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    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNE-TOI DU TEMPS)

    %%%

    "Le plagiat de Monsieur est avancé...
    Il est encore tout chaud..."



    %%%

    "Alors le loup se met à souffler sur 
    la maison en paille et...
    - C'est du banal copier-coller...
    Mais, bon, comme t'es vieux,
    je te pardonne. Continue..."

    Les-Invasions-barbares

    Un universitaire français 
    abuse du copier-coller
    Sciences et Avenir

       (...) Jean-Noël Darde est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8. Il est l'auteur du blog : Archéologie du copier-coller.

       SeA : Nous vous avons soumis deux courts extraits du livre de Bernard Andrieu dans lequel nous avons découvert plusieurs plagiats. Quel est votre avis sur ces textes ?

       JND : Ces extraits sont en effet très brefs, mais il n’en reste pas moins que les lecteurs qui ont ces textes sous les yeux sont conduits à penser qu’ils ont été rédigés par l’auteur de l’ouvrage. Ceci, alors que ces phrases paraissent bien empruntées à des textes mis en ligne sur Internet à des dates antérieures à l’édition du livre. On peut donc parler de plagiats, et de plagiats presque au mot pour mot, c’est-à-dire de plagiats serviles. S’ils restent seuls, on parlera de plagiat à dose homéopathique. Mais ils peuvent être aussi des indices qui conduisent à la découverte d’autres cas analogues.

       Même à dose homéopathique, le plagiat reste choquant (nous avons un terme moins élégant...) de la part d’un Professeur d’université. Je note que dès que le plagiat est évoqué à l’Université, il s’agit toujours des « copier-coller » des étudiants. Mais les enseignants-chercheurs sont tout autant concernés. C’est par exemple le cas dans ma propre université, comme je l’explique sur mon blog (Paris 8, Procès et Plagiats).

       SeA : Comment les universités réagissent à ce phénomène ?

       JND : De manière générale, elles réagissent très mal. Elles condamnent unanimement le plagiat mais presque exclusivement celui des étudiants et font généralement mine d’ignorer celui de leurs enseignants-chercheurs. À quelques exceptions près toutefois. Par exemple, l’université de Nantes, qui a été touchée par le plagiat, a pris l’initiative de rédiger un document mettant en garde aussi bien les étudiants que les enseignants-chercheurs. En France, une minorité d’universités ont cette démarche. Maintenant, des déclarations de principe affichées aux actes… Il faut voir cas par cas comment les déclarations, aussi pieuses soient-elles, se traduisent dans les faits concrets de plagiat.

       SeA : Ce qui n’est pas le cas d’Angers en la matière ?

       JND : En termes de déontologie et d’éthique, on peut dire que l’Université d’Angers est à réaction lente. C’est même un cas singulier puisqu’elle se refuse depuis plus de dix ans à annuler une thèse d’un plagiaire qui a pourtant été lourdement condamné en première instance et en appel, condamnation confirmée en 2010 par la Cour de cassation. Le même plagiaire avait soutenu une thèse plagiaire de Santé publique à la faculté de médecine d’Angers et une autre thèse plagiaire à l’Institut d’Éthique (sic) de l’Université Lille 2.

       Plus de deux-cent pages d’une thèse plagiée avait été servilement pillées. Après avoir fait l’autruche plus de dix ans, Lille 2 a annulé « sa » thèse-plagiat en 2012. Mais à Angers, toujours rien ! Le dossier est pourtant depuis plus d’un an entre les mains de la Section disciplinaire, émanation du Conseil d’administration présidé par le Président de l’université. Les membres de la Section disciplinaire se sont profondément endormis sur ce dossier, malgré les interventions de Daniel Tricot, Président de l’association française des docteurs en droit et président honoraire d’une chambre de la Cour de cassation, soucieux de la qualité des thèses soutenues en Droit… Le plus cocasse, est que cette thèse litigieuse avait pour sujet… l’éthique !

       On en apprendra un peu plus sur ce cas de plagiat angevin dans les deux articles Trop d’éthique tue l’éthique [1] et [2].



    %%%

    "Hummm... Toute cette chair virile...
    - Ne pas me laisser distraire...
    Rester concentré..."



    %%%

    "Moi, pour devenir champion,
    je me vide... de mes vêtements.
    J'irai plus vite comme ça"

    Champion-Studios-vintage-beefcake-

    Devenir champion, 
    c’est dans la tête
    Nick Bascom 

       (...) Généralement, les grands athlètes sont vénérés pour leurs prouesses physiques, pas pour leur intelligence. Pourtant, de récentes recherches montrent que le cerveau joue un rôle fondamental dans le sport de haut niveau. Que ce soit sur un court de tennis, un terrain de foot ou une piste d’athlétisme, le corps dépend du cerveau pour se diriger. Mais, comme cet organe très complexe a aussi d’autres fonctions, il a des difficultés à se concentrer sur cette tâche en particulier. 

       Selon John Milton, neuroscientifique aux Claremont Colleges, en Californie, à l’instar des champions d’échecs ou des musiciens virtuoses, les grands athlètes savent activer uniquement la partie du cerveau dont ils ont besoin. “Chez les professionnels, le cerveau est dans son ensemble nettement moins activé, explique-t-il, par contre, certaines connexions sont renforcées.” Autrement dit, les spécialistes n’utilisent que les régions précises du cerveau qui les aident à améliorer leurs performances, sans se laisser submerger par des informations superflues. 

       En analysant les mécanismes du cerveau qui permettent d’exceller en sport, les scientifiques pensent pouvoir améliorer les techniques d’entraînement et les performances des athlètes. En utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle pour observer le flux sanguin cérébral, John Milton et ses collègues ont identifié les zones liées aux capacités motrices de certains sportifs de haut niveau : le lobule pariétal supérieur et les aires prémotrices. Ces régions, deux des centres moteurs du cerveau, dirigent le corps vers un point précis et contrôlent les mouvements complexes. 

       En 2007, Milton et ses collègues publient dans la revue spécialisée NeuroImage les scanners des cerveaux de joueurs de golf professionnels sur le point de frapper la balle : ces deux régions apparaissent très actives. A contrario, l’étude révèle que l’activité du cerveau d’un golfeur débutant qui se prépare pour un swing se disperse davantage. De telles différences d’activité du cerveau montrent que tous les joueurs n’ont pas les mêmes préoccupations. “Les novices pensent à toutes sortes de choses : le vent, la pluie, le sable, explique Milton, alors que le golfeur professionnel frappe juste la balle.

       Quelques chanceux sont dotés génétiquement de cet avantage, mais n’importe qui peut s’entraîner pour l’obtenir. S’entraîner, ce n’est pas seulement façonner sa musculature pour dominer son adversaire, c’est aussi apprendre à faire travailler ses fibres nerveuses et musculaires ensemble pour perfectionner ses mouvements. Selon les scientifiques, les cellules du cerveau appelées neurones miroirs pourraient être ici d’une grande aide.Quand un être humain regarde un autre être humain faire quelque chose, les neurones qui seraient stimulés s’il effectuait lui-même ces gestes sont activés. (...)
    Lire sur:

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    Luc Desle

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TON ACTION N'EST NI BONNE
    NI MAUVAISE, ELLE EST ACTION)

    µµµ

    "P'tain... Tu vas la cracher, ta valda,
    oui?
    s... d'instrument 
    de zizique de mes deux!"
    photo by Henri Dauman

    µµµ

    "Je vois... Une cigale qui vient voler 
    dans le garde à manger d'une fourmi..."


    Société : 
    la délation passe au numérique
    Le Devoir 
    Fabien Deglise

       (...) Les dérives totalitaires induites par les univers numériques, c’est un peu ça : en France, un groupe proche de l’extrême droite et des idéaux du Front national de Marine Le Pen vient de lancer une application qui permet de dénoncer et de géolocaliser les infractions et les incivilités qui nous entourent.

        Baptisée “Observer la loi”, l’application pour iPhone est disponible depuis le 3 octobre dernier dans le magasin en ligne d’Apple. Et, paradoxalement, elle a plutôt tendance à faire régresser le progrès. 

       C’est un site Internet [Enquête & débat] cultivant les idées conservatrices et le radicalisme prenant racine parfois à droite qui est derrière cette application, présentée comme un outil permettant aux citoyens de se transformer en“journalistes d’enquête” pour un meilleur fonctionnement de la société. Oui, oui, ça ne s’invente pas ! 

       Et comment ça marche ? “Observer la loi” propose aux “honnêtes gens” de dénoncer, simplement en dégainant leur iPhone, les comportements jugés asociaux et surtout irrespectueux de quelques lois adoptées par la République française. Il est question ici de pointer d’un doigt réprobateur et dématérialisé les fumeurs qui en grillent une petite en douce dans des espaces interdits, les automobilistes qui ne respectent pas le code de la route ou les règles de stationnement, les voisins qui font du tapage nocturne ou encore les femmes portant le voile intégral dans des lieux publics. 

       Cette délation en format numérique, qui démontre facilement que la modernité peut être odieuse, s’accompagne d’un système de cartographie et de géolocalisation de tous ces “crimes” afin d’en informer tout le monde et plus particulièrement les internautes situés dans la zone géographique proche du délateur. Heureusement, l’application n’est pas disponible au Canada. Pour le moment, du moins.(...)

    µµµ

    "Il est où, le ballon?"

    NASA. AS16-113-18342

    µµµ

    "T'attends quoi?
    - Un footeux...
    - Ouah! Il va gagner un max de fric...
    - Oui, ça compensera un peu sa c..."


    L'argent et l'étique dans le sport
    2ccr

       (...) (I)l est certain que depuis quelques années, le sport est engagé sur une bien mauvaise pente. Fric et sport font un concubinage épouvantable. Le sport peut être un vecteur de socialisation, mais, à partir du moment où on érige une statue « du coup de boule » de Zizou, le problème se pose : comment retrouver des valeurs éthiques dans le sport professionnel ? (en l'éradiquant?)

       Le sport est également un instrument politique. A ce titre, il génère des valeurs qui encensent un modèle fondé sur le principe de rendement, de hiérarchie et de compétition. Le sport fait partie intégrante de la stratégie de développement capitalistique à travers les multinationales privées qui l’organisent tels que la FIFA, l’UEFA et le CIO. Pour l’Euro 2016, une enveloppe d’ 1,7 milliards d’euros a été débloquée pour la rénovation des stades, car pour que puisse ce dérouler « le spectacle » il faut que les investissements public le permettent, par contre la majeur partie des bénéfices sera privé.

       L’introduction des sites de paris autorisée par le gouvernement Sarkozy a ouvert la porte aux magouilles, aux mafias et aux arrangements douteux. Malgré leurs salaires exorbitants, ou des contrats publicitaires substantiels, l’argent appelle l’argent, et la tentation de faire encore plus de pognon est pour certain trop fort. L’argent facile n’a pas de conscience !

       Et que penser de ce système de vente et d’achat des joueurs ? Ne serait-il pas possible de faire signer des contrats de deux, trois ou cinq ans, avec une obligation de les respecter, aussi bien par le club que par le joueur, jusqu’à la date d’échéance ? Au terme du contrat le joueur et le club seraient libres soit de le renouveler soit de se séparer, il n’y aurait plus de raison d’acheter et de vendre. Les joueurs ont des carrières courtes, ok, mais ne serait-il pas possible dans chaque sport de fixer un revenu maximum à 10 000 ou 15 000 euros par mois par exemple ? Ce ne serait plus l’argent qui attirerait le joueur dans un club, mais uniquement le défit sportif. (qui les intéresse au plus haut point, nous en sommes sûrs...)

       Et tout ce fric, il provient d’où ? Y-aurait-il de l’argent pas très propre ? Peut-on parler de respect des droits de l’homme, et accepter des investisseurs de pays qui ne les respectent pas? (Qatar? Arabie Saoudite?) Peut-on permettre à des marques qui délocalisent et font travailler des salariés à l’autre bout de la planète dans des conditions déplorables de se faire de la pub dans des stades payés par nos impôts ? (Heu... Il faut répondre?) (...)

    Lire sur:


    µµµ
    Benoît Barvin (et Jacques Damboise)

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (L’AMITIÉ EST UN MET RARE ET PRÉCIEUX.
    GOÛTE-LE AVEC MESURE)

    ***

    "Pas besoin de courir...
    De toute façon, avec 4500 puits de gaz de schiste,
    hein?"


    ***
    (Pour chaque vote positif pour le gaz de schiste,
    on offrait un masque ultra-moderne)


    Gaz de schiste 
    contre antilope d’Amérique
    Pacific Standard 
    Bruce Dorminey 

       (...) La petite ville de Wamsutter, dans le Wyoming, est située au sud-est de gisements de gaz naturel qui sont parmi les plus vastes au monde. Pourtant, si la population a quadruplé depuis 2009, la commune n’est guère plus qu’une halte poussiéreuse au bord de l’autoroute 80. La multiplication du nombre des camions empruntant cet échangeur isolé atteste le boom énergétique, avec pour conséquence la destruction de l’habitat de l’antilope d’Amérique.

       Autrefois, cette espèce était omniprésente dans les Grandes Plaines et les hauts plateaux désertiques de l’Ouest américain. Les antilopes, qui mesurent 90 centimètres au garrot et pèsent moins de 56 kg, peuvent atteindre des vitesses de 95 à 110 kilomètres à l’heure. Pour éviter leurs prédateurs et trouver de la nourriture en hiver, elles parcourent les terres sur des centaines de kilomètres. Or, en raison de l’exploitation du gaz naturel dans l’ouest du Wyoming, elles ont de moins en moins d’espace pour galoper. Dans l’ensemble, les comtés concernés, comme ceux de Sweetwater ou de Sublette, s’étendent sur environ 25 000 km2 et relèvent de la responsabilité du Bureau of Land Management, chargé de la gestion des terrains publics.

       Selon une étude réalisée par la Wildlife Conservation Society (WCS) et publiée dans la revue Biological Conservation, il existe un lien de causalité entre l’exploitation intensive des deux plus grands champs américains de gaz naturel et l’abandon de cette région par les antilopes. Ces gisements, Pinedale Anticline et Jonah, sont situés dans le sud de l’écosystème du Grand Yellowstone, au cœur des plaines où vivent les antilopes en hiver.

       Jadis, des dizaines de millions d’antilopes parcouraient les terres d’Amérique du Nord. Il en reste 700 000 aujourd’hui, dont la moitié dans le Wyoming. (...)

       (...) L’hiver, les bêtes ont besoin de grandes étendues peu enneigées pour trouver l’armoise dont elles se nourrissent. Elles sillonnent le désert en fonction des chutes de neige et de la direction du vent et vont parfois jusqu’à la ville de Green River (Wyoming), à 300 kilomètres au sud de la région de Grand Teton.“En raison de la présence humaine, des routes, des projets immobiliers, des clôtures et du bétail, la libre circulation des antilopes se retrouve extrêmement entravée”, explique Jackie Skaggs, responsable des affaires publiques pour le parc national de Grand Teton. Les chercheurs ont remarqué depuis longtemps que les sites d’extraction par fracturation hydraulique interfèrent avec les routes migratoires des antilopes, qui empruntent ces chemins depuis six mille cinq cents ans

       Dans le cadre de l’étude menée par la WCS, les allées et venues de 125 antilopes femelles ont été observées pendant cinq ans grâce à des puces GPS. Pendant cette période, l’exploitation du gaz naturel dans le bassin supérieur de la Green River a contraint les antilopes à abandonner près de 82 % de leurs meilleurs pâturages d’hiver, selon Jon Beckmann, qui travaille pour le programme Amérique du Nord de la WCS et qui a dirigé l’étude.“En termes de mortalité ou de reproduction, nous n’avons pas remarqué de changements dus aux gisements de gaz”, précise Renee Seidler, biologiste de terrain à la WCS. “En revanche, c’est le début des problèmes pour les antilopes et leurs quartiers d’hiver.” Les bêtes pourraient sûrement s’adapter si les champs de gaz ne bougeaient pas, ajoute Renee Seidler, mais ceux-ci sont en expansion. “Tout a commencé avec 45 puits installés dans le champ de Jonah. Maintenant, il y en a 4 500”, indique Linda Baker, directrice de l’Upper Green River Alliance, basée à Pinedale (Wyoming). 
    Lire l'article sur:

    ***

    " A TAAABLE!
    - P'taing! 
    ON ARRIVE!!!"

    CAN OPENER!!
    (8823dsnから)

    ***

    (Ce grand chef n'apprécia pas l'hommage 
    que lui fit un de ses clients)


    Images culinaires 
    de restaurants étoilés
     Angrymum

       (...) C’est reparti, il nous font encore le coup du Copyright. Les grands cuisiniers, les maîtres de l’art culinaire, interdisent nos photos souvenirs dans leurs sublimes restaurants étoilés. Motifs invoqués, l’espionnage industriel, le vol, le pillage de leurs grandes idées… Alors, si c’est Michelin ou Gault et Millau, pas de problème, les flashs peuvent crépiter. Mais si le touriste lambda, ou Angry Mum avec sa grand-mère qui fête une belle occasion, alors là, NON ! Plus jamais de photos de cuisine…

       Certains auraient même ajouté à leur carte, un interdit de photographier. Comme devant la Joconde… Pour qui ils se prennent quand-même! A quand les salles de restauration noires, sans lumière avec dégustation à l’aveugle pour tous… Petits plats et grande cuisine, sans image.(...)

       Ces grands chefs n’auraient pas un peu peur de l’évaluation populaire…
       Je m’explique. Bon, il est vrai que le signe envoyé par une photo moche, loupée sur un vieux smartphone à la bougie du centre de table, c’est pas sûr que ça leur fasse de la pub. Parfois, les photos prises pour vanter les mérites d’un plat ne donnent vraiment pas faim. Les restaurateurs ont-ils des raisons d’avoir peur…Mais cette image de leur cuisine, leur savoir-faire est peut-être le dernier de leurs soucis. Ce qui compte vraiment, c’est ce à quoi va servir cette image et qui va la voir. (...)

       (...) Si vous avez un portable et que vous vivez en 2012, il ne vous a pas échappé que nos habitudes de vivre ensemble et de RDV au restaurant ont bien changé. Un peu comme chez ma grand-mère quand j’étais petite, dès qu’un cousin lointain arrivait ou une cousine porteuse de bonnes nouvelles, on sortait la jolie vaisselle, les beaux plats, la fameuse recette et on se photographiait tous ensemble autour de la table.
       Mes amis japonais m’avaient déjà un peu réconcilié avec ces pratiques que je jugeais alors très prolo.
       Et bien, le salut est venu des bobos. Ces derniers sont devenus tellement décalés qu’ils font comme chez ma Grand-mère. Avant un repas, on photographie le repas ! Mais plus les convives… Comme quoi, uniquement ce qui est important ou éphémère, chacun verra selon sa dose de pessimisme et d’optimisme dans le genre humain, prend le premier plan.(...)
    Lire sur:


    ***
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE FAIS PAS COMME LE SERPENT 
    QUI MUE ET RESTE LE MÊME)

    °°°

    "Comment ça mon masque est ridicule?
    Viens le dire ici, si t'es un homme,
    hé, tarlouze!"

    MASKED NUDE  BY ADOLPH DE MEYER. CA. 1912
    (VIA MUDWERKS)

    (Cette élève d'une Grande Ecole
    avait parfaitement intégré ses codes 
    de déontologie)

    °°°

    "Allez, fais pas ta mijaurée,
    c'est Guéant qui régale!"


    AIMÉ JULES DALOU - BACCHANALES, 1891 

    Sciences Po : c'est Claude Guéant 
    qui fixait l'aide de l'Etat
     Patrick Fauconnier

       (...) L’inspection de la Cour s’est déroulée d’octobre 2011 à juin 2012. Son rapport définitif (c’est à dire avec les réponses de Sciences Po) sera rendu public le 22 novembre prochain. D’après les informations publiées par l’agence AEF, ce rapport est un document articulé en trois chapitres, débouchant sur une conclusion composée de 19 "principales recommandations".

       Sa lecture confirme qu’un très grand laxisme s’était installé dans la gestion de ce temple de formation d’élites. Beaucoup de procédures légales n’étaient pas ou plus respectées (mode de rémunération des enseignants chercheurs, code des marchés publics…) l’arbitraire et l’opacité entouraient la fixation de salaires et l’attribution de primes, voire de logements de fonction et de cartes de crédit (passées de 37 à 58 entre 2005 et 2010, avec un montant de dépense de 498 000 E pour 2010) , ainsi que les décharges d’enseignement.

       On y trouve confirmation du salaire extravagant que s’était octroyé l’ancien directeur, passé de 315 311 E (bruts) en 2005 à 537 247 E en 2010, "augmentations décidées sur sa seule proposition". Ces modalités n’étaient fixées dans aucun contrat de travail. La Cour réfute la comparaison avec les salaires pratiqués des universités étrangères car "le directeur n’a pas été recruté dans le cadre d’un appel d’offres international." Le rapport confirme une indiscrétion qui a déjà filtré, à savoir que les membres du Conseil d’administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP, la fondation qui gère Sciences Po) n’étaient pas au courant du montant de ce salaire. Seules en avaient connaissance les 8 membres du comité des rémunérations, qui ne rapportaient pas à la Fondation.

       La Cour confirme une information que nous avions révélée ici le 5 juillet dernier : la Mission sur la réforme du Lycée, confiée à Richard Descoings par Xavier Darcos, a été réglée par Sciences Po (pour un montant de 636 252 E ), sans que le Conseil d’administration en ait été informé. La Cour en rend fautifs aussi bien l’Etat que l’ancien directeur. (...)

    Lire sur:

    °°°
    (Même les Déesses de pierre pleuraient
    la prochaine disparition de l'Humanité)


    SILENCE 

    °°°
    "Vous avez raison, Pierre...
    Heu... L'agriculture respectueuse
    de la nature, c'est mieux pour vous
    que la... heu... Musique..."

    Star Trek
    (SOURCE: URSAMINORJIM, VIA MUDWERKS)

    Pierre Rabhi: 
    «Je ne remue pas 
    des concepts pour m'amuser»
    Propos recueillis par Antoine Galindo

    / Êtes-vous pessimiste?

       Ni optimise ni pessimiste. Il y a une loi des réalités et si l’être humain ne comprend pas qu’il doit soigner la nature et que c’est à elle qu’il doit sa survie, et bien il disparaîtra comme des tas d’espèces ont disparu. Je ne me fais pas de souci pour la nature, elle rebondira. Ce qui commence à m’énerver, c’est que nous sommes dans une espèce de discours complaisant à l’égard de nous même. On pleurniche tout le temps sur notre sort, on cherche des boucs-émissaires aux guerres et aux conflits, mais il ne faut pas perdre de vue que c’est nous qui fournissons des armes aux hommes en guerre. Et après on y va de son moralisme…

    / Comment aller contre ça?

       On ne peut pas sauter d'une réalité à une autre par un coup de baguette magique. Cette réalité est construite depuis tout petit. Déjà à l’école, au lieu de parler de coopération, on parle de compétition. Ce qui produit une société hiérarchisée. Mais les meilleurs en compétence ne sont pas forcément les meilleurs en tant qu’êtres humains. Après on s’étonne qu’il y a de l’angoisse et de l’insécurité.

    / Vous dressez un constat sévère…

       Je ne suis pas dans la ségrégation de qui que ce soit. Je dis tout ça par affection. Je constate juste que le règne de l’argent et du superflu rend l’humanité malheureuse. J’ai rencontré un chef d’entreprise qui m’a dit: «Gagner de l’argent je sais faire. Mon entreprise va bien, mais moi je vais mal.»

    / Et concrètement, que faites-vous, à votre échelle? (hein, sous-entendu, donneur de leçon?)

       Si je n’agissais pas, je ne permettrais pas de parler. Je ne suis pas en train de remuer des concepts pour m’amuser. Dans ma ferme, je pratique une agriculture respectueuse de la nature. Je ne crois pas à la politique, elle n’est pas en phase avec la réalité, alors je fais ma part, à mon échelle.

    / Certains (ah, ce certains...)  vous reprochent d’être un gourou… (ah, gourou, qui devient peu à peu aussi prégnant  que raciste ou antisémite)

       Loin de moi cette idée. Très loin de moi. Je ne fais que défendre une philosophie de vie, tirée de mon expérience et de mon vécu. Je ne suis pas rentré dans la philosophie par contrainte, mais chemin faisant, on est bien obligés d’avoir recours à la pensée pour exprimer ses idées. (et dire que Rabhi est contraint de souligner cette évidence... face à un journaliste, ceci dit, on comprend mieux...)

    Lire les questions sans concession (ahaha) sur:

    °°°
    Benoît Barvin

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  • $$$
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE N'EST NI ICI
    OU LA, ELLE EST AILLEURS)

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    "Regarde! Une distribution gratuite de sucre
    pour nous carrier les dents...
    - Chouette! Merci les dentistes!"

    GW Sugar, 1963

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    Grands-parents à tout faire
    Sandrine Morel

       (...) Selon une enquête du ministère de la Santé et des Politiques sociales, près de la moitié des grands-parents espagnols s'occupent de leurs petits-enfants quotidiennement et ils sont près de 70 % à les prendre en charge durant les vacances scolaires. En Espagne, les grands-parents ont toujours occupé une place centrale mais avec la crise, leur aide est devenue plus que jamais une nécessité. Une étude du Conseil économique et social d'Espagne (CES), qui regroupe les partenaires sociaux, estime à 422 600 le nombre de foyers vivant en 2011 grâce à la pension des grands-parents, sur 17 millions de foyers. C'est 21 % de plus qu'un an plus tôt. (...)

       (...) Pilar, retraitée depuis le mois de mars, fait trois quarts d'heure de métro pour s'occuper de Mario jusqu'au retour de son fils Miguel et de sa belle-fille Virginia. A 37 ans, ils sont tous deux des mileuristas (ils gagnent 1 000 euros par mois). Lui est employé d'une agence de voyage, elle, agent de contrôle de la qualité dans un laboratoire. S'offrir une nounou à temps plein : impossible. Mais Pilar ne s'en plaint pas. "Je suis amoureuse de mes petits-enfants", proclame-t-elle en tendant un biscuit en forme de dinosaure au petit Mario.

       En Espagne, plus de 1,7 million de foyers comptent la totalité de leurs membres au chômage et près de 300 000 familles ont perdu leur logement depuis le début de la crise. Alors pourquoi le pays n'explose-t-il pas ? Les économistes et les sociologues apportent tous la même réponse : "le poids de l'économie souterraine", qui représenterait entre 20 et 25 % du PIB national. Mais surtout, "la solidarité familiale", véritable filet de sécurité en cas de coup dur.

       Une expression presque trop faible pour résumer le rôle que jouent les grands-parents dans la crise actuelle. Eléments essentiels de la société, ils pallient les défaillances du système social, à commencer par le manque de place dans les crèches publiques ou leurs horaires souvent incompatibles avec une vie professionnelle. Ils sont là aussi pour héberger ceux qui ont perdu leur logement, prendre le relais des indemnités chômage quand ces dernières arrivent à échéance ou payer les vacances.(...)

    Lire sur:


    $$$

    "Tu as vu comme ça sent bon,
    une crotte de chien chaude?
    - Ca sera super avec cette boisson
    débouche cabinet"

    Boy Scouts Pepsi Ad1959 (by sallyedelstein)

    $$$

    "Ch't'aime pas, vieille crapule...
    - Moi itou, vieux cochon..."


    (Chez ce vieux couple gay,
    les insultes volaient bas)

    %%%

    Fillon-Copé : un débat, huit erreurs
    (Ci-dessous, 2 seulement sont évoquées,
    car on n'a pas que ça à faire...)

       (...) 2/ Fillon : [sur le plan social à PSA] "Repousser les plans sociaux après les élections ? C'est absolument faux ! Nicolas Sarkozy a demandé qu'on repousse le plan social, mais pas l'annonce du plan social. C'est un choix politique."

       Pourquoi cette phrase est gênante ? L'accusation avait été martelée par la gauche durant la présidentielle : le gouvernement sortant aurait fait reculer des annonces de plans sociaux. M. Fillon s'emporte, assurant que tout cela est absolument faux... mais reconnaît tout de même que le président sortant a bien demandé qu'on repousse le plan social lui-même. Ce que M. Sarkozy a toujours nié.

       L'ancien ministre du travail, Xavier Bertrand, qui a annoncé vendredi 25 octobre son soutien à M. Fillon, a d'ailleurs nié que M. Sarkozy ait demandéun délai à PSA. Et M. Fillon est revenu sur ses propos, expliquant dans un communiqué vendredi que"Nicolas Sarkozy n'a pas demandé qu'on repousse l'annonce du plan social, mais que tout soit tenté pour l’éviter, comme il a toujours essayé de le faire pour toutes les entreprises pendant cinq ans".

       Mais cette phrase vient contredire les propos du patron de PSA, Philippe Varin, qui affirmait pour sa part, en début d'été "c'est une décision tellement importante qu'il n'était pas question d'en faire un enjeu de la période électorale. Nous avons attendu dès que possible", rappelle LeFigaro.fr, 

       3/ Fillon : [sur le mariage homosexuel] "En revanche, s'il y a une alternance, c'est une mesure sur laquelle il faudrait revenir, Parce que sur un sujet comme celui-là, on ne peut pas considérer qu'une fois le texte voté, les choses sont acquises"

       Pourquoi cela paraît très complexe, pour ne pas dire impossible ? Sans doute conscient du rejet de ce projet socialiste parmi les militants UMP, M. Fillon promet un peu trop rapidement que si la droite reprend le pouvoir, elle "reviendra" sur cette loi. Or ce ne serait probablement pas possible.

       L'article 2 du code civil le postule : "La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rétroactif ". En France comme dans la plupart des pays, la loi ne revient pas en arrière.

       Le principe est également inscrit dans le droit européen et consacré par la jurisprudence. Il serait donc en théorie possible de modifier la loi et d'abroger l'union entre couples de mêmes sexes, mais pas de faire perdre cet avantage aux bénéficiaires de la mesure, surtout s'ils sont nombreux. On créerait donc une situation d'inégalité de droit entre couples de même sexe unis avant l'abrogation et couples désirant s'unir après celle-ci. Une majorité qui arriverait au pouvoir une fois le mariage homosexuel rendu légal aurait donc très probablement beaucoup de mal à le défaire.

       Un cas récent à l'étranger est celui de la "proposition 8", par laquelle les républicains de Californie ont tenté de faire annuler les mariages homosexuels conclus dans cet Etat. Après des années de procédure, elle a été jugée inconstitutionnelle. En Espagne également, une procédure judiciaire est en cours depuis sept ans pour abroger le mariage homosexuel, permis depuis 2005, mais les juristes estiment peu probable que la justice revienne en arrière et supprime une liberté civile acquise.

       Si l'UMP revient au pouvoir en 2017, après quatre ans durant lesquels le mariage homosexuel aura été autorisé et des dizaines de milliers - on peut le supposer - de couples homosexuels unis, il sera donc extrêmement compliqué, notamment juridiquement, mais aussi politiquement, de trouver une manière de l'abroger. (...)
    Reste à lire éventuellement sur:

    $$$
    Benoît Barvin (avec Blanche Baptiste)

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