son caractère "parfait" de femme battante, suffragette aimant les automobiles et l'horticulture, mais qui ne buvait pas une goutte de thé ou de café. Le Times quant à lui la qualifiait de "spécimen le plus proche de la perfection physique de la femme".(...)


    %%%

    "J'ai des mensurations idéales pour faire 
    chaise - vivante - à porteurs"


    %%%

    "Tu crois vraiment qu'on participe 
    à la destruction du mode de vie américain?
    - A ton avis?"


    La destruction du monde, 
    Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, ...

    L’économie américaine en 2012
    Eldon
    (extraits)

       (...) La fin de l’année est un moment où les gens se réunissent en famille et avec leurs amis plus que ce qu’ils le font pendant le reste de l’année. J’espère que vous serez nombreux à utiliser la liste ci-dessous comme un outil pour aider à démarrer des conversations à propos de l’effondrement économique à venir avec vos proches. Malheureusement, la plupart des Américains ont toujours tendance à douter que nous nous dirigeons vers une inconscience économique. Donc, si vous avez quelqu’un au sein de votre famille et des amis qui croient que tout va être « très bien », il suffit de leur montrer ces chiffres. Ils sont un bon résumé des problèmes auxquels l’économie américaine est actuellement confrontée.

       #1 En décembre 2008, 31, 8 millions d’américains bénéficiaient de coupons alimentaires (food stamps). Ils sont 47,7 millions aujourd’hui. Ce nombre a augmenté de plus de 50% en quatre ans.

       #2 Dans les années 70, un américain sur 50 bénéficiait de tickets alimentaires. Aujourd’hui c’est 1 américain sur 6,5 .

       #3 Le nombre d’américains bénéficiant de l’aide alimentaire dépasse les habitants des Etats suivants: “Alaska, Arkansas, Connecticut, Delaware, District of Columbia, Hawaii, Idaho, Iowa, Kansas, Maine, Mississippi, Montana, Nebraska, Nevada, New Hampshire, New Mexico, North Dakota, Oklahoma, Oregon, Rhode Island, South Dakota, Utah, Vermont, West Virginia, and Wyoming.

       #4 55% des américains ont reçu une aide financière de différents programmes d’aide au moins une fois dans leur vie.

       #5 Pour la première fois, plus d’un million d’élèves d’écoles publiques sont issus de familles sans abri. Ce nombre a augmenté de 57% depuis 2006-2007.

       #6 Le revenu annuel médian d’un foyer a diminué pour la quatrième année consécutive d’une moyenne de 4000 dollars.

       #7 37 % des ménages qui ont un père de famille de moins de 30 ans sont pauvres.

       #8 Le pourcentage d’américains en âge de travailler sans emploi est resté en dessous des 59% pour le 39 ème mois consécutif.

       #9 En septembre 2009, pendant le pic de la crise, 58,7% des américains en âge de travailler étaient sans emploi. En novembre 2012, ce taux est à nouveau de 58,7%, plus qu’au cours des trois dernières années.

       #10 Le nombre d’américains en âge d’américains sans travailler et sans emploi dépasse les 100 millions (sur une population de près de 314 millions, ce qui signifie que près de la moitié des américains en âge de travailler n’a pas d’emploi, lorsqu’on tient compte des moins des moins de 15 ans et des plus de 64 ans, ndrl)

       #11 Selon un récent sondage, 55 % des dirigeants de PME ne se relanceraient pas en affaires si c’était à recommencer, et surtout pas dans le contexte actuel.

       #12 Le nombre de créations d’emplois dans les PME ne cesse de décroître. Les chiffres suivants représentent le nombre d’emplois crées dans les start up pour 1000 américains: Bush Sr.: 11.3, Clinton: 11.2, Bush Jr.: 10.8, Obama: 7.8

       #13 La part des États-Unis dans le PIB mondial a chuté de 31,8 % en 2001, à 21,6 % en 2011.

       #14 La part des Etats-Unis dans le PIB mondiale a baissé pour la quatrième année consécutive.

       #15 Quatre banques américaines ont chacune plus de 40 000 milliards (« trillions ») de dollars en produits dérivés.

       #16 En l’an 2000, plus de 17 millions d’américains étaient employés dans des usines. Ils sont aujourd’hui moins de 12 millions.

       #17 En 1971, 61% des américains avaient un revenu moyen. Ils ne sont plus que 51% .

       #18 85% de la classe moyenne affirment qu’il est plus difficile de se maintenir à ce niveau de vie qu’il y a dix ans.

       #19 62% de la classe moyenne a dû réduire ses dépenses de ménage au cours de cette année.

       #20 Pour l’instant, environ 48% des américains considèrent avoir des revenus faibles ou être en situation de pauvreté.(...)

    En savoir plus (il y à 75 problèmes rencensés!) sur 


    %%%
    Benoît Barvin

    votre commentaire
  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ES-TU PAS AUTRE CHOSE
    QUE L'IMAGE RENVOYÉE PAR LE MIROIR?)


    +++
    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(62)
    pcc Benoît Barvin


    Humain 

       Quand il se réveilla, après un étrange sommeil/cauchemar dont il n’arrivait plus à se souvenir, il fut immédiatement surpris par le silence. Certes, habitant dans une maison à l’extérieur de la Ville, il bénéficiait d’un espace sonore des plus agréable. Cependant, il ne pouvait empêcher le ronronnement insistant des automobiles, des camions, des bus, des pétrolettes de venir jusqu’à lui. L’aéroport, lui-même, distant d’une vingtaine de kilomètres, envoyait tous les quart d’heure, au-dessus de sa demeure en vieille pierres de taille, un gros bourdon empli de passagers qui s’en allaient, aux quatre coins de la Terre, pour des voyages au long cours et aux petites idées. 

       Là, en cet instant, il n’entendait rien. Rien d’autre que le vent qui soufflait doucement, contrairement à l’habitude, dans les arbres alentour et qui léchait les murs de sa demeure. D’ordinaire, c’étaient des rafales qui, venues des montagnes, vous collaient sur le dos de méchantes gifles glacées, mauvaises pour les articulations. 

       Il porta la main à une oreille pour vérifier qu'elle n'était pas obstruée, se rendit à l'évidence que le calme soudain était bien réel. Comme si la vie trépidante de la Ville faisait un break. Il ouvrit les volets, observa le paysage de la vallée, l’étendue grise de la Ville avec, au loin, l’aéroport, donc, étrangement sombre lui aussi. Il alluma l’écran de la télé, mais rien ne vint. Il n’y avait d’ailleurs plus d’électricité dans la maison. Il râla, lui qui n’était en contact avec la Civilisation qu’à travers le Net qui lui fournissait toutes les relations dont il avait besoin. Aujourd’hui, il allait devoir s’en passer. 

       Il se rappela que, la veille, l’année ancienne avait disparu, noyée sous un déluge de flonflons et de feux d’artifice. Il avait regardé d’une fesse distraite quelques émissions qui fêtaient le passage rituel du 31 décembre au 1er janvier, puis il s’était réveillé et… Oui, déjà, il était plongé dans le noir. Il se souvient s'être couché en s’aidant d’une lampe torche mécanique. C’était à ce moment-là que la lumière avait disparu. Bah, il avait une gazinière et de nombreuses bonbonnes pleines à ras bord. Au pire, avec les rondins de bois qu’il avait amassés toute l’année, il pourrait se chauffer et même, utiliser la cheminée comme nouvelle cuisinière… 

       Il songea à ses ancêtres ; à leur vie, certes rude, mais si proche de la Nature; des ancêtres souvent respectueux – par nécessité – du cycle des saisons ; de leur apparente dureté mâtinée d'une indéniable chaleur humaine… Il comprit que s’il s’était réfugié dans cette masure, retapée au cours de deux longues années, c'était pour se réconcilier avec sa branche familiale. L’écriture, ce n’était qu’un prétexte et un moyen de gagner sa vie, dans cette Société qui ne pensait plus qu’en terme de réussite friquée. 

       Il prit un déjeuner frugal, fait d’un morceau de pain épais comme la cuisse sur lequel il avait étalé une couche de miel qui valait tout l’or du soleil. Quand il ouvrit la porte d’entrée, il eut un sursaut de surprise, puis il recula, un rien paniqué. 

       Face à lui, se trouvait une foule d’animaux qui attendaient, sagement assis. Il y avait là énormément de couples – chats, chiens, dindons, poules, coqs, vaches, béliers, cochons, truies, chevaux, etc – qui, lorsqu’il s’avança sur le pas de la porte, se levèrent calmement. 

       C’est un vieux chien – celui de ses premiers voisins, distant de deux bons kilomètres, en bas de la vallée, qui s’adressa à lui en le saluant d’un : « Bonjour, Noé, nous voilà au rendez-vous », un rien pompeux. Il ne s’étonna pas de sa soudaine capacité à comprendre le langage du canidé, ni d’ailleurs de celui de chacun des autres animaux qui le regardaient avec une intensité jamais vue chez aucun des humains rencontrés au cours de sa vie. Il se rappelait à présent le rêve/cauchemar au cours duquel, devenu le seul homme vivant de la vallée, il prenait en charge le sort de toutes les bêtes domestiques ou non, qui venaient à lui, confiantes, sachant déjà qu’il allait les conduire en Terre Promise. 

       Bien que n’ayant jamais été croyant, il comprit qu’il n’y avait rien d’autre à faire. La Centrale distante d’une cinquantaine de kilomètres allait répandre chaque jour un peu plus son poison dans l’atmosphère. D’après le rêve – mais rêvé par qui, réellement ? – il avait une chance de sauver tous ces couples d’animaux, les seuls amis qu’il n’ait jamais eus sur Terre, du moins depuis qu’il avait emménagé ici. 

       Il s’inclina donc devant  eux et dit, d'une voix nouée par l'émotion, qu’il n’en avait pas pour longtemps à réunir les affaires indispensables à leur long périple…


    +++

    "Alors, ce Premier de l'An?
    - Pfff... Fatiguant, éreintant, épuisant, 
    exténuant, claquant et...
    - N'en rajoute pas. Pareil pour moi..."


    EMBRACE #62 BYEIKOH HOSOE, 1970

    +++

    (Elle avait beau réduire sa dose de caféine,
    les troubles persistaient...)

    (via mudwerks)

    +++

    "Miroir, dis-moi, quelle est la plus belle?
    - La plus belle, je ne sais pas, 
    mais la plus cruche, ça...
    Tu es sûre que ton miroir 
    n'est pas sans tain?
    - Sans teint?
    - Oh, laisse tomber, va... 


    +++

    (La pauvre Nouvelle Année
    enchaînée aux bénéfices financiers futurs)


    +++
    Jacques Damboise

    votre commentaire
  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE LAISSE PAS LE TEMPS
    MARCHER SUR TES PAS)

    °°°
    « Il vaut mieux avoir de l'avenir que du passé. »

    Victor Cousin

    "Hum, Toi, l'hyper capitaliste,
    viens que je t'embrasse, que je te baise,
    que je te...
    - Mais, Madame, comme vous y allez!
    Etes-vous, au moins, d'un bon rapport?"

    °°°
    « Un jour, on aura besoin d'un visa 
    pour passer du 31 décembre au 1er janvier. »

    Jacques Sternberg

    "M'en fous! J'passerai de l'une à l'autre sans,
    non mais..."

    °°°
    « Je ne prendrai pas de calendrier cette année, 
    car j'ai été très mécontent 
    de celui de l'année dernière ! »
    Alphonse Allais

    "Pauvre chou! Il n'a pas aimé que ma flèche
    se retrouve dans son séant..."

    °°°
    « Année. 
    Période de trois cent soixante-cinq 
    déceptions. »

    Ambrose Bierce
    Extrait du Le Dictionnaire du diable

    "366 déceptions.
    - 366?
    - Oui, mon fils, derrière, qui toute l'année
    n'a pas arrêté de faire le guignol..."


    °°°
    L'équipe de Tu Quoque

    votre commentaire
  • +++

    « - Je vous apporte mes voeux. 
    - Merci,
     je tâcherai d'en faire quelque chose. »
    Jules Renard

    +++

    JOYEUSE NOUVELLE ANNÉE
    NON CAPITALISTE!


    (Ahem... Voeux pieux, semble-t-il...)

    +++
    L'équipe de Tu Quoque

    votre commentaire