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    Pensées pour nous-mêmes:

    (L'ANIMAL DOMESTIQUE RESSEMBLE
     À TON CŒUR PLEIN DE PRÉJUGÉS)

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    (Informaticien élevé en batterie
    avec lunettes Krys(c),
    couches Pampers(C) 
    et crème anti-rides
    pour marketing ultime)

    Déclassement d’une profession enviée
    Informaticiens en batterie


       (...) Dans l’imaginaire collectif, les informaticiens forment une élite privilégiée. Pourtant, derrière l’écran, l’épanouissement que vantent les directions des ressources humaines n’est bien souvent qu’un mythe masquant une atteinte au droit du travail. (...) 
       (...) Naguère, l’ingénieur construisait les barrages et les ponts. Aujourd’hui, assis derrière son ordinateur, il développe des projets dont il ne maîtrise pas toujours les tenants et les aboutissants. « Le métier d’ingénieur en SSII est dévoyé, analyse François. Il se résume à de basses œuvres techniques, souvent répétitives, prisonnières d’un carcan documentaire et démotivantes, car on n’a aucun pouvoir de décision.» (comme un banal ouvrier spécialisé, bizarre, non?). Au-delà de l’aspect technique, « il y a une grande désillusion par rapport au management, poursuit M. Le Pape. Le manager devait être un modèle, un visionnaire. En réalité, il a un discours méprisant envers nous (comme n'importe quel petit chef?), et pleutre envers la hiérarchie (dur avec les inférieurs et mou avec les supérieurs.... ça rappelle quelqu'un) Il n’a pas de jugement et ne fait qu’appliquer les ordres ».

       Ce constat résulte du système singulier mis en place par les SSII, où le patronat a créé l’une des formes de flexibilité salariale les plus abouties. Les informaticiens sont « placés » chez les clients. Dans le jargon des sociétés de services, cela s’appelle l’« assistance technique » : une expression pudique désignant la mise en régie. L’organisation professionnelle Munci, qui regroupe salariés et demandeurs d’emploi du domaine informatique, Web et télécommunications, y voit une raison du malaise des informaticiens : "Beaucoup de SSII sont de simples loueurs de main-d’œuvre et non de vrais fournisseurs de services, c’est-à-dire de véritables sociétés d’expertise. Ce sont de faux sous-traitants, qui se rendent coupables avec leurs clients de prêt illicite de main-d’œuvre (...) et de délits de marchandage dans les prestations d’assistance technique". (...)

    Lire l'article sur:

    %%%

    "Les hedge funds profitent que j'ai les mains occupées
    pour me faire les poches... quand c'est pas pire!"

    Quand les "hedge funds"
    jouent contre le sauvetage de la Grèce
    Valérie SEGOND

       (...) L'accord sur la Grèce au sommet du 27 octobre ne pouvait aboutir que si les créanciers privés jouaient le jeu. Or, voilà que des petits "hedge funds" opportunistes, et quelques gros investisseurs américains, se sont engouffrés dans le désordre ambiant pour mettre en œuvre une habile stratégie.
       « Quand les titres s'échangeaient à 40 % de leur valeur, ils ont acheté des titres à échéances très courtes, remboursables en 2012, explique Olivier Kintgen, associé du fonds de fonds Eraam. Dans le même temps, ils se sont couverts en achetant des assurances contre le risque de défaut, des CDS sur les titres souverains grecs. » S'ils sont ainsi devenus des créanciers privés de la Grèce, cela ne signifie pas pour autant qu'ils entendent apporter leurs titres à l'échange comme le prévoit l'accord. Car ils font le pari suivant : soit la Grèce obtient des liquidités lors de l'échange avec les créanciers privés, sur la base de l'accord qui permettra d'éviter le défaut, et elle sera en mesure de rembourser au pair toutes ses obligations à échéance 2012. Auquel cas, sans apporter leurs titres à l'échange, les hedge doubleraient leur mise, en un temps très court. C'est pour eux la meilleure option. 
       Si l'accord ne se conclut pas avec les banques, ou se fait avec une décote telle - de plus de 50 % - que le défaut sera constaté par l'Isda, alors les fonds spéculatifs exerceront les CDS, et en principe toucheront l'assurance. Dans ce cas aussi, ils seront gagnants, même s'ils perdent sur les titres. (Ah, décidément, on adore le capitalisme financier...) (...)



    %%%

    "Oh Mon Dieu, mais c'est qu'il est méchant, 
    le Monsieur, car ma performance, elle...
    - Arrête, Jim, on t'a reconnu!
    - C'est même pas vrai!"

    BILAN CINE : LE PIRE DE 2011 (extrait)
    Marc Godin

    1- Black Swan

       Chouchou de la critique, Darren Aronofsky est un cinéaste pour le moins inégal, un homme capable de pondre l’immense The Wrestler et des boursouflures comme The Fountain ou ce Black Swan, énorme kougloff repompé sur Les Chaussons rouges, Carrie et Répulsion. Le spectateur est toujours en avance sur l’histoire, l’émotion est évacuée, et Aronofsky tente de masquer le vide abyssal de l’entreprise avec une série de tics visuels et d’effets gore. L’imposture de l’année.


       Les expériences d’un savant zinzin sur une femme-cobaye qu’il séquestre. Chirurgie peu esthétique et scalpel sous la ceinture : Pedro Almodóvar nous gonfle avec ses fantasmes transgenres et filme ses personnages comme un entomologiste. Où sont passées la chair, la folie et l’émotion de ses premiers films ?

    3- Transformers 3 : la face cachée de la lune

       Comment est-il possible de faire des films aussi nuls que ce Transformers 3 ? Qu’un «produit» pareil - mal écrit, mal joué, mal réalisé, sous-tendu par une idéologie réac - puisse récolter plus d’un milliard de dollars ne laisse présager rien de bon sur l’avenir du cinéma ricain. Michael Bay, dégage ! (yeap!)

    %%%

    "P'tain, on va rester dans cette pièce tout l'film?
    - Roman aime bien les espaces réduits.
    - Comme son chalet suisse, c'est ça?
    - Toi, t'as tes ragnagnas..."


       Dissertant sur l’éducation, des bourgeois bien élevés vont se prendre la tête pour une histoire de baston entre leurs mômes, avant de péter les plombs et de révéler leurs « vrais visages ». Roman Polanski adapte le théâtre bobo de Yasmina Reza pour nous dire des choses importantes sur le sens de la vie, tout ça… Triste. 

    %%%
    "Anne, ma soeur Anne,
    ne vois-tu rien venir...
    Un scénario peut-être?
    - Oh, l'autre! Et pourquoi
    pas le Père Noël en été?!"

    5- L’Assaut

       En 1994, les super-gendarmes du GIGN dessoudent des barbus preneurs d’otages sur l’aéroport de Marseille. Un pur nanar, doublé d’un incroyable film de propagande pour le GIGN. Confirmation : Vincent Elbaz est décidément un des pires acteurs du ciné mondial.  (il y a également Vincent Pérez et Vincent Lindon, entre de nombreux autres...) (...)
    Suite sur:

    %%%
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE RÉPARE PAS L'INJUSTICE 

    AVEC DU FIL DE FER BARBELÉ) 
    ***
    "Il y a des sottises bien habillées, 
    comme il y a des sots très bien vêtus."

    [Chamfort] 
    Extrait de Maximes et pensées
    De nombreuses personnalités, 
    à l'image de Bernadette Chirac, 
    étaient présentes à Senlis pour l'union princière.
    LP/Olivier Arandel

    "Quoi, mon foulard il est mal placé?
    Et ma main, jeune homme, vous voulez savoir
    où je vais vous la mettre, hein?"

    ***
    "N'as-tu pas honte de vouloir être
     philosophe plus que tu ne peux ? "

    [Chamfort] 
    Extrait de Maximes et pensées

    "Que fait là votre main?
    - Je tâte votre habit.
    - De grâce, laissez, je suis fort chatouilleuse..."

    ***
    "L'importance sans mérite 
    obtient des égards sans estime." 

    [Chamfort] 
    Extrait de Maximes et pensées
    (Jean-Michel Jarre
    pot de fleurs décoré le 14 juillet 2011)

    ***
    "On fausse son esprit, sa conscience, 
    sa raison, comme on gâte son estomac. "

    [Chamfort]
    Extrait de Maximes et pensées

    "Je mange pour oublier que la Démocratie et moi,
    c'est plus comme avant." 


    ***
    "Amitié de cour, foi de renards, 
    et société de loups. "

    [Chamfort]
    Extrait de Maximes et pensées
    (ou de petits chiens-chiens à son pépère le Résident?)

    ***
    Jacques Damboise

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  • 000
    Pensées pour nous-mêmes:


    (Ne pense pas à vivre mais vis. Simplement)

    000

    (Le Dieu de la Testostérone
    se la coulait douce)

    Pourquoi les Danois ont de petits testicules
    De l'influence de l'environnement 
    et des produits chimiques sur le volume testiculaire
    (mais pas que...).
    Florence Williams
    Traduit par Jean-Clément Nau

       (...) La testostérone (entre autres hormones mâles) affecte les parties génitales, mais aussi le cerveau. Dans une curieuse étude publiée en novembre dernier dans l'International Journal of Andrology, la chercheuse américaine Shanna Swan a observé l'attitude de jeunes garçons vis-à-vis des jeux dits «masculins». Leurs mères avaient toutes consenti à des analyses d'urine pendant leur grossesse; le Dr Swan savait donc à quel degré chaque fœtus mâle avait été exposé aux phtalates dans le ventre maternel. Elle a noté que les enfants ayant été exposés aux plus forts taux de phtalates étaient aussi ceux qui répugnaient le plus à jouer avec les pistolets en plastique. Bien que rien ne permette d'affirmer quel sera le comportement futur de ces jeunes enfants, Swan affirme que ces données laissent penser que«l'exposition prénatale aux phtalates, même à faible niveau, peut provoquer des changements profonds et permanents» dans le cerveau et les organes reproducteurs (en clair, un beau mâle loucherait vers les poupées des femelles?) .
       Chez les experts, cette théorie selon laquelle les produits polluants dérégleraient les hormones mâles ne fait toutefois pas l'unanimité (pas plus qu'ils ne provoqueraient d'autres maladies, un rien plus pénibles, ou mortelles?). Plusieurs études conduites sur des animaux vont dans de sens, mais cette hypothèse est difficile à prouver chez l'homme. Le Dr Michael Joffe, de l'Imperial College (Londres), souligne le fait que la fréquence des cas de cancer du testicule a mystérieusement (?) commencé à augmenter au milieu du XIXe siècle. Selon ses calculs, les malades de l'époque ont été conçus avant même que l'utilisation d'un bon nombre de produits chimiques aujourd'hui incriminés ne se généralise (et si on regardait vers la bonne grosse pollution des usines de l'époque, par exemple?). (...) 

    000

    "Ahaha, vous êtes vraiment shǎ zi°, ambassadeur!"
    ° "shǎ zi" signifie, entre autres "crétin".

    (L'incident diplomatique se régla à la régulière. 
    Avec contrats à la clé au bénéfice de la Chine,
    et limogeage du traducteur américain)

    000
    L'américanisation de la Chine
    Philippe Thureau-Dangin. 
    Courrier international

       (...) La Chine dépassera peut-être un jour les Etats-Unis en termes de puissance et de PIB ; mais ce succès aura un prix élevé. On le voit dès à présent à travers la jeunesse, dont nous traçons ici le portrait : la société chinoise est en voie rapide d’américanisation. Bien sûr, c’est le fruit de tous les slogans lancés par le pouvoir à l’appui des réformes économiques depuis 1978. Cet “enrichissez-vous” général a été reçu cinq sur cinq par une grande partie des cadres et du peuple. Le matérialisme s’est fait consumériste. (...)
       (...) Les Chinois surfent donc un peu partout et s’abreuvent de culture occidentale – ou plus exactement américaine. Car l’Europe apparaît à beaucoup de jeunes Chinois (et de moins jeunes) comme un continent intellectuel, conservateur, engoncé dans le passé. Seul le domaine de la mode, les Hermès et autres Gucci, trouve grâce à leurs yeux de citadins désireux de paraître.
       La nouvelle génération, celle qui est née juste avant 1989 ou juste après, n’a qu’une idée en tête : consommer, se faire une place au soleil, devenir propriétaire. Même si, face aux difficultés, la colère gronde, il y a peu de chances que cette jeunesse se révolte et fasse éclater le système (Vive la Démocratie capitaliste!).
       C’est d’ailleurs l’un des grands succès du régime ces vingt dernières années d’être ainsi parvenu à occulter la question politique (et en France?). Dans les collèges comme à l’université, on continue d’enseigner le marxisme-léninisme, des cursus entiers qui n’ont rien à voir avec la réalité sociale et qui “rasent” tous les élèves. Résultat : cette nouvelle génération est très peu politisée. Elle ne sait pas grand-chose sur la Révolution culturelle ni même sur les évènements de Tian’anmen. (Ah, le charme des propagandes consuméristes...) (...)



    000

    "Ane, ma soeur âne, ne vois-tu rien venir?
    - Ahahah, t'es un marrant, toi!"

    La France perd son triple A : 
    ce qu'a vraiment dit Standard and Poor's
    Sylvain Gouz
    Journaliste

      (...) les attendus que donne l'agence de notation à la dégradation de la note française. Ils valent d'être cités : « Nous estimons qu'un processus de réforme basé sur le seul pilier de l'austérité fiscale risque de devenir contraire au but recherché alors que la demande intérieure baisse en même temps qu'augmentent les préoccupations des consommateurs au sujet de la sécurité de l'emploi et de leur revenu disponible, érodant les recettes fiscales des pays », déclare Standard and Poor's dans son communiqué. (...)
       (...) En clair cela veut dire que, de plan de rigueur en plan de rigueur, Sarkozy et son gouvernement ont tout faux. On ne désendette pas un pays en l'asséchant, en le privant d'activité et donc de recettes fiscales et en le conduisant vers la récession. Favoriser le chômage partiel plutôt que les licenciements secs, ce qui est dans les cartons, ne sera qu'un emplâtre. (Bon... si même à l'intérieur du système on reconnaît que tout va de travers, hein?) (...)

    000

    "Quoi? T'attaques l'IGS?
    - Non... Argh, j't'jure que non, mon N'Amour...
    - Et c'est quoi, déjà, 
    l'Ijé quèqu'chose? Hein?"

    Sarkozy et l'IGS: 
    le scandale de trop ?
    (Hélas, non...)

       (...) « l'Inspection générale des services (IGS), la "police des polices", a sciemment truqué, en 2007, une procédure portant sur un éventuel trafic de titres de séjour au service des affaires réservées». L'accusation des deux journalistes auteurs de l'article, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, est grave et sans détour.
       Cinq fonctionnaires de police ont été accusés, suspendus, brisés. En mai 2007, après une « enquête » démarrée en janvier, Yannick Blanc, directeur de la police générale, Bruno Triquenaux, son adjoint et chef du bureau des affaires réservées, et Christian Massard, un officier de sécurité de l'ex-ministre de l'intérieur Daniel Vaillant, étaient mis à pied et accusés de trafic de titres de séjour. Fin mai 2007, deux autres fonctionnaires, Mmes Zohra Medjkoune et Dominique Nicot, agents du Bureau des affaires réservées à la préfecture de police à Paris sont à leur tour placées en garde à vue puis mises en examen pour corruption et trafic d'influence.
       L'IGS est formelle. Le Monde publie des extraits des notes de synthèses rédigées en juin puis juillet 2007,par le numéro 3 de l'IGS, Claude Bard et Michel Gaudin, préfet de police de Paris nommé par Nicolas Sarkozy. Ces derniers affirment avoir obtenu les aveux de Mme Medjkoune et de Mme Nicot. Ces dernières auraient attribué des titres de séjours « à des clients d'un individu(…) en contrepartie de cadeaux et de sommes d'argent ». Problème, ces synthèses ne correspondent pas aux déclarations, consignées sur PV lors des interrogatoires...
       En 2007, à l'époque des faits, le patron de l'IGS s'appelle Eric Meillan. C'est un ancien collaborateur de Claude Guéant. (Bon... On doit vraiment faire un commentaire?) (...)

    000
    Luc Desle

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (TOURNE SEPT FOIS TA LANGUE DANS LA BOUCHE, 

    ET TAIS-TOI)

    ***
    « Même sans espoir,
    la lutte est encore un espoir. »
     Romain Rolland
    La lutte enchantée

    "Mouais...pfff!"

    ***
    LES BONNES NOUVELLES DE 2012

    "Un Christ athée, c'est donc possible?"

    Yoram Kaniuk, 
    démissionnaire du judaïsme

       (...) En Israël, l’écrivain Yoram Kaniuk vient d’être reconnu juif «sans religion» par le Tribunal de Tel-Aviv. Une décision présentée par ses supporters comme un pas majeur vers une séparation du politique et du religieux. (...) 
       (...) en Israël, le registre national de la population mentionne la religion des individus (75% sont juifs, 17% musulmans, 2% chrétiens, 1,5% druzes et 4% sans religion) aux côtés de leur nationalité (non pas «israélienne» mais «juive» ou «arabe» pour les personnes nées sur le territoire national). Et si la loi permet de passer d’une religion à l’autre en produisant un certificat de conversion, il était jusque là impossible à un juif de basculer dans la catégorie «sans religion».
       Au terme d’une longue procédure judiciaire, Yoram Kaniuk y est pourtant parvenu: il reste «juif» par sa nationalité mais devient le premier Israélien à pouvoir légalement y accoler le qualificatif «sans religion» (alors, Yoram, on respire mieux maintenant? Bonne année 2012, cher être humain...).

    ***
    (c) Quino

    La loi anticorruption, 
    un beau fiasco !
    (En France?)
    Naïké Desquesnes | Courrier international

       (...) New Delhi n'a pas réussi à faire adopter sa loi anticorruption avant la fin de l'année, comme elle l'avait promis. Devant cette nouvelle mascarade politique, les journaux accusent les élus d'hypocrisie. Des centaines de milliers d'Indiens avaient défilé dans les rues cet été pour dénoncer la corruption généralisée. (...)
       (...) "29 décembre 2011. Gardez bien ce jour en mémoire, et ne l'oubliez jamais, car il représente un jour sombre pour la démocratie parlementaire indienne" : c'est d'un ton sévère et agacé que le journal en ligne Firstpost présente l'échec de la loi anticorruption 2011, la Lokpal Bill, qui n'a finalement pas été votée par la Chambre basse du Parlement, le Rajya Sabha, comme New Delhi l'avait au départ souhaité. Pourtant adoptée le 27 décembre par le Lok Sabha, la Chambre haute du Parlement, le projet de loi a provoqué un débat houleux et interminable, obligeant le gouvernement à clore la session tard dans la nuit, à minuit. Dans les journaux indiens, l'exaspération domine. "Face au mélodrame de la nuit, où l'on a vu un représentant déchirer une copie de la loi, le gouvernement impuissant a été forcé d'utiliser la dernière sortie de secours : repousser le vote à un autre jour", constate, amer, le quotidien Indian Express. Il faudra attendre la rentrée parlementaire, en février prochain, pour réexaminer le texte. "On a assisté à un spectacle auquel tout l'establishment politique, quelque soit les étiquettes, a participé. La vérité, c'est que cette loi est un échec. Personne n'en veut, car cela sonnerait la fin de la politique comme elle se joue aujourd'hui", accuse Firspost. Pour ce dernier, les masques sont tombés : "aucun homme politique ne veut vraiment ce que veut le peuple, à savoir des institutions fortes pour combattre la corruption" (loi... heu... universelle?). (...)  
    Suite sur:

    ***
    "Toi et ta fumeuse théorie du coup d'état...
    Tu as vu ce que ça donne, sur le petit?
    Si c'est pas malheureux..."
    les-bons-bourgeois-par-daumier-2

    Zone euro : "nous vivons 
    une tentative de coup d'Etat larvé"

       A 69 ans, Charles Gave a créé plusieurs sociétés financières dont la dernière, GaveKal, basée à Hong Kong. Il s'est fait connaître du grand public en publiant "Des lions menés par des ânes" ou "L'Etat est mort, vive l'Etat". 
       
    (...) / Vous avez été un des premiers à prédire les difficultés de l'euro. Vous trouvez-vous aujourd'hui conforté ?

       Depuis la création de l'euro, je n'ai cessé de dire qu'il s'agissait d'un système bancal qui ne peut fonctionner puisqu'il n'existe pas de mécanisme d'ajustement des différences de productivité des pays membres. Autrefois, ces différences étaient réglées par des dévaluations ponctuelles devenues impossibles. Ce qui ne peut s'ajuster a vocation à exploser. Aux États-Unis, il existe aussi des différences de productivité entre États, mais il y a une volonté de vivre ensemble, ce qui, pour Ernest Renan, constituait une nation, qui conduit à accepter que l'on taxe les plus productifs pour payer les moins productifs. Cette volonté n'existe pas en Europe, qui est une civilisation et non un pays. L'euro est donc une tentative, faite par une classe politique de créer une nation européenne. La crise, pense-t-elle, forcera la création d'un État fédéral, de transferts entre les pays et d'un ministère des Finances. C'est une espèce de coup d'État larvé contre les souverainetés qui est en train d'échouer. Car, comme l'a montré le cas de l'Union soviétique, la technocratie, cela ne marche pas. C'est la liberté qui marche.

       / Vous évoquez une « tentative de coup d'État ». Pourquoi cette tentative : par volonté de puissance ou parce que, sincèrement, ces politiques pensent que l'Europe est une solution ?

       Depuis soixante ans, coexistent deux idées européennes. La première, celle de De Gasperi, Adenauer, Pie XII et Robert Schumann, voulait recréer l'Europe catholique des XIIe et XIIIe siècles, et voyait dans l'Europe un espace de liberté basé sur le principe de la subsidiarité. En cas de problème entre deux entités, on en appelle à l'échelon supérieur et on crée des instances d'arbitrage. La seconde est celle de Jean Monet et des technocrates français qui ont décidé de créer un État pour faire renaître l'Empire romain afin de s'opposer aux Américains et d'empêcher la domination allemande. Cette vision l'a emporté. Évidemment, la volonté d'augmenter leur pouvoir personnel existe aussi. Ces technocrates pensent que leur rôle est d'assurer le bonheur des peuples malgré eux. Ils ne croient pas à la liberté individuelle. Il suffit d'observer les institutions européennes : il n'y a pas de séparation des pouvoirs. (...)

    La suite (sur bien des points nous sommes sceptiques, voire  critiques, mais pas sur le constat développé plus haut) :

    PS: lisez, par contre, les contributions très stimulantes des lecteurs...

    ***
    Luc Desle

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  • +++
    Pensées pour nous-mêmes:

    (QUAND LA SOLITUDE TE PÈSE 
    PENSE A LA CHENILLE QUI DEVIENT PAPILLON) 

    +++
    - LA CRISE TOUCHA EGALEMENT LE CINÉMA HOLLYWOODIEN-
    +++

    "Oui, ma chérie, j'ai obtenu un bon prix de vos dents en or...
    - Oh ssa alors, ss'est ssuper, ssa... Merssi, mon Sséri"
    "Secrets" (Secrets) (1933)
    avec Mary Pickford and Leslie Howard

    +++

    "Oh Mon Dieu! 5% de réduction sur les places de parking...
    C'est trop, c'est trop! Fais de moi ce que tu veux..."
    "Son of the Sheik" ( Le fils du cheikh) (1926)
    avec Rudolph Valentino and Vilma Banky

    +++

    "Comment? Vous faites une ristourne à partir de deux assassinats?
    Tope-là!"
    "Five Star Final" (1931)
    avec Edward G Robinson and Aline MacMahon

    +++

    "Mais ce maquillage asiatique est 10 fois moins cher que celui 
    qu'on trouve aux States...
    - Oui, mais il te fait les yeux bridés!"
    "The Wild Party" (1929)
    avec Clara Bow and Fredric March

    +++

    "Vous avez de la chance de ne pas voir la laideur du monde...
    - Hélas, je ne suis ni sourde ni atteinte d'anosmie..."
    "City Lights" (Les lumières de la ville) (1931)
    avec Charlie Chaplin and Virginia Cherrill 

    +++
    Jacques Damboise

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  • ***
    « Le ridicule est fait 
    pour notre amusement. »
     Jean-Louis Baptiste Gresset 
    "Le Méchant"

    ***
    "Ahahah plus!"
    (Glacé): 
    "Non, AA+!
    - Ah? 
    Vous êtes sûre?"

    ***
    L'équipe de TU Quoque

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    Pensées pour nous-mêmes:

    (NE CHERCHE PAS À BRILLER, 
    LE SOLEIL LE FAIT BIEN MIEUX QUE TOI) 

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    Un grand film sur la joie de vivre, en dépit des vicissitudes de la vie en société. Tout est ric et rac dans la qualité. Jusqu'aux paroles qui, aujourd'hui encore, prennent un tour agréablement anarchiste.  Cette alliance France/USA est intelligente, sensible,
    humoristique, grinçante avec bonne humeur... 
    Les années 60/70 sont décidément bien loin.
    Pour en savoir plus, vous pouvez aller sur le site
    consacré au cinéaste:



    %%%

    NOUS VOYAGEONS DE VILLE EN VILLE
    (Michel Legrand/ Jacques Demy)



    Nous voyageons de ville en ville 
    Nous représentons des motos 
    Des bicyclettes et des bateaux 
    La route est notre domicile 
    Un jour ici, un jour ailleurs 
    Nous vivons libres et sans attache 
    Lutins farfelus et potaches 
    Courant de bonheur en bonheur 

    Préférant au pire le meilleur 
    La bonne humeur à la tristesse 
    Les jolies filles aux laideronesses 
    Et le plaisir à la douleur 

    Nous voyageons de fille en fille 
    Nous butinons de coeurs en coeurs 
    A tire d'ailes, dans chaque port 
    A corps perdus dans chaque ville 
    Notre vie c'est le vent du large 
    L'odeur du pain, le goût du vin 
    Le soleil pâle des matins 
    Le soleil noir des soirs d'orage 

    Le sourire d'une enfant sage 
    La sieste dans le foin coupé 
    L'amour fou au milieu des blés 
    Et le vent frais sur le visage 

    Nous voyageons de ville en ville 
    Nos lendemains sont incertains 
    Une blonde vous tend la main 
    C'est à nouveau la vie facile 
    Un jour ici, un jour ailleurs 
    Notre vie comme un romance 
    S'élance sur un air de chance 
    Courant de bonheur en bonheur 

    Préférant le joie au malheur 
    L'intelligence à la bêtise 
    A l'hypocrisie la franchise 
    Aux gendarmes les gens de coeur 

    Nous voyageons de fête en fête 
    On nous désigne de la main 
    On nous appelle les forains 
    En vérité on est poètes 
    Un jour sérieux, un jour rieurs 
    Notre vie joue en alternance 
    La tragédie de l'existence 
    Et la comédie du bonheur 

    Amis à la vie, à la mort 
    Princes sans peur et sans reproche 
    Chevaliers sans un sou en poche 
    Par contre notre coeur est d'or 

    Nous voyageons de ville en ville 
    Du Val-de-Loire au bord du Rhin 
    On nous appelle les forains 
    La route est notre domicile 

    Nous voyageons de ville en ville 
    Du Val-de-Loire au bord du Rhin 
    On nous appelle les forains 
    La route est notre domicile!

    %%%

    LA CHANSON DES JUMELLES
    (Michel Legrand/ Jacques Demy) 


    DELPHINE et SOLANGE 
    Nous sommes deux soeurs jumelles 
    Nées sous le signe des gémeaux 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 
    Toutes deux demoiselles 
    Ayant eu des amants très tôt 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 

    DELPHINE 
    Nous fûmes toutes deux élevées par Maman 
    Qui pour nous se priva, travailla vaillamment 

    SOLANGE 
    Elle voulait de nous faire des érudites 
    Et pour cela vendit toute sa vie des frites. 

    DELPHINE et SOLANGE 
    Nous sommes toutes deux nées de père inconnu 
    Cela ne se voit pas, mais quand nous sommes nues 
    Nous avons toutes deux au creux des reins 
    C'est fou... 

    DELPHINE 
    ... là un grain de beauté... 

    SOLANGE 
    ... qu'il avait sur la joue 

    DELPHINE et SOLANGE 
    Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 
    Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol rédo. 

    DELPHINE 
    Nous sommes toutes deux joyeuses et ingénues... 

    SOLANGE 
    ... attendant de l'amour ce qu'il est convenu... 

    DELPHINE 
    ... d'appeler coup de foudre... 

    SOLANGE 
    ... ou sauvage passion... 

    DELPHINE et SOLANGE 
    ... nous sommes toutes deux prêtes à perdre raison 
    Nous avons toutes deux une âme délicate 

    DELPHINE 
    Artistes passionnées... 

    SOLANGE 
    ... musiciennes... 

    DELPHINE 
    ... acrobates... 

    SOLANGE 
    ... cherchant un homme bon... 

    DELPHINE 
    ... cherchant un homme beau... 

    DELPHINE et SOLANGE 
    ... bref un homme idéal, avec ou sans défauts 
    Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 
    Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 

    SOLANGE 
    Je n'enseignerai pas toujours l'art de l'arpège 
    J'ai vécu jusqu'ici de leçons de solfège 
    Mais j'en ai jusque-là, la province m'ennuit 
    Je veux vivre à présent de mon art à Paris. 

    DELPHINE 
    Je n'enseignerai pas toute ma vie la danse 
    A Paris moi aussi je tenterai ma chance 
    Pourquoi passer mon temps à enseigner des pas 
    Alors que j'ai envie d'aller à l'opéra 

    DELPHINE et SOLANGE 
    Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 
    Deux coeurs, quatre prunelles, à embarquer allegreto 
    Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do 

    DELPHINE 
    Oh ! Midi moins le quart. Cà y est, je suis en retard. 

    SOLANGE 
    Delphine ! 

    DELPHINE 
    Oui. 

    SOLANGE 
    Tu vas chercher Boubou ? 

    DELPHINE 
    Oh tu peux pas y aller ? 

    SOLANGE 
    J'irai cet après-midi. 

    DELPHINE 
    J'peux pas sortir avec ça ! Oh puis si. Oh puis non. J'ai rendez-vous à midi 
    avec Guillaume, je n'y serai jamais. 

    SOLANGE 
    Qu'est-ce qu'il veut encore celui-là ? 

    DELPHINE 
    Je ne sais pas... me voir. 

    SOLANGE 
    Oh bien il attendra. Tu rentres déjeuner ? 

    DELPHINE 
    Oui. Mais pas avant une heure. Qu'est-ce que j'ai fait de mon poudrier ? Ah 
    non je l'ai. 

    DELPHINE et SOLANGE 
    Jouant du violoncelle, de la trompette ou du banjo 
    Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots 
    Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo 
    Nous sommes soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux 

    SOLANGE 
    Au revoir. 

    DELPHINE 
    Au revoir.



    Texte soumis aux droits d'auteur  - 
    Réservé à un usage privé ou éducatif (oh combien!)


    %%%
    Luc Desle

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  • °°°
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AVOIR ET POUVOIR SONT 
    LES FRÈRES SIAMOIS DE TA PERDITION) 

    °°°
    « A quoi servirait l’intelligence 
    si l’imbécilité n’existait pas ? »
     Pierre Dac

    "Pov' con, c'est pas une injure, c'est une saillie...
    Par contre, pauvre mec, quelle ignominie!"

    (L'imbécilité... et le mensonge,
    la fatuité, la morgue, la prétention, etc)

    °°°

    « Il est préférable d'être ailleurs 
    lorsqu'autre part n'est plus ici. »
     Pierre Dac

    "Super nouvelle, cette augmentation..."


    Pourquoi le prix du gaz augmente 
    alors qu'il baisse
    Gilles Bridier

       (...)  Les prix du gaz naturel sur le marché spot ont baissé en 2011, de même que ceux du baril de pétrole sur neuf mois. Et pourtant, le tarif du gaz naturel augmente encore de 4,4%. Analyse d’une formule mystère pour déterminer les hausses. (...)
       (...) on constate simplement que depuis janvier 2005, alors que l’inflation cumulée en France à fin 2011 a été de 12%, les tarifs réglementés du gaz ont augmenté de 60% pour le secteur résidentiel, et de 100% pour les professionnels (plus gros consommateurs), selon les calculs de la CRE. Des tarifs qui grimpent cinq fois plus vite que l’ensemble du coût de la vie pour les foyers: voilà qui mérite de se pencher un peu sur la question.
       Certes, il s’agit d’énergie. Pire, d’hydrocarbures. Et l’on sait à quel point les prix peuvent être volatils dans ce secteur. Pourtant, les prix du gaz naturel ne sont pas soumis aux mêmes fluctuations que les produits pétroliers. Malheureusement, de façon incompréhensible, le prix du gaz a été longtemps essentiellement indexé sur celui du pétrole. (...) 

    Pour le reste et l'explication des moyens allambiqués pour
     - très peu - faire baisser... heu... les hausses - lire l'article très documenté

    °°°
    "La différence entre une cruche et qui?
    Attention au procès, Tu Quoque!"

    Nadine Morano (?) réclame des excuses
    (aux Français?)
     à François Hollande, 
    «Le Parisien» s'explique

       (...) Depuis que Le Parisien a rapporté les propos de François Hollande qualifiantNicolas Sarkozy de «sale mec», les dirigeants de l’UMP se déchaînent. «Quand un candidat à la présidence de la République n’a pas de fond, il se sert de l’injure (hum... comme le Résident?) comme alibi et instrumentalise les affaires. Tout est dit à travers cette injure», a déclaré Jean-François Copé, secrétaire général du parti majoritaire (de l'ignominie grossière?), lors de sa cérémonie des vœux, mercredi matin. Le candidat socialiste aurait tenu ces propos lors d’un déjeuner avec des journalistes en off, un moment où les échanges ne sont pas censés être rendus publics. Déjeuner au cours duquel Hollande aurait également décrit Nicolas Sarkozy comme un «président de l’échec».
       (...) Sauf que depuis, des journalistes présents au déjeuner ont infirmé la version du Parisien. «Hollande n'a pas qualifié Sarkozy de "sale mec". J'y étais», écrit Sylvie Maligorne, chef du service politique de l'AFP sur son compte Twitter. Sur France Inter, le journaliste Thomas Legrand vient également de nuancer cette information, précisant que Holande imitait Sarkozy. Et Le Parisien apporte à cette mini-polémique une version plus détaillée en écrivant la phrase in extenso du candidat socialiste. «Il (Sarkozy, ndlr) va se présenter devant les Français et leur dire: "Je suis un président en échec depuis cinq ans, je suis un sale mec (là, c'est une erreur... Jamais le Résident ne reconnaîtra la moindre faute de goût dans son... hum... "comportement"), mais réélisez-moi parce que, dans cette période difficile, je suis le seul capable".» «Le candidat socialiste n’a donc pas officiellement traité le chef de l’Etat de "sale mec". Mais le choix de ce qualificatif pour appuyer son raisonnement en dit long sur l’estime qu’il porte à son adversaire» (ben, bizarre, comme nous!), se justifie le quotidien. 

    °°°
    « Les prévisions sont difficiles, 
    surtout lorsqu’elles concernent l’avenir. »
    Pierre Dac
    echolalie.org

    Élizabeth Teissier 
       (née Germaine Élizabeth Hanselmann, le 6 janvier 1938 à Alger), est une astrologue françaiseElle a créé le premier horoscope quotidien télévisé d'Europe, sur Antenne 2, en prime time, en1975-1976, et a lancé, en Allemagne, en 1981, l'émission télévisée Astro Show.
       Élizabeth Teissier a été l'objet de plusieurs controverses autour de l'astrologie (oh, si peu), notamment du fait de sa thèse de doctorat en sociologie, dont la prétention scientifique a été vivement contestée par la communauté scientifique, en particulier celle des sociologues, mais aussi pour ses fausses prédictions (Non, si peu, bis).

    °°°
    Benoît Barvin

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  • @@@
    Pensées pour nous-mêmes:

    (DONNE COMME TU RESPIRES : AVEC CONSTANCE)

    @@@

    "Qui c'est qui m'traite de menteur, hein?"
    dc.wikia.com 


    Sûr, pas cher et créateur d'emplois :
    les trois mensonges du nucléaire

    Corinne Lepage
       (...) Il s'agit de trois mensonges que le rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire(ASN) et surtout les déclarations de Jacques Repussard, directeur de l'institut de recherche et de sûreté nucléaire (IRSN), anéantissent. (...) 

       1/ Le mensonge sur la sûreté
       (...) Tout d'abord, le rapport de l'ASN, s'il ne réclame pas la fermeture de centrales, met l'accent sur les incontestables faiblesses particulières de certaines centrales soumises au risque sismique ou aux risques d'inondations, voire aux deux comme Fessenheim. (...)

       2/ Le mensonge du nucléaire pas cher
       (...) Le rapport de l'ASN fixe une liste impressionnante de travaux à réaliser dont EDF considère qu'ils avoisineront les 10 milliards d'euros et dont les experts considèrent qu'ils seront beaucoup plus élevés.
       Cela signifie donc que la poursuite de l'exploitation actuelle des centrales nucléaires va faire grimper brutalement le prix de revient du kilowatt-heure nucléaire des anciennes centrales. Le coût de revient du kilowatt-heure nucléaire des nouvelles centrales EPR pourrait s'élever jusqu'à 0,80 euro pour une centrale dont le prix de revient devrait être supérieur à 7 à 8 milliards d'euros.(...)

    3/ Le mensonge sur les emplois
       (...) il est probable que le coût réel des travaux qui devront être réalisés conduira à la fermeture de Fessenheim et peut-être à d'autres centrales, avec, bien entendu les conséquences sur l'emploi quoique la fermeture d'un site nucléaire ne signifie en aucune manière la disparition de l'emploi. C'est au contraire une pérennisation des emplois pour des décennies et tout d'abord pour assurer la sûreté puis organiser le démantèlement.
       En revanche, la destruction des emplois dans les filières renouvelables est bien réelle, à commencer bien sûr par celle du photovoltaïque.(...)


    @@@
    "FUCK THE PLANET?
    Meuh non, le nom de mon association
    ça n'est pas celle-là!
    - Ah, excusez-moi... J'ai du mal entendre"

    Bill Gates : 
    un bienfaiteur de l’humanité... 
    version OGM et nucléaire
    Yves Paccalet  philosophe écologiste

       (...) Que faire de son argent quand on est le 2e homme le plus riche du monde ? Aider les autres ! Encore faut-il investir dans des entreprises éthiques. Yves Paccalet, écologiste, n'est pas dupe de la philanthropie du patron de Microsoft. (nous non plus, France 2 itou) (...) 
       (...) Bill Gates, un des hommes les plus riches du monde, le fondateur (et profiteur) (j'aime bien ce nom...) de la firme Microsoft, a lancé une fondation dite "philanthropique et écologiste". Peinture verte ! Voici quelques infos récentes (2010), données par la revue en ligne Sauve la Terre, la gazette des lanceurs d’alerte :
       "Créée en 1994, la fondation Bill et Melinda Gates gère un capital de 33,5 milliards de dollars. Ce pactole a été investi à hauteur de 23 millions de dollars dans l’achat de 500.000 actions de la firme agrochimique Monsanto." (...)
       (...) Oui : Monsanto, le temple des OGM, le fabricant de l’agent orange (à la dioxine) déversé par tonnes sur le Vietnam, de nombreux pesticides parmi les pires, ou du sinistre herbicide Roundup(Un Monsanto, des Monsanti...)
       Gates-Monsanto : contemplons, ébahis (et atterrés, quand même), l’union amoureuse de deux des monopoles les plus cyniques et les plus agressifs de la planète ! 90 % du marché mondial des logiciels informatiquespour le premier, 90 % du marché des OGM pour le second… (...)
       (...) La fondation Gates coopère, en outre, avec la fondation Rockefeller, fervente promotrice des OGM à destination des pays pauvres (yeah! América first). Tous ces humanistes se sont alliés pour créer l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Alliance for a Green Revolution in Africa – Agra). Celle-ci s’emploie à ouvrir le continent noir aux produits agrochimiques et aux OGM.
       La fondation Gates s’est, par ailleurs, assuré les bonnes grâces des ministres des Finances des États-Unis, du Canada, de l’Espagne et de la Corée du Sud, lesquels ont mis sur la table 880 millions de dollars pour un "Programme mondial d’agriculture et de sécurité alimentaire" (Global agriculture and food security program). L’avenir des paysans et des consommateurs du monde est entre les meilleures mains. (...)
    Lire l'article sur:

    @@@


    "Comment ça, mon parrainage ne compte pas?!"
    4 ans après avoir été au coeur d’un scandale alors qu’il était déguisé en Nazi lors d’une soirée, le Prince Harry est à nouveau dans un scandale suite à la parution d’une vidéo obtenue par l’hebdo News of the World quand lePrince Harry était en Afghanistan en 2006. Il qualifie un membre de son unité militaire de "Paki" ("Pakistanais") et traite un autre d’"enturbanné" :

    Le Pen inquiète quant à ses parrainages
    lors de ses voeux
    (Nous pas, hélas...)

       (...) Marine Le Pen a affiché jeudi 5 janvier, lors de ses voeux, de vives inquiétudes (afficher de vives inquiétudes... ah ce beau langage...) à propos de la question des 500 parrainages d'élus pour être la candidate du FN à la présidentielle, en réfutant tout bluff mais en refusant à nouveau de révéler le nombre de promesses déjà obtenues.
       Se disant "loin du compte", la présidente du parti d'extrême droite a brandi le "risque" qu'elle ne puisse carrément pas concourir (qui a dit "bien fait"? Qu'il se dénonce, sale anti démocrate!). Hormis en 1981, où le Front national était une force marginale, Jean-Marie Le Pen a toujours fini par obtenir ces 500 signatures, parfois au bout de batailles médiatisées qui ont nourri les critiques, accusant le parti de se poser en victime (si peu...). (...)

    @@@ 


    "C'est combien?
    - Avec ou sans TVA sociale?
    - Ben... Une tête réduite c'est sans TVA, non?"

    TVA sociale :
    comment saboter un débat important
    Dominique Nora

       (...) En ressortant par surprise de son chapeau (Acabi, Acaba), aux vœux 2012, le projet de TVA sociale (transfert d'une partie des cotisations sociales employeur et/ou salariés sur la TVA et/ou la CSG), Nicolas Sarkozy veut se poser en Président qui s'attelle jusqu'au bout aux réformes difficiles. Il caresse dans le sens du poil les lobbies patronaux (Medef et Afep, qui réclament ces baisses de charges à cor et à cri). Et tente de faire croire qu'il peut agir sur l'emploi, pour ne pas pâtir des prochains chiffres désastreux du chômage. Accessoirement, il espère peut-être semer la zizanie dans le camp socialiste (Manuel Valls était pour, Hollande contre). (...)
       (...) Mais cette tactique électoraliste est aussi pleine de risques : parce que les Français voient surtout - à juste titre - dans la hausse de la TVA une atteinte à leur pouvoir d'achat. Parce que les syndicats, qui sont contre, prennent comme une provocation d'agiter ce sujet à la veille du sommet social du 18 janvier. (je vous réunis, mais tout est déjà prévu, tas de gueux... Depuis 5 ans, tactique éprouvée, non?)
       En outre, le concept divise aussi son propre camp (Jean-François Copé est pour, mais Xavier Bertrand contre (ahaha... la Carpe n'aime toujours pas le lapin, hein?). Cette précipitation, qui peut être vécue comme un coup de force, déplaît même aux plus fervents adeptes de la mesure, comme le sénateur centriste Jean Arthuis !
       Surtout, politiser et bâcler ce projet de réforme, c'est se priver d'une réflexion sereine (heu... depuis 5 ans... Bon, hein?) - et d'un consensus (con quoi? dirait le Résident... Comment ça je l'insulte?) possible - sur deux questions cruciales de politique économique. De celles qui décideront du sort de la France dans la compétition mondiale. Un, comment financer notre modèle social ? (en faisant payer également les entreprises et les hauts salaires) Peut-on continuer à faire peser les charges de notre politique familiale sur le travail ? (non, sur le capital également) Est-ce par exemple normal que les allocations familiales des riches (puisqu'elles ne sont pas soumises à condition de ressources) soient payées par les cotisations sur les salaires, y compris ceux du bas de l'échelle ? (je réponds pas, c'est trop facile) Deux, comment restaurer la compétitivité de nos entreprises ? (en mettant des taxes aux frontières comme... tiens? Les chinois?) Comment arrêter le déclin de notre appareil industriel ? (en arrêtant de délocaliser, dans un premier temps...) (...)

    @@@
    Benoît Barvin

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  • ***
    Pensées pour nous-mêmes:

    (AVOIR ET POUVOIR 
    SONT LES FRÈRES SIAMOIS DE TA PERDITION) 

    ***
    « Haïr fatigue. »
    Jean Rostand
    "Pas moi..."

    ***
    Jean-François Copé dément avoir traité 
    les parlementaires de «minables»
    (car il a d'autres mots dans sa besace?)

       (...) C'est la petite phrase qui choque. Jean-François Copé se trouve au coeur d'une polémique depuis la découverte d'une phrase du livre «L'oligarchie des incapables», des journalistes Sophie Coignard et Romain Gubert. Ouvrage dans lequel les deux reporters du Point prêtent la phrase suivante au secrétaire général de l'UMP: «Tu comprends, si on n'a ici que des gens qui se contentent de 5.000 euros par mois, on n'aura que des minables», à propos des parlementaires.
       Une phrase qui fait tâche pour le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale et qui aurait été rapportée aux journalistes politiques par un député de la majorité qui discutait du cumul des mandats avec Jean-François Copé. Le maire de Meaux (Seine-et-Marne), s'y montrant favorable. (...)

    ***
    "Ah, enfin! On me rend justice...
    C'est pas trop tôt. A quand les autres
    pseudo dictateurs, hein?"

    Au Chili, la dictature de Pinochet 
    n’en est plus une
    (mais un bienfait de l'humanité?)
    Victor de La Fuente

       (...) On ne parlera désormais plus de « dictature » du général Augusto Pinochet, qui prit le pouvoir au Chili lors d’un coup d’Etat, le 11 septembre 1973, et ne le quitta que dix-sept années plus tard. On préférera le terme de « régime militaire ».
       C’est le sens de la modification des manuels scolaires que vient d’exiger le ministère de l’éducation chilien. M. Harald Beyer, titulaire du maroquin, a présenté la décision comme «technique» (la technique de la torture?), tout en précisant qu’il ne voyait aucune difficulté, de son côté, à décrire la « période Pinochet » comme une dictature.
       Il n’en reste pas moins que la mesure a été critiquée par l’opposition, les mouvements de défense des droits de l’homme ainsi que certains secteurs de la droite représentée au gouvernement (notamment le parti du président Sebastián Piñera, Rénovation nationale [RN]).
       De son côté, l’Union démocrate indépendante (UDI) — principale force politique de la coalition au pouvoir — ne masque pas sa satisfaction : la mesure s’inscrit en droite ligne de son projet de réhabilitation historique du général Pinochet, officiellement responsable de plus de 3 000 disparitions ou exécutions et de la torture de plus de 28 000 personnes. A la fin du mois de novembre, M. Cristian Labbé, membre de l’UDI et maire de la commune de Providencia — où l’on peut se promener le long d’une avenue baptisée « 11-Septembre » — a ainsi organisé une cérémonie en hommage à M. Miguel Krassnoff, un ancien dirigeant de la Direction nationale du renseignement (DINA, la police politique de la dictature), condamné à cent quarante-sept ans de prison pour enlèvement, assassinat et torture. (...) (il lui aurait dire: "alors, vieille crevure, toujours bon pied, bon oeil et bon instrument contondant? Ahahaha")


    ***
    "Moi j'sais tout seul  comment m'faire de la place!"

    Œufs: 
    que change la nouvelle réglementation 
    pour les poules pondeuses?
    Fabienne Broucaret 

       (...) En 2010, les Français ont consommé près de 15 milliards d’œufs. Or, dans l’Hexagone, 80% des poules pondeuses vivent en cage dans une exploitation dite «conventionnelle». Concrètement, cela signifie que chacune dispose d’un espace inférieur à celui d’une feuille A4! Les animaux y sont élevés dans un environnement particulièrement sordide: sol entièrement grillagé, éclairage artificiel, absence de perchoir… Des conditions en totale opposition avec les besoins de l’espèce.
       «Une nouvelle réglementation est entrée en vigueur début 2012, explique Brigitte Gothière, porte-parole de l’association de protection animale L214. Cette directive établit des normes minimales relatives à la protection des poules pondeuses. Elle impose une modification de la taille et de l’aménagement des cages. Un changement bien peu généreux pour les oiseaux car l’espace disponible par poule augmente de la surface d’une carte postale! Dans les élevages intensifs, les poules vivent donc toujours dans des espaces confinés qui entraînent, entre autres, une plus grande utilisation d’antibiotiques.»
       Mieux vaut donc continuer à privilégier les œufs issus de l’agriculture biologique pour favoriser le bien être de l’animal: les poules pondeuses y sont élevées en volière avec un accès à l’extérieur. Le label AB, le plus fréquent, assure qu’elles sont nourries avec des aliments issus de l’agriculture biologique à 90%. Une alimentation sans OGM, dont 65% de céréales, principalement produite sur la ferme ou provenant d’exploitations biologiques voisines. Le label Nature et Progrès est, lui, encore plus strict. Il assure une alimentation bio à 100%, sans vitamines de synthèse. Il garantit au consommateur que les becs des poules n’ont pas été sectionnés et que celles-ci, même achetées dans la filière conventionnelle, n’ont pas été vaccinées. (...)
    Suite sur:

    ***
    "Ze m'interroze:
    elle m'aime pour moi
    ou pass'qu'on a agrandi
    not'poulailler?"
    (c) Calimero

    ***
    Luc Desle et Jacques Damboise

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