• °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (N'ATTENDS RIEN DE BON
    DU PIRE)

    °°°
    "Oh Mon Dieu, tu as une petite bête!
    - Où ça? Où ça?
    - Là... Mais là... Tu ne vois rien?"

    °°°
    "Rrron... Guerre de Sécession... Pfff.... J'm'en fiche...
    Personne ne me fera sortir de mon sommeil... Rrron"


    La guerre de Sécession : 
    premier conflit total ? 
    Rencontre avec Donald Stoker
    Propos recueillis 
    et traduits par Titus Holliday

       (...) / La guerre de Sécession est souvent qualifiée de « tournant » dans l’histoire des conflits. Quelle est sa spécificité ? En quoi est-elle si différente ?

       - Le point central, la spécificité de ce conflit, c’est le sort à réserver à l’esclavage, qui forme le cœur du différend. Il faudrait connaître le détail de toutes les guerres pour savoir si un tel cas de figure s’est déjà produit. Mais à ma connaissance, c’est l’unique exemple. Les révoltes d’esclaves – réussies (comme celle d’Haïti en 1791) ou non (telle celle menée par Spartacus dans la Rome antique entre 73 et 71 avant notre ère) – ne sont pas rares dans l’histoire. Mais les conflits concernant le sort de l’esclavage sont beaucoup plus inhabituels.


       La guerre de Sécession est également l’un des premiers conflits industrialisés. Les lignes de chemin de fer, les armées de masse souvent formées par conscription, le contrôle accru de l’État sur certains secteurs de l’économie, le rôle prépondérant de la presse et de la circulation de l’information sont autant de caractéristiques marquantes de cette guerre. Il serait peut-être exagéré de la considérer comme un tournant, mais c’est certainement le conflit qui a atteint le seuil de développement le plus élevé avant la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Elle préfigure ce qui se passera au cours des guerres du XXe siècle.


       / Vous estimez à près de 620 000 le nombre de soldats tués, auxquels il convient d’ajouter une quantité indéterminée de civils. Pourquoi y a-t-il eu autant de victimes ?


       - D’abord, par suite de l’ampleur de la mobilisation militaire, près de trois millions d’hommes au total : un effectif considérable, qui permettait aux deux camps de s’affronter sans répit. Les deux armées tiraient leur force des conscriptions et du soutien aveugle des populations civiles. Leur détermination est ainsi venue nourrir l’intensité, la durée de la guerre et, par extension, le nombre de victimes.


       Les armes utilisées ont également joué un rôle important. L’utilisation de mousquets et de canons augmenta la précision et de fait la capacité de tuer du soldat moyen. Les blessures par balle causaient alors des plaies plus importantes que les fusils actuels. La balle Minié, une munition de gros calibre, était capable de faire voler en éclat 15 à 20 cm d’os lorsqu’elle atteignait un membre. Elle provoquait ainsi de nombreuses amputations.


       Mais ce sont probablement les maladies qui ont tué le plus. Quand les hommes étaient regroupés pour la première fois dans les camps d’entraînement, ils contractèrent des contagions comme les oreillons. Beaucoup d’entre eux n’y avaient jamais été exposés, car ils avaient grandi dans un environnement rural, surtout ceux du Sud provenant de régions beaucoup moins peuplées que leurs homologues du Nord.
(...)

       (...) / Quelles sont les innovations observées durant ce conflit ?


       - Les développements technologiques jouent un rôle important dans le déroulement de la guerre. Ainsi, la première des innovations est évidemment l’utilisation des moteurs à vapeur. Les trains et les bateaux se sont avérés essentiels dans le transport et l’approvisionnement des armées. Les grands effectifs ne pouvaient pas être maintenus retranchés très longtemps sans ce soutien logistique de poids. Cette révolution a également permis la construction de cuirassés, des navires de guerre dotés d’un épais blindage et armés d’artillerie de gros calibre, une autre nouvelle technologie. Que ce soit dans les armes d’infanterie ou les canons, le rayage (2) est devenu omniprésent, tout comme les armes à répétition, entrées en service à la fin. Le télégraphe favorisa la communication, et donna aux leaders politiques une influence sans précédent sur le déroulement des batailles. Il permettait parfois des interventions tactiques sur des combats en cours à des centaines de kilomètres, ce qui était totalement nouveau.


       Même si cela est parfois négligé, il faut cependant préciser que la guerre de Sécession s’inscrivait, à certains égards, dans la lignée de conflits antécédents. En effet, son déroulement avait, par moments, une dimension quasi médiévale. Certains généraux de la Confédération, comme Braxton Bragg, menèrent une « guerre de partisans » dans le Tennessee. Comme au XVIIIe siècle, la cavalerie était alors utilisée pour attaquer les lignes d’approvisionnement et de communication. Les esclaves enrôlés par l’Union furent intégrés à leur armée pour dévaster de larges espaces du Sud, détruire la détermination de la Confédération et annihiler ses ressources guerrières.


       / Qu’est-ce qui rapproche la guerre de Sécession des conflits mondiaux du XXe siècle ?


       - L’utilisation de nouvelles technologies, par exemple : lignes de chemin de fer, navires de guerre blindés avec des armes à tourelles, fusils à répétition, mitrailleuse Gatling (l’ancêtre de la mitraillette), utilisation des fils de fer (les fils barbelés n’existaient pas encore) pour protéger le télégraphe et les fortifications en 1863… Les tranchées, ce qui n’était pas très nouveau… Mais par son ampleur, la guerre de positions autour de Petersburg, en 1864 et 1865, peut se comparer à ce qui se passera au cours de la Première Guerre mondiale : deux camps armés de fusils, se battant terrés dans des tranchées.


      L’escalade de la violence est également similaire à ce qui s’est passé au XXe siècle. Quand la guerre débuta, le Nord n’avait pas l’intention de détruire les ressources du Sud pour gagner. Au début, les généraux de l’Union ont seulement opposé des mesures sévères contre les propriétés de la Confédération et les civils. Mais à mesure que la guerre se prolongeait, coûtait en vies et en dépenses, le niveau de violence s’intensifia. L’Union se mit à s’attaquer aux approvisionnements et à tout ce qui assurait le fonctionnement économique de la Confédération. En 1864, entre Atlanta, Georgia, et Savannah sur la côte atlantique, le général de l’Union W. Tecumseh Sherman brûla tout ce qu’il ne pouvait pas manger et prit autant d’esclaves qu’il pouvait.


       Ce basculement n’était pas soudain. L’armée de l’Union n’apprit qu’à la fin de l’année 1862 qu’elle pouvait vivre sur la terre du Sud sur des périodes très courtes. À partir de la fin de 1863, les forces de l’Union opérèrent des incursions au cœur du territoire ennemi pour attaquer ses ressources militaires et entraver sa détermination. Précisons que l’Union n’a jamais pris les civils pour cible ; cette étape ne sera franchie qu’au XXe siècle.
 (...) 

    2. Rayage - 

    Création de rayures à l’intérieur du canon des armes à feu pour faire tourner les projectiles et ainsi améliorer leur stabilité aérodynamique et leur précision.

    Lire l'entretien sur:

    °°°
    "Celui qui m'a chipé mes vêtements va le regretter,
    je vous le garantis... Aie! Saleté de balai qui gratte!"

    (Source: suicideblonde, via which-witch)

    °°°
    "En l'absence de Clio, muse de l'Histoire,
    Moi, Athéna, guerrière émérite, je prends
    sa place. Cela ne vous dérange pas, 
    j'espère?"

    Extrait de: Paul Veyne, 
    Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil, 
    (1ère édition 1971), (extrait, pp. 50-85).

       (...) Si tout ce qui est arrivé est également digne de l'histoire, celle-ci ne devient-elle pas un chaos? Comment un fait y serait-il plus important qu'un autre? Comment tout ne se réduit-il pas à une grisaille d'événements singuliers? La vie d'un paysan nivernais vaudrait celle de Louis XIV; ce bruit de klaxons qui monte en ce moment de l'avenue vaudrait une guerre mondiale... Peut-on échapper à l'interrogation historiste ? Il faut qu'il y ait un choix en histoire, pour échapper à l'éparpillement en singularités et à une indifférence où tout se vaut. 

       La réponse est double. D'abord l'histoire ne s'intéresse pas à la singularité des événements individuels, mais à leur spécificité (…) ; ensuite les faits, comme on va voir, n'existent pas comme autant de grains de sable. L'histoire n'est pas un déterminisme atomique: elle se déroule dans notre monde, où effectivement une guerre mondiale a plus d'importance qu'un concert de klaxons; à moins que - tout est possible - ce concert ne déclenche lui-même une guerre mondiale; car les « faits » n'existent pas à l'état isolé: l'historien les trouve tout organisés en ensembles où ils jouent le rôle de causes, fins, occasions, hasards, prétextes, etc. Notre propre existence, après tout, ne nous apparaît pas comme une grisaille d'incidents atomiques; elle a d'emblée un sens, nous la comprenons ; pourquoi la situation de l'historien serait-elle plus kafkéenne ? L'histoire est faite de la même substance que la vie de chacun de nous. 

       Les faits ont donc une organisation naturelle, que l'historien trouve toute faite, une fois qu'il a choisi son sujet, et qui est inchangeable : l'effort du travail historique consiste justement à retrouver cette organisation : causes de la guerre de 1914, buts de guerre des belligérants, incident de Sarajevo; les limites de l'objectivité des explications historiques se ramènent en partie au fait que chaque historien parvient à pousser plus ou moins loin l'explication. À l'intérieur du sujet choisi, cette organisation des faits leur confère une importance relative: dans une histoire militaire de la guerre de 1914, un coup de main aux avant-postes importe moins qu'une offensive qui occupa à juste raison les grands titres des journaux; dans la même histoire militaire, Verdun compte davantage que la grippe espagnole. 

       Bien entendu, dans une histoire démographique, ce sera l'inverse. Les difficultés ne commenceraient que si l'on s'avisait de demander lequel, de Verdun et de la grippe, compte le plus absolument, du point de vue de l'Histoire. Ainsi donc: les faits n'existent pas isolément, mais ont des liaisons objectives; le choix d'un sujet d'histoire est libre, mais, à l'intérieur du sujet choisi, les faits et leurs liaisons sont ce qu'ils sont et nul n'y pourra rien changer; la vérité historique n'est ni relative, ni inaccessible comme un ineffable au-delà de tous les points de vue, comme un « géométral ». (...)

       (...) Nous parvenons ainsi à une définition de l'histoire. De tout temps, les historiens ont senti que l'histoire se rapportait à l'homme en groupe plutôt qu'à l'individu, qu'elle était histoire des sociétés, des nations, des civilisations, voire de l'humanité, de ce qui est collectif, au sens le plus vague du mot; qu'elle ne s'occupait pas de l'individu comme tel ; que, si la vie de Louis XIV était de l'histoire, celle d'un paysan nivernais sous son règne n'en était pas ou n'était que du matériau pour l'histoire. Mais le difficile est d'arriver à une définition précise; l'histoire est-elle la science des faits collectifs, qui ne se ramèneraient pas à une poussière de faits individuels? La science des sociétés humaines? De l'homme en société? Mais quel historien, ou quel sociologue, est capable de séparer ce qui est individuel de ce qui est collectif, ou même d'attacher un sens à ces mots? 

       La distinction de ce qui est historique et de ce qui ne l'est pas ne s'en fait pas moins immédiatement et comme d'instinct. Pour voir combien sont approximatifs ces essais de définition de l'histoire qu'on multiplie et rature successivement, sans avoir jamais l'impression qu'on est « tombé juste », il suffit de chercher à les préciser. Science de quel genre de sociétés? La nation tout entière, voire l'humanité? Un village? Au moins toute une province? Un groupe de bridgeurs? Étude de ce qui est collectif : l'héroïsme l'est-il? Le fait de se tailler les ongles? L'argument du sorite trouve ici son véritable emploi, qui est de dénoncer comme mal posé tout problème où il peut être employé. En fait, la question ne se pose jamais ainsi; quand nous sommes en présence d'une singularité venue du passé et que tout à coup nous la comprenons, il se produit dans notre esprit un déclic qui est d'ordre logique (ou plutôt ontologique) et non sociologique: nous n'avons pas trouvé du collectif ou du social, mais bien du spécifique, de l'individualité compréhensible. L'histoire est la description de ce qui est spécifique, c'est-à-dire compréhensible, dans les événements humains. 

       Dès qu'elle n'est plus valorisée, la singularité s'efface, parce qu'elle est incompréhensible. Parmi les quatre-vingt-dix mille épitaphes d'illustres inconnus que contient le corpus des inscriptions latines, voici celle d'un nommé Publicius Eros, qui naquit, mourut et épousa entre-temps une de ses affranchies; paix à ses cendres et qu'il retombe au néant de l'oubli: nous ne sommes pas des romanciers et notre métier n'est pas de nous pencher sur Dupont pour l'amour de Dupont et pour attacher le lecteur à Dupont. 

       Seulement il se trouve que nous pouvons sans trop de peine comprendre pourquoi Publicius avait épousé une de ses affranchies; ancien esclave public lui-même (nous dirions employé municipal), comme le révèle son nom, il s'est marié dans son milieu; son affranchie devait être depuis longtemps sa concubine et il ne l'a affranchie que pour avoir une compagne digne de lui. II a pu aussi avoir les mobiles les plus personnels de le faire: elle était peut-être la femme de sa vie ou la beauté locale la plus renommée... Aucun de ces mobiles ne serait singulier, tous s'inscrivent dans l'histoire sociale, sexuelle et conjugale de Rome: le seul fait indifférent pour nous - mais capital pour son entourage – est que Publicius était lui-même et pas un autre; au lieu d'être centré sur l'attachante personnalité de ce Dupont romain, notre roman vrai éclate en une série d'intrigues anonymes: esclavage, concubinat, intermariages, motivations sexuelles dans le choix d'une épouse; tout Publicius s'y retrouvera, mais mis en pièces: il n'y aura perdu que sa singularité, dont il n'y a justement rien à dire. 

       Aussi les évènements historiques ne se confondent-ils jamais avec le cogito d'un individu et c'est pourquoi l'histoire est connaissance par traces (...). II faut seulement ajouter que, dépeçant Publicius en intrigues, nous écarterons les vérités universelles (l'homme est sexué, le ciel est bleu), car l’évènement est différence. (...)

    Lire tout l'extrait sur:

    °°°
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA PENSÉE PRÉCÈDE D'ACTION
    QUI PRÉCÈDE LA PENSÉE)

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    COURTS RÉCITS AU LONG COURS(57)
    pcc Benoît Barvin

    TullioPericoli_SelfPortrait_100

    Trou

       Il était minuscule, de la taille d'une tête d'épingle. Juste là, en face de mon lit. Comment pouvais-je le voir, dans cette obscurité totale? Grâce au fait qu'il brillait, telle une petite étoile sur l'écran sombre de la nuit. Je l'avais déjà remarqué la veille mais, ce soir-là, réveillé Dieu sait pourquoi, je l'aperçus qui scintillait et, en quelque sorte, m'appelait. 

       Je mis cependant un bon quart d'heure avant d'oser quitter la chaleur des draps et, pieds nus, d'aller me planter devant cette petite bille de lumière. Elle se situait juste en dessous d'un de mes posters représentant un super héros. Moi, je n'en étais pas un. Je n'osais m'approcher, pour vérifier que mes sens ne me trompaient pas, et mettre mon oeil à hauteur de la ridicule cavité qui ressemblait à un soleil en miniature. Pour quelle raison?

       Peut-être que, derrière cette mini ouverture, se dissimulait un monstre effroyable. Une genre de dragon cracheur de feu qui n'attendait qu'un geste de ma part pour me griller sur place... Ou alors le tueur au hachoir qui pointait une lampe-torche dans ma direction et qui m'observait, se pourléchant à l'avance des tourments que j'allais subir... A moins que ce ne soit un simple trou, dans ce mur qui donnait sur une rue bruyante et sale. Mais pourquoi, alors, brillait-il?

       J'eus soudain très froid, mon corps se mit à trembler et je rejoignis mon lit, me calfeutrai sous mes draps, tentant de retrouver le sommeil. En vain. A partir de cette nuit, je ne cessai de penser à cette toute petite ouverture dont la présence à la fois m'intriguait et m'inquiétait. Je ne m'en ouvris à personne, bien évidemment, même pas à mes meilleurs copains. Je savais trop quelles seraient leurs réactions: moqueries, railleries et autres quolibets.

       Mais chaque nuit, vers les deux heures du matin, je me réveillai en sursaut et mon regard était hypnotisé par cette lueur, de plus en plus brillante semblait-il, au fur et à mesure que la nuit s'avançait. Bien entendu je ne sortais plus de mon lit. Je dormais avec ma batte de base-ball, au cas où. J'avais à présent du mal à me concentrer en classe et mes notes s'en ressentirent. Mes parents, s'inquiétant de me voir sans cesse harassé, me firent rencontrer un spécialiste auquel je ne me confiai pas, bien évidemment.

       On me prescrivit nombre de fortifiants qui ne me donnaient aucun "coup de fouet". Au contraire: ces médicaments m'empêchaient désormais de m'assoupir, avant la fatidique apparition de la pointe d'épingle lumineuse. Car, c'est vrai, le trou minuscule n'était pas là constamment. Il semblait surgir de nulle part, à un moment donné - vers les minuit, comme je le constatai bien vite  -, et il disparaissait, toujours aussi mystérieusement, vers les cinq heures du matin.

       J'adaptai donc mon sommeil sur ce rythme et recouvrai la santé, car cette dernière, en raison de mes insomnies, avait commencé à être chancelante. J'aurais pu ainsi continuer à vivre avec cette pointe lumineuse dans le mur, sans m'en approcher, la considérant simplement comme une excroissance d'une imagination trop fertile.

       Mais une nuit, alors que la cavité microscopique venait de sourdre, je ne sais ce qui me prit. J'étais face au phénomène et, en me hissant sur la pointe des pieds, je collai un oeil face à l'anfractuosité infime...

       Se révéla à moi un paysage d'une beauté si parfaite qu'elle me coupa le souffle. Il y avait, derrière ce mur, un autre Monde à la grâce exquise, aux douces couleurs, aussi harmonieux que cette petite fille blonde qui, pivotant dans ma direction, me sourit avec la grâce d'un elfe.

       Je répondis à son sourire, ressentis à peine la douleur, à hauteur de ma poitrine et, glissant contre le mur rugueux, je perdis définitivement conscience afin de rejoindre cette autre Vie Merveilleuse qui n'attendait que moi...  

    °°°

    "Pardon? Que je me pousse de cet escalier
    car vous ménagez quoi?
    - BLAM... BLAM... BLAM...
    - Argh! Couic!"

    1906 12 everybodymag blanchegreer

    (Ainsi disparaissent les enfants pas assez vite obéissants)

    °°°

    "Alors, le Monsieur Barbu, il m'a dit
    d'envoyer ce bateau directement sur ces gens...
     je crois que c'est des militaires... J'en reconnais un:
    le Président... Mais pourquoi
    ce bateau il va faire boum? Je l'ai pas
    demandé au Monsieur Barbu..."

    1906 12 everybodymag blanchegreer

    °°°
    "Pourquoi je dois pas regarder quand le Monsieur,
    il se met tout nu?"

    1907 12 centurymag blanchegreer

    °°°
    "Heu... Tu es sûre que le faire, là, 
    sur le rebord de la fenêtre, c'est prudent?
    - Prudent? Prudent? T'es devenu d'un popote, toi!"

    1911 06 centurymag blanchegreer

    °°°
    Blanche Baptiste (avec des morceaux de Jacques Damboise)

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI TU ES DANS LES NUAGES,
    C'EST QUE TU ES MORT)

    pcc Jacques Damboise
    (dit le mécréant)

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    (Fidèles amis de leur maître attendant que le chef 
    de meute donne l'autorisation de manger
    son cadavre)

    (Source: acidicfizz)

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    "Where is the Great Britain, please?
    - En mer du Nord, Messieurs,
    ici vous êtes près des côtes américaines"

    Londres négocie son chèque... 
    de départ?
    Jean Quatremer

       (...) La Grande-Bretagne sera-t-elle encore membre de l’Union européenne en 2020, à l’expiration du « cadre financier pluriannuel » que les Vingt-sept vont essayer d’adopter d’ici ce week-end ? Jamais depuis son adhésion à reculons, en 1973, le Royaume n’a paru aussi prêt de claquer la porte d’un espace dont l’intégration politique et financière accélérée, sous les coups de boutoir de la crise, lui répugne de plus en plus. Ainsi, le parti conservateur britannique a définitivement versé dans une europhobie virulente et exige que David Cameron, le premier ministre, organise un référendum d’ici à 2015 sur l’appartenance à l’Union. 81% des Britanniques y sont favorables et 56%, selon un sondage récent publié par The Observer, voteraient pour la sortie (seuls 34 % opteraient pour le « oui »).

       Pire : depuis le départ de l’ancien premier ministre Tony Blair, les travaillistes eux-mêmes sont gagnés par la défiance à l’égard de l’Union. Le 1er novembre, ils ont joint leurs voix aux eurosceptiques conservateurs pour exiger que Cameron obtienne non seulement un gel du budget communautaire comme il l’envisageait, mais une diminution. Or, un simple gel reviendrait déjà à diminuer de 200 milliards d’euros la proposition, déjà peu ambitieuse, de la Commission… Dès lors, « une diminution est totalement exclue, surtout depuis que la crise a rebattu les cartes en appauvrissant des pays comme la Grèce ou l’Espagne qui auraient du sortir des aides régionales », explique-t-on à l’Elysée. 

       Pour ne rien arranger, Londres ne veut pas entendre parler d’une remise en cause de son rabais obtenu de haute lutte par Margareth Thatcher en 1984 qui lui permet de moins verser au budget que ne l’exigerait les règes communautaires. Le problème est que la Grande-Bretagne d’aujourd’hui est infiniment plus riche que celle de Thatcher ce qui rend ce chèque, financé à 25 % par la France, injustifiable. Néanmoins, pour Londres, ses exigences sont autant de « lignes rouges » qu’elle défendra, si besoin est, à coup de veto.

       La tension avec ses partenaires, lassés de tant d’intransigeances, est donc maximale. Lundi, François Hollande a vertement critiqué les « pays » qui veulent diminuer le budget communautaire et « viennent chercher leur chèque, leur rabais, leurs ristournes parce que l’idée qu’ils se font de l’Europe, c’est d’obtenir exactement ce qu’ils ont versé ». Le chef de l’Etat a posé l’enjeu du débat budgétaire : « au moment même où nous appelons à la solidarité, à la mobilisation pour la croissance, la réponse de l’Europe serait de faire moins ? ». Autrement dit, quels sont les pays qui sont prêts à aller plus loin dans « l’intégration solidaire », pour reprendre l’expression de François Hollande, que la crise de la zone euro a rendu inéluctable? Si la Grande-Bretagne se retrouve isolée, sa position deviendra intenable.(...)
    Lire sur:


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    (La Mort jouant au kinétoscope)

    (Source: kurutta)

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    "Si le gaz à effet de serre me f... la pétoche?
    Ben... Pas vraiment..."

    Gaz à effet de serre: 
    Les émissions d'origine industrielle 
    ont augmenté de 2,6% en 2012
    Avec Reuters

       (...) Les émissions de gaz à effet de serre d'origine industrielle ont augmenté de 2,6% cette année, malgré la crise économique, selon le rapport annuel du Global Carbon Projet publié ce lundi en pleine conférence internationale sur le changement climatique.

       La progression, due notamment à la croissance des émissions de dioxyde de carbone en Inde et en Chine, était de 3,1% en 2011, précisent les auteurs. Près de 200 Etats sont réunis jusqu'au 7 décembre à Doha pour la 18e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) avec l'objectif de s'entendre sur les moyens de limiter le réchauffement à deux degrés, objectif fixé en 2010.(...)

       (...) «Je crains que le risque de changement climatique ne soit trop important avec notre trajectoire actuelle en matière d'émissions. Il nous faut un plan radical (oui, oui, il "faut"...)», a souligné Corinne Le Quéré, directrice du centre britannique Tyndall pour la recherche sur le changement climatique et professeur à l'université d'East Anglia, qui a co-dirigé la rédaction du rapport.

       Le total des émissions de CO2 pour 2012 est estimé à 35,6 milliards de tonnes et, si elles se poursuivent à ce rythme, le réchauffement sera de 4 à 6°C, selon les chercheurs du Global Carbon Project, dont les travaux sont publiés par la revue Nature Climate Change. Entre 1990 et aujourd'hui, elles ont augmenté de 58% et une poignée de grands pays en sont responsables.

       Les émissions chinoises ont ainsi progressé de 9,9% en 2011 et de 10,4% l'année précédente. La Chine représente aujourd'hui 28% du total mondial, alors que les Etats-Unis sont à 16%. En Inde, l'augmentation était de 7,5% l'an dernier, contre 9,4% en 2010. Aux Etats-Unis et en Europe, la hausse a été respectivement de 1,8 et 2,8%. (...)


    $$$
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’HÉSITATION N'EST PAS AVEU

    DE FAIBLESSE. 
    ELLE N'EST QU’HÉSITATION)

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    (Champ de ruines après le cyclone "Moi-Président-Toi-Jamais")

    (Source: abandonedporn)


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    "P'tain de notations qui changent

    tout l'temps! J'en ai ras la touffe!"



    (Les nouvelles contraintes de l'UE
    semblaient stresser les agents des agences)

    +++

    L’UE impose de nouvelles contraintes
    (Parce qu'il y en avait déjà?)
    PresseuropLes Echos

       (...) “Régulièrement brocardées (stigmatisées serait mieux) pour être une des causes de la crise, les agences de notation vont avoir droit à de nouvelles contraintes en Europe”, écrivent Les Echos, au lendemain de l’accord survenu entre le Parlement européen et le Conseil sur une nouvelle directive afin de les encadrer.

       Le quotidien économique estime cependant que les mesures adoptées sont “nettement en retrait par rapport aux propositions initiales de la Commission européenne” (comme c'est bizarre...).

       Les Echos précisent ainsi que "Concernant les dettes souveraines, le texte prévoit que les agences ne pourront changer les notations non sollicitées des Etats que trois fois par an au maximum et à des dates indiquées à l'avance. Bien loin des propositions initiales de Michel Barnier, le commissaire au Marché intérieur, qui songeait au départ à interdire purement et simplement les notes pour les pays sous aide internationale. De la même façon, l'exécutif européen voulait imposer que les Etats et les entreprises changent obligatoirement d'agences de notation tous les trois ans, pour stimuler la concurrence. Là encore, la mesure n'a pas été reprise et la rotation est strictement limitée à la notation de certains produits structurés."

       Le texte prévoit aussi notamment un “régime européen de responsabilité civile pour faute intentionnelle ou négligence grave”. Il interdit également aux investisseurs d’avoir plus de 5% du capital de deux agences différentes, afin de lutter contre les conflits d’intérêts. (...)


    +++

    (Dinde d'un parti politique catastrophée 
    par le spectacle donné par ses dirigeants)

    cassowary
    (photo by tway76, flickr)


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    "Moralement, tu n'as pas le droit de piquer son flouze!
    - Pratiquement, si. Tu en veux la moitié je suppose?
    - Comment t'as deviné?"


    Réduire la géopolitique à la morale 
    est une erreur souvent commise
    Pierre Guerlain
    Professeur de civilisation américaine 
    a l'Université Paris Ouest Nanterre

       (...) Dans les discussions médiatiques, et parfois universitaires, il y a confusion entre nature d'un régime politique et interactions géopolitiques. Ainsi l'on évoque les régimes dictatoriaux de Syrie ou d'Iran voire de Corée du Nord ou la nature du Hamas en tant que mouvement islamique pour justifier une position géopolitique ou une intervention dite humanitaire. Si l'école dite "réaliste" en relations internationales ne se prête pas autant à cette confusion que ceux que l'on appelle les "idéalistes", il n'en reste pas moins que la réduction de la géopolitique à des facteurs dits moraux est fréquente et motive des acteurs comme Susan Rice aux Etats-Unis ou Bernard-Henri Lévy en France.

       Cette conception a conduit l'ONU à adopter la résolution 1674 en 2006, confirmée en 2009 (A/RES/63/308) appelée "R2P" ("responsibility to protect" ou "responsabilité de protéger").
       Les puissances agissent, certes, en fonction de leurs choix politiques internes, de la personnalité de leurs dirigeants mais surtout en fonction de leurs atouts et positionnements sur l'échiquier géopolitique. L'évocation de la nature d'un régime pour justifier une intervention va de pair avec l'oubli de situations similaires dans lesquelles aucune intervention n'est envisageable ou envisagée. Les motifs humanitaires ne sont jamais les seuls.

       Ainsi, trois puissances occidentales, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont lancé une guerre "humanitaire" en Libye en 2011 mais elles n'auraient jamais imaginé intervenir dans un pays trop puissant comme la Chine ou la Russie ni même au Bahreïn au côté des manifestants pro-démocratie. L'Arabie saoudite est intervenue dans ce pays avec l'accord tacite des Etats-Unis pour écraser la révolte qui pourtant faisait partie du printemps arabe. Le ministre de la défense américain, Robert Gates, qui avait servi Bush avant Obama, était opposé à cette intervention que Mmes Clinton et Rice, chefs de file de "l'interventionnisme humanitaire", ont réussi à la vendre au président américain. Les motivations non-humanitaires se mêlent au "désir de protéger" qui d'ailleurs sert de masque à d'autres intérêts. La France de Sarkozy voulait gommer ses multiples accords et transactions antérieures avec le dictateur Kadhafi, son intervention a été décisive pour le liquider lors de sa tentative de fuite. Les preuves de ses liens étroits avec la France ont disparu avec lui.

       Les régimes dictatoriaux ne sont pas tous terribles de la même façon à l'intérieur de leurs frontières: la famine et la répression brutale sont le lot de la Corée du Nord contre laquelle on ne songe pas à intervenir car ses moyens militaires sont trop dangereux. L'Iran est loin d'assurer la sécurité et la liberté à ses citoyens et les dernières élections ont été truquées mais l'Iran du Shah, soutenu par l'Occident, n'était pas dans une bien meilleure situation sur le plan des droits humains ou des libertés civiques. 

       La Syrie est un vrai dilemme pour les responsables politiques car le régime dictatorial et meurtrier jouit encore de soutiens internes, les oppositions ne sont pas vraiment unies et font une place importante à des islamistes radicaux fort mal disposés vis à vis de l'Occident. Les Etats-Unis et la France n'ont pas exactement la même position, Hollande s'affirme plus interventionniste qu'Obama mais la France ne peut rien sans les Etats-Unis. Le Hamas est présenté comme un groupe terroriste avec lequel on ne discute pas et pourtant les négociations du Caire en novembre 2012 sur le cessez le feu avec Israël ont constitué une forme de contact indirect avec ce groupe. L'Egypte a joué un rôle important et a négocié avec les Etats-Unis, Israël et le Hamas - juste avant que son président ne lance une attaque contre le système judiciaire de son pays. Régime liberticide, rôle géopolitique positif.(...) 

    Lire la suite sur:


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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SUIVRE LE MAÎTRE C'EST BIEN,
    LE PRÉCÉDER, C'EST MIEUX)

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    « Le seul ennui avec la fin du monde,

     c'est que l'on ne peut la raconter 
    à ses petits-enfants. »
    Arnaud Cotrel 


    http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=fin-du-monde
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    "Tout le monde est prêt pour la fin du monde?
    A la Une,
    A la Deux,
    à la T..."
    Fin du monde

       (...) La fin du monde est le moment de la disparition de l'univers, de la Terre ou de la seule humanité, telle qu'elle peut être imaginée par des individus ou des institutions. Cet événement majeur est un élément important dans de nombreuses religions, philosophies et mythologies, ainsi qu'un sujet mis en scène dans l'art. Son étude est l'eschatologie. Son caractère éminemment dramatique en fait également le sujet de multiples prédictions. (...)


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    GERARD PALAPRAT POUR LA FIN DU MONDE





    Pour La Fin Du Monde

    Pour La Fin Du Monde
    Prends ta valise
    Et va là-haut sur la montagne

    On t'attend
    Mets dans ta valise
    Une simple chemise
    Pour La Fin Du Monde
    Pas de vêtements

    Et mes photographies ?
    Laisse les là
    Et ma boite à outils ?
    Laisse la aussi
    Mon vieux tant pis

    Mais Pour La Fin Du Monde
    Prends ta valise
    Et va là-haut sur la montagne
    On t'attend

    Laisse tes bijoux
    Tes machines à sous
    Pour La Fin Du Monde
    Pas besoin d'argent

    Mon avion mon képi?
    Laisse les là
    Ma canne et mon fusil?
    Laisse les aussi

    Mon vieux mais tant pis
    Mais Pour La Fin Du Monde
    Prends ta valise
    Et va là-haut sur la montagne
    On t'attend

    N'aie plus peur de rien
    Tout ira très bien
    Pour La Fin Du Monde
    Viens tout simplement
    Viens donc il est temps
    Viens voir enfin l'autre côté
    De la montagne
    Viens voir enfin l'autre côté
    On va repartir à zéro


    Pour La Fin Du Monde
    Prends ta valise
    Et va là-haut sur la montagne
    On t'attend

    Mets dans ta valise
    Une simple chemise
    Pour La Fin Du Monde
    Pas de vêtements

    Et mes photographies?
    Laisse les là
    Et ma boite à outils?
    Laisse la aussi

    Mon vieux tant pis
    Mais Pour La Fin Du Monde
    Prends ta valise
    Et va là-haut sur la montagne
    On t'attend

    N'aie plus peur de rien
    Tout ira très bien
    Pour La Fin Du Monde
    Viens tout simplement
    Viens donc il est temps
    Viens voir enfin l'autre côté
    De la montagne
    Viens voir enfin l'autre côté
    On va repartir à zéro

    [ Merci à Olsim85 d'avoir ajouté ces paroles ]


    +++

    René Joly - Chimène (1969)






    Parole de chanson Chimène 

    Même si je prends la peine, Chimène
    De t'écrire chaque semaine
    Même avec de la peine
    Si tu m'aimes un peu quand même
    Même si je t'emmène, Chimène
    Si je t'aime un peu quand même
    Même avec de la peine
    Il faudrait que tu comprennes
    Aux amours bien nées, Chimène
    Le bonheur n'attend pas
    Le nombres des années, Chimène
    Comprends-tu ça ?
    Même sans que ça nous mène, Chimène
    Tu fais espoir à la haine
    Même Chimène si tu m'aimes
    Il faut que tu te souviennes
    Même si je t'emmène, Chimène
    Si je t'aime un peu quand même
    Même avec de la peine
    Il faudrait que tu comprennes
    Aux amours bien nées, Chimène
    Le bonheur n'attend pas
    Le nombres des années, Chimène
    Comprends-tu ça ?
    la la la la la la ......


    +++


    Il voyage en solitaire Gérard Manset





    IL VOYAGE EN SOLITAIRE
    Paroles et musique: Gérard Manset, 1974

    Il voyage en solitaire
    Et nul ne l'oblige à se taire.
    Il chante la terre.
    Il chante la terre

    Et c'est une vie sans mystère
    Qui se passe de commentaires.
    Pendant des journées entières,
    Il chante la terre.

    Mais il est seul.
    Un jour,
    L'amour
    L'a quitté, s'en est allé
    Faire un tour de l'autre côté
    D'une ville où y'avait pas de place
    Pour se garer.

    Il voyage en solitaire
    Et nul ne l'oblige à se taire.
    Il sait ce qu'il a à faire.
    Il chante la terre.

    Il reste le seul volontaire
    Et, puisqu'il n'a plus rien à faire,
    Plus fort qu'un armée entière,
    Il chante la terre

    Mais il est seul.
    Un jour,
    L'amour
    L'a quitté, s'en est allé
    Faire un tour de l'autre côté
    D'une ville où y'avait pas de place
    Pour se garer
    Et voilà le miracle en somme,
    C'est lorsque sa chanson est bonne,
    Car c'est pour la joie qu'elle lui donne
    Qu'il chante la terre.


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    Nadine Estrella (la survivante)

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE DISPERSE PAS L'ATTENTION
    DANS L'ATTENTION)

    %%%

    (Ripoux capitaliste se faisant soigner
    les dents à l'oeil, dans une région où
    le chômage fait des ravages)

    The Great Escape: During a lovely morning in July 
    I was out photographing Great White Sharks in False Bay, South Africa. 
    We had two days when the sea was so still you could barely see a ripple. 

    %%%

    (Crache-lui à la g...
    et elle te suivra n'importe où)


    (adaptation du texte original.
    Mais le sens est respecté...)

    %%%

    COMMISSION EUROPÉENNE • 
    A Bruxelles, les “big tobacco” sont chez elles
    presseurop.eu

       (...) L'influence de l'industrie du tabac au sein de l'Union européenne suscite de plus en plus de questions depuis la démission de John Dalli, ancien commissaire européen chargé de la Santé et de la Protection des consommateurs. José Manuel Barroso l'a-t-il vraiment poussé vers la sortie? Et quel a été le rôle de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) dans cette affaire? L'industrie du tabac n'a peut-être jamais eu autant d'influence à Bruxelles.

       A Bruxelles, chaque rencontre avec un représentant de l'industrie du tabac est une épreuve de volonté. Même pour les fumeurs occasionnels. A peine est-on arrivé qu'une porte-parole de Philip Morris (Marlboro, L&M) nous glisse un paquet de cigarettes dans la main. A la place du nom de la marque se trouve la photo d'un homme souffrant d'une tumeur cancéreuse à la gorge. "C'est de la diffamation", lâche la représentante de Philip Morris avant de nous montrer un autre paquet avec un autre malade du cancer. La Commission européenne voudrait faire imprimer ce genre d'images sur tous les paquets de cigarettes pour choquer les consommateurs, s'insurge la représentante avant de s'en allumer une avec délectation.(...)

       Les journalistes ne sont pas les seuls à entendre les plaintes de l'industrie. Les fabricants de tabac ont visiblement réussi à gagner de l’influence sur une partie de la Commission européenne. Une série de documents internes que Der Spiegel s’est procurés révèle en effet l'opposition de plusieurs collaborateurs du président de la Commission au renforcement de la réglementation sur le tabac. Même le chef de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) aurait des doutes sur cette législation. Jose Manuel Barroso et les agents de la lutte anti-fraude auraient donc joué un rôle non négligeable dans la démission du Commissaire européen à la Santé, il y a un mois. (...)
    Lire la suite sur:


    %%%


    (Ce chameau fut égorgé par les chameliers
    car il ne s'était pas incliné en direction de la Mecque)

    Prayer in the desert, circa 1920
    by Lehnert and Landrock


    %%%

    "Oh, toi alors, t'es super fort...
    - Ne t'y fie pas, petit, ces barres sont
    en vulgaire plastoc!"


    ÉTATS-UNIS • 
    Les ados adeptes de la gonflette 
    et du dopage
    Douglas Quenqua
    The New York Times |

       (...) A l'âge de quinze ans, David Abusheik s'est mis à faire deux heures d'haltérophilie par jour, six jours par semaine. Aujourd'hui en terminale au lycée Fort Hamilton de Brooklyn [quartier de New York], il a ajouté à son régime des barres et des boissons protéinées afin d'augmenter sa masse musculaire sans prendre un poil de graisse. "Avant, je ne prenais aucun complément alimentaire, explique ce garçon de 18 ans qui se destine à une carrière d'ingénieur, mais je cherchais quelque chose qui m'aide à me muscler un peu plus vite."

       Face à ces garçons qui mettent leur santé en danger pour essayer de se sculpter un corps à la Schwarzenegger, que seuls les gènes peuvent réellement conférer, les pédiatres ont commencé à tirer la sonnette d'alarme. Qu'ils passent des heures dans des salles de sport, dilapident leur argent de poche en compléments alimentaires hors de prix ou prennent le risque de s'essayer aux stéroïdes, les jeunes Américains semblent prêts à payer le prix fort pour obtenir le corps idéal.

       Selon une étude publiée le 19 novembre par la revue Pediatrics, plus de 40 % de collégiens et lycéens affirment s'entraîner régulièrement dans le but d'augmenter leur masse musculaire, 38 % reconnaissent consommer des compléments alimentaires et près de 6 % admettent avoir essayé des substances anabolisantes. Fait plus significatif encore, 90 % des 1 307 garçons interrogés – qui vivent tous dans la région de Minneapolis-St Paul [Minnesota] mais sont représentatifs de ce qui, selon les médecins, serait un phénomène national – disent s'entraîner au moins une fois de temps en temps afin d'acquérir davantage de masse musculaire.(...)

       (...)"Les compléments alimentaires posent problème car contrairement aux médicaments, ils ne sont pas réglementés et il est donc très difficile de connaître leur composition exacte", explique le Dr Shalender Bashin, professeur de médecine de l'université de Boston et chef du service d'endocrinologie, diabète et nutrition du Centre médical de Boston. Ils contiennent parfois des stéroïdes anabolisants, et certains compléments protéinés, même s'ils sont de très bonne qualité, peuvent être dangereux lorsqu'ils sont consommés en grande quantité ou en remplacement des repas, souligne-t-il.

       Les stéroïdes anabolisants sont particulièrement nocifs pour un corps qui n'est pas totalement formé, poursuit le Dr Bashin. En effet, "ils bloquent la production de testostérone chez les hommes", ce qui conduit à de graves problèmes de sevrage chez les adolescents en pleine croissance qui tentent d'arrêter d'en prendre. Pourtant, à force d'associer les stéroïdes à de grands sportifs comme Lance Armstrong (ahaha), on ancre l'idée selon laquelle les produits dopants peuvent être gérés avec succès.(...)

    Lire l'article sur:

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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SIROTE LE BONHEUR)

    ***

    "Comment ça, en little boss  je ne suis pas crédible?
    Dis-me-le-moi une autre fois, qu'on rigole..."


    therubicon.org

    ROYAUME-UNI 
    Le scandale des pseudo-PDG

       (...) Le quotidien britannique annonce ce 26 novembre une série de révélations sur un "extraordinaire réseau" de chefs d'entreprise postiches. Une enquête menée conjointement par la BBC et le Consortium international de journalistes d'investigation de Washington met au jour une liste de plus de 21 500 entreprises, qui utilisent un groupe de 28 soi-disant chefs d'entreprise, pour la plupart britanniques. Ces personnes vendent leurs noms à des entreprises qui souhaitent garder secrètes leurs activités. (...) 


    ***

    "C'est à cause d'Edison que t'es comme ça...
    - Merci Nikola, je retiens le nom..."


    RIVALITÉ 
    Edison vs Tesla :
     les voix de la raison

       (...) "Nikola Tesla n'était pas Dieu, ni Thomas Edison le diable". Si la revueForbes se donne la peine de titrer ainsi, c'est parce que le culte voué au scientifique sur Internet est entré dans une phase de démesure. Tesla est sorti de son relatif anonymat pour entrer dans la peau d'un héros incompris, un génial inventeur spolié par son ennemi juré, Thomas Edison. Mais ce costume est mal coupé.

       Il y a du vrai dans la rivalité qui a opposé les deux hommes, reconnaît l'article, et Nikola Tesla était effectivement un visionnaire et un inventeur prolifique. Pour autant, ce n'est pas à lui que l'on doit l'invention du courant électrique, comme l'affirme The Oatmeal, mais à Faraday. Mais il l'a rendu réellement transportable et utilisable à grande échelle. Edison n'a pas non plus empêché Tesla d'inventer le radar... Et Tesla n'a pas découvert les rayons X. L'enthousiasme du site de comics l'a empêché de se souvenir d'une chose, conclut l'article de Forbes. Nikola n'était au final qu'un être humain, et Edison aussi.

       The Smithsonian Magazine, lui, part exactement de ce constat. "Tesla était peut-être un homme brillant, mais c'était juste un homme", écrit le site de l'institut scientifique Smithsonian, qui rappelle que le scientifique s'était parfois fourvoyé. Il affirmait ainsi que l'eugénisme était la voie à suivre pour purifier l'humanité ; il préconisait ainsi la stérilisation des criminels et des malades mentaux. Une attitude sans doute un peu dangereuse (non, tu crois?). Car le savant, qui souffrait de multiples obsessions (par exemple, son amour passionnel pour les pigeons et les colombes), de troubles obsessionnels et compulsifs (comme peser sa nourriture, ou ne séjourner que dans des chambres d'hôtel dont le nombre est divisible par trois) et qui refusait de consulter les médecins, aurait lui-même, sans doute, été victime de cette belle politique ! (...)


    ***

    "Bien sûr que cette arme est factice...
    Je vais vous montrer..."

    RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO 
    Le chef de l'armée de terre 
    suspecté de vendre des armes

       (...) "Le président Joseph Kabila, commandant suprême des forces armées de la république démocratique du Congo (RDC) a suspendu, le 22 novembre, le général major Gabriel Amisi Kumba de ses fonctions de chef des forces terrestres de l’armée congolaise pour raison d’enquête", rapporte Radio Okapi. Le militaire est accusé dans un rapport d’experts de l’ONU publié le 21 novembre de vendre des armes aux groupes opérant dans l’est du pays. L'armée congolaise fait face à une rébellion dans le Nord-Kivu. Après la prise de Goma, les insurgés ont poursuivi leur progression vers l'Ouest. (...)


    ***

    "Nous on est là pour les femmes
    africaines en mal d'enfants"

    AFRIQUE 
    Le contrôle des naissances 
    n'est plus un tabou
    Henry Wasswa
    IPS InterPressService 

       (...) Charles Kayongo, en Ouganda, est père de deux filles âgées de cinq et trois ans. Et bien que les traditions séculaires dans son groupe ethnique, les Bagandas, disent qu’un homme doit avoir un nombre illimité d’enfants et un fils comme héritier, Kayongo refuse d’avoir plus d’enfants. 

       Dans ce pays enclavé d'Afrique de l'est, comme un nombre croissant de jeunes parents à court d’argent qui aspirent à un mode de vie moderne, il déclare que lui et sa femme, Eunice Kayongo, veulent une petite famille. 

       “Ça suffit. Je ne veux plus d’enfants. J’en ai discuté avec ma femme, et nous utilisons des pilules et des préservatifs depuis deux ans. Le coût de la nourriture, de l’école et des médicaments est déjà trop élevé pour moi”, déclare ce père de 33 ans, depuis sa maison dans la ville de Mukono, en périphérie de la capitale de l’Ouganda, Kampala.

       Kayongo, qui possède un bar, affirme qu’il dépense 10 dollars [7,7 euros] par jour pour la famille, et qu'il gagne au total 440 dollars [339 euros] par mois. “Je suis intéressé par le planning familial parce qu’il nous aide à vivre mieux. Je ne manque pas d’aller au centre de santé avec ma femme. Je dois planifier financièrement pour ma famille”. 

       L’Ouganda a l’un des taux de croissance démographique (3,2% par an) les plus élevés au monde. La population totale du pays est d’environ 34 millions habitants. Un million de personnes viennent grossir la population ougandaise chaque année, mais les ressources n’augmentent pas au même rythme, souligne Anthony Bugembe, un chargé de programmes au Secrétariat de la population au ministère des Finances, de la Planification et du Développement économique.

       Kayongo fait partie d’une génération émergente de jeunes maris ougandais qui commencent à défier la vieille tradition africaine selon laquelle l’on doit être le père d’un grand nombre d’enfants, et ils optent pour des familles plus petites et gérables. Lynda Birungi, du groupe national de planification familiale, ‘Reproductive Health Ouganda’, constate qu'un nombre croissant de jeunes pères s’impliquent dans le planning familial, en grande partie pour des raisons financières. Ces hommes constituent encore une minorité. Mais il y a plus de 20 ans, aucun ne venait. (...)

    Lire sur:

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    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ENVIE NE T'AIME PAS)


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    Enfance en presque noir et rose (2)


    Les bannis (générique) (1968)





       Les Bannis (The Outcasts) est une série télévisée américaine en 26 épisodes de 45 minutes, créée par Hugh Benson et diffusée entre le 23 septembre 1968 et le 5 mai 1969 sur le réseau ABC.

       En France, la série a été diffusée à partir du 1er novembre 1970 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.

       Cette série met en scène deux chasseurs de primes - Earl Corey (Don Murray, VF : Alain Dorval) et Jemal David (Otis Young, VF : Med Hondo ) -, à la fin de la Guerre de Sécession, contraints de voyager ensemble alors que tout les oppose: l'un est un ancien aristocrate de Virginie, sudiste et l'autre est un esclave affranchi, nordiste. La tension est constamment perceptible et les bagarres régulières entre les deux protagonistes, soutenus par un jeu dense - surtout Otis Young qui, à l'époque, était un genre de porte-drapeau de la question noire. 
       Histoires simples mais bien structurées, réelle connivence des deux acteurs - en tout cas à l'écran -, tout cela en fait une série courte mais intense. Un must. A noter que Don Murray a joué avec Marilyn Monroe dans "Bus Stop"... 


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    le virginien





       Le Virginien (The Virginian puis The Men from Shiloh) est une série télévisée américaine en 249 épisodes de 90 minutes, créée par Charles Marquis d'après le roman éponyme d'Owen Wister et diffusée entre le 19 septembre 1962 et le 24 mars 1971 sur le réseau NBC.

       Cette série met en scène les aventures du Virginien, personnage dont on ignore le nom et régisseur du ranch de Shiloh, près de Medicine Bow dans le Wyoming.

    Distribution:
    James Drury : Le Virginien
    Doug McClure : Trampas
    Lee J. Cobb : Juge Henry Garth (saisons 1 à 4)
    Gary Clarke : Steve Hill (saisons 1 et 2)
    Roberta Shore : Betsy Garth (saisons 1 à 3)
    Pippa Scott : Molly Wood (saison 1)
    Randy Boone : Randy Benton (saisons 2 à 4)
    Clu Gulager : Shérif Emmett Ryker (saisons 3 à 6)
    L.Q. Jones : Andy Belden (saisons 3 à 5)
    Diane Roter : Jennifer Sommers (saison 4)
    Ross Elliott : Shérif Mark Abbott (saisons 5 à 8)
    Charles Bickford : John Grainger (saison 5)
    Sara Lane : Elizabeth Grainger (saisons 5 à 8)
    John McIntire : Clay Grainger (saisons 6 à 8)
    Jeanette Nolan : Holly Grainger (saisons 6 à 8)
    David Hartman : David Sutton (saison 7)
    Stewart Granger : Colonel Alan MacKenzie (saison 9)
    Lee Majors : Roy Tate (saison 9)

       Louchant vers la série familiale Bonanza - encore un classique de la télévision américaine -, "Le Virginien" tient beaucoup au personnage principal, James Drury et à son collègue Doug McClure, sans oublier Lee J. Cobb, trois solides interprètes qui mettent en valeur des épisodes classiques, tout entier à la gloire des héros de western que sont... heu... tous les américains, dans leur petite âme d'enfant... (et un peu les Européens, aussi)

    ***


    Lancer







    Le ranch L (1968-1970) 

       "Lancer" est l'histoire d'un éleveur qui a du mal à conserver ses vastes possessions dans la vallée de San Joaquin, en Californie, bien qu'il soit aidé par ses deux fils. Scott, dont la mère est morte en couches, est le fils aîné de Murdoch Lancer. Il a été élevé par son grand-père maternel, à Boston. Son plus jeune fils est Johnny, enlevé à son père par sa mère mexicaine quand il était âgé de 2 ans. Autant Scott est un jeune homme mature, autant Johnny, lui, est une tête brûlée qui use plus de son arme que de son intelligence. Teresa O'Brien, fille du contremaître de Murdoch,  assassiné, est sa pupille et une soeur de substitution pour les deux garçons.

    Distribution:
    Johnny Madrid Lancer (51 épisodes, 1968-1970)
    Lancer Scott (51 épisodes, 1968-1970)
    Lancer Murdoch (51 épisodes, 1968-1970)
    Teresa O'Brien (51 épisodes, 1968-1970)
    Jelly Hoskins (36 épisodes, 1968-1970)

    Nouvelle incursion du western familial mais, cette fois, avec deux enfants adoptés et, par conséquent, des intrigues qui tournent autour des différences de comportements entre les deux frères... Inutile de dire que le téléspectateur n'a d'yeux que pour le bouillant Johnny... L'acteur, plein de charisme, disparaîtra hélas de la série après un cruel accident de moto.


    ***
    Jacques Damboise

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