• ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE SOIS PAS LE CHIEN
    QUI MORD LA MAIN QU'ON LUI TEND)

    ***
    (... Et il fit le rêve que le hideux capitalisme
    allait se terrer dans sa mare putride..."
    Marl Karx in "Et j'ai fait le rêve de.")


    "L’Étrange Créature du lac noir"


    ***
    "Tu voudrais dénoncer qui, exactement?"

    Thomas Blackshear, Copyright Thomas Blackshear

    Dénoncez un pirate de logiciel 
    et recevez jusqu’à un million de dollars
    Xavier Biseul

       (...) La Business Software Alliance (BSA) propose de rétribuer de 5 000 à 1 million de dollars le fait de dénoncer une entreprise contrevenant à la propriété intellectuelle sur les droits logiciels. Signalée par le blog IP finance, cette chasse aux pirates ne s’applique qu’aux Etats-Unis et au Canada.

        Pour empocher la mise, il suffit de remplir un formulaire confidentiel sur le site de de la BSA, en précisant le nombre de licences logicielles qui n’ont pas été dûment installées. La prime est fonction de la somme recouvrée auprès de la société fautive. Une hot line a été aussi mise en place, ainsi qu’un module de session chat.

       On retrouve le même formulaire sur la déclinaison française. Mais sans incitation financière à la clé. Luttant contre la contrefaçon et le piratage, la BSA réunit un grand nombre d’ayants droit chez les éditeurs de logiciels propriétaires, dont Microsoft, Apple, CA, IBM ou Adobe. L’association est connue, selon Wikipédia, pour ses méthodes parfois « brutales » entraînant la fermeture d’entreprises.(...)



    ***
    "Vous voulez m'acheter les 4?
    Heu... Super..."


    ***

    "Pardon? Vous voulez le même masque à gaz?
    Ah elle est fine, celle-là!"

    Jocelyn Wildenstein un visage

    Un incendie resté inodore 
    du fait de la pollution
    Courrier international 

       (...) Lundi 14 janvier, une usine de meubles a brûlé pendant trois heures dans la province du Zhejiang, dans l'est de la Chine, sans que personne ne s'en rende compte, car les voisins n'ont pas distingué l'odeur de brûlé de la pollution ambiante, rapporte l'agence officielle Xinhua.

       Finalement appelés sur les lieux, les pompiers de la préfecture d'Anji ont lutté pendant dix heures sans empêcher que l'usine de 1000 mètres carrés parte en flammes.

        La pollution de l'air est parvenue à un niveau très sérieux au cours des derniers jours, le plus grave depuis plusieurs années, dans le nord et l'est du pays. Pékin a pour la première fois émis une alerte orange sur la pollution atmosphérique et un rush sur les achats de purificateur d'air a été noté. L'artiste Ai Weiwei a modifié l'image de son compte de microblogging pour apparaître porteur d'un masque à gaz. (...)


    ***
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENVIE EST L'ENFANT DE L'ENVIE)

    +++

    "Vous me certifiez que vous n'avez pas 
    d'étranges pseudopodes
    étrangement situés?
    - Et vous, que vous n'allez pas hurler?"



    +++

    "Alors comme ça, tu veux nous quitter
    pour aller participer aux forages
    au large de la Guyane?
    - Ben oui... La recherche de pétrole, elle,
    elle est rentable... Pas comme le nucléaire..."


    Shell poursuit ses recherches de pétrole 
    au large de la Guyane

       (...) La quête de l’or noir se poursuit en Guyane. La compagnie pétrolière Shell vient d’annoncer ce jeudi le lancement début janvier d’un deuxième forage au large du département français d’outre-mer, selon l’agence AFP.

       Ce nouveau puits sera le premier d’une série de trois programmés en 2013 par Shell et ses partenaires pour prospecter, à 150 km des côtes, les fonds océaniques qui regorgeraient de pétrole. On estime qu’entre 40 millions et un milliard de barils pourraient être contenus à plus de 6000 m de la surface des eaux, dont au moins 4000 m sous terre.

       Malgré ces colossales estimations, un précédent forage effectué en 2012 par le géant pétrolier anglo-néerlandais a fait chou blanc, a reconnu la compagnie début décembre. Il ne se situait pourtant qu’à quelques kilomètres d’un premier puits exploratoire creusé en 2011 par le groupe britannique Tullow, le précédent opérateur du permis de recherche d’hydrocarbures au large de la Guyane, et qui avait permis de perforer une nappe d’hydrocarbures à 6200 m de profondeur.

       Quatre recours administratifs ont été déposés depuis juin 2012 contre les arrêtés autorisant l’exploration par Shell des fonds océaniques. Mais depuis l’arrivée de Delphine Batho au ministère de l’Environnement en remplacement de Nicole Bricq – évincée de ce poste après avoir annoncé son futur refus d’autoriser les arrêtés préfectoraux d’exploitation – ces recours administratifs, déposés par des associations écologistes, sont restés lettre morte. Et n’empêchent à ce jour en rien la poursuite des forages. (pourquoi cela ne nous étonne-t-il pas?) (...) 



    +++

    "Hello, M'Dame, a coffee, please.
    - A BLACK coffee, I Suppose?"



    +++

    (Le vieux Libéralisme ne trouvait plus beaucoup de charme
    à faire gigoter sa marionnette, un peu ridicule aussi,
    il faut bien l'avouer)


    Davos, temple du libéralisme, 
    s’inquiète du changement climatique

       (...) Le forum de Davos (ou Forum économique mondial) n’est plus ce qu’il était. Cette réunion annuelle rassemble dans la célèbre et luxueuse station de sport d’hiver suisse les plus grands chefs d’entreprises et dirigeants politiques de la planète. Ce forum est considéré comme l’un des temples du libéralisme. Il faut dire qu’on y a longtemps parlé que de flexibilité, de privatisation et de dérégulation. Et que c’est en réaction à ce dernier qu’a été lancé il y a dix ans à Porto Alegre, au Brésil, le Forum social mondial.

       Mais un coup de chaud s’annonce pour 2013. Ce forum devrait mettre cette année à l’honneur le réchauffement climatique comme le montre son rapport « Global Risks », sorte d’introduction à la grande réunion, publié ce jeudi (ce document est à retrouver en intégralité à la fin de cet article). Ce rapport dresse la liste des risques majeurs pour l’économie et la planète dans les dix ans à venir, selon leur probabilité et leur gravité [3]. Et les risques environnementaux et en particuliers climatiques y occupent une place prépondérante.(...)

       (...) Ce rapport estime la probabilité du risque appelé « augmentation des émissions de gaz à effet de serre » à 3,91 sur une échelle qui va de 1 à 5, et estime sa gravité à 3,85 sur une échelle qui va de 1 à 5. Les augmentations des déséquilibres des finances publiques (respectivement 3,99 et 3,97), des inégalités (4,14 et 3,8) et des crises d’approvisionnement en eau (3,85 et 3,99) sont classées au-dessus (retrouvez ce tableau en page 5 du rapport, à la fin de cet article).

       Les auteurs du rapport ne s’arrêtent pas là. Ceux-ci font par ailleurs de très nombreux appels à l’action, et s’inquiètent du fait que la crise économique détourne l’attention des gouvernements de la question climatique. Les références aux entreprises et au business sont plus nombreuses que les références à l’humain et à son bien-être, mais ce rapport montre un changement de mentalité profond. On y lit notamment :

        « La logique de gestion des risques nous encourage à investir aujourd’hui pour protéger les infrastructures essentielles et les centres d’activités économiques contre les futurs dégâts environnementaux. C’est aussi un impératif politique que de le faire dès maintenant afin de créer des emplois et de rétablir la croissance économique aussi vite que possible. »

        « Les cyniques répondent que ces dégâts environnementaux pourraient avoir un effet stimulateur pour l’économie. (...) Toutefois, de plus en plus de gens habitent dans les villes. Cette concentration humaine inédite dans l’histoire – et qui va s’accroître encore – pourrait entraîner des dégâts environnementaux d’une ampleur tout aussi inédite. »

        « Hésiter à agir maintenant ne ferait qu’ajouter au fardeau des générations futures. » (s'il en reste...)  (...)

       [3] Ces indices ont été calculés en septembre 2012, en interrogeant 1 000 experts et dirigeants du monde entier sur 50 risques de types économiques, environnementaux, géopolitiques, sociétaux et technologiques. Les personnes interrogées se voyaient demander « Sur une échelle de 1 à 5, quelle est la probabilité que cet évènement survienne dans les dix années à venir » et « Si cet événement survenait, quel serait pour vous sa gravité sur une échelle de 1 à 5 ».
    Lire sur:
    +++
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE MARCHE TOUJOURS DU MÊME PAS)

    %%%
    « Le désir de connaître le pourquoi 

    et le comment est appelé curiosité. »


    Thomas Hobbes 
    Gustave Courbet "autoportrait"ecoles.ac-rouen.fr

    "Où cours-je, où vais-je, dans quel état j'erre?"

    %%%

    "Tu en penses quoi, de ce mariage pour tous?
    - C'est sale et dégradant!
    - Comme tu as raison, ma Chérie..."



    Mariage pour tous : 
    l’enseignement catholique viole la loi, 
    qu’on lui coupe les subventions publiques !
    Charles Arambourou

       (...) Dans une lettre aux chefs d’établissements des 8300 établissements privés sous contrats avec l’État, Éric De Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, appelle ces derniers à prendre en décembre des initiatives « pédagogiques » contre le projet de loi sur le « mariage pour tous ».

       Le lobby clérical va donc sans vergogne instrumentaliser les élèves qui lui sont confiés dans un débat qui ne le regarde pas ! Derrière la tartufferie des formules, il appelle en fait à soutenir matériellement une mobilisation politicienne contre le gouvernement, rêvant sans doute de rééditer l’opération de 1984 contre la loi Savary.

       L’UFAL tient à rappeler deux principes essentiels qui animent son combat laïque : la séparation des églises et de l’État, et la contestation du financement public de l’enseignement privé.

       La liberté de conscience et le principe de séparation interdisent à tout organisme cultuel d’intervenir dans la sphère publique.

       La loi de séparation du 9 décembre 1905, en proclamant que « la République ne reconnaît (…) aucun culte » a mis fin à la qualité d’établissements publics des cultes. Ni l’épiscopat, chargé de l’organisation du libre exercice du culte catholique, ni le secrétariat général de l’enseignement catholique, chargé d’organiser ledit enseignement dans le cadre de son « caractère propre » religieux, n’ont la moindre qualité à intervenir en la matière. Le débat concerne en effet, non le mariage religieux, mais le mariage civil, c’est-à-dire la « sphère publique » dont les organismes religieux sont par définition exclus.

       Bien évidemment, les catholiques, comme tous les autres citoyens, voire « l’église », au sens de « la communauté des croyants », sont parfaitement libres de s’exprimer. Mais leurs points de vue sont forcément contradictoires, et une grande partie d’entre eux n’est pas prête à soutenir l’opération politicienne de la droite. Nul organisme religieux ne peut prétendre « représenter » les citoyens. La liberté de conscience assurée par la République fait de chaque individu le seul détenteur de ses choix.

       L’enseignement catholique viole ses obligations contractuelles : qu’il soit mis fin à son financement ! (Tout à fait d'accord...) (...)

    Lire sur:


    %%%
    « N'est-ce pas la curiosité 
    qui nous retient à la vie ? »

    Marie-Claire Blais 
    Extrait de "Un sourd dans la ville" 
    Gustave Courbet Autoportrait  "L'homme blessé"

    "Tout à fait... glub... d'accord... argh..."

    %%%

    "Comment? Cette nouvelle loi m'empêcherait 
    d'adopter un gentil enfant russe 
    pour lui inculquer nos valeurs? 
    C'est un vrai scandale"


    RUSSIE 
     Succès inespéré pour 
    la “Marche contre les salauds”

       (...) "Au vu des résultats de la ‘Marche contre les salauds’, on peut parler de nouvelle vague de mécontentement", estime la Nezavissimaïa Gazeta. Le quotidien moscovite, comme l'ensemble de la presse russe, souligne le succès inespéré de la manifestation moscovite du 13 janvier contre la Loi Iakovlev, qui interdit l'adoption des orphelins russes par les citoyens américains. 

       Cette loi a été adoptée fin décembre en représailles à la "Liste Magniski", votée récemment par le Congrès américain, qui interdit de territoire américain plusieurs dizaines de hauts-fonctionnaires russes considérés comme responsables de la mort de Sergueï Magnitski. Ce juriste défendant les intérêts d'une compagnie britannique est décédé dans une prison moscovite en 2009. 

       Selon les organisateurs, 50 000 personnes ont participé à la manifestation, 7000 seulement selon la police, ce qui "est déjà beaucoup par rapport aux dernières marches”, juge le titre. Les manifestants ont défilé en brandissant des banderoles où l'on pouvait lire "Les enfants ne sont pas votre propriété”, “Ne privez pas les enfants d'avenir”, ainsi que les portraits les députés ayant voté la loi, qui étaient démonstrativement jetés à la poubelle. 

       Le politologue Gleb Pavlovski prédit à Russie unie, le parti au pouvoir, un impact très négatif de cette loi, tandis que d'autres observateurs mettent en garde contre la montée du mécontentement d'ici le printemps. (...)

    Lire sur:

    %%%
    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (MARCHE D'UN BON PAS
    OU D'UN MAUVAIS PAS,
    MAIS MARCHE)

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    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(66)
    pcc Benoît Barvin


    Oeil

       En sortant de la maison pour aller travailler, je me rendis compte qu'un chat avait de nouveau uriné sur ma porte, pour marquer son territoire. Je n'étais plus furieux, maintenant, de ce "cadeau" journalier. J'étais prêt à me venger et j'attendais le moment. Il se présenta ce même jour, lorsque je rentrai vers dix-sept-heures trente. J'aperçus aussitôt le matou, à la robe noire et blanche, qui levait la patte, s'apprêtant à me laisser son obole. Il sentit peser mon regard sur lui, se retourna et nous nous observâmes un moment. Lui, l'oeil ironique; Moi, bouillant d'une rage que je contenais à grand peine. 

       Soudain je sentis qu'il se passait quelque chose de curieux: le chat détourna le regard, poussa un miaulement plaintif et fit quelques bonds de côté, comme si, brusquement, il était atteint d'une angoisse grégaire. Puis, sur une dernière plainte, il tomba sur le côté, statufié pour de bon. Ce crétin d'animal venait de passer de vie à trépas. Je le pris délicatement par les pattes arrière, raidies, le fourrai dans un sac poubelle et jetai la macabre dépouille dans un trou que j'avais creusé dans le jardin. Là, il pourrirait en paix et celle-ci s'étendrait sur moi.

       C'était sans compter avec mon voisin, un péteux, ancien commandant de bord d'une vieille compagnie du pays. Il avait tout vu, me dit-il, par-dessus la haie, qu'il s'apprêtait à tailler. Il avait même pris des photos de mon forfait, car enterrer un animal qui ne m'appartient pas, après l'avoir empoisonné, ça ne se faisait pas. Il ironisait, sûr de lui, fier de sa future délation...

       Je lui jetai un regard méprisant, mais pas que, de sorte qu'il devint blême et disparut tout à trac derrière les fourrés. J'entendis son escabeau qui claquait contre le sol joliment carrelé de sa piscine, suivi d'un bruit de plongeon. Je rentrai chez moi sans attendre la suite. Plus tard, je m'enquis auprès de la Police des raisons du remue-ménage qui régnait depuis la fin de l'après-midi. On m'apprit que le voisin s'était envolé vers des Cieux plus cléments, victime d'une crise cardiaque.

       Le policier qui me parlait était un type obèse, qui faisait injure à son uniforme. Trop de boisson - si j'en croyais le teint apoplectique de son visage; trop de mauvaise nourriture graisseuse - ainsi que me l'indiquait son embonpoint qui m'écoeurait. Je ne sais ce qui arriva exactement... Il s'éloignait dans sa voiture de fonction... Brutalement le véhicule braqua vers la gauche, s'encastra dans une automobile à l'arrêt. J'appris que l’infarctus - décidément une maladie à la mode dans le quartier - l'avait tué sur le coup.

       J'eus du mal à dormir, cette nuit-là. Je tournais et retournais les trois évènements de la journée, évitant de m'en nommer le responsable. De toute façon, je n'avais aucun sentiment de culpabilité. J'entrevis, après un dernier essai, un avenir un peu plus radieux que celui qui m'était offert, depuis une dizaine d'années, via la petite entreprise où je jouais les hommes à tout faire. Justement, j'avais une dent contre mon chef direct qui ne cessait de planifier pour moi les travaux les plus dégradants et...

       Ce "chefaillon"eut une mort digne de son grand esprit: sous mes yeux, il fut écrasé par une benne à ordures, alors qu'il s'apprêtait à partir rejoindre sa maîtresse, une pouf qui, lorsque je lui appris le décès de l'abruti, clamsa sur l'instant... Un sentiment inconnu de puissance irriguait mes veines désormais. C'était une sensation dangereuse qui pouvait me faire glisser dans la délinquance pure, ou dans la folie. Par conséquent je décidai de choisir soigneusement mes cibles et, surtout, de ne pas vouloir "faire du chiffre", comme nous serinait le pauvre type écrasé par ses ordures...

       En fin de semaine, je dus me rendre à l'évidence. Autour de moi les morts brutales s'accumulaient. Et je n'y étais pour rien... Je veux dire, je ne le "désirais" pas. Il semblait que le sortilège qui s'attachait à mon regard ait complètement dérapé. Des gens que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, simplement parce qu'ils croisaient mes pupilles, finissaient dans un cercueil. Inéluctablement. Je songeais au Roi Midas, qui transforme tout ce qu'il touche en or. Moi, c'était tout ce que je voyais qui se métamorphosait en cadavres.

       Ce matin-là je me trouvais devant la porte de la maison, l'oeil hagard. J'avais envisagé toutes les hypothèses, même les plus saugrenues: me crever les yeux pour ressembler à un Oedipe moderne; porter banalement des lunettes de soleil ou dissimuler mon regard sous un bandeau... Mais je sentais qu'aucune de ces solutions ne m'apporterait un quelconque réconfort. J'étais marqué "à vie". En pivotant pour me diriger vers la voiture, j'avisai la fille des voisins d'en face. Une gamine blonde que j'avais jusqu'à présent peu remarquée. Elle me fixait...

       Je sentis une étrange douleur me tordre les tripes, mes jambes flageolèrent. Je compris que le sortilège, fatigué de mes tergiversations, avait changé de propriétaire. Que j'étais sa première victime.

       Curieusement, j'en fus soulagé...

    +++

    "Espèce de malotru! Je ne vous permets pas
    de dire que ma femme n'assure pas au lit!
    C'est peut-être vous qui étiez... Hem... Un rien flacide!
    - Goujat!"

    (Denis Price, Thorley Walters, Nadja Regin)

    +++

    "Mais... Mais? Tu as vu, Chéri, ce qu'il ose faire... 
    Et devant nous, en plus!
    - Laisse-le aller jusqu'au bout, mon Amour...
    Je voudrais vérifier s'il est aussi... Hem...
    Enfin, tu vois...
    - Tu es vraiment maso."

    DON'T PANIC CHAPS (1959) --

    +++

    "Mais enfin, Mon Sucre d'Orge, 
    ce n'est qu'une expérience...
    - Oui, mais 5 à la fois...
    - A la suite, Chérie, à la suite..."

    (Gregory Peck, Dorothy McGuire)

    +++

    "Quoi, ma mèche, qu'est-ce qu'elle a ma mèche?"

    (Gregory Peck, John Garfield)

    Gentleman's Agreement From 66 Years Out

    +++
    Nadine Estrella

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'AIR EST GRATUIT,
    LA PENSÉE AUSSI)

    °°°
    (Le Comte Dracula surpris au réveil)


    °°°

    "Comment ça, le toit ouvrant de cette voiture n'est pas gratuit...
    Ben, elle est raide, celle-là!"

    Scat Cat


    « Tout ce qui fait sens 
    dans notre existence est gratuit »
    SIMON BARTHÉLÉMY

       (...) Jean-Louis Sagot-Duvauroux est philosophe, écrivain et dramaturge.

       / Terra eco : Qu’est-ce qui vous paraît essentiel dans la gratuité ?

       - Jean-Louis Sagot-Duvauroux : La suppression du rapport marchand dans une activité humaine. Dans les transports, l’absence de contrôles produit convivialité et sécurité, notamment chez les jeunes. Le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France) a ainsi observé que le dézonage des passes Navigo le week-end (qui permet de voyager partout dans la région avec son forfait habituel, ndlr) a eu des effets formidables : les tensions ont baissé à la gare du Nord, car les gens viennent à Paris en règle. Et on ne peut pas non plus négliger l’aspect du pouvoir d’achat.

       / Qu’est-ce qui devrait être gratuit ?

       - Les grandes avancées de la gratuité sont liées au sentiment d’un droit. Dès qu’on a affirmé que chacun devait apprendre à lire et à écrire, la question de la gratuité s’est posée, car que faire pour les gens qui ont les poches vides ? Puis, on a estimé que personne ne devait mourir devant une pharmacie. On a alors remboursé les médicaments. Il n’est pas impensable d’imaginer la même chose pour le logement, si on pense que les gens ne doivent pas dormir dehors. Internet pose, par ailleurs, la question de la connaissance comme bien commun de l’humanité. Au Mali, les gens qui piratent n’ont pas le sentiment de fauter, mais de rééquilibrer le monde, après des siècles de piratage de leur pays. Si tous les savoirs liés à la santé humaine étaient en accès libre, cela entraînerait une économie totalement différente.

       / L’heure est toutefois plutôt au recul des biens publics…

       - Oui. Il est préoccupant de voir la façon dont les représentations marchandes occupent les esprits. Le « rien n’est gratuit » revient sans cesse. Pourtant, tout ce qui fait sens dans notre existence est gratuit : une puéricultrice s’occupe d’enfants moyennant finances, mais le soir, elle fait la même chose gratuitement pour les siens. A la fin du XIXe siècle, on n’a eu aucun problème à parler d’école gratuite. On savait que cela représenterait une lourde charge fiscale, mais le libre accès l’a emporté. Aujourd’hui, cela coince même chez des gens de gauche. Néanmoins, la crise modifie le sentiment public sur la marchandisation des rapports humains. On voit se multiplier des pratiques comme les zones de gratuité. Et Internet ouvre des possibilités nouvelles d’échanges et d’élaboration collective des connaissances, grâce à du temps consacré gratuitement.

       / Les conditions politiques qui ont permis l’école publique ou la Sécurité sociale peuvent-elles être réunies ?

       - Ces deux grandes conquêtes de la gratuité ont eu lieu lors de mobilisations politiques exceptionnelles – le retour de la République, la Libération –, propices à l’innovation. Des choses sont possibles au niveau local. Mais on a un consensus sur le fait qu’on ne peut changer de système. La droite est contre une augmentation du Smic, le Parti socialiste propose un coup de pouce, le Front de gauche veut le porter à 1 700 euros, mais pour tous, la clé du bonheur, c’est la consommation. La gratuité représente au contraire un changement de système. Si elle est plutôt connotée à gauche, ce sont des villes de droite qui ont lancé la gratuité des transports. Et quand elle s’instaure, elle devient quasi irréversible. (...)

    Lire sur:

    °°°
    (Nuages de la récession s'accumulant)


    °°°
    "Hello, puis-je hacer algun per voi,
    Mein Liebling?"


    Mondial 2014 : 
    cours d'anglais gratis pour les prostituées
    Claire Maupa
    Courrier international |

       (...) Capote - camisa-de-vênus*- se dit condom en anglais, et chicotear - fouetter -, to whip, apprendront bientôt les prostituées de Belo Horizonte. Les travailleuses du sexe de la ville brésilienne se préparent au Mondial 2014. Pour mieux satisfaire les touristes étrangers, l’Association des prostituées du Minas Gerais (Aprosmig) dispensera des cours d’anglais gratuits aux professionnelles. Au programme, les bases de la langue et le vocabulaire technique du métier. Objectif : pouvoir négocier les prix et comprendre les fantasmes des clients, comme l’explique la présidente de l’Aspromig, Cida Vieira.

       ”Tous les secteurs se préparent à la Coupe, pourquoi pas nous ?”, commente-t-elle, ajoutant : "dans notre profession, le dialogue est essentiel". Les cours débuteront début mars et dureront entre 6 et 8 mois, indique El Diario. L’Association forte de 4000 péripatéciennes (Belo Horizonte en compte 80 000) souhaite aussi offrir des cours d’espagnol, d’italien et de français. Vous êtes en mal de projets ? N’hésitez pas, ces dames recrutent des bénévoles.

    *littéralement, "chemise de Vénus" (...)

    °°°
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE PENSE PLUS: AGIS)

    ***
    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(65)
    pcc Benoît Barvin<o:p></o:p>


    Final<o:p></o:p>

       Je me levai en sachant que c'était le jour J, le jour où je deviendrais quelqu'un. Alors qu'une petite pluie fine pianotait à la fenêtre de mon appartement, je déjeunai lentement, peaufinant mon plan. Pour être tout à fait exact, je faisais ça à l'instinct, car je savais que l'exécution en serait difficile. Mais j'en avais tellement marre, j'étais au bout du rouleau, incapable de continuer. Tout m'écoeurait... <o:p></o:p>

       Bon, il fallait que je me concentre, que j'aille prendre les armes, achetées à des dealers - des petites brutes stupides, incapables de parler correctement, et qui ne connaissaient que le fric et la violence. "Toi, l'Blanco, qu'ess qu'tu veux foutr' avec un MP5 et deux armes de poing? Et, Mec, tu t'prends pour Scharwzi ou quoi? T'es pas dans un Besson, t'as capté?". <o:p></o:p>

       Les armes, je les avais dissimulées dans mon placard, derrière une pile de linge. Effectivement, je n'étais pas un vengeur US qui trimbale sa cargaison de flingues, de mitrailleuses, de grenades et autres joyeusetés dans la main droite, la gauche étant occupée à se gratter l'entre-jambes. Je n'étais que Moi, c'est-à-dire pas grand chose. Et j'avais un objectif: semer la Désolation autour de moi au hasard.<o:p></o:p>

       C'était ce hasard qui m'avait décidé. Sortir, me retrouver dans une rue ou un supermarché et tirer de ci de là, sans vrai choix de victime. Juste pour le plaisir de sentir, bien vite, les hurlements des sommations de flics et attendre la décharge fatale. Oui, je sais, mes motivations n'étaient pas des plus évidentes. En effet je n'avais perdu aucun parent dans des circonstances similaires; on ne m'avait pas licencié; mon épouse ne m'avait pas trompé avec mon meilleur ami et l'Ange de la Mort ne m'accompagnait pas, me dictant ma conduite. <o:p></o:p>

       Rien de tout ça. Je n'étais que Moi, et ce Moi m'était devenu insupportable. Je n'avais pas le courage de me suicider dans un coin. Mourir seul, comme je l’avais toujours été dans ma vie… Pas aujourd’hui qu’il y avait Internet, l’actualité en continu et que n’importe quel imbécile disposait d’un portable-vampire qui, dans cette tuerie, trouverait là sa vraie raison d’être. <o:p></o:p>

    En ce qui me concerne, j’avais envie d'exister, quelques instants seulement, et de devenir le fait divers sanglant du jour, pour les journaux permanents de la TNT. Ma gueule passant en boucle, le commentaire excité des journalistes indépendants de toute pression, les explications des psychanalystes adoptant l’air docte de celui qui sait de toute éternité… et celles, à hurler de rire, des spécialistes en tous genres, dissimulant mal leur satisfaction d'avoir été invités sur le plateau... <o:p></o:p>

    Je voulais tout ça, toute cette chienlit. Dommage que, pour mettre en branle le cirque médiatique, je sois obligé de faire un carnage qui se terminerait par ma propre élimination venue d’un quelconque membre du GIGN. Mais qui veut la fin, n’est-ce pas ?<o:p></o:p>

       Je sortis à dix heures du matin. Je portais un imperméable vintage, sous lequel j'avais dissimulé le pistolet mitrailleur, enfoui dans un étui que j'avais bricolé. Dans mes poches, deux automatiques, légers mais pouvant loger une ou plusieurs balles dans un crâne qui exploserait alors comme un oeuf. L'attirail était lourd, mais en marchant lentement, en prenant l'air innocent, je n'éveillerai aucune immédiate curiosité. <o:p></o:p>

       Il faisait beau maintenant. La pluie avait cessé, le soleil perçait les nuages, les ouvrant en deux, afin que ses chauds rayons éclaboussent les rues que j'empruntais. L’oeur de l’asphale qui séchait rapidement me monta à la tête. Un peu partout, les premiers bourgeons du Printemps avaient éclos. La petite ville était tranquille, comme à son habitude. <o:p></o:p>

       Je remontai la rue principale,  me retrouvai sur les longues allées – l’ancien cœur de la Cité - que gardaient, de part et d'autre, deux rangées de platanes à l’air un rien maladif. Je ne rencontrai pas foule. Quelques vieux maghrébins, leurs homologues espagnols (les groupes s’esquivaient adroitement), des Noirs qui vendaient leur camelote en écoutant du Reggae sur leur Ipod, une classe d'enfants rieurs et chahuteurs de sixième qui se dirigeait  vers la Médiathèque toute proche... <o:p></o:p>

       Je perçus en sus le pépiement des moineaux. Plusieurs mouettes crièrent en passant au-dessus de moi, dans leur vol élégant et rapide. Un chat miaula, un klaxon entra dans le jeu sonore, une conversation étrangère fit écho à ces bruits du quotidien. Il y avait une odeur de renouveau, une touche colorée qui se posait sur le paysage…<o:p></o:p>

       J'étais arrivé au bas des Allées sans m'en apercevoir. Je réalisai que pas un instant je n'avais eu l'idée de sortir au moins un automatique - que je sentais dans la poche, contre ma cuisse, petit objet dur et vicieux. Pas un instant... Pourtant le calme dans lequel baignait la ville était idéal. Je pouvais dégager les armes, tirer à "l'inspiration", faire des victimes, nombreuses, me régaler de voir les gens s’égailler comme des poules promises au chasseur... <o:p></o:p>

       Je m'engageai dans le Parc  de Verdure où le Printemps faisait exploser mille senteurs. Je ralentis le pas, l’esprit moins sec. Je m’assis sur un banc, sans me préoccuper de l’humidité qui imprégna aussitôt mon jean. Dans le mouvement, les deux automatiques claquèrent contre le banc. Un jeune, qui descendait vers la Gare, située au bas du Parc, me jeta un regard fiévreux. J’y lus de la surprise et de la peur, puis il s’éloigna à pas vifs. Il courait presque. <o:p></o:p>

       J’esquissai un geste vers une arme. Facile de le viser et de tirer. Facile… Mais il faisait si bon… Dans l’air passaient des efflorescences nouvelles. Près de la mare, que je ne voyais pas, des canards s’appelèrent, un cygne trompeta... Quelque part un chat – le même que tout à l’heure ? – poussa un timide miaulement qui me ramena quelques années en arrière. Mes membres s’engourdissaient doucement. Je me surpris à me dire, tout bas, « Bon Dieu que je suis bien… C'est la première fois que je me sens… »<o:p></o:p>

       Mon cœur s’emballa, une douleur terrible se vrilla dans ma cage thoracique, mon bras gauche devint aussi dur qu’un morceau de bois sec.<o:p></o:p>

       « Un beau jour pour mourir », songeai-je en glissant du banc vers le sol, sachant déjà que je partais pour un long, très long voyage, sans avoir rien fait de vraiment bien dans ma vie, mais rien de mal non plus, heureusement.<o:p></o:p>

       Mon final, au fond, ne manquait pas de classe…


    ***

       Chanson frappée d'interdiction, justement, aux moins de 16 ans, les paroles de "Donne tes seize ans" valent leur pesant de cacahuètes, comme dirait Cheetah, et ne seraient plus possibles aujourd'hui, dans cette si jolie Démocratie pluraliste. Etonnamment, l'interprétation de Danny Logan est légère, contrairement à celle de Charlie Aznavour, avec sa diction très "Comédie Française", comme d'hab' et son message, asséné à la tronçonneuse. 

       Pour que la page soit moins "lourde", "Stand Be Me", en Bossa Nova, ça le fait nettement plus...

    ***


    Danny Logan - Donne Tes Seize Ans



    ***

    Charles Aznavour - Donne Tes Seize Ans





    Viens, donne tes seize ans
    Au bonheur qui prend forme
    Pour que ton corps d'enfant
    Peu à peu se transforme

    Viens, n'hésite pas
    Mets ta main dans ma main
    Simplement, et donne tes seize ans

    Viens, donne tes seize ans
    Aux amours éternelles
    C'est le plus beau printemps
    De la vie qui t'appelle

    Viens, au creux de moi
    Mets ta joue sur ma joue
    Tendrement, et donne tes seize ans

    Un jour, lorsque la vie aura fané nos jours
    Un jour, nous penserons qu'il fut bien court
    Le printemps des amours

    Viens, donne tes seize ans
    À ta fureur de vivre
    Le chemin des Amants
    Est le seul qu'il faut suivre

    Viens, donne ton cœur
    Mon amour à l'amour
    Qui attend, pour prendre tes seize ans

    Donne tes seize ans
    Donne tes seize ans


    ***

    Stand by me Bossanova




    Parole de Stand By Me:
    (Ben E. King/Jerry Leiber/Mike Stoller)

    When the night has come
    And the land is dark
    And the moon is the only light we'll see
    No I won't be afraid, no I won't be afraid
    Just as long as you stand, stand by me

    And darlin', darlin', stand by me, oh now now stand by me
    Stand by me, stand by me

    If the sky that we look upon
    Should tumble and fall
    And the mountains should crumble to the sea
    I won't cry, I won't cry, no I won't shed a tear
    Just as long as you stand, stand by me

    And darlin', darlin', stand by me, oh stand by me
    Stand by me, stand by me, stand by me-e, yeah

    [Guitar]

    Whenever you're in trouble won't you stand by me, oh now now stand by me
    Oh stand by me, stand by me, stand by me

    Darlin', darlin', stand by me-e, stand by me
    Oh stand by me, stand by me, stand by me

    [ Ces sont Stand By Me Paroles sur http://www.parolesmania.com/

    Reste près de moi

    Quand la nuit arrive
    Et que le sol est sombre
    Et que la lune est la seule lumière que nous voyons
    Non, je n'aurai pas peur
    Non, je n'aurai pas peur
    Tant que tu restes,Tu restes contre moi

    Alors chérie, chérie Reste contre moi
    Oh, reste contre moi
    Oh, reste, reste contre moi, reste contre moi

    Si le ciel que nous regardons d'en bas
    Pouvait dégringoler et tomber
    Ou si les montagnes pouvaient s'écrouler dans la mer
    Je ne pleurerai pas, je ne pleurerai pas
    Non, je ne verserai pas une larme
    Tant que tu restes, Tu restes contre moi

    Alors chérie, chérie Reste contre moi
    Oh, reste contre moi
    Oh, reste, reste contre moi, reste contre moi

    Chaque fois que tu auras des ennuis, reste contre moi
    Oh reste contre moi
    Reste contre moi, reste contre moi, reste contre moi

    Alors chérie, chérie Reste contre moi
    Oh, reste contre moi
    Oh, reste, reste contre moi, reste contre moi

    {Traduction réalisée par JiPay}


    ***
    Nadine Estrella

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI TU EN PRENDS CONSCIENCE,
    LE SAGE EST DANS TOUTES TES ACTIONS)

    °°°
    - Et tu sais ce que je lui ai dit?
    - Non, dis-moi...
    - Hé, j'peux v'nir avec vous?
    - Nan! Toi t'es trop petit pour tout ça...
    - Et puis tu pues du bec."

    Three magpies, circa 1998 by François Dupuy

    °°°
    "Ben quoi? Y t'plaît pas, mon béret européen?
    - Autant que mon gourdin US qui va vous 
    chatouiller les côtes, Madame, 
    si vous ne déguerpissez pas 
    immédiatement!"


    L’Amérique à l’heure européenne
    Presseurop
    The Economist

       (...) “L’Amérique devient européenne”, plaisante The Economist, qui représente en une le président américain Barack Obama et le républicain John Boehner (Speaker de la Chambre des représentants) sous les traits d’un Français et d’un Allemand. “Au cours des trois dernières années, les dirigeants américains ont regardé la gestion européenne de la crise de l’euro avec un mépris à peine voilé”, observe l’hebdomadaire britannique, qui compare l'accord de dernière minute pour esquiver le “mur budgétaire”, à la gestion européenne de la crise de l’euro.

       Washington a des “dysfonctionnements [qui] sont de manière préoccupante similaires à ceux de la zone euro”. Les Etats-Unis et l’UE semblent incapables d’aller au-delà des remèdes de court-terme, qui sont souvent négociés bien après minuit, ajoute The Economist, qui souligne la trop grande influence de certains individus ou groupes sur les accords finaux. Il critique également le manque d’honnêteté des Etats-Unis et de l’Europe envers leurs électeurs respectifs :

       Tout comme la chancelière Angela Merkel et le président François Hollande ont évité de dire la vérité aux Allemands et aux Français à propos de ce qu’il faudra faire pour sauver la monnaie unique, ni M. Obama ni les dirigeants républicains n’ont eu le courage de dire aux Américains ce qu’il est nécessaire de faire pour remédier au désordre budgétaire. [...] L’Europe ayant échoué à gérer la monnaie unique, sa réputation dans le monde en a pris un coup. Pour quelle raison les pays en développement devraient-ils se fier au leadership américain, alors que les Etats-Unis semblent incapables de résoudre quoi que ce soit chez eux ? Et pendant que la démocratie occidentale – la plus avancée – reste paralysée, la Chine, elle, prend des décisions et va de l’avant. (...)


    °°°

    "Chérie, Chérie! Regarde! J'y arriveee!!!"

    Dancing with bebop music, 1953 
    photo by Lood van Bennekom

    (Aux Urgences ils avouèrent n'avoir jamais reçu
    une hanche brisée en autant de morceaux)


    °°°
    "Heu... Twitter, c'est bien le nom
    d'un site de nu artistique, hein?
    J'ai soudain un doute, moi..."

    Saudek Shy Congratulators 1996

    °°°
    Les seniors français 
    sont 1.3 million sur Twitter .
    Une augmentation de 100% en un an.
     Seniorenforme

       (...) La France compte 5.5 millions d’utilisateurs de Twitter et les seniors français adorent ce réseau social car ils sont les premiers utilisateurs, en terme de tranche d’âge ! Ils dépassent même les adolescents, les trentenaires et les quadras! Étonnant non ? En douze mois, les seniors se sont passionnés pour Twitter passant de 600 000 utilisateurs en Novembre 2011 à plus de 1 million 300 000 un an après ! Comment peut-on expliquer cet engouement ?

       Les seniors sont massivement présents sur Twitter et en comparaison, ils délaissent Facebook. Pourquoi ? Facebook apparaît plus futile plus propice aux adolescents alors que Twitter donne des gages de sérieux et les sujets économiques et politiques abordés leur semblent plus intéressants et plus conformes à leurs aspirations.

       Pour preuve un pic d’utilisation des seniors à Twitter lors du fameux tweet de La Rochelle de Madame Trierweiler ! Ils se sont passionnés pour cette histoire et ont voulu mieux comprendre ce réseau social ! Toutes les radios, les télévisions ont relayé cette information et les seniors ont alors vraiment découvert Twitter et ils se sont manifestement pris aux chants des petits gazouillis !

       700 000 utilisateurs seniors en plus en un an, ces chiffres font rêver et ce n’est vraisemblablement pas terminé !

    En savoir plus sur: 


    °°°
    Luc Desle

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (CHAQUE JOUR EST TON DERNIER JOUR.

    FAIS-EN BON USAGE)

    @@@

    "Oh Toi, Dieu de l'Iniquité,
    je t'implore de rendre ce peuple humain stupide...
    - Mais? Heu... C'est déjà fait...
    Et depuis un certain temps, il me semble..."

    circusofdoom.blogspot.com


    @@@

    "Da... Porrrter drrrôle de bonnet en Rrrussie 
    êtrrre démocrrratique, surrrtout en Sibérrrie
    où frrroid rrrégner souvent..."


    Gérard Depardieu dans "Raspoutine"
    telegraph.co.uk

    @@@

    Depardieu. 
    Plus minable que misérable
    Gérard Ponthieu

       (...) Je me sou­viens, à ce pro­pos, avoir relevé la réac­tion indi­gnée d’un Fin­kiel­kraut, sur la radio publique, volant au secours du pré­levé : « Il donne la moi­tié de son man­teau, tout de même ! » D’abord, il ne donne pas – n’est pas saint-​Martin qui veut… Ensuite, il y a un abîme entre le fait de don­ner un euro quand on n’en a que deux, et celui de se faire appe­ler à un devoir de soli­da­rité par une contri­bu­tion d’un mil­lion d’euros sur deux mil­lions de revenus.

       Dans un cas, il vous reste un euro, dans l’autre un million !

       Ainsi donc, même en ayant payé 85 % d’impôts sur le revenu (tranche qui n’existe pas…), Depar­dieu peut conti­nuer à vivre sans chan­ger son grand train de vie (quitte à vendre son hôtel de Cham­bon, dans le 6e arron­dis­se­ment de Paris, 1 800 m², estimé à 50 mil­lions d’euros). Ou bien, il a un tel appé­tit d’ogre qu’il se voit tenu de se faire invi­ter à des tables de dic­ta­teurs, genre Kha­di­rov, le bou­cher tchét­chène, à l’occasion de son mariage à Grozny ; ou bien lors d’un autre mariage, déci­dé­ment, celui de la fille de Kari­mov, pré­sident facho de l’Ouzbékistan…

       L’avidité le ren­dant aveugle à la détresse ravageuse, Depardieu se place en vic­time d’un « sys­tème » qui, selon lui, dénie­rait le talent. Minable argu­men­ta­tion ! s’agissant de soli­da­rité et d’éthique.

       S’agissant de cette décence com­mune chère à George Orwell et par laquelle l’écrivain saluait cette faculté du genre humain à l’entraide.

       Depar­dieu aura som­bré dans l’indécence com­mune, y rejoi­gnant la cohorte des innom­brables som­mi­tés du show­biz, dans les para­dis fis­caux où ils jouissent à l’ombre du dieu Fric.

       Qu’il eût été plus talen­tueux, sinon grand « notre Gégé » en s’empêchant cette bas­sesse. En refu­sant de jouer dans un tel navet, si bas dans l’affiche des nantis. (...)
    Lire sur:

    @@@

    (Tu Quoque vous présente, en exclusivité,
    la nouvelle petite amie d'un célèbre exilé français)



    @@@

    "On vient échanger nos armes contres les vôtres,
    qui semblent beaucoup plus efficaces"

    Neandertaliens
    Frazetta

    @@@

    Etats-Unis : 
    une ville rachète 
    les jeux vidéo violents

       (...) Une petite ville du Connecticut, aux Etats-Unis, a monté une opération de rachat de jeux vidéo violents et de nombreuses villes américaines ont décidé de racheter des armes à feu à leurs propriétaires, après la tuerie dans une école de Newtown mi-décembre.

       Les commerçants de la ville de Southington, à une cinquantaine de kilomètres de Newtown, vont ainsi offrir des bons d'achat aux personnes qui rapporteront des jeux vidéo, CD ou DVD violents. La collecte se déroulera le 12 janvier dans les locaux du théâtre de la commune.

       A l'origine de cette initiative, l'association Southington SOS, créée dans la foulée du drame de Newtown, estime ainsi qu'il y a des "preuves évidentes" que les jeux vidéo violents contribuent à "l'augmentation de l'agressivité, de la peur et de l'anxiété" dans la société.

       De nombreuses villes ont également organisé des opérations de rachat d'armes à feu contre des bons d'achat ou de l'argent. Dans le même temps, les ventes de chargeurs ont atteint un niveau sans précédent et dans les zones rurales, les foires aux armes ont vu leur ventes d'armes augmenter, ont rapporté plusieurs journaux locaux. Les amateurs d'armes à feu veulent en effet acheter des modèles de fusil et de pistolets qui pourraient être prochainement interdits par une réglementation plus stricte.(...)


    @@@
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE TEMPS A LE TEMPS,
    TOI UN PEU MOINS)

    ***

    "Bon, d'accord, je te raconte l'histoire des 7 nains...
    Mais c'est la dernière fois, hein?
    Et puis, fais gaffe à mon doudou!"

    EPIMYTH
    [nouon]
    the moral of a story.

    ***
    "Hé ben moi, j'préfère les drones...
    Les soldats de plomb, c'est nul"

    Dur, dur de faire la guerre à distance !
    David Zucchino 
    Los Angeles Times |

       (...) Assis devant des ordinateurs à des milliers de kilomètres des aéronefs qu’ils contrôlent, les opérateurs de drones veillent à la protection des troupes américaines au sol vingt-quatre heures sur vingt-quatre en repérant de potentielles embuscades et en menant des missions d’observation. Il est rare qu’ils ouvrent le feu. La plupart du temps, ils se contentent de rester les yeux vissés sur leurs écrans, pendant des heures, jour après jour. C’est un travail monotone mais qui peut aussi se révéler très perturbant. Les opérateurs de drones voient des soldats au sol se faire attaquer et perdre des camarades. Ils zooment sur les morts pour confirmer le nombre de victimes. Physiquement, ils ne sont même pas sur le même continent mais, psychologiquement, ils sont sur le front et cela peut créer chez eux un profond sentiment d’impuissance. 

       “L’absence de contrôle est l’un des principaux facteurs de stress de cette profession”, explique Hernando Ortega, colonel de l’armée de l’air américaine. 

       La hiérarchie militaire commence tout juste à prendre la mesure du problème alors que l’utilisation des drones ne cesse d’augmenter. Ces dernières années, l’armée américaine a formé davantage d’opérateurs de drones que de pilotes conventionnels et le Pentagone mise de plus en plus sur ces appareils pour ses opérations militaires et antiterroristes à l’étranger. Les équipages de drones ont effectué 54 sorties quotidiennes en Afghanistan et en Irak l’année dernière, contre seulement 5 par jour en 2004. L’objectif est d’atteindre 65 sorties par jour d’ici à 2013. La terminologie militaire évolue elle aussi : autrefois appelés UAV [Unmanned Aerial Vehicles, véhicules aériens sans pilote], les drones sont aujourd’hui désignés dans le jargon militaire comme des RPA [Remotely Piloted Aircraft, avions pilotés à distance]. “Ils ne sont pas ‘sans pilote’, insiste Ortega. Les opérateurs sont au cœur du système.” (...)

       (...) Même si la plupart des pilotes de drones travaillent sur des bases militaires aux Etats-Unis, l’armée de l’air les considère comme des soldats déployés sur le terrain. “Un opérateur de Predator m’a dit : "Je passe douze heures sur le front à combattre des insurgés et vingt minutes plus tard je me retrouve chez moi à vérifier si mes enfants ont bien fait leurs devoirs", témoigne Ortega. De plus, même à distance, les équipages de drones développent des liens forts avec les troupes au sol car ils communiquent en permanence avec elles via une messagerie ou par radio. “En fait, ils se transportent vraiment sur la ligne de front”, souligne Ortega. Cela contribue à leur sentiment d’impuissance quand ils voient leurs camarades en danger. 

       “Ils peuvent se sentir coupables, même si aucun coup de feu n’est tiré, simplement parce qu’ils sentent qu’ils ne peuvent rien faire”, explique le colonel Kent McDonald, psychiatre de l’armée de l’air qui a participé à une récente étude sur 900 opérateurs de drones. Cette étude a révélé que 46 % des pilotes en service subissaient des niveaux de stress élevés et que 29 % manifestaient des signes d’épuisement. (pauvres, pauvres choux...) (...)


    Lire sur:


    ***

    (Parfois la Gloire éternelle
    doutait de sa propre existence)

    Chimères by Pascal Adolphe Jean Dagnan Bouveret

    ***


    "Cet hôpital pour gens sains malades,
    c'est quel numéro, déjà?"


    "Le jour des morts-vivants". Romero
    blog.dvdpascher.net

    RÉPUBLIQUE TCHÈQUE :
    L’hôpital dont on ne revient pas
    MLADÁ FRONTA DNES 

    PRAGUE

       (...) Appelons-le… Jiří. Il se trouvait depuis un an au Congo, lorsqu’une épidémie d’Ebola s’est déclarée dans la région où il était en mission. La probabilité était très forte qu’il ait été infecté par cette maladie, mortelle dans quasiment 100 % des cas, qui se caractérise par d’importantes hémorragies internes.

       Après son retour en République tchèque, le responsable en chef hygiène des armées l’avait dirigé immédiatement vers l’unité de quarantaine du Centre de protection biologique de Těchonín, un hôpital militaire, dissimulé au cœur des monts Orlické hory. Aucune autre structure semblable n’existe en Europe. Il peut servir en cas d’attaque terroriste à l’arme biologique, comme le SRAS ou l’Antrax. (...) 

       (...) Autre caractéristique singulière : il n’accueille pratiquement aucun malade. Jiří était son unique patient, si l’on ne compte pas les soldats qui, de retour de mission à l’étranger, y passent toujours 24 heures en quarantaine.

       Jiří a eu de la chance. Malgré les forts soupçons d’une infection par le virus Ebola, le diagnostic n’a pas été confirmé après deux semaines de quarantaine et il a pu rentrer chez lui. Jiří est donc l’un des rares mortels à savoir à quoi ressemble l’intérieur de ce complexe hypermoderne. 

       Presque tout ici est fait d’acier inoxydable et les médecins examinent les patients vêtus de scaphandres munis de leur propre système d’alimentation en oxygène. Les portes s’ouvrent dans un bruit sourd du fait de la dépressurisation.Il faut plusieurs minutes aux médecins pour se rendre auprès de leur patient, qui pourtant se tient à portée de main, derrière une paroi à triple vitrage. Et même si leur patient s’étouffait, les médecins devraient tout d’abord revêtir leur scaphandre et traverser les zones de sécurité. Environ trois minutes se seraient écoulées avant qu’ils n’aient pu le rejoindre. (...)


       (...) Les visites médicales se déroulent avec des micros placés dans le scaphandre. Les observations du médecin sont retranscrites par ordinateur par un de ses collègues qui se trouve à l’extérieur, derrière la paroi à triple vitrage. Presque tous les appareils ne sont utilisés qu’une seule fois, y compris les détecteurs les plus coûteux, car il est quasiment impossible de les désinfecter totalement après qu’ils aient été en contact avec un patient réellement contaminé.

       Chaque patient est en fait isolé dans une sorte d’aquarium alimenté en oxygène et en eau propre et disposant d’un système fermé de gestion des déchets. Contrairement aux autres hôpitaux, et malgré l’existence d’une salle d’opération, on n’envisage pas vraiment ici la possibilité d’opérer les patients. En revanche, leur autopsie est clairement programmée. La salle d’autopsie et le laboratoire d’analyse se trouvent juste à côté des chambres des patients.

       L’évolution des maladies infectieuses mortelles est souvent rapide. Et il est indispensable de déterminer le plus vite possible la nature de la contamination afin de pouvoir protéger l’entourage du patient. (SF des années 60, tu avais tout dit) (...)
    Lire sur:


    ***
    Luc Desle

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA FLEUR EST AUSSI BELLE
    QUE TES ILLUSIONS)

    %%%


    "Vive le Nucléaire!
    A bas la Nature!
    - OK, OK, mais n'en fais
    pas trop quand même..."


    Un réacteur nucléaire 
    relancé en Corée du Sud
     Lenergeek

       (...) Le risque de pénurie d’électricité hivernal sera finalement moins important que prévu en Corée du Sud. En effet, l’un des trois réacteurs nucléaires arrêtés en novembre 2012 suite à la détection de pièces non conformes, vient d’être relancé. (Youpi!)

       Shim Eun-Jung, le porte-parole de la Commission pour la sûreté et la sécurité nucléaire coréenne, a précisé qu’un autre réacteur devrait pouvoir être relancé très prochainement. (Super!)

       En novembre, une inspection générale des 23 réacteurs sud-coréens avait été ordonnée suite à la détection de pièces n’ayant pas reçues de certifications officielles à la centrale de Yeonggwang.

       Par conséquent, trois des six réacteurs que compte cette centrale du sud-ouest du pays avaient été arrêtés. L’arrêt de ces réacteurs avait fait craindre de fortes pénuries d’électricité, sachant que le réseau électrique sud-coréen est en sous-capacité.

       Le nucléaire représente 35% du mix électrique de la Corée du Sud, qui a planifié la construction de 16 réacteurs supplémentaires d’ici 2030. (Par la France? La Chine?)


    %%%

    "Cheetah, arrête de faire le singe!
    - Ah... Blub, blub... Elle est...
    Blub, blub... Originale, celle-là...
    Blub,blub... Elle commence bien...
    Blub, blub... l'année 2013!"

    (Source: escroto)

    %%%

    "Au secours! 
    Je veux un baiser de princesse!!!
    Viiite!!!"

    G. Helnwein, Le baiser de Judas, 1985

    %%%

    Il était une fois une princesse... 
    amoureuse d’une jeune fille
    Cecilia Jan 
    El País 

       (...) Une petite fille qui a mis la main sur un crayon magique grâce auquel tout ce qu'elle dessine devient réalité, et une princesse que son père veut marier à quelqu'un qui n'est pas son grand amour : telles sont les héroïnes des premiers contes publiés par Nube Ocho, une nouvelle maison d'édition.

       Qu'ont-elles de particulier ? Eh bien, la petite fille a deux papas et la princesse n'est pas amoureuse d'un fringant jeune homme, mais d'une courageuse étrangère.

       "Ce sont les livres que notre génération n'a pas pu lire", explique Luis Amavisca, le fondateur de cette petite maison qui vient de faire paraître "El lapicero mágico" et "La princesa Li", en collaboration avec Egales, un éditeur qui depuis vingt ans publie des ouvrages en rapport avec l'homosexualité. Nube Ocho rejoint ainsi d'autres petites maisons d'édition comme A Fortiori et Topka, qui, depuis une dizaine d'années, s'efforcent de pallier l'absence de références littéraires pour des familles de plus en plus nombreuses à sortir du schéma traditionnel, que ce soit par l'orientation sexuelle des parents ou parce qu'elles vivent le divorce, l'adoption, le handicap ou l'immigration.(...)

       (...) Luis Amavisca, un artiste plasticien qui s'est lancé dans l'édition et l'écriture, tient à préciser que ses ouvrages ne s'adressent pas seulement à la communauté LGBT (lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle) "mais aussi, et peut-être plus encore, aux hétérosexuels". "Bien des adultes auraient intérêt à les lire pour remettre en question leur propre éducation et mieux se préparer à aborder le sujet avec les nouvelles générations", estime-t-il.

       "Il y a une volonté marquée de faire entrer dans la littérature jeunesse des sujets qui sont déjà une réalité dans la rue et à l'école", souligne Victoria Fernández, directrice de la revue spécialisée Clij, qui rappelle les deux premiers titres du genre publiés en Espagne, "Oliver Button es una nena" (1979, sorte d'ancêtre de Billy Elliot [paru en français sous le titre Olivier Bouton est une poule mouillée]) et 'El príncipe Ceniciento' (1998 [Cendrillon au masculin, paru en français sous le titre Le Prince Gringalet]). (...)



    %%%


    "Où tu m'entraînes? J'ai peur...
    - Mais t'inquiète... Ne suis-je pas
    ta meilleure amie?
    - Heu... Pas vraiment...
    - C'est vrai, pas vraiment..."

    “one day” Mosca cieca


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    Benoît Barvin

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