• ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (PRENDS LE TEMPS DE MANGER
    LES RACINES DE LA VIE)
    ***
    "Mais, Chérie, tu ne vas pas laisser 
    ce cadavre pourrir sur ce mur 
    de l'Elysée Montmartre?
    - Ça LUI apprendra à m'avoir battu,
    Monsieur Propre et Normal sur lui... 
    J't'en ficherais, moi... Héhéhé..."

    a-l-ancien-regime:  Weenix, Jan Baptist (1621-1660) Dead Partridge Date: 1650-52

    WEENIX, JAN BAPTIST (1621-1660)
    DEAD PARTRIDGE  DATE: 1650-52


    ***
    "Je t'adore, toi, ma Bien-Aimée...
    - Heu... Je viens du Peuple, tu sais, et...
    - Ne t'inquiète pas, mes amours ne durent
    jamais très longtemps"


    En Grèce, une seule solution : 
    dissoudre le peuple
    Bruno GUIGUE 
    Professeur de philosophie

       (...) Du refus de la démocratie par les élites qui s’en prétendent les garants, la crise grecque fournit une merveilleuse illustration : elle renvoie malicieusement la construction européenne, en effet, à sa faille fondatrice. Comme un retour du refoulé, le vote exprimé lors des élections législatives souligne, plus que le déficit d’un Etat au bord de la faillite, le déficit cumulé de démocratie dont le diktat communautaire est l’ultime avatar.

       Certes, en infligeant une cuisante défaite aux partis de gouvernement, le peuple grec a dénoncé l’entreprise punitive organisée par la finance internationale. Il a refusé le renflouement de ces banques véreuses qui ont alimenté la corruption et le clientélisme. Mieux, en votant pour la gauche radicale, il a disqualifié un système économique et social dont l’austérité exigée par Bruxelles garantirait la pérennité.

       Mais plus profondément, le peuple grec a signifié aux puissants, d’ici et d’ailleurs, que c’est lui qui est aux commandes. L’économie est-elle une affaire suffisamment importante pour que le peuple en décide, ou son sort doit-il être réglé par d’autres que lui ? Dès lors, que vaut un plan de redressement économique dont le peuple ne veut pas ? Si la démocratie a un sens, la réponse est sans appel : il ne vaut rien.
    Lire sur:


    ***
    (Ce journaliste indépendant du Pouvoir
    comprit un peu tard qu'il aurait mieux
    fait de la boucler)

    (12 hommes en colère)

    « Les nouveaux chiens de garde »


       (...) La question qui peut alors se poser est de comprendre comment la conversion des élites journalistiques de gauche au néo-libéralisme a pu se concrétiser de manière aussi rapide. L'exemple le plus frappant est incontestablement celui du journal de « référence » Le Monde sous l'impulsion du triumvirat Minc, Colombani, Plenel.

       En réalité ce basculement s'opère dans un mouvement plus global de prise de pouvoir des grands journaux par des grands groupes industriels ou financiers. Selon Gilles Balbastre, le système des médias glisse alors vers un système de classe où les opposants au système vont être farouchement combattus voire exclus. Le combat idéologique va tout de même mettre des dizaines d'années pour neutraliser les principales zones de résistance qui sont essentiellement constituées par des salariés attachés à l'indépendance de la presse. La méthode d'élimination des opposants est simple puisqu'elle consiste en une véritable marchandisation de l'information qui va passer par une accélération et une détérioration de cette dernière.

       L'accélération de l'information contribue à sa détérioration car le respect de délais très serrés implique des sacrifices tels que la non-vérification systématique des sources. C'est ainsi qu'une fausse information peut se répandre à la vitesse de la lumière. A cet égard, l'affaire d'Outreau est une véritable caricature de ce qu'est devenue la presse moderne. Des personnes accusées dans cette affaire ont ainsi été décrites comme des propriétaires de sex-shop ou comme des personnes habituées à des relations incestueuses. Tout était faux et pourtant l'information a fait plusieurs fois le tour de la planète médiatique avant que l'on s'aperçoive que les sources étaient infondées.

       La « fait diversification » de l'information est un des autres principaux maux de notre système médiatique. L'objectif d'optimisation de la rentabilité de l'information pousse les médias à privilégier les faits divers peu coûteux en temps et en travail d'investigation et offrant un attrait fort en terme d'audience. Un tel phénomène nous oriente vers un véritable lavage des cerveaux où le fameuse phrase de Patrick Le Lay prend tout son sens: «Pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible».

       Comment un journaliste peut-il résister à un tel rouleau compresseur? Il y a ceux qui pratiquent la technique de la girouette qui consiste à aller dans le sens du vent c'est à dire à favoriser le système dominant. Puis il y a les autres. Ceux qui résistent. Ils sont alors confrontés à des délais de plus en plus raccourcis et à une pression de plus en plus forte de leur patron. Il s'agit alors de s'adapter tout en résistant ce qui est complètement contradictoire puisqu'il consiste à servir le système tout en lui résistant. Petit à petit ces journalistes « résistants » sont appelés à être éradiqués pour faire place à des profils plus conciliants. (...)
    Lire l'article en entier sur:


    ***

    "Moi, je pense que pour cueillir les asperges,
    j'ai la taille adéquate...
    - Ahahah, toujours le mot pour rire, compadré"


    Recrute Equatoriens précaires 
    pour récolte d’asperges dans les Landes
    Franck Berteau et Mathieu Palain

       (...) Franck Berteau et Mathieu Palain, alors étudiants à l’Institut pratique du journalisme (IPJ), ont reçu pour cet article le prix 2011 de l’Association des journalistes de l’information sociale qui distingue de futurs journalistes s’intéressant à la sphère sociale. (ça existe encore?)
       Les deux jeunes journalistes ont réalisé cette enquête sur la récolte des asperges dans les Landes en février-mars 2011. Cette récolte représente un travail physique harassant effectué par des saisonniers, notamment des travailleurs équatoriens.

       Depuis le mois dernier, c’est à nouveau la saison des asperges dans le Sud-Ouest. Et les travailleurs équatoriens n’ont pas disparu des champs, même s’ils sont moins nombreux que l’an passé.
       En cause : la mauvaise récolte due aux conditions climatiques, souligne Evelyne Margariti, présidente du Syndicat des asperges des Landes, elle-même productrice : « Ce que l’on constate aussi, pour cette saison 2012, c’est qu’on a beaucoup moins de mal à recruter des Français. La tension est telle sur le marché du travail que les demandeurs d’emploi ont retrouvé le chemin des champs. »

       D’autres producteurs affirment être « contraints » de recourir aux Equatoriens. Christophe Paillaugue, asparagiculteur et président de la coopérative Copadax, en fait partie : « Ces travailleurs équatoriens, on les paie de 20 à 25% plus cher que la main d’œuvre locale, donc si on fait appel à eux, c’est qu’on n’a pas le choix. »

       Résidents sur le territoire espagnol, ces travailleurs d’origine équatorienne sont libres de se déplacer dans l’espace communautaire européen. Jusque-là, rien d’illégal. En revanche, les deux journalistes révèlent que l’agence d’intérim qui les envoie, Terra Fecundis, profite de cette manne en ponctionnant allégrement une grande part de leur salaire, ou de leurs transferts d’argent au pays.
       Contactée par Rue89, la société espagnole n’a pas donné suite à notre demande.

    Lire l'article en entier sur:


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    Luc Desle

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (LES PROPHÈTES DU MALHEUR
    ONT LE VENTRE PLEIN)

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    "Les pôôôvres, ils n'ont qu'à travailler...
    - Et s'il n'y a pas de travail?
    - Ils n'ont qu'à payer leurs z'impôts!
    - Même s'ils n'ont pas de travail?
    - Oh, vous m'embrouillez avec vos questions
    qui sont d'un commun..."

    Les Grecs furieux contre Lagarde 
    pour ses déclarations sur leurs impôts

       (...) Christine Lagarde a donné une longue interview au journal britannique The Guardian, où elle aborde la situation actuelle en Grèce sans mâcher ses mots (mais en fumant un cigare?).
       Quand la journaliste demande à la directrice du FMI si, lorsqu'elle demande à la Grèce de prendre des mesures économiques qui voudront nécessairement dire que des femmes n'auront pas accès à une sage-femme pour leur accouchement ou que des patients ne pourront obtenir des médicaments qui auraient pu leur sauver la vie, elle répond:

       «Non, je pense plus aux petits enfants d'une école dans un petit village du Niger, qui ont cours deux heures par jour, qui partagent une chaise à trois, et qui veulent vraiment avoir une éducation. Je pense à eux tout le temps (et je leur donne mes émoluments, en cachette, sans que ça se sache, car je suis d'un naturel discret?). Parce que je pense qu'ils ont encore plus besoin d'aide que les gens à Athènes (y'a des pauvres pauvres et des pauvres moins pauvres, donc... )Vous savez quoi? (Non, on aimerait mieux pas savoir...)  Quand je pense à Athènes, je pense aussi à tous ces gens qui essayent d'échapper aux impôts en permanence. Tous ces gens en Grèce qui cherchent à échapper aux impôts. (et qui ne s'expatrient pas en Suisse ou dans d'autres Paradis fiscaux? Qu'est-ce qu'ils sont c... ces Grecs!)»

       Mais pense-t-elle à ceux qui luttent pour survivre sans emploi ou sans services publics?
       «Je pense à eux également. Et je pense qu'ils devraient aussi tous s'aider eux-même collectivement [...] en payant tous leurs impôts. Oui. (oui... soupirs...)»

    Autres pénibles élucubrations sur:

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    "Jadav! Jadav! Où t'en vas-tu?
    - Je vais porter la bonne parole
    des plantes et des arbres,
    un peu partout dans le monde..."
    Jack et le Haricot magique
    Inde : l’homme qui a planté 
    une forêt de ses mains

       (...) A lui tout seul, Jadav Payeng a fait pousser une vaste forêt sur un banc de sable de 550 hectares situé au milieu du fleuve Brahmapoutre. Le site compte désormais plusieurs animaux dont l’espèce est en voie de disparition, dont au moins cinq tigres. Une femelle a eu deux petits récemment. L’endroit se situe à Jorhat, à 350 kilomètres de route de Guwahati, et il n’est pas facile d’accès. Il faut quitter la voie principale et prendre une petite route sur une trentaine de kilomètres pour arriver au fleuve. Là, avec de la chance, on trouve des bateliers pour passer sur la rive nord. Après 7 kilomètres de marche, on arrive près de chez Payeng. Les gens du coin appellent cet endroit Molai Kathoni (“le bois de Molai” – d’après le surnom de Payeng). 
       Tout a commencé en 1979. Des crues avaient rejeté un grand nombre de serpents sur le banc de sable. Après le retrait des eaux, Payeng, qui n’avait que 16 ans, trouva le site couvert de reptiles morts. Ce fut le tournant de sa vie. “Les serpents étaient morts de chaleur, il n’y avait pas d’arbres pour les protéger. Je me suis assis et j’ai pleuré sur leurs corps sans vie. C’était un carnage. J’ai alerté le ministère des Forêts et leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que rien ne pousserait ici et m’ont dit d’essayer de planter des bambous. C’était dur mais je l’ai fait. Il n’y avait personne pour m’aider”, raconte Payeng, qui a désormais 47 ans. Le jeune homme quitta ses études et son foyer, et se mit à vivre sur le banc de sable. 
       Contrairement à Robinson Crusoé, il accepta volontiers cette vie d’isolement. Et non, il n’avait pas de Vendredi. Il arrosait les plants matin et soir et les taillait. Au bout de quelques années, le banc de sable est devenu un bois de bambou. “J’ai alors décidé de faire pousser de vrais arbres. J’en ai ramassé et je les ai plantés. J’ai aussi rapporté des fourmis rouges de mon village : les fourmis rouges changent les propriétés du sol. J’ai été piqué plusieurs fois”, raconte Payeng en riant. 
       Bientôt, toute une série de fleurs et d’animaux s’épanouirent sur le banc de sable, y compris des animaux menacés, comme le rhinocéros à une corne et le tigre royal du Bengale. “Au bout de douze ans, on a vu des vautours. Les oiseaux migrateurs ont commencé à arriver en masse. Les daims et le bétail ont attiré les prédateurs”, déclare Payeng, qui s’exprime comme un écologiste chevronné. (...)
    Lire sur:


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    "Tiens, tes pauvres!
    - J'en veux pas, ce sont les tiens!
    - Tricheuse!
    - Sans c...!"

    The Art of Heinrich Kley. 
    Posted By Jeffro. Parlor Game by Heinrich Kley

    Même les dieux se perdent dans la crise !

       (...) Si la Grèce était un être humain, ce serait le neveu dépensier incapable de se trouver un vrai boulot et qui ne cesse de se faire renflouer par sa riche et vieille Tatie Allemagne. A ceci près que cette image-là ne marche pas tout à fait non plus : la Grèce est plus vieille que l’Allemagne, et puis la dynamique tatie pourrait tout aussi bien décider de fermer le robinet.

       Enfin, en fait non, tata Allemagne ne peut pas faire ça, d’une part parce que son panier percé de neveu lui doit désormais tellement d’argent que la banque, si elle apprenait que la Grèce ne la remboursera jamais, pourrait confisquer la maison de tata, et d’autre part (oh mon Dieu, ça se corse vraiment), parce que l’essentiel de l’argent emprunté par la Grèce n’est en fait pas du tout celui de tatie Allemagne, mais provient de prêts concédés par d’autres personnes, même pas de la famille, qui jugeaient la Grèce sûre puisque tatie Allemagne serait toujours là pour sortir le chéquier.

       Et si Tatie Allemagne… Vous me suivez toujours ? Je comprendrais que vous ayez perdu le fil. Donc, si jamais Tatie Allemagne n’est plus là, alors ces personnes cesseront de prêter d’argent à la Grèce. Mais pas seulement : ils ne prêteront plus, non plus, à tous les autres ratés de la famille, ni sa sa nièce Espagne, prostituée toxico à la rue, ni à ses filleuls Irlande et Portugal, qui ne valaient guère mieux mais ont fini par se trouver une place en foyer et commencent à s’en sortir, ni, surtout, à son frangin France qui persiste à porter son beau costume et à fréquenter des restaurants chics pour sauver les apparences, mais qui chaque soir rentre chez lui s’endormir en sanglotant, horrifié par le terrible secret que cache sa facture de carte de crédit.

       Et si les choses prennent cette tournure, Tatie Allemagne ne reverra jamais un seul de ses sous et se retrouvera à peu près dans le même merdier que les autres. (...)

    Article à lire sur:

    $$$
    (La femme de l'ex-Résident était vraiment dans la mouise)

    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:


    (SI TU T’ÉLÈVES SUR UN CHÂTEAU DE CARTES, 

    MÉFIE-TOI DU VENT)

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    COURTS RECITS AU LONG COURS(20)
    pcc Benoît Barvin


    La guitare

       Acoustique, elle attendait des doigts agiles férus de musique classique. Elle n'eut droit qu'à ceux, déformés, d'un brave vieux gitan que ses enfants avaient récompensé en "l'empruntant", cette guitare, dans un magasin de musique qui avait ensuite mystérieusement brûlé.
       Comme il s'agissait de chenapans malhabiles et un rien stupides, dans leur course éperdue ils en avaient ébréché le corps de bois, de sorte que les rythmes du vieux musicien déformaient, et l'ouïe délicate et la fierté blessée du malheureux instrument.
       C'est sur un dernier accord discordant qu'elle se brisa en mille morceaux, avec un soupir d'aise.


    Sauvage

       Il avait de tout temps été impitoyablement honnête. Il détestait les méandres saugrenus des Lois, les tergiversations mensongères des Politiques, les arguties cyniques de la Finance et, même, les sourires faux de ses amis proches. Au bureau, on le savait sourcilleux sur l'exactitude des comptes de la Société et l'on avait pris   l'habitude de s'y fier aveuglément.
       Puis, en raison de la Crise, son patron et ses sbires lui mirent le marché en mains: truquer les résultats financiers ou ils s'arrangeraient pour faire couleur la "boîte", et lui avec, en le traînant dans la boue, le désignant comme le seul coupable de cette frauduleuse banqueroute.
       Alors lui, le petit homme bedonnant, chauve et bigleux, sentit monter en lui, à la vitesse d'un cheval au galop, un étrange cri qui finit en hurlement. Arrachant ses vêtements, il se métamorphosa en ce Sauvage qui, dents carnassières exhibées, en quelques fulgurants instants, fit un carnage sanglant au sein des décideurs malhonnêtes de son entreprise.
    @@@

    (Cet extra-terrestre fut confondu
    à cause de son horrible galurin)
    Roy Rogers

    @@@

    (On savait maintenant où l'ex-Résident avait pris
    goût aux  manches à balai)
    (L'homme au pistolet d'or, "Man With the Golden Gun") 
    Britt Ekland, Herve Villechaize et Maud Adams

    @@@

    "Tiens, prends ça, sale bête monétaire!"
    (L'homme qui rétrécit, "The Incredible Shrinking Man")


    (Les armes des citoyens étaient dérisoires)
    @@@

    (Parce qu'il se levait toujours en retard
    - et aussi en raison de ses goûts vestimentaires -
    cet acteur fut viré du studio sine die.)
    Adventures of Superman TV show cast

    @@@
    "Mais, Monsieur l'ex directeur...
    Que faites-vous?
    - Bisou, bisou, chérie...
    - Mais vous êtes en probation?
    - J'aime comme tu prononces ça,
    petite cochonne..."
    Flash Gordon movie serial promo pics

    @@@
    @@@
    Jacques Damboise

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:
    (L'ETRANGER QUI EST EN TOI
    TU PEUX L'APPRIVOISER)

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    "Tiens, mon petit UMP...
    Un petit bout d'étranger...
    Ça te plaît?
    - Ouah, ouah, Merci Maîtresse Narine"
    silentmovies:  Lady of the Night (1925) Norma Shearer
    Lady of the Night (1925) Norma Shearer


    @@@

    (Vache super heureuse en apprenant qu'elle
    va pouvoir pêt.. sans réchauffer la planète)

    Aidons les vaches 
    à ruminer plus propre
    Catherine Bernard

       (...) vaches, boeufs, moutons, brebis... le fait est désormais bien établi: les ruminants sont d'importants contributeurs au réchauffement de la planète. En cause, leurs émissions de méthane (CH4), un gaz à effet de serre 24 fois plus puissant que le CO2: car la fermentation entérique des ruminants français contribue pour 54% aux émissions de CH4 de l'Hexagone . L'affaire n'est donc pas mince! A lui seul, affirmait Christian de Perthuis, professeur à Paris Dauphine, lors du récent colloque d'Innoveco consacré aux sols et l'alimentation, le cheptel bovin français émettrait deux fois plus de GES (gaz à effet de serre) que les douze raffineries du pays. Mais l'on devrait bientôt mieux contrôler la teneur en méthane des rots  de nos bovins préférés. On respire.... (...)

       (...) Introduire un peu plus de lipides, en revanche, est une piste intéressante: quelques pourcents de lin dans la ration quotidienne permettent ainsi de réduire de 10% à 25% les émissions de CH4 tout en enrichissant le lait –ou la viande– en Omega 3. C'est ce que font par exemple les éleveurs membres de l'association Bleu, blanc, coeur,qui mettent en avant la meilleure qualité nutritionnelle de la viande qu'ils élèvent.

       Les spécialistes de l'alimentation animale travaillent aussi sur les tanins, déjà couramment utilisés dans l'alimentation des ruminants. Le lotier corniculé, ou le sainfouin d'Italie semblent ainsi réduire sensiblement les émissions. On teste aussi différents types d'additifs, à base d'extraits végétaux, de probiotiques ou de composés chimiques. 

       Le principe est toujours le même: il s'agit de trouver des molécules ayant un effet direct sur les microbes qui produisent le méthane (les Archaea méthanogènes) ou une action plus générale sur la communauté microbienne des panses bovines (et ovines). «D'ici deux à trois ans, certains seront certainement utilisés, surtout en production laitière où l'on peut espérer en tirer des allégations santé, estime Diego Morgavi. Cependant, ils restent des solutions marginales, car elles ne pourront pas être appliquées pour les grands cheptels vivant en liberté ou dans les pays pauvres où l'on ne pourra s'offrir de tels compléments alimentaires.» (...)

    Lire l'article en entier sur:


    @@@
    "Les méchants, ils sont là!
    - Non, là!
    - T'es dingue, c'est là-bas!
    - Heu... Les méchants, c'est pas nous, par hasard?"

    La foule, dans les concerts de rock c'est top et pour Motorhead,
    la foule est surexcitée ...
    Venezuela: dans la nuit de Caracas, 
    on brave l'insécurité en transpirant

       (...) Lassés d'être contraints de rester cloîtrés dès la nuit tombée, les "Caraqueños" commencent à défier l'insécurité galopante de la capitale vénézuélienne en se réappropriant l'espace public lors de réunions sportives nocturnes.
       "C'est très positif, dans les grandes villes le rythme de vie est frénétique et la possibilité de faire de l'exercice aide à se relaxer", témoigne Zulene Rivero, 43 ans, avant d'assister à une leçon gratuite de fitness de combat sur la Promenade des Héros, dans la partie ouest de la ville.

       Selon l'ONU, Caracas est devenue la capitale la plus dangereuse d'Amérique du sud, avec près de 3.500 homicides en 2011, pour 3,4 millions d'habitants, soit un taux annuel de 108 pour 100.000 habitants qui représente plus du double de la moyenne nationale (48/100.000).
       A la tombée de la nuit, ses rues se vident en quelques minutes et les habitants qui doivent se déplacer ne le font qu'en voitures particulières ou taxis officiels au milieu d'un décor s'apparentant dans certains quartiers à celui d'une ville fantôme.

       Le gouvernement publie rarement des chiffres officiels, mais la question de l'insécurité nuit fortement à la popularité du président socialiste Hugo Chavez, à cinq mois des élections présidentielles lors desquelles il brigue un nouveau mandat.
       Face à cette situation, autorités et habitants s'organisent et parviennent aujourd'hui à démontrer qu'un parc, une place ou une rue peuvent rapidement se transformer en terrain de jeu pour les férus d'aérobic, de yoga, de jogging, de bicyclette ou tout simplement de marche à pied.

       Selon Mme Rivero, si on peut être la cible d'une agression "à presque tous les coins de rue" de Caracas, le fait de se regrouper peut dissuader les agresseurs. "En groupe, c'est facile de se surveiller mutuellement", explique-t-elle.



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    (Les conseillers de l'ex-Résident attendant,
    confiants, leur reclassement)

    Élysée. La majorité des conseillers 
    du président sortant sont casés 
    ou en passe de l’être.
     GRÉGOIRE BISEAU

       (...) Encore trois jours (heu... maintenant, c'est fini)  pour terminer de vider les placards, les corbeilles et les boîtes mail, et organiser les pots d’adieu… L’Elysée change de peau.«Personne ne s’attarde», confie un conseiller. Beaucoup ont déjà la tête ailleurs. Nicolas Sarkozy compte les heures jusqu’à mardi matin, pour la passation de pouvoir avec François Hollande.(...) 
       (...) la plupart des collaborateurs du chef de l’Etat sont recasés ou en passe de l’être. Le secrétaire général adjoint Jean Castex, maire de Prades (Pyrénées-Orientales), se présente aux législatives. Le sherpa Jean-Daniel Levitte part à la retraite. Le conseiller politique, Olivier Biancarelli, va chez GDF Suez. Et les conseillers Camille Pascal et Jean-Baptiste de Froment ont été nommés au Conseil d’Etat.
       Reste Franck Louvrier. Ce fidèle d’entre les fidèles, qui a fait toute sa carrière au côté de Nicolas Sarkozy en tant que responsable de la communication, devrait rejoindre le privé. «Mais j’ai rien décidé»,assure-t-il. Il faut dire qu’il y a une semaine, il était encore censé croire à la réélection de son champion.(...) (Bon vent, Messieurs, et à jamais...)



    @@@
    Benoît Barvin

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI TU VEUX TE BATTRE CONTRE LE TEMPS,
    MUNIS-TOI DE BEAUCOUP DE PATIENCE)

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    "T'as vu ce qui arrive quand tu contestes ton PV routier?
    - Ben M... alors!"


    Fichier Ares: 
    la Ligue des droits de l’Homme, 
    lobby automobiliste?
    (et 1 titre stupide, 1)
    Hugues Serraf

       (...) La Ligue des droits de l’Homme qui s’associe à un lobby de contestataires de PV routiers, ça n’est pas banal. On a connu cette organisation concentrée sur des causes un chouia plus «nobles», comme la défense des libertés fondamentales ou philosophiques de pauvres hères jetés en prison par un tyran à moustache et casquette de général...
       «C’est que c’est le cas ou presque, s’enflamme Rémy Josseaume, président de l’Automobile club des avocats (ACDA), une structure dont l’intitulé annonce les préoccupations avec assez peu d’ambiguïté. Cette convergence de vues est logique et nous sommes fiers d’avoir la LDH à notre côté même si c’est une première. C’est la preuve que les automobilistes sont avant tout des citoyens et que les entorses à leurs libertés sont des entorses aux libertés de tous.»

       Ok. Pourquoi pas. Mais quel est exactement le problème?

       «Le problème, c’est Ares (Automatisation du registre des entrées et sorties des recours en matière de contravention), un nouveau fichier qui doit recenser les contestataires de délits routiers. Soit un fichier "pré-judiciaire"ne faisant pas la liste de gens condamnés à quoi que ce soit, ce qui se défendrait, mais bien celle de personnes contestant une contravention susceptible d’être levée si elles obtenaient gain de cause. C’est totalement inacceptable.»

       Effectivement, ce n’est pas si banal. La France est un pays où l’on aime faire des fichiers de condamnés à ceci ou à cela, fichiers que l’on oublie d’ailleurs souvent de remettre à jour, mais le fichier «pré-judiciaire» est une première: «La Cnil ne l’a d’ailleurs pas autorisé au sens où elle le fait généralement lorsqu’il n’y a rien à redire. Elle s’est contentée de donner un "avis favorable".» (...)
    Lire la suite sur:

    @@@

    "Moi, mon papa il était banquier...
    - Tu mens... Il a jamais travaillé...
    - Ben c'est ce que j'dis..."

    Frédéric Oudéa: 

    "C'est difficile d'être banquier aujourd'hui"
    (Pauvre chou...)
    Laura Fort

       (...) L'assemblée générale des actionnaires de la Société Générale s'est tenue ce lundi 22 mai à la Défense. Frédéric Oudéa, PDG de la banque, a livré ses analyses de la crise de la zone euro et rappelé les transformations rapides auxquelles le secteur bancaire est confronté. (...)

       (...) Dans un contexte politique et économique défavorable, Société Générale connaît de nombreuses mutations de ses activités. Devant les actionnaires, Frédéric Oudéa en a rappelé l’étendue et la nécessité. D’ici à 2013, la banque au logo rouge et noir cèdera un certain nombre d’activités et poursuivra la restructuration de sa banque de financement et d’investissement (BFI), tout en suivant une politique de maîtrise des coûts, ce, pour se conformer aux exigences réglementaires de Bâle 3.
       "Si j’avais un vœu (un voeu!) à faire, je ferais en sorte que la banque soit aussi rentable que la moyenne des entreprises industrielles", a affirmé le patron de la banque. Il ajoutera plus tard: "C’est difficile d’être banquier aujourd’hui. Le monde a profondément changé. Mais je suis fier d’être banquier". (...)

       (...) Alors que les polémiques entourent actuellement les rémunérations des dirigeants, celles des mandataires sociaux de Société Générale ont fait l’objet d’une présentation détaillée. Les rémunérations fixes versées en 2011 de Frédéric Oudéa (1 million d’euros), et des directeurs généraux délégués Séverin Cabannes (650 000 euros), Jean-François Sammarcelli (650 000 euros) et Bernardo Sanchez Incera (700 000 euros) sont restées inchangées par rapport à 2010 (ah, quand même... Heu... Mais ça fait beaucoup...).
       Quant à leurs rémunérations variables, comprises entre 310 144 euros et 487 937 euros, elles sont toutes en baisse : -43% pour Frédéric Oudéa, -53% pour Séverin Cabannes, -28% pour Jean-François Sammarcelli et -41% pour Bernardo Sanchez Incera. 
       Ce sujet aura été le seul à faire frémir la salle. (...)

    Lire sur:

    @@@

    "Passe-moi les balles!
    - Mais y'en a qu'une!
    - Que tu dis! Moi, au travers de mon casque,
    j'en vois plein!
    - Obsédée!"
    Je suis montpelliérain 
    et je m’en fous
    CorsairePR

       (...) (J)e ne résiste pas à l'envie de rappeler les méfaits de la surmédiatisation du sport en général.
       On pourrait constater que cette médiatisation est de fait liée à la TV, mais la TV est un support qui vit déjà ses dernières heures et sur lequel j'ai déjà déversé mes griefs.
       Je vois principalement cinq critiques graves qui peuvent être fait à la médiatisation du football ou plus exactement à tout ce qu'il l'entoure, la pratique sportive en soit n'est pas trop dommageable.
       En outre, avant de commencer, je ne vois pas de différence entre le foot et le rugby à qui on peut faire les mêmes reproches et avec l'ensemble des autres sports.

       Premier critique : le fric et l'apologie consumériste
       C'est un argument qui a fait couler peut-être pas suffisamment d'encre durant la campagne, les salaires dans le football sont indécents, odieusement haut pour les stars et ignoblement bas pour les autres, en outre, le sponsoring et la pub montre à quoi sont astreints les joueurs pour se remplir les poches. (être de banals hommes sandwichs)

       Deuxième critique : La Compétition à tout prix
       Quel modèle est-ce celui qui veut à tout prix qu'il y ait un vainqueur et donc corollairement un perdant ? A mon sens, un « Que le meilleur gagne » est opposé à toute forme d'égalité. (pas nouveau, mais il est bien de le rappeler)

       Troisième critique : Des modèles affligeants
    On le voit assez régulièrement, les stars de foot ne brillent ni par leur élocution, ni par leur érudition, sont-ce là les modèles, les icônes et les stars que nous devons avoir ? (pour être des cochons de payants, oui...)

       Quatrième critique : Faillite de l'éducation
       Combien de gamins vont foirer leurs études à vouloir devenir un Zidane ou un Thierry Henry ? Le temps passé à s'entraîner sur la pelouse n'est pas un temps qui sera passé à la bibliothèque (et de là à dire que les livres prennent la poussière et qu'on pourrait tout aussi bien les brûler, il n'y a qu'un pas...) (copuler avec un ballon ou un auteur des siècles passés...)

       Cinquième critique : L'hystérie collective
       Quelle est cette société où on assiste tour à tour à ces scènes de de folie populaire que ce soit pour proclamer sa joie ou éructer sa haine ? Relisez 1984 et vous verrez que nous ne sommes pas si loin... (Peuple, que d'ignominies on fait en ton nom... et on te fait faire pour te rendre docile...) (...)



    @@@

    (L'épouse de l'ex-Résident n'avait même plus d'argent
    pour se payer des lunettes de vue...)

    Babe Paley. February 1946. (via ghastlydelights)


    @@@
    Benoît Barvin

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LAISSE JALOUSIE ET HAINE
    DORMIR DANS LEUR PANIER)

    °°°
    "My God! Tu ne vas pas faire ton French Cheese,
    maintenant! Laisse-toi ligoter sans
    bouger, surtout..."


    Barack Obama soulagé 
    par la volonté de conciliation 
    de François Hollande
    Corine Lesnes (Chicago, envoyée spéciale)

       (...) Les Américains ont de quoi être satisfaits : de l'Iran au déploiement du bouclier antimissile en Europe, François Hollande s'est employé à les rassurer, même s'il a maintenu sa décision de retirer d'Afghanistan les troupes françaises de combat à la fin 2012. "Il a fait d'excellents débuts", a commenté Barack Obama en recevant le président français dans le bureau ovale.

       L'administration Obama craignait que le nouveau venu ne bouscule l'ordre du jour, soulignant les divergences des Alliés à quelques mois de l'élection présidentielle de novembre. Rien de tel. Du G8 de Camp David au sommet de l'OTAN à Chicago, François Hollande s'est glissé sans mal dans le déroulé prévu par Barack Obama. "Il est clair que la France va être un bon ami et allié" (Aie! Est-ce vraiment un compliment?), indique un haut responsable américain.

       S'il a défendu ses positions, François Hollande s'est gardé de tout ce qui aurait pu embarrasser Barack Obama, par exemple une mise en cause de la stratégie des alliés en Afghanistan. "Chicago pouvait être un conflit au sens d'un malentendu entre la France et ses alliés. Cela n'a pas été le cas, s'est félicité le président français à l'issue de la première journée de travaux. Nous avons veillé les uns et les autres à ce que la position de la France soit pleinement respectée et appliquée." ( Le nouveau Résident plus malin que l'ancien? Personne n'en doute... Mais cela va-t-il durer? Et ne pas bousculer les Etats-Unis est-ce une bonne stratégie?) (...)

    °°°
    "Il paraît que la nouvelle ministre
    n'est pas vraiment noire...
    - Non?
    - Non... Elle aimerait beaucoup le cirage,
    si tu vois ce que je veux dire..."


    Christiane Taubira (Noire...) cristallise 
    les rancœurs (de Droite) sur le Web
    Samuel Laurent

       (...) La nouvelle garde des sceaux n'aura pas eu à attendre longtemps pour subir sa première salve de critiques. Issue du Parti radical de gauche (PRG) et élue guyanaise, Christiane Taubira est, depuis sa nomination, l'une des cibles privilégiées de la droite et de l'extrême droite sur le Web.

    INTOX SUR UNE FAUSSE CITATION

       Une partie des critiques, comme celles qui visent son projet de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, ressort du débat politique normal. D'autres sont plus douteuses. La ministre s'est ainsi vu attribuer, durant le week-end, une phrase polémique. Selon plusieurs blogs et comptes Twitter, la ministre aurait affirmé au micro de RFI : "Brûler des drapeaux français, c'est un geste de liesse pardonnable."
       Les sympathisants de l'UMP ont amplement relayé cette information (fausse), notamment sur Twitter (déversoir à étrons?), la reliant aux polémiques sur la présence de drapeaux étrangers à la Bastille le soir de la victoire de François Hollande.



    OULA... "Brûler des drapeaux français, 
    c'est un geste de liesse pardonnable" 
    Christiane Taubira, 
    Ministre de la Justice (RFI - 19 mai 2012)



    Le 6 mai, drapeaux étrangers à la Bastille. 
    Auj #Taubira déclare l'impunité 
    pour ceux qui ont brûlé ce soir-là 
    les #drapeauxfrançais!?

       Problème : la citation est tout simplement fausse. Le site d'Europe 1, Le Lab, qui a enquêté sur la question, dimanche 20 mai, auprès de RFI, dément que MmeTaubira ait tenu ces propos. Et rappelle qu'aucun drapeau français n'a été brûlé le soir du 6 mai, contrairement à ce qu'ont affirmé d'autres rumeurs circulant sur le Web. Ces rumeurs s'appuyaient sur une photo de drapeau brûlé à Toulouse, qui datait en fait de 2007. (On ne dira jamais assez combien les 5 années qui viennent de passer ont abaissé le niveau de nos concitoyens... ) (...)

    Suite à lire, si on n'a rien d'autre à faire, sur:

    °°°
    "L'homosexualité ne passera pas dans...
    Heu... Sur... Heu... Sous...
    M... alors, elle passera pas!
    Un point c'est tout!"

    A 50 ans, vingt ans après ses exploits de compétiteur,
     la légende de Benfatto, dont le physique idéal 
    a souvent suscité des comparaisons 
    avec Apollon, est toujours aussi vivace. 

    Oui aux homosexuels... 
    mais pas chez nous

       (...) L'Italie est un pays encore conservateur, constate L'Unità après la publication d'un rapport de l'ISTAT (l'institut national de statistique) sur l'homosexualité. Les sondés ont un double discours. 73% des personnes interrogées condamnent les discriminations que subissent les homosexuels. Pourtant, elles considèrent que les gays ne devraient pas exercer certaines professions: pour 24,8% d'entre elles, il est impensable qu'un homme politique soit gay. 
       Elles sont même 41,4% à penser qu'un enseignant ne peut pas être homosexuel. Pire, elles ne sont que 20% à souhaiter que les gays puissent adopter. Au sud de l'Italie, la discrimination envers les homosexuels semble la plus forte: 32.3% des sondés associent homosexualité et immoralité. Pour 28,3% d'entre eux, l'homosexualité est même considérée comme une maladie. (...)



    °°°
    (Le fantôme de l'ex-Résident se préparait pour 2017)

    (VIA MUTEGA

    °°°
    Benoît Barvin

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  • %%%
    Pensées pour nous-mêmes:

    (SI DIEU NE TE PARLE PAS,
    ECOUTE-LE)
    pcc Jacques Damboise 
    (qui ne respecte rien)

    %%%

    COURTS RECITS AU LONG COURS(19)
    pcc Benoît Barvin


    Miroir fidèle

       Il refusait d'exposer les traits flapis de son ancienne jeune maîtresse. "Question de décence" pensait-il. Aussi son eau se verdit-elle assez pour que son Adorée finisse par le mettre au rebut. En haut d'un vieux bahut d'où il la contemplait, avec nostalgie, marcher à petits pas dans son unique pièce, enfarinée de poussière.


    Mon Ange

       Il me suivait jour et nuit dormant près de mon lit, couché en chien de fusil. Nul autre que moi ne le voyait mais, fidèle à la folie, il veillait sur moi, jaloux, je le compris bien vite, de ces godelureaux qui virevoltaient autour de mon sourire, s’enivrant de mon parfum. Il en vint à les supprimer, un à un, de mille étranges manières, mais avec méthode. De sorte que je dus m'en séparer, de mon Ange, en lui offrant, comme paroles empoisonnées, le sempiternel "tout est fini entre nous".
       Avant de décéder de chagrin, il enveloppa mon cou gracile de ses grandes ailes, si duveteuses, et m'étrangla, dans un grand cri de jouissance.

    Le chapeau claque

       Sa carrière fut ultra-courte. Il faisait partie de la dernière fournée des chapeaux que la City commandait, à la manière de petits fours, pour ses traders méritants.
       Ces derniers se révélant une espèce en voie de disparition, la Vieille Lady cessa ses achats, finalement dispendieux, et le chapeau, en désespoir de cause, fut contraint de s'exhiber dans un minable music-hall de Whitechapel, désagréablement perché sur le crâne chauve d'un prestidigitateur de seconde zone.


    %%%

    "C'est comme si vous vous limiez les ongles",
    fit le chef de groupe, compatissant. C'était en effet
    la première fois qu'il avait, sous ses ordres,
    la femme d'un ex-Résident.
    “WOMEN WORKING FOR YOU” POSTCARDS, 1943

    %%%

    "Oh Mon Dieu! Narine s'en va convertir 
    les impies Luniens et Martiens!
    - Quelle jolie fusée!
    - Quelle Sacerdoce!"

    The Wonder of It All: 1938
    October 1938. “Boys at the National Rice Festival parade. 
    Crowley, Louisiana.” Photo by Russell Lee for 
    the Farm Security Administration.

    %%%

    "J'aime beaucoup ton look d'abr... UMPéiste.
    - Heu... Merci?"

    Glasses via tackorama

    (à noter:
     nous ne sommes pas certains 
    de l'exactitude exacte de cette traduction)

    %%%

    (Ce baron UMPéiste confondait le dicton:
    "faire l'autruche" avec "faire le kakou")

    CAWSTON OSTRICH FARM, 1896-1934


    %%%
    Jacques Damboise

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  • µµµ
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LA SAGESSE NE S'ATTRAPE PAS
    COMME UN ANIMAL SAUVAGE)

    µµµ

    "Oh Dieu du Cac 40, fais que mon père,
    ce héros, au sourire si doux,
    gagne un max de blé en écrasant
    tout le monde autour de lui.
    Amen"

    Austérité: 
    les Anglais de nouveau dans la rue
    Maxime Bourdeau (Paris)

       (...) Cela fait plus d'an an que cela dure et poutant la contestation n'en finit pas. Ce jeudi (10 Mai 2012), plusieurs syndicats du secteur public ont rassemblé près de 400 000 employés (200 000 d'après les autorités) pour protester contre les mesures d'austérité adoptées par le gouvernement de David Cameron et en particulier contre la réforme des retraites en cours.

       Le gouvernement britannique a entrepris de modifier un système de retraite jugé injuste et trop coûteux. Pour ce faire, il prévoit d'augmenter l'âge du départ à la retraite de 65 à 68 ans et de calculer toutes les pensions sur la moyenne des salaires tout au long de sa carrière.

       Aujourd'hui, les syndicats protestent et refusent l'idée de payer plus de cotisations tout en travaillant plus longtemps pour recevoir des retraites moindres. Pour Mark Serwotka, secrétaire général de PCS — cinquième plus grand syndicat du pays — l'ampleur du mouvement confirme que la contestation est toujours aussi forte. Le 30 novembre dernier, une grève nationale avait réuni environ un million d'employés et avait forcé le gouvernement à modifier quelques mesures. Pas sûr que le résultat soit le même cette fois. (...)

       (...) Dans la matinée, des manifestants munis de drapeaux rouges — des membres des services de santé pour la plupart — se sont retrouvés devant l'hôpital St Thomas dans le centre de Londres. Des dizaines de milliers d'enseignants d'université ont, par la suite, rejoint la manifestation. Pour ces derniers, les changements effectués pour leur retraite leur coûterait entre 350 et 500 livres sterling (environ 430 à 630 euros) de cotisations en plus par an, soit une augmentation de 50%.

       Plus tard, dans la journée, environ 20 000 officiers de police, pour beaucoup munis de casquettes noires symbolisant les suppressions d'emplois à venir, ont, eux aussi, rejoint la capitale. Et ce, bien qu'ils ne soient pas autorisés à faire grève. Julie Nesbitt, qui fait partie de la Police Federation, estime que la police était le "service public par excellence". "Nous sommes les personnes sans qui le reste des services publics ne devraient pas fonctionner et nous devrions donc être traités en conséquence. Par ailleurs, nous n'avons pas les mêmes droits du travail et nous ne pouvons donc rien faire quant au mauvais traitement que nous subissons".

       A l'aéroport d'Heathrow, le personnel des douanes a également arrêté de travailler. Si la majorité des passagers ont pu franchir la frontière sans encombre, les voyageurs en provenance des pays non membres de l'Union Européenne ont dû attendre pendant une heure et demi. (...)
    Lire sur:

    µµµ

    "Jules, ôte-toi de mon soleil.
    - Tu te trompes, moi c'est Alexandre,
    - C'est pareil, casse-toi de là!"

    Jules Ferry : première polémique 
    de la présidence Hollande ?
     Donald Hebert

       (...) C'est la polémique qui devrait animer (animer!) l'investiture de François Hollande mardi 15 mai. Le nouveau président de la République rendra hommage à Marie Curie, prix Nobel de physique et de chimie, mais aussi à l'ancien ministre de l'Instruction publique Jules Ferry (1882-1893). Auteur dans les années 1880 des grandes lois républicaines rendant l'école "gratuite, laïque et obligatoire". Mais également farouche partisan de la politique coloniale française de cette époque. (comme pratiquement tous les politiques de la période...)

       Un point (godwin?) que n'a pas manqué de souligner Luc Ferry, (mauvais) ministre de l'Education nationale de 2002 à 2004, la veille de l'investiture. Lundi 14 mai, il a déclaré sur France Inter : "Jules Ferry fut non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée."  (l'éducation comme racisme primaire... bon... On a compris la pensée de Droite, d'un coup)
       Et d'ajouter : "Si j'avais à célébrer une grande figure de la République, malgré le nom que je porte (ah, oui, bien sûr, on ramène quand même un peu à soi, Monsieur le Grand Penseur, arrière petit-neveu du grand homme), j'aurais plutôt célébré Clemenceau que Jules Ferry. ("j'aurai"... Bon... Un type de Droite, Sarkozyste, qui fait la leçon à la Gauche... Ca promet 5 années pénibles et un Tu Quoque qui ne quittera pas son envie d'en découdre. Merci M'Sieur Ferry!)" 


    µµµ

    "Bouton les Anglois hors des frontières de l'Europe!
    - Mais, Jeanne, ils n'y sont jamais entrés"
    Jeanne d'Arc 
    Milla Jovovich, Desmond Harrington ...

    F-35 : le coup de poignard britannique

       (...) Elles étaient belles, les promesses du traité de défense franco-britannique de Lancaster House, signé en novembre 2010. Avec cette nouvelle étape dans l’Entente cordiale, juré-craché, on allait voir ce qu’on allait voir : une force expéditionnaire commune interarmées ; des porte-avions interopérables dans les deux pays, grâce au choix britannique de se convertir aux catapultes ; un drone de surveillance MALE (moyenne altitude longue endurance) commun ; une collaboration plus poussée dans le domaine des missiles, de la dissuasion, des satellites, des sous-marins, de la guerre des mines, de la R&T.

       Dix-huit mois plus tard, quel bilan tirer ? Beaucoup de palabres, quelques avancées indéniables, notamment dans les missiles. Pour le reste, le tableau est éloquent : BAE cogne à bras raccourci sur le consortium Rafale en Inde après la sélection du chasseur français par New Delhi. « On n’a jamais vu une telle violence », assure un proche du consortium. Le projet de drone franco-britannique, pour parler clairement, est au point mort : le Royaume-Uni apparaît peu motivé, au point d’envisager de lancer une compétition impliquant aussi le Talarion d’EADS et l’Avenger (successeur du Reaper) de l’américain General Atomics. Des pressions se font jour pour que le projet franco-britannique intègre aussi l’Allemagne et l’Italie, via EADS et Finmeccanica.

       Le Royaume-Uni a porté hier un nouveau coup de canif –ou de poignard- aux accords de Lancaster House en choisissant de revenir à son projet initial de commander la version à décollage vertical (STOVL, pour « short take-off and vertical landing ») du chasseur F-35 de Lockheed Martin, dite F-35B, également choisie par le corps des Marines. Que signifie concrètement cette décision ? Londres renonce ainsi à sa commande de F35-C, la version catapultée du chasseur américain choisie par l’US Navy, ce qui enterre définitivement toute possibilité d’accueillir des Rafale sur le futur porte-avion britannique HMS Queen-Elisabeth, ce dernier étant dépourvu de catapultes. Bref, plus d’interopérabilité avec la France, contrairement à la lettre et à l’esprit du traité. (...) 

    µµµ

    "Si je peux enlever une main, pour voir ce que ça donne?
    Mais je ne suis pas blonde, vous savez..."

    µµµ

    Benoît Barvin (et Jacques Damboise)

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (LE SAGE QUI EST EN TOI,
    NE LE RÉVEILLE PAS A TOUT BOUT DE CHAMP)

    +++



    "Ma rémunération de psychopathe,
    c'est pour que je me déchaîne pas,
    version Hannibal Lecter!"
    liberation.fr


    Les capitalistes sont-ils 
    tous des psychopathes?

       (...) François Hollande déclarait il y a cinq ans qu'il n'aimait pas les riches. A en croire un article au vitriol de l'écrivain américain William Deresiewicz publié récemment par le New York Times, il n'avait peut-être pas tort.

       Ce dernier cite une étude menée au début de l'année par le CFA Institute –dont l'ambition est de moraliser le monde de la finance et de l'investissement– selon laquelle au moins 10% des personnes qui travaillent à Wall Street sont des psychopathes contre 1% en moyenne dans le reste de la population américaine.

       Ces personnes ont en général «un manque total d'intérêt et d'empathie pour ce que les autres ressentent et pensent». Elles sont capables de faire preuve «de beaucoup de charme, de charisme et d'intelligence» et «d'une capacité sans égale à mentir, inventer et manipuler». Une autre étude très sérieuse menée l'an dernier par l'université du Michigan conclut que les riches ont plus tendance à mentir, tricher et violer la loi que les autres. La lutte des classes bat son plein aux Etats-Unis.

       Ce qui surprend le plus d'ailleurs William Deresiewicz, ce ne sont pas les conclusions de ses différentes études, mais la surprise qu'elles provoquent. «Wall Street représente le capitalisme dans sa forme la plus pure et le capitalisme est fondé sur de mauvais comportements. Cela n'est pas vraiment une information nouvelle.» (non, mais c'est bon de le rappeler régulièrement)

       Pour lui, les scandales récents mêlant des multinationales comme Enron, BP, Goldman, Philip Morris, G.E., Merck, Walmart, News Corp… les manipulations comptables, l'évasion fiscale, les rejets de substances toxiques, les surfacturations, les manipulations des appels d'offre, les dessous de table, les parjures, la destruction des terres, les torts faits aux consommateurs… ne sont pas des anomalies: «C'est comme cela que le système fonctionne, vous prenez tout ce que vous pouvez et tentez de jouer les innocents incompétents quand vous êtes pris.» (...) 

    Lire sur:

    +++

    "Moi, Tribun, Toi, Narine...
    Je t'aurai, les doigts dans le nez...
    - Ahaha, Méluche, toujours
    le mot pour rire, hein?"

    Sombres présages

       (...) Commençons par ce qui va manifestement occuper les médias pendant un mois, au détriment de tout le reste : le parachutage de Mélenchon face à Marine Le Pen. Oui oui, parachutage. C’est bien le mot, non ? Il n’y a pas de raison de s’en gausser quand il s’agit de Jack Lang et de trouver ça normal quand c’est Mélenchon. Pour être honnête, Marine Le Pen est dans le même cas. Un des élements de langage de Mélenchon sera d’ailleurs de dénoncer celle qui habite le “château de Montretout”. Parce qu’il a vraiment l’intention d’habiter à Hénin-Beaumont, lui ? D’autant qu’il est déjà député européen depuis 2009. On peut difficilement prétendre changer les mœurs politiques et se comporter comme les pires de ses collègues.
       Bref, je me demande bien ce qu’il est parti faire dans cette galère. Cette croisade face au FHaine vire à l’obsession malsaine. À croire que, comme la plupart des politiciens, la castagne électorale le motive bien plus que la gestion.
       Je l’ai déjà dit, le FHaine n’est pas une maladie, c’est un symptôme. Et ce n’est pas en braillant le nom de Jaurès ou de Blum du haut d’une tribune qu’on fera changer d’avis les vieux cons xénophobes et arriérés qui constituent le gros de l’électorat frontiste. On ne les rendra pas plus malins non plus.
       C’est en faisant de la politique, en donnant l’image de gens compétents, sincères et irréprochables, en obtenant des résultats. Je ne connais pas la carte électorale ni la situation locale, je suppose qu’il a mesuré le risque, mais il est possible que comme à la présidentielle il se monte le bourrichon plus que de raison, et qu’il subisse une nouvelle déroute, d’autant plus cuisante qu’elle aura été surmédiatisée. (...)

    Suite à lire sur l'excellent blog de:

    +++

    "Bonjour, Médème...
    - Ah non! Pas de familiarité intempestive!
    Appelez-moi Monsieur le Ministre,
    comme tout le monde"


    Michèle Alliot-Marie à Bastia 
    le 5 avril 2009 
    AFP PHOTO STEPHAN AGOSTINI


    Sur l’égalité des genres et sur le respect 
    de la dignité humaine
    Dialogue avec Asma Jahangir, 
    prix UNESCO pour la promotion 
    d’une culture de droits de l’Homme.

       (...) Irina Zoubenko-Laplante. Au début des années 1980, vous avez créé le centre d’assistance juridique AGHS géré exclusivement par des femmes.

       Asma Jahangir. Lorsque j’ai terminé mes études, mon diplôme de droit de l’Université du Penjab en poche, j’ai réalisé que je n’allais pas trouver de cabinet juridique pour m’engager. Je me suis dit que la meilleure solution serait certainement de monter mon propre cabinet. Je me suis alors associée avec deux amies, puis avec ma soeur, Hina Jilani. C’était une époque où les femmes faisaient l’objet d’une oppression totale. Le mouvement des femmes était en train de naître, mais il y avait aussi un mouvement des avocats. Nous nous sommes retrouvées au centre de ces deux groupes et nous avons commencé à militer assez rapidement.

       Irina Zoubenko-Laplante. Que peut-on faire pour améliorer la condition de la femme ?

       Asma Jahangir. Avant tout, promouvoir les droits économiques des femmes, qui manquent cruellement dans de nombreux pays. Les femmes n’ont pas le même statut que les hommes. Même si elles travaillent, elles ne reçoivent pas le même salaire que leurs équivalents masculins à travail égal. De plus, la violence contre les femmes est rampante. Nous devons commencer par mieux informer les femmes de leurs droits, un domaine dans lequel d’énormes progrès ont déjà été réalisés. Et ensuite, nous devons effectuer un travail de sensibilisation sur les droits des femmes auprès de différents acteurs, comme le pouvoir judiciaire, le parlement, les médias, etc. Nous avons obtenu des avancées, mais elles ne sont pas suffisantes.

       Irina Zoubenko-Laplante. La promotion de l’égalité des genres peut-elle contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire, en particulier de réduire la pauvreté ?

       Asma Jahangir. Je pense que cette aspiration des Nations Unies est louable, mais il est évident qu’il sera impossible d’atteindre ces objectifs d’ici à l’échéance prévue, en 2015. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille baisser les bras. Je pense que le problème des enfants et de la pauvreté est particulièrement grave à l’heure actuelle. Je suis persuadée que les enfants sont les premières victimes de la pauvreté, qu’il s’agisse des enfants défavorisés, des enfants victimes d’abus sexuels, des enfants utilisés pour mendier (une pratique de plus en plus courante) ou des enfants vendus.(...)
    Lire l'entrevue sur:


    +++

    "Tu pleures parce que le Résident est parti?
    - Non, parce que je suis trop petit pour toi..."

    William Adolphe Bouguereau (1825-1905)- Elegy (1899) 


    +++
    Benoît Barvin

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (CRAINS LA CRAINTE. ELLE ENTRE
    MÊME PAR LE CHAS D'UNE AIGUILLE)

    +++
    "Mais f... donc la paix à l'ex-Résident... Pour l'instant, il joue avec ses potes..."


    Gare au gorille. Le photographe animalier qui a pris ce cliché est un habitué du parc des Volcans, au Rwanda, et il connaît fort bien les sept familles de gorilles des montagnes qui l'habitent. Mais il a tout de même intérêt à travailler au téléobjectif pour saisir le portrait d'un mâle aussi impressionnant que celui-ci, nommé Munyinya. Plutôt paisible de nature, et de toute façon herbivore, le gorille des montagnes peut en effet se montrer très agressif quand on approche de ses femelles et de sa progéniture. Et les biologistes ont calculé qu'avec une taille et un poids comparables à ceux d'un joueur de football américain, unmâle dominant est en réalité dix fois plus fort que lui. Comme quoi, King Kong n'est peut-être pas tout à fait un mythe. Crédits photo : Christophe Courteau/ Biosphoto/Biosphoto / Christophe Courteau 


    +++
    "Donc, tu ne nous passes pas d'argent pour ces élections...
    - Et toi, tu jures de toujours me soutenir...
    - Tope-là"


    Nouveaux indices d'un financement 
    de la campagne de Sarkozy par Kadhafi, 
    selon Mediapart
     Aude Lorriaux

       (...) C'est un nouveau document qui s'ajoute aux indices déjà nombreux. Le site d'information Mediapart vient de publier ce samedi 28 avril une note (lien payant) sur un accord de la Libye pour financer la campagne de Sarkozy en 2007. Selon le document, le régime de Mouammar Kadhafi aurait accepté en 2006 de financer à hauteur de "50 millions d'euros" la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
       Le document provient des archives des services secrets, affirme Mediapart. Il est signé de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, et ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi, avant sa défection et son départ en Europe. Il aurait été fourni par d'anciens hauts responsables du pays au site d'investigations "ces tout derniers jours". On peut y voir l’en-tête et le blason vert de la Jamahiriya , l'autre nom de la Libye sous le régime politique du dictateur libyen. L'auteur fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". (saura-t-on un jour la vérité?) (...)

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    "Super! Mes soeurs esclaves
    noires me rejoignent enfin!"


    Miss Black France: 
    Accusés de communautarisme, 
    les organisateurs critiquent 
    un manque de représentation
    (pas de la bêtise humaine, en tout cas...)

       (...) C'est sous l'ambition de "célébrer la beauté noire" (superbe ambition...) que s'organise samedi 28 avril à Paris la première élection de "Miss Black France". Annoncé avec le soutien du Cran (Conseil représentatif des associations noires) (dont on connaît l'intelligence primesautière) , l'évènement est justifié en raison du "manque de représentation" au concours Miss France.
       Sélectionnées sur casting parmi 1.000 candidatures, dix-huit jeunes femmes noires, de 17 à 28 ans, sont en compétition. "L'élection Miss France n'est pas assez représentative de la population française d'aujourd'hui. Notre élection a pour objectif de mettre la lumière sur ces femmes extrêmement nombreuses et que l'on voit peu aussi dans les médias (heu... vraiment? Combien en faut-il pour que ce soit représentatif?)", a indiqué le journaliste et animateur Fred Royer, créateur de l'évènement.
       "Il y a très peu de noires dans les concours de Miss", a-t-il ajouté au Monde. "Et elles viennent souvent des DOM et ne sont presque jamais d'origine africaine (ah, bon, on comprend tout... Des Noires pas vraiment Noires, donc... C'est pas nous qui le disons mais Fred Royer, Créateur de... on ne sait plus quoi, déjà?)." Mais Frédéric Royer ne se proclame toutefois pas comme un précurseur. D'autres concours sont déjà réservés aux femmes noires, comme Miss Black Beauty, Miss Afro Ethnic, Miss Sénégal France. (c'est vrai que l'égalité passe par le Concours de Beauté et non par celle du salaire, de la place dans la famille, etc...) (...)


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    "Oui, nous sommes copains comme cochons
    avec les Bogdanoff...
    Pourquoi cette question?"

    Galaxy Quest

    Les frères Bogdanoff: 
    mentalistes de la science (fiction)
    Michel Alberganti
    (extrait. Article entier à lire, bien sûr)

       (...) Sont-ils honnêtes ou exploitent-ils l’ignorance de l’essentiel de leurs concitoyens à leur profit? Plusieurs réponses sont envisageables.(...)
       (...) Il reste que le succès médiatique des frères Bogdanoff, le fait qu’ils obtiennent régulièrement l’animation d’émissions sur une chaîne de télévision publique et qu’ils exploitent leurs titres de docteurs pour crédibiliser des théories scientifiques plus qu’improbables conduit à s’interroger: sont-ils honnêtes ou exploitent-ils l’ignorance de l’essentiel de leurs concitoyens à leur profit? Plusieurs réponses sont envisageables:

       1. L’arnaque. Cette hypothèse peut être étayée par le parcours très médiatique des deux frères. Peut-être seraient-ils restés des animateurs d’émissions à la frontière de la science et de la science-fiction toute leur vie si Antenne 2 n’avait pas arrêté Temps X. Un temps, les deux frères ont même été soupçonnés de forger un canular à la Sokal. En revanche, passer 10 à 13 années à étudier les mathématiques et la physique théorique semble peu compatible avec un simple projet d’arnaque. Abandonnons donc ce soupçon.

       2. L’honnêteté. Hypothèse inverse plus probable, donc. Les frères Bogdanoff, incapables de digérer des études en réalité hors de leurs capacités intellectuelles mais portés par le culte de leur propre personnalité forgé par les feux de la télévision, seraient donc convaincus d’avoir découvert ce qui s’est passé avant le Big Bang et discerné le visage de Dieu, comme le révèle l’un de leurs derniers ouvrages. Leur extrême puissance de persuasion a fait le reste.

       3.Le vertige d’Icare. En voulant se hisser sur les épaules du Créateur, Igor et Grichka ont sans doute atteint le point ultime de leur ascension. Depuis l’an 2000, leurs visages se sont profondément modifiés — ils refusent de révéler la cause, chirurgie esthétique, hormones, maladie… Ils ressemblent de plus en plus à des extraterrestres. Rêvent-ils d’immortalité? Comme pour Icare, on peut craindre pour eux une chute qui n’aurait rien d’un mythe. 

       L’avenir lèvera peut-être le voile sur le mystère des frères Bogdanov. Pour l’instant, si l’on peut comprendre l’émotion des scientifiques signataires de la lettre ouverte de soutien à Alain Riazuelo, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de cette démarche.
       Au-delà de la liberté de critiquer tout travail de recherche, la communauté scientifique pourrait s’interroger sur les mécanismes qui ont permis à deux animateurs de télévision passablement illuminés d’obtenir deux doctorats et d’exploiter cette reconnaissance officielle pour propager des théories pour le moins fantaisistes.
       Cette affaire révèle aussi le faible niveau de culture scientifique des médias qui donnent la parole –ou des émissions de télévision– à ces deux personnages. Même s'ils sont sûrement plus dangereux pour eux-même que pour le cours de la science. (...)

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    Benoît Barvin

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