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    "Si tu veux te déguiser en champignon,
    sois le champignon, qu'ils m'ont dit..."
    centerblog.net (c) Franquin.
    Philippe Descola :
    "Luttons contre le prêt-à-penser !"
    Propos recueillis par VICTORIA GAIRIN


       Peut-on penser le monde sans distinguer la culture de la nature ? Rencontre avec Philippe Descola, qui a fait de sa vie un combat contre l'ethnocentrisme.

       (...) /Vous avez passé trois ans chez les Jivaro Achuar en Équateur. Est-ce cette expérience amazonienne qui vous a amené à réfléchir sur le rapport entre nature et culture ?   
       Elle a profondément changé ma vie et mes perspectives de travail. Un matin, vous vous réveillez, et l'homme qui vous héberge vous raconte qu'un plant de manioc lui a parlé en rêve. Puis, au fil du temps, vous vous rendez compte qu'il n'est pas le seul à rêver d'une nature dotée d'intentionnalité. Les Achuar se lèvent très tôt - vers trois heures du matin - et se réunissent autour d'un feu pour décider ce qu'ils vont faire de leur journée. En fonction de ce qu'ils ont rêvé. Rêver de pêcher un poisson est un bon signe, paradoxalement, pour aller à la chasse. Rêver de tuer un pécari est une bonne indication pour aller à la pêche. Il y a donc ces songes étranges et récurrents, qui vous préoccupent et que vous peinez à décrypter, mais aussi ces incantations magiques que les gens chantonnent en permanence, et qui servent d'outils de connexion entre humains et non-humains. Par exemple, vous êtes hors de ma vue, mais, pour vous influencer, je vais chanter mentalement un air qui va agir sur vos décisions.

       /N'est-ce pas la raison d'être de l'anthropologie que d'expliquer ces situations ?

       Absolument. Mais même l'anthropologue peut passer à côté de cette question fondamentale : pourquoi notre représentation d'Occidental serait-elle plus légitime que la leur ? Les Jivaro ne séparent pas la culture de la nature ; ils lui attribuent des propriétés que nous, Occidentaux, croyons spécifiquement humaines. Quand j'ai découvert cela, j'ai commencé à remettre en cause cette vision dualiste propre à l'homme moderne.

       /Dualité somme toute récente...

       Oui, l'idée de nature ne prend sa forme définitive qu'au XVIIe siècle, et même chez Rousseau, l'opposition entre nature et société n'existe pas encore. Nous devons la notion de culture telle que nous l'entendons aujourd'hui à l'Allemagne du XIXe siècle. Le sociologue Norbert Elias a très bien montré dans Le procès de la civilisation l'ampleur de la réaction germanique contre l'universalisme de la philosophie des Lumières. L'Allemagne n'était pas encore un pays à proprement parler à cette époque et elle se questionnait sur son identité. La langue, bien entendu, mais aussi la religion, les coutumes, l'histoire commune ont permis de déterminer des spécificités propres au peuple allemand. Puis, cette idée a traversé l'Atlantique et a prospéré aux États-Unis sous la houlette de l'un des pères fondateurs de l'anthropologie américaine qu'est Franz Boas. C'est de là que vient l'idée largement répandue en Occident qu'il y a, d'un côté, un monde naturel et, de l'autre, une grande variété de cultures qui s'adaptent à cet environnement. C'est ce que j'appelle le "naturalisme". (...)



       L'empreinte d'esclavagiste d'un des rédacteurs de Tu Quoque montre que, sur ce blog, on est pas loin de la perfection(?). Il faut dire que le sujet en question ne mange ni viande, ni poisson, ni laitages; qu'il ne boit pas; ne fume pas; (on n'ose rajouter... c'est peut-être la raison pour laquelle il est un des premiers à ironiser sur DSK?)... marche très très souvent avec ses pieds; qu'il a réduit au maximum l'achat de produits de consommation... qu'il respire à peine... Malgré ce, sa "perfection" l'amène à employer quand même 24 esclaves sous-payés et mal nutris dans le monde. 

       Bon. On en prend acte et on se bat la coulpe... puis on va s'en jeter un derrière la cravate avant que la TVA n'augmente...


    Combien d'esclaves faites-vous travailler?
    Amara Nait-Oufella
       (...) Lancé par l'association américaine Call Response, le site internet slaveryfootprint.org vous invite à réduire votre empreinte d'esclavagiste en vous informant de l'impact que vos pratiques quotidiennes a sur la traite des êtres humains.
       A travers un questionnaire sur vos habitudes de consommation et votre mode de vie (habitat, habitudes alimentaires, usage des nouvelles technologies, produits de beauté, vêtements, etc...), l'application vous donne le nombre d'esclave qui travaillent dans le monde pour votre petit confort personnel.
       Par exemple, une personne vivant à Paris, consommatrice de technologie dans la moyenne et ayant une hygiène alimentaire assez variée fait travailler trente-sept esclaves (+ que nous, héhéhé) par jour dans le monde.

       Une application très simple (iste?) qui met en avant de manière assez ludique (pourquoi assez?) le principe de responsabilité citoyenne mais aussi celui de la culpabilité. L'application est aussi un bon moyen de rappeler que l'esclavage n'est en rien une pratique dépassée (qui, réellement, pensait ça, hein?).



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    (Document ultra confidentiel de la DGSE
    ayant servi à démontrer que certains
    ultra-gauchistes se seraient inspirés
    d'ignobles chinois déguisés en mariés noeud-noeuds)
    Tarnac: Ouverture d'une information 
    judiciaire sur l'enquête
    J.M. avec Reuters
       (...) Tarnac, le retour. Le parquet de Nanterre a ouvert une information judiciaire sur l'enquête de police visant les dix personnes accusées du sabotage de lignes deTGV en 2008 et soupçonnées d'avoir fondé un groupe à visée terroriste. La cour d'appel de Paris avait en octobre 2010 validé cette enquête contestée par les suspects de l'affaire dite de «Tarnac» mais un juge d'instruction a été chargé mercredi d'une information judiciaire pour «faux et usage de faux en écritures publiques», a déclaré ce vendredi un porte-parole du parquet. 
       L'enquête de police avait fait l'objet d'une vive controverse, la défense et une partie de la gauche estimant qu'elle avait été fabriquée de toutes pièces pour accréditer l'idée qu'une menace violente existerait à l'ultra-gauche  (combien de divisions?) (...)
       (...) Les accusés ont toujours nié les accusations et leurs avocats ont sans cesse mis en cause la police, estimant que des soupçons de falsification pèsent sur certaines pièces importantes du dossier. Ils mettent en cause notamment la régularité de certains renseignements recueillis sur Julien Coupat dans une enquête préliminaire menée avant les faits, au moyen de surveillances et d'écoutes téléphoniques. La défense met aussi en doute un témoignage recueilli "sous X", comme le permet la procédure et qui présentait les jeunes gens de Tarnac comme des activistes dangereux. L'authenticité d'un procès-verbal de filature de la police, qui dit avoir surpris le soir des faits Julien Coupat et sa compagne à proximité d'une voie ferrée sabotée, est contestée. (non? C'est pas pochible?!) (...)

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    "L’époux légitime de la Mère Patrie, 
    c’est toujours le Père Lachaise."
    Aphorismes de Friso 
    [ Claude Frisoni ]
    (La fiancée de Frankenstein)

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    "Oh Mon Dieu! Toi, tu as fait la Première Guerre mondiale!!!
    - Pas tout à fait. Moi, je bois comme un trou. Tu vois le résultat"
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    (Eva) Joly propose de remplacer 
    le 11 novembre
    par une "journée européenne de la paix"

       (...) "Je voudrais que nous transformions le 11 novembre en une journée européenne de la paix, que nous arrêtions de penser que c'est l'Allemagne qui a perdu la guerre, que c'est la France qui l'a gagnée, et que nous nous concentrions sur l'essentiel, l'espoir européen", a souhaité l'ancienne magistrate (espoir... mouais... Avec quelles banques et quelles politiques?)
       "Au-delà des réfractaires à la guerre, des dizaines de millions de victimes de cette guerre appartiennent dans l'immense majorité au peuple européen", a-t-elle estimé.
       Entourée d'élus écologistes français (Cécile Duflot, Dominique Voynet, Denis Baupin...) ou européens (Monica Frassoni, députée européenne et coprésidente du parti Vert européen), Mme Joly a déposé une gerbe pour rendre hommage aux mutins de 1917. Ces soldats qui avaient refusé d'aller au combat, furent, les uns fusillés "pour l'exemple", les autres renvoyés sur le champ de bataille.
       "Notre manifestation n'est pas contre les autres victimes de la Grande Guerre", a prévenu Mme Joly, en expliquant souhaiter "simplement" saluer la mémoire de "ceux qui ont été injustement exclus, considérés comme des traîtres à la patrie, alors qu'ils n'en pouvaient plus".
       "En réalité c'est le commandement qui a failli, et les hommes avaient du courage de résister à cette défaillance", a dit la candidate, en invitant "solennellement la République française" à les "reconnaître", "comme des soldats de la Grande Guerre à part entière, comme des poilus comme les autres" afin que "leurs noms puissent être légitimement inscrits sur les monuments aux morts des communes de France".(...)

    +++
    Luc Desle

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    "Quand on me contrarie, 
    on éveille mon attention,
    non pas ma colère."
    [Montaigne] 
    Extrait des Essais 

    "C'est vite dit..."

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    "Pourquoi je n'aurais pas le droit d'être l'épouse...
    d'une femme? Hein? Dites-moi..."
    HENRI ADRIEN TANOUX Namouna, la belle Esclave du Harem - 1921
    Au choix : 
    deuxième épouse ou prostituée
       (...) Un homme pour quatre femmes, tel est le déséquilibre démographique auquel est confronté le Tadjikistan "en raison de l'émigration économique de la population masculine [essentiellement vers la Russie]", relève le site kirghiz Azattyq.org. Facteur aggravant à ce déficit d'hommes, "la mortalité chez les nouveau-nés de sexe masculin est bien plus élevée que chez les filles (43 %, contre 33 %) et la mortalité masculine chez les adultes reste également plus forte."
       La situation sociale et économique difficile – le pays, qui compte 7,6 millions d'habitants, est le plus pauvre de la région –, qui semble sans issue, "a poussé un tiers de la population en âge de travailler à partir ; "ceux qui restent sont entièrement à la charge des émigrés". Ces derniers "sont prêts à rentrer à condition de trouver un travail, mais il n'y en a pas au Tadjikistan."Conséquence désastreuse de cette situation : le retour de la polygamie, interdite par la loi depuis 1988 et passible d'une amende importante ou d'un emprisonnement de cinq ans. Mais, note le site, "il est impossible de juguler le processus". 
       Car, en l'absence d'hommes, de nombreuses femmes acceptent de devenir deuxième compagne d'un homme déjà marié, ce qui leur permet de fonder une famille et d'avoir des enfants. De plus, "les femmes peinent à trouver un travail dignement rémunéré" et cherchent également auprès d'un homme marié la solution à leurs difficultés matérielles, constate Mavdjouda Mimotchoeva, présidente du Comité régional de régulation des traditions et célébrations. "La prostitution est déjà florissante au Tadjikistan et la seule solution pour arrêter la dégradation de la société, c'est d'autoriser la polygamie", ajoute-t-elle (fataliste?). (...)

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    "La démocratie c'est génial...
    - On va bientôt voter pour savoir...
    - Comment on va être mangé...
    - Heu, Bob? Tu es sûr d'avoir tout bien compris?"
    La technocratie 
    n’est pas la solution
    Guido Rossi
       (...) La crise politique actuelle touche principalement le modèle de démocratie indirecte, car celui-ci ne confère aux citoyens qu’un droit de vote et délègue aux élus toutes les décisions les concernant. Ces mêmes élus semblent aujourd’hui, partout en Europe, incapables de privilégier le bien commun, que ce soit en raison de leur attitude passive face aux lobbies, de l’omniprésence de la corruption ou de la défense d’intérêts opposés qui rendent la majorité et l’opposition incapables de procéder à une indispensable médiation.
       Mais lorsque la qualité de vie des citoyens et les fondements mêmes de leurs libertés sont menacés par cette impuissance, cela donne naissance à des réactions violentes qui finissent par perturber le bon fonctionnement de ces Etats.
       Dans ce contexte, la réflexion de Nietzsche, dans son chef d’oeuvre Ainsi parlait Zarathoustra, semble prendre tout son sens : "L’Etat, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : ‘Moi, l’Etat, je suis le Peuple.’ "
       En effet, selon Kelsen, il n’y a que dans les démocraties directes que l’ordre social découle véritablement des décisions que prennent les citoyens. Ce sont eux qui exercent leurs droits à l’Assemblée du peuple, celle qui se tenait, dans la démocratie athénienne, à l’Agora. C’est de ce principe que s’inspirent des mouvements tels que Occupy Wall Street, les Indignés non violents du monde entier, et notamment, en ce moment, la révolte des Grecs. C’est cela, la vengeance de l’Agora.(...)
    Lire l'article sur:

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    "Mais, Barak, tu n'es pas noir?
    - Et toi, Nico, tu n'es pas si ridiculement petit que ça..."
    Pujadas et les Laurel et Hardy 
    de la planète G20
    Christophe Leclaire
       (...) On avait connu Laurel et Hardy, Bedos et Daumier, Zemmour et Naulleau, Merkel et Sarkozy, et voici à présent, pour la première fois en promo électorale à la télévision, main dans la main, Barak et Nicolas. Audimat garanti.
       Il n’aura échappé à personne que ce qui fait la force d’un duo comique, ce sont les différences physiques et comportementales. Ici, pas de problème : l’un est grand, mince et noir, l’autre est petit, blanc et sujet aux bourrelets ; l’un est calme, élégant, avec un charisme crevant l’écran, l’autre est nerveux, pressé dans son costume, mains crispées sur les cuisses ou jointes en losange sous le menton pour guetter les louanges à son endroit prévues au scénario gribouillé par ses sbires. Tout était donc réuni pour faire une standing ovation. En vain.
       Le comique ne prend pas, car en dépit de leurs différences criantes, l’un et l’autre n’ont qu’une seule et même obsession en tête : rassurer les marchés et défendre la sacro-sainte croissance. À cette dernière s’ajoute, pour le clown de France qui n’a rien à envier à son homologue italien, celle de faire campagne avant l’heure en niquant le CSA et montrer à l’électorat ébahi par les éloges du grand frère baraqué qu’il est bien l’homme de la grande situation, le seul, l’unique, que l’on applaudit bien fort de par le monde, même le président des Etats-Unis, pensez donc !
       Le comique ne prend pas, non, parce que les Français, dans leur grande majorité, n’en ont plus rien à faire de toutes ces escroqueries, de toutes ces mises en scène de cabaret, concoctées par les médias serviles, les patrons de chaînes le doigt sur la couture, les cabinets, les agences, les conseillers en communication, plus rien à faire de tous ces mots figés et dépourvus de sens dans le quotidien désastreux qu’ils vivent.
       On leur parle de milliards, mais il leur manque des poignées d’euros pour finir le mois. On leur parle de productivité, mais on les jette au chômage. On leur parle d’effondrement de l’Europe et du monde, mais leur vie dans leur quartier est déjà par terre, écrasée par les chauffards du capitalisme à l’ivresse compulsive. Tous les services publics, sans exception, sont en train d’être laminés par le libéralisme et la politique génocidaire de son représentant de commerce excité. La santé, l’éducation, les retraites, et je ne parle même pas de la culture, tout est en train d’être « nettoyé », comme dirait le Ministre de l’Intérieur et autres officines. On leur parle de croissance, mais qui se soucie de celle de leurs enfants ? (...)
    Suite à lire sur:
    Benoît Barvin

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    "Faut pas m'traiter d'nain d'l'Elysée...
    J'aime pas"

    Manny Pacquiao a battu Ricky Hatton



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    "J'mange et j'vous em..."

    (Cet acteur était tout en élégance...)

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    Pourquoi mangeons-nous trop?

       (...) Trois psychologues d’HEC Paris et de l’école de management Kellogs ont testé l’hypothèse selon laquelle nous ferions nos choix pour des raisons sociales, rapporte Wired:
    «L’acte de choisir une taille de portion spécifique dans un ensemble d’options arrangées hiérarchiquement est une façon pour les individus de signaler à d’autres leur rang relatif dans la hiérarchie sociale. En conséquence, les portions plus grosses seraient sélectionnées par les consommateurs, non pas seulement par faim mais par un désir de signaler leur statut.»
       Grâce à plusieurs expériences, les chercheurs ont notamment montré que leurs sujets percevaient les gens avec un plus grand café comme ayant un statut social plus élevéque ceux qui prenaient une taille moyenne ou petite de café (ou de smoothie ou de pizza), même si le prix était le même.
       Une autre expérience a montré que ceux à qui l’on demandait de se souvenir d’un moment où ils s’étaient sentis impuissants avaient deux fois plus tendance à prendre la plus grande taille de smoothie (et donc plus du double de calories) que ceux qui se souvenaient d’un moment où ils s’étaient sentis puissants (ces derniers préféraient la plus petite taille de boisson).
       Comme l’analyse Wired, cette étude dessine un triste cercle vicieux: un des facteurs qui nous fait trop manger est le manque de statut, puisque nous essayons de grimper l’échelle sociale en consommant des portions plus importantes. Mais cette consommation mène à une prise de poids qui «met en péril l’évolution de son statut vu le stigma social qui accompagne le fait d’être en sur-poids», notent les chercheurs. (...)


    ***
    (Apollon grec cherchant à calmer 

    l'angoisse existentielle d'un pote
    italien... ou espagnol... 

    ou français)
    La Mort de Hyacinthe de Jean Broc, 1804, 
    huile sur toile exposée au musée de Sainte-Croix à Poitiers

    ***
    Les oligarques à l’affût
    Misha Glenny
    Financial time
       (...) Plusieurs clans corrompus contrôlent les secteurs clés de l'économie grecque et s'apprêtent à tirer profit du désarroi dans lequel le pays est plongé, écrit un spécialiste britannique de la mafia. (...) 

       (...) S’il y a une leçon à tirer des crises grecque et italienne, c’est que l’Union européenne n’a pas su lutter contre la corruption généralisée, la criminalité et la mauvaise gouvernance, non seulement dans les pays pauvres d’Europe de l’Est, mais en son propre sein.
       Alors que l’Europe ne cesse de donner des leçons au reste du monde en insistant sur l’importance de ses valeurs – transparence, bonne gouvernance, compétition -, elle garde un silence assourdissant dès lors qu’il s’agit du monopole de Berlusconi sur les médias, de l’influence de la Camorra en Campanie ou du népotisme chronique de l’économie grecque (dont les gouvernements allemand et britannique, pour n’en citer que deux, n’ignorent absolument rien) (quelle surprise).
       Si la catastrophe qui menace aujourd’hui l’Europe doit servir à quelque chose, c’est bien à éradiquer cette corruption généralisée. Sans cela, ni la Grèce ni l’Italie ne pourront jamais sortir de la paralysie institutionnelle qui profite à tous les tricheurs.
       Avant de soupirer après l’Europe du Nord, rappelons-nous que les entreprises allemandes comme Siemens ou Ferrostaal ont versé des milliards de dollars de pots-de-vin à leurs interlocuteurs grecs (Ah! Vertueuse Allemagne qui nous donne des leçons...). Ces bakchichs leur ont permis de décrocher de juteux contrats financés par l’ensemble des Grecs honnêtes qui gagnent modestement leur vie mais, contrairement aux super riches, paient leurs impôts.
       La véritable question pour les Grecs aujourd’hui est de savoir si après le départ de Geroge Papandréou le pays possède encore la capacité et la volonté politiques de mener des réformes de fond pour reconstruire des institutions en pleine déliquescence et mettre fin au pillage des richesses du pays par les plus riches et les plus puissants (comme en France?). Voilà un élément qui devrait également intéresser les créanciers internationaux de la Grèce. (...)
    Lire l'intéressant article sur:

    ***
    "Le premier qui dénonce le trafic d'armes 
    de la vertueuse Allemagne, 
    a droit à plusieurs balles dans la tête...
    Y'a des amateurs?"
    Angela Merkel veut faciliter 
    les exportations d'armes
    Marc Meillassoux (Berlin)


       (...) "Quel État vend d’abord des armes à un dictateur avant de voler au secours de ses victimes ?"
       La question volontairement provocante signée du Abendblatt (20 octobre), le journal du soir d’Hambourg, mettait clairement en cause la politique étrangère allemande en Libye. Mardi 8 novembre, Der Spiegel, révélait qu'Angela Merkel s'efforce de faciliter les exportations d'armes allemandes.
       L’hebdomadaire au million de lecteurs a rendu publique une note de la chancelière allemande à la Commission européenne: "Les efforts pour prévenir la prolifération et l’accumulation d’armements ne doivent pas entraver ou gêner le commerce légal, particulièrement dans les relations économiques avec les nouvelles puissances régionales" (car le commerce n'a pas d'âme? Mon Dieu, on nous aurait donc menti?).
       D’après ses informations du Spiegel, "les exportations d’armes sont devenues l’un des axes de l’administration Merkel" pour soutenir la machine à exporter. Après que l’Allemagne a progressivement coupé ses budgets militaires - notamment dans le cadre du plan d’austérité de 2010 - les marchands d'armes sont contraints de chercher des débouchés ailleurs. Et la Chancelière semble décidée à ne pas laisser tomber cette filière au combien lucrative.(...)
       (...) L’année 2010, marquée par de nombreux conflits armés dans le monde, a vu les dépenses mondiales en armement atteindre 1 114 milliards d’euros. Une augmentation de 56% par rapport à l’année 2000. Un marché juteux sur lequel Berlin réalise une progression canon: entre 2005 et 2010, les ventes d’armes en provenance d’Allemagne ont atteint 15 milliards d’euros, soit le double des cinq précédentes années.
       D’après le rapport 2010 de l'Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), l’Allemagne grimpe désormais sur la troisième marche des pays exportateurs de chars, sous-marins et autres munitions. (Vive le renouveau de la Belle Allemagne...)(...)
    Lire l'article sur:

    ***
    Benoît Barvin

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    "Tu sais sur qui il faut taper, Guignol?
    - Oui, Gendarme Proglio. Sur les z'écologistes!
    - Aie! Mais arrête! Je n'appartiens pas à cette chienlit...
    - Excuse, Gendarme, mon bâton est parti tout seul"
    La blague du jour.
    Henri Proglio: 
    une sortie du nucléaire 
    augmenterait le prix de l'électricité

       (...) "En cas d'arrêt prématuré (5 ans? 10 ans? Plus?) des centrales (nucléaires) en France, il y aura un doublement des prix de électricité et ça va être crucial pour les emplois dans le nucléaire (uniquement là?)", a averti (brrr...) M. Proglio lors d'un colloque sur l'énergie (nucléaire?)  à Paris.
       Un abandon de l'atome entraînerait aussi, selon lui, "une progression des énergies fossiles (gaz et charbon, ndlr), soit un accroissement de 25% des émissions de gaz à effet de serre en France (plus de nucléaire, donc plus de pollution, CQFD), la MDE (maîtrise de la demande d'électricité) et les ENR (énergies non renouvelables) ne suffisant pas à remplacer la base nucléaire installée (chiffres à l'appui?)", a-t-il averti (re encore brrr...?).
       M. Proglio a appelé en conséquence à "parier sur le bon sens" pour ne pas perdre cet "atout majeur" pour la France qu'est l'atome. (...)

    °°° 

    "Proportionnell'ment, le G8 il est moins cher que le G20,
    mais celui-ci il a duré moins longtemps car il faisait moche,
    à Cannes... c'est vraiment pas un temps d'saison...
    Une ôt' question?"
    Les G8 et G20 plus coûteux 
    que prévu : 59 millions d'euros
       (...) Les coûts des sommets du G8, à Deauville en mai, et du G20, à Cannes la semaine dernière, seront plus élevés que prévu. 
       Ainsi que l'a annoncé mardi à l'Assemblée nationale la députée UMP Geneviève Colot, rapporteur pour avis, lors de la discussion des crédits 2012 du ministère français des Affaires étrangères, les factures respectives s'élèvent à 31 millions pour le premier, et à 28 millions pour le second.
       Les dépenses prévues pour le G8 s'élevaient à 20 millions d'euros. Cette hausse des coûts est due à l'invitation faite à plusieurs délégations arabes de participer au sommet et à la création d'un centre de presse sous tente pour 2.400 journalistes accrédités (s... d'arabes et de journalistes qui coûtent trop cher!), a précisé la députée. «L'organisation du sommet du G20 de Cannes devrait aussi dépasser les prévisions», a-t-elle ajouté. Son coût devrait être «de 28 millions d'euros contre 25 prévus» (en dépit du prix modéré de la suite du Résident à 3500 euros la nuit?), a-t-elle précisé. (...)

    °°°
    (Malgré le nouveau plan de rigueur,
    l'humeur des partisans du Résident
    était au beau fixe)

    "Les compagnons de la nouba" (Laurel et Hardy)
    °°°
    Plan de rigueur : 
    comment Nicolas Sarkozy 
    devient le président de l'austérité
    (pour les autres)
    Thierry de Cabarrus
       (...) Décidément, Nicolas Sarkozy est un adversaire redoutable(ment pénible?) pour 2012. C'est la leçon que l'on doit retenir de la présentation du plan de rigueur sans précédent par son Premier ministre. Voilà que, sans la moindre hésitation, avec un cynisme qui, en toute autre période que cette crise, devrait jeter des millions de Français dans la rue, Nicolas Sarkozy troque son costume de président du pouvoir d’achat, d’opposant acharné de l’austérité contre celui de "père la rigueur" que n’aurait pas renié Raymond Barre (de triste mémoire?) lui-même.(...)
       (...) Voilà une stratégie particulièrement dangereuse (on l'espère bien...) pour Nicolas Sarkozy, à moins qu’elle ne soit la seule qui reste à sa disposition pour tenter de l’emporter en mai 2012. Car il sait qu’il est très en retard dans les sondages par rapport à François Hollande et que si, pour la première fois depuis des années, il connaît enfin une embellie de son image, il la doit d’abord à la crise économique et financière, à cette forme d’agitation perpétuelle qui le caractérise et qui lui tient lieu de volontarisme aux yeux des Français. Il sait qu’il la doit aussi à cette prime étrange accordée aux présidents pendant les crises. Elle repose sur l’idée, non vérifiée, qu’en pleine tempête, il n’est jamais bon pour le navire de changer de capitaine.
       Donc, Nicolas Sarkozy a beau ne pas s’être déclaré pour un second mandat, il profite de ce que François Hollande reprend son souffle après sa victoire à la primaire socialiste, pour imposer son thème de campagne. L’élection présidentielle se jouera, laisse-t-il entendre, sur la capacité des deux champions à sortir la France de la crise. D’ailleurs, depuis plusieurs jours, les amis de Nicolas Sarkozy répètent à l’envi que l’adversaire de ce dernier "n’a pas les épaules suffisantes" (z'ont pas osé parler de taille, pourquoi?), qu’il est trop "fragile" (une gonzesse?), qu’il est trop "normal" (Sarko serait donc anormal?) pour affronter une période qui, elle, n’est pas normale, et même dangereuse pour la France et les Français (mais pas pour les banquiers et les hauts revenus?). (...)


    °°°

    Dette : 
    la faute des économistes 
    Olivier Postel-Vinay 
       (...) Avec son livre sur l’histoire de la dette, l’anthropologue britannique David Graeber jette un autre pavé dans la mare : la plupart des économistes se trompent sur la nature de la monnaie, du crédit et de l’endettement. Un livre "fascinant ", juge Gillian Tett dans le Financial Times.
       Selon le schéma classique présenté par les historiens de l’économie depuis Adam Smith, la monnaie a remplacé le troc, et le crédit s’est développé par la suite. C’est faux, écrit Graeber : des relations de crédit et, donc, d’endettement très complexes ont de loin précédé l’invention de la monnaie ; quant au troc, il a toujours été un pis-aller, et ne s’est vraiment développé que dans des situations particulières ou de crise. En 3200 avant notre ère, les Mésopotamiens, qui n’avaient pas de monnaie, pratiquaient le prêt à intérêt et inscrivaient les transactions sur des tablettes. C’est cette " monnaie virtuelle " qui est à l’origine de la monnaie, et non le troc, conclut Graeber après avoir passé en revue toutes les civilisations connues.(...)
       (...) Analysant ensuite les grands cycles de l’histoire économique depuis l’Antiquité, il voit se dessiner deux types de périodes, marquées par une plus ou moins grande préférence pour le crédit. Ainsi, l’Empire romain privilégiait le paiement cash (en métal précieux), tandis que le Moyen Âge européen développait une préférence pour le crédit. Plus récemment, l’abandon de l’étalon-or, en 1971 a engagé l’Occident dans une nouvelle phase de préférence pour le crédit, et donc la monnaie virtuelle. En devenant excessive, cette inclination a conduit aux dérèglements actuels. Dans le passé, elle a fait chuter des empires. Ainsi de Rome, qui avait fini par abandonner la préférence pour le cash.
       Pour Graeber, par ailleurs anarchiste patenté (heu... c'est une insulte?), la propension des économistes à négliger le rôle fondamental de la dette dans les sociétés est liée à un déni: ils n’aiment pas reconnaître que le crédit est au cœur des relations de domination. L’endettement est une construction sociale fondatrice du pouvoir. Les débiteurs insolvables ont nourri l’esclavage. Aujourd’hui, les emprunteurs pauvres, qu’il s’agisse de particuliers des pays riches ou d’États du tiers-monde, sont enchaînés aux systèmes de crédit. Forts de ce déni, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l’opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créditeurs. (...)


    °°°
    Luc Desle

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  • ***
    "Je vous jure que ce n'est pas moooi
    qui ai vouluuu cette loooi!!!
    De touooute façon, je n'ai jamais su compter.
    - Ni écrire... On vous croooit
    sans peine, Médème..."
     Nadine de Rothschild,
     femme du richissime banquier Edmond de Rothschild.

    Dette publique et "loi Rothschild" : 
    le silence des médias
    Olivier Bonnet, 
    journaliste (élégamment) engagé
       (...) C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). 
       D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". (...)
       (...) En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Depuis l'application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d'accroissement des inégalités.
       Le pouvoir est désormais aux mains des créanciers privés, qui l'exercent au bénéfice exclusif d'intérêts particuliers, quand la puissance publique a renoncé à son devoir de protéger l'intérêt général. La démocratie, étymologiquement pouvoir du peuple, est morte. On le voit en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France...
       Qui gouverne ? "La troïka" - Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne - resserrant toujours davantage son emprise jusqu'à l'étranglement des peuples. Et l'on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur "l'insupportable fardeau de la dette", "la France en faillite", "les nécessaires sacrifices", que "nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens" et que, d'ailleurs, "les Français l'ont compris" (ils ont compris qu'on se f... de leur g...?). (...)
      (...)  "Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts", résume Mai68.org. Faisons la soustraction : sans les intérêts illégitimes encaissés par les banksters financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d'euros - au lieu de 1327,1 milliards ! Un escroc peut-il rêver pareil butin ? Et personne ne dénonce jamais ce scandale absolu ! A part Mélenchon (il faut voir le mépris des journalistes à son égard...)  et l'extrême droite - qui ne le fait que par opportunisme, étant entendu qu'elle a toujours été au service zélé du capitalisme libéral et ne remettra donc jamais en cause son empire... 
       Mais les éminents confrères ? Les Calvi, Barbier, Demorand, Joffrin, Apathie, Bourdin, Pujadas ou qui savons-nous encore ? (non, cela suffit, j'ai envie de... Bon Dieu, où sont les toilettes?) Ceci ressemble bien à une omerta. Et à une honteuse trahison de leur mission d'informer. (Merci, Monsieur Bonnet de résister...)(...) 
    Lire sur:

    ***
    "Une question: qui a copié sur qui?
    - C'est lui!
    - Non, c'est lui!
    - Allons, allons, Messieurs, ne nous fâchons pas.
    La médisance est un vilain défaut...
    - Mais c'est vous qui...
    - C'est bien ce que je disais..."

    Le plagiat, 
    ce raccourci si emprunté
    Par Dom B. Chroniqueuse

       (...) Rama Yade, donc, est accusée après Macé-Scaron ou PPDA d'avoir piqué quelques paragraphes bien tournés sur un blog, Mezetulle.net, et de les avoir mis dans son dernier ouvrage, "Plaidoyer pour une instruction publique", sans citation, et sans guillemets, ni vu, ni connu, comme tu veux je t'embrouille (de toute façon, c'est même pas elle qui l'aurait écrit... heu... son ouvrage... alors, hein?).
       Et confrontée à l'accusation de plagiat, la réponse est toute trouvée, après "l'intertextualité" de Macé-Scaron, voici venu le temps de "l'erreur de forme" et "l'oubli de citation". Ceci, c'est pour Rama Yade (moins inventif, décidément, qu'intertextualité, c'est vrai...).
       Sinon, nous avons aussi actuellement Patrick de Carolis qui aurait largement pompé des extraits (175 emprunts selon l'épouse de l'auteur plagié ) (c'est tout?) dans le livre (excellent) "L'amour à Rome" de Pierre Grimal, pour son dernier ouvrage historique, "La Dame du Palatin"). Lui aussi nie, et invoque non pas l'intertextualité (définitivement, j'adore ce mot), ni l'erreur de forme, mais le droit d'utilisation des faits historiques, et il entend d'ailleurs porter plainte pour diffamation, non mais oh . 
       Les plagieurs sont légion, Thierry Ardisson, Alain Minc, Jacques Attali, Calixte Beyala, au point que des universitaires décident de se regrouper pour lutter contre ce fléau jusqu'à présent sans conséquences. Sans conséquence, du moins si on juge par les suites données à toutes ces affaires de copies.
       Macé-Scaron continue de promener ses polos (hideux) sur tous les plateaux de télévision en donnant ses avis experts (en rien?) sans que sanction n'ait été prise suite à ses nombreux emprunts. Quand la présidente de l'université de la Polynésie française est convaincue de plagiat, elle ne reçoit qu'un "rappel à la loi", là où n'importe quel étudiant copieur serait-lui viré manu militari. Encore une fois, l'exemplarité est prise en défaut dans nos institutions (là, vous êtes trop dure... et anti-française). En Allemagne, par contre, un ministre plagiaire est un ministre démissionnaire.
       Il n'y aurait donc que en France, où lorsque on triche sur ses diplômes, même au plus haut niveau des responsabilités, qu'on "emprunte" le travail d'un autre, à part un peu de bruit, un peu de buzz, rarement quelques amendes, il n'y aurait aucune sanction ? (Ben...)
       Rappelons-nous de Xavière Tibéri, et de son rapport truffé de fautes et d'emprunts, condamnée à rembourser 268.954 francs (mais elle a fait appel bien sûr) (...).
    Lire sur:

    ***
    "Allez, mon petit Alain, répète ce que je t'ai appris...
    Ce n'est pas difficile, il suffit de mentir effrontément..."
    Alain Juppé, 
    Pinocchio de la demande d'asile
    Anne Collin
       (...) Pour défendre la politique d'immigration française, le ministre des Affaires étrangères a déclaré mercredi 26 octobre sur France-Inter : "Je voudrais dire que le pays au monde où l'on reçoit le plus de demandes d’asile, c’est la France. […] C’est nous qui en recevons le plus grand nombre" (et qui en renvoyons le plus?).
       Faux. Les Etats-Unis reçoivent chaque année plus de demandes d'Asile que la France. Selon le dernier rapport statistique publié en mars 2011 par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), "avec 55.530 demandes d'asile en 2010, les Etats-Unis restent le premier pays d'asile dans le monde, et ce pour la cinquième année consécutive".
       Quant à la France, 47.800 dossiers de demande d'asile ont été déposés en 2010, la plaçant en deuxième position devant l'Allemagne, la Suède et le Canada. Les études de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides font exactement le même classement. (...)


    ***
    "C'est bien vrai... Berlusconi parti, je ne risque plus rien?
    - Puisque Moi, gardien des Marchés internationaux,
    je te le jure... Tu peux quand même me faire
    confiance, non?"

    Rome en liesse 
    fête la démission de Berlusconi
    (capitaliste richissime obligé de
    déguerpir à cause des marchés...
    Cherchons l'erreur)
       Une foule en liesse a salué le départ du Cavaliere, qui a démissionné après l'adoption par le Parlement de mesures économiques destinées à rassurer les marchés (Brrr, nous sommes les marchés et nous avons peur... de vous faire peur et que vous ne crachiez plus au bassinet?).

    ***
    Benoît Barvin (avec le concours éclairé de Jacques Damboise)

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  • +++

    "Je regrette l'Y de l'ancienne 
    orthographe du mot abîme. 
    Car Y était du nombre de ces lettres 
    qui ont un double avantage : 
    indiquer l'étymologie et faire peindre 
    la chose par le mot : ABYME."
    [Victor Hugo] 

    Extrait de Faits et croyances
    (c) Crumb
    "Ecrire le plus précisément possible...
    pour que personne ne trahisse ma pensée...
    Chercher les mots justes... 
    quelle tragédie que la vie de l'écrivain..."

    +++
    Bruxelles subventionne 
    du Kafka low cost

       (...) Avec Goethe, il fait partie du canon littéraire enseigné dans tous les lycées des pays germanophones. Mais aujourd'hui, Franz Kafka est victime de ce que la Frankfurter Allgemeine Zeitung qualifie d’"exécution subventionnée par l'UE". Le quotidien évoque ainsi le "véritable scandale" révélé par son confrère autrichien Kronenzeitung : une maison d'édition autrichienne a envoyé sans raison apparente quelque 2 000 exemplaires gratuits du Château à des lycées allemands et autrichiens. 
       Une générosité appréciable, si les livres n’étaient truffés de fautes d'orthographes "de la pire espèce", rapporte la FAZ. Célèbre pour son engagement quasi militant pour une bonne orthographe, le quotidien note que "la première page compte à elle seule neuf erreurs".
      Face aux nombreuses plaintes qu’il a reçues, l’éditeur, qualifié de "gonflé" (nous aurions d'autres termes moins aimables), a ajouté une note aux deux millions d’exemplaires publiés, expliquant qu’il "a fini par tolérer ces erreurs pour des raisons économiques d'une part, mais d'autre part parce que la littérature n'est pas un concours d’orthographe"
       Il reconnaît par ailleurs que l’opération a été "une bonne affaire", la Commission européenne ayant subventionné le projet "avec une somme à six chiffres" (on comprend mieux...). Pour sa part, Bruxelles indique "vouloir creuser en profondeur" sur l'utilisation de la subvention avant de réagir officiellement (on donne n'importe comment de l'argent... et on réfléchit ensuite...).


    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/1135781-bruxelles-subventionne-du-kafka-low-cost

    +++
    "Si la cause est bonne, 
    c'est de la persévérance. 
    Si la cause est mauvaise, 
    c'est de l'obstination."

    [Laurence Sterne] 
    Extrait de Tristam Shandy
    "Tant que Dominique ne me touche pas,
    je la lui soutiens...
    mais de loin"

    +++
    DSK-ANNE SINCLAIR 
    S’IL N’EN RESTE QU’UNE...
     (joli compte dû à la plume élégiaque de
    Ghislaine Ribeyre)
       (...) En pleine tempête (de neige?), elle est partie. A la mi-juillet dernier, peu après la mise en liberté surveillée de DSK, à New York, Anne Sinclair a quitté son mari, direction le Canada. Quelques jours en pleine nature, dans le ranch de ses amis Jean et Daniela Frydman, pour oublier un mois d’un huis clos étouffant, au 153 Franklin Street : lui, elle, et les accusations de Nafissatou Diallo. Elle avait peuplé l’immense loft (mais quand même étouffant...) avec des centaines de photos de famille, y compris un immense portrait de sa première petite-fille, née fin mai. Il y avait aussi les visites des avocats, les séances de gym avec un coach (pour destresser, y'a pas mieux. Faut demander aux SDF ce qu'ils en pensent), les plats chinois livrés à domicile (Ah... c'est un stress? Parce que chinois?). Les courriels pour marteler aux amis parisiens sa foi en l’innocence de « Domi », pendant que lui passait des heures à jouer aux échecs sur son iPad (traduction: elle s'activait et lui glandait?). Et les cachets pour dormir, jusqu’à quinze heures par jour (y'avait rien d'autre à faire qu'à dormir... pauvre Anne qui ne voyait rien venir...)
       Ce qu’ils se disaient, une fois les visiteurs partis et les ordinateurs éteints, personne ne le sait: Anne Sinclair a voulu préserver jusqu’au bout les secrets de leur couple (et les engueulades qui allaient avec?) . En juillet, laissant Laurin, le fils de DSK, veiller sur son père (en l'empêchant d'aller sur certains mauvais sites?), elle est allée respirer ailleurs. Pour mieux revenir.
       « Avant », car il y eut un avant à la suite 2806 du Sofitel, à la plainte de Tristane Banon et à l’affaire du Carlton, quand on demandait à Dominique Strauss-Kahn ce que représentait pour lui Anne Sinclair, il s’en tirait par une formule charmante et anodine : « Tout. » Aujourd’hui, c’est vrai jusqu’à l’absurde. Elle est sa dernière alliée, son seul rempart, son ultime alibi. (...)

    +++
    "Il y a un but, mais pas de chemin ; 
    ce que nous nommons chemin est hésitation."  
    [Franz Kafka]
    "Des allemands pauvres? Où ça, où ça, 
    faut justement que j'm'entraîne!"

    +++
    Ces autres 1 % 
    que les invités du G20 ne verront pas
    (n'ont pas vus...)
    Annika Joeres . Die Zeit
       Angela Merkel ne sera pas la seule Allemande présente sur la Riviera ces jours-ci. Nombre de ses compatriotes, devenus SDF, luttent pour survivre sur la Croisette.

       (...) De nombreux SDF sont originaires d’Allemagne, attirés notamment par la douceur du climat. En octobre et novembre, on peut encore dormir dehors à Cannes, il y fait 15 °C la nuit. Mais des agents de sécurité veillent devant les commerces. Au milieu des années 1990, dans la ville voisine de Nice, le maire de droite, Jacques Peyrat [1995-2008], avait fait ramasser les mendiants dans la rue pour les conduire en bus à 20 km de là, au mont Chauve, à 800 mètres d’altitude. Il a fallu attendre que l’un de ces sans-abri s’effondre et meure, sur le chemin du retour, sous le soleil accablant de juillet, pour que cessent ces déportations. 
       Cet été, la ville de Cannes a voulu inciter les habitants à “donner utile”, à travers une campagne d’affiches et de prospectus : au lieu de donner aux mendiants dans la rue, il leur a été conseillé de faire des dons aux organisations caritatives. A l’origine de l’opération, le président du Palais des festivals, David Lisnard, parle de “charité bien ordonnée". Andreas Jachmann s’en remet toujours à ses connaissances personnelles. Le matin, un banquier lui offre son café quotidien, et le soir, un employé de Leader Price lui donne un sac rempli de produits périmés. “Cela fait longtemps que je n’ai pas eu faim”, confie-t-il d’un air satisfait.
       Mais il y a aussi cette jeune femme d’Osnabrück, Jasmina. Elle marche pieds nus, dans des claquettes ornées d’une fleur en plastique. A la suite d’un chagrin d’amour, elle a quitté le nord de l’Allemagne en stop pour le sud de la France. Arrivée à Cannes, elle a envoyé une carte postale représentant des palmiers à son ex-petit ami. Depuis plusieurs mois, elle dort sur la plage avec une amie hollandaise. 
       Elle fait les poubelles. Dans l’une d’elles, derrière une boulangerie haut de gamme, elle déniche un sac rempli de croissants, mais une odeur pestilentielle l’assaille : le bon boulanger a pulvérisé du poison sur ses invendus. (...)

    +++

    "Mais ma rose est sans épine!
    - M'en fous. Casse-toi!"
    «Le viol est le seul crime 
    où la victime se sent coupable»

    / Pourquoi manifester ?
       Clémentine Autain : D’abord pour lutter contre le tabou. Une femme peut raconter dans un dîner qu’elle a été cambriolée, victime d’un attentat, de la perte d’un proche. Elle ne peut pas dire qu’elle a été violée. Elle sait le malaise, la gêne qu’elle va provoquer, elle a intériorisé la honte, elle a trop peur que le regard des hommes sur elle se modifie. Le viol est le seul crime dans lequel la victime se sent coupable.(...)
       (...) Finalement, j’ai eu la «chance» d’être violée sous la menace d’une arme, un couteau sous la gorge ! Cela évacue les questions du type : Pourquoi je ne me suis pas débattue davantage, pourquoi je n’ai pas réussi à partir ? Ces questions hantent beaucoup de femmes violées, les font sombrer dans la culpabilité. Alors même que, contrairement à ce que disent certains, dans l’écrasante majorité des viols, il n’y a pas d’arme. Ce qui fait la contrainte, c’est l’autorité, la domination physique, les menaces, le chantage affectif. On ne peut pas comprendre le viol si on ne comprend pas la sidération. Cette paralysie liée à la peur de mourir qui fait que, par exemple, une femme ne va pas mordre le sexe de l’homme lors d’une fellation imposée. (...)

    / L’affaire DSK a révélé la persistance de discours archaïques, peut-elle aussi faire avancer les choses ?
       C.A. : La bonne nouvelle, c’est que le débat est mis à jour. Cette minoration de ces violences, cette parole réactionnaire, est maintenant dans le débat public, sur un terrain politique. On a tout à gagner à ce que ce genre de réflexions sorte du secret, de l’intime. L’enjeu est qu’il ne faut pas que le couvercle se referme. Il faut que cette question soit présente dans les débats de la présidentielle.

    / Vous dites que le combat contre les violences aux femmes est miné par les stéréotypes, lesquels ?
       C.A. : L’idée, par exemple, que le viol n’est qu’une histoire de sexualité. Il y a des conséquences sur la vie intime, bien sûr, mais pas seulement, car le viol touche beaucoup plus que la sexualité. La violence, elle est d’abord dans le fait de nier l’autre. Les conséquences vont de la boulimie à la dépression, aux tentatives de suicide, à l’autodévalorisation permanente. Et l’ampleur du traumatisme n’est pas uniquement définie par les faits commis, mais aussi par l’histoire de chaque femme, sa possibilité d’en parler, d’être aidée…

    / Il y a aussi la confusion entre liberté sexuelle et agression…
       C.A. : Je suis scandalisée par l’association entre féminisme et puritanisme. Ce sont les féministes qui se sont battues pour la contraception, pour dissocier le plaisir de la procréation. Dire que l’on veut sortir la sexualité d’un rapport archaïque de domination masculin-féminin, cela n’enlève rien, au contraire ! Cela ouvre le champ à l’imagination, cela libère le plaisir. Favoriser l’expression du non, c’est consacrer plus de valeur et de saveur au oui.

    Lire l'interview entière (avec réponses également de Tristane Banon) sur:

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  • °°°
    Séquence nostalgie, ce jour. 

       Pourquoi? Pourquoi pas, n'est-ce pas? Disons que pour le 11 novembre, on pense à... la fin de la guerre? Les millions de morts? La "crise" actuelle, gérée, de main de maître, par les... heu... les banquiers? Bref, pas de quoi pavoiser. Alors, on a un peu de blues dans l'âme...


      Heureusement, voici le superbe Miles Davis, celui de "Ascenseur pour l'échafaud". Thème connu, trompette expirante, final haletant et excellent film noir.

       Puis "The touch of your lips" de Chet Baker. Là aussi, on a droit à une belle trompette, une voix éraillée par la vie et l'envie de voir de l'autre côté si c'est aussi bizarre - moche? - qu'ici? Et un thème noeud-noeud à souhait, mais sublimé, évidemment.

       Quant à "Adieu l'ami" de François de Roubaix, ceux qui suivent ce blog connaissent notre affection pour ce grand - ce très grand - musicien, disparu dans les eaux profondes de l'océan. Reste sa musique, ses thèmes de films dans lesquels il se révélait inventif et en avance sur son temps. C'est toujours le cas.
    Bon spleen à tous et toutes!


    Et, parce qu'on vous aime bien, on vous laisse avec cette pensée:

    "Si nous ne voyions autour de nous
    que des gens joyeux, la gaieté
    finirait par devenir
    d'une tristesse désespérante. "


    [Pierre Dac]
    Extrait de
    L’Os à moelle - Septembre 1938

    °°°
    Ascenseur pour l'échafaud
    Miles Davis


    °°°
    The Touch of Your Lips
    Chet Baker - 


    °°°
    Adieu L'Ami
     Francois De Roubaix - 
    toyzonzo

                                                       
                                                                             °°°
    Luc Desle

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  • @@@

    (Banquiers pourris - tautologie?
    fêtant le dernier milliard en date
    ponctionné dans les poches des
    peuples qui n'en peuvent mais...)
    (c) Walt Disney

    Le renflouement d'AIG 
    a permis de dédommager
    les banques européennes

       (...) L'argent public qu'AIG a reçu pour son sauvetage a surtout profité aux banques européennes. L'assureur a en effet annoncé dimanche que plusieurs banques du Vieux Continent ont bénéficié indirectement de son renflouement par l'Etat fédéral américain. Plus de 90 milliards de dollars ont ainsi été versés entre septembre et décembre pour dénouer les positions souscrites par sa filiale financière auprès de banques telles que Société générale, Calyon (Crédit agricole), BNP Paribas, Goldman Sachs, Deutsche Bank et Barclays, entre autres.
       Dans les détails, entre septembre et décembre, la, Société Générale a perçu 11,9 milliards et Deutsche Bank, 11,8 milliards. D'ailleurs, dans un communiqué, Société générale indique avoir «agi conformément à ses accords de contrepartie avec AIG». Parmi les autres grands bénéficiaires des fonds publics, on retrouve la britannique Barclays (7 milliards), la suisse UBS (5 milliards), BNP Paribas (4,9 milliards de dollars) et Calyon, la banque d'investissements du Crédit Agricole (2,3 milliards). Les banques d'affaires américaines Goldman Sachs et Merrill Lynch ne sont cependant pas en reste puisqu'elles ont reçu respectivement 12,9 milliards et 6,8 milliards de dollars.
       Ainsi, si l'Etat fédéral américain n'était pas venu à la rescousse d'AIG, de nombreuses banques européennes auraient énormément perdu. AIG, qui a été sauvé de la faillite en septembre par l'Etat, a publié la liste de ses contreparties afin de «maintenir un haut niveau de transparence en ce qui concerne l'utilisation de fonds publics» et après consultation de la Réserve fédérale au sujet d'une telle annonce sur le secret des affaires.


    @@@

    "Si je vais rendre visite à mes potes espagnols
    amateurs de jeunes femmes moins bêcheuses
    qu'aux States ou en France?
    Que oui, mon neveu! J'y vais de ce pas."

    Premier client de la prostitution

       Plus de 18 millions d'Espagnols, soit 39 % de la population, auraient déjà sollicité les services d'une prostituée, révèle une étude de l'Association pour la réinsertion des femmes prostituées (APRAMP). 
       L'Espagne dépasse notamment la Suisse ou l'Autriche, qui recensent respectivement 19 et 15 % de clients parmi leur population. Le rapport de 122 pages - distribué à 3000 exemplaires - fournit par ailleurs un guide pour "distinguer le trafic de la traite, décrire le profil des trafiquants et dévoiler les chiffres et les statistiques de cet esclavagisme du XXIe siècle, afin de donner les clés pour reconnaître et aider ces femmes", note le quotidien catalan La Vanguardia. La secrétaire d'État à l'égalité Laura Seara a assuré qu'un protocole d'aide aux victimes de la traite serait signé prochainement.



    @@@

    (fier et digne,
    Le résident signait d'une croix 
    les marchés publics)


    Les étranges contrats 
    en communication du gouvernement

       (...) Les ministères et le cabinet du Premier ministre contournent le Code des marchés publics et ne peuvent justifier les prestations de conseil en communication qu'ils achètent, affirme le site de Francetv, relayant un rapport non diffusé publiquement de la Cour des comptes.
       D'après ce rapport, rendu le 17 octobre dernier, de nombreux contrats de conseil en communication sont passés sans appel d'offre, c'est-à-dire sans publicité ni mise en concurrence, et des prestations sont commandées et payées après expiration du marché.
       La Cour des comptes ajoute qu'il est «parfois difficile de connaître le contenu précis des prestations et d’en vérifier la réalisation effective», les cabinets ministériels étant souvent dans l'incapacité de fournir un quelconque document prouvant quel service a été effectué.
       Première entreprise concernée par ces contrats: la société de conseil en stratégie et communication Giacometti-Péron, cofondée par un proche de Nicolas Sarkozy.


    @@@

    "Les producteurs de films ont tous 
    des Rolls-Royce parce que, dans le métro, 
    il faut payer comptant."
    [Michel Audiard]

    "Tu vois, Hermione, là-dedans, 
    tu sauras tout sur les bons placements.
    - Mais on est déjà riches!
    - Une baguette en or ou en diamant, ça ne te branche pas?
    - Moi si... Ma baguette est tellement ridicule...
    - Tu nous dit quand il faut rire, hein, Ron?"

    @@@
    Time Warner 
    et les reliques d’Harry Potter
    Stéphane Lauer

    (...) Les accrocs aux aventures d’Harry Potter ne sont pas les seuls à être déçus que la saga du jeune sorcier prenne fin. Time Warner, qui a porté au cinéma le dernier épisode du roman de Joanne K. Rowling, "Harry Potter et les reliques de la mort", a de quoi aussi verser sa petite larme. Car le groupe de médias américain va devoir se trouver un autre filon.
       Ce film est le troisième plus gros succès cinématographique du monde, après "Avatar" et "Titanic", tous deux réalisés par James Cameron et distribués par la 20th Century Fox. Le succès de la seconde partie de "Harry Potter et les reliques de la mort" a ainsi rapporté à Time Warner la bagatelle de 1,3 milliard de dollars, faisant ainsi progresser le chiffre d’affaires du groupe de 11% à 7,1 milliards. Quatre ans qu’on n’avait pas vu cela chez la Warner. Harry Potter est à l’origine de la quasi-totalité des bénéfices de la branche cinéma du groupe, soit 524 milliards de dollars. En dix ans, les aventures d’Harry Potter ont rapporté plus de 12,1 milliards de dollars de recettes au studio américain. (...)

    @@@
    Luc Desle

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  • +++
    Les religions du Dieu unique,
    amies de l'humanité...

       "Ainsi, dit le Seigneur à son peuple, si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou l'ami que tu aimes comme toi-même, t'incite secrètement en disant : Allons et servons d'autres dieux ! des dieux que ni toi, ni ton père n'ont connu…
       tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l'épargneras pas, tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir, tu dois le tuer, que ta main soit la première sur lui pour le mettre à mort…" (et toc!)
    (Deutéronome 13:6)
    cali-rezo-dolor-10862968fa

    "Et c'est votre argument pour me faire croire en Dieu?
    Je préfère m'en passer 
    et profiter du peu de temps qu'il me reste à vivre"

    +++
    "Pour voir le futur, 
    il faut regarder derrière soi." 

    [La Bible] 
    Extrait du Livre d'Isaïe
    (bataille d'Antioche) 
    planetejeanjaures.free.fr

    (Vous êtes sûrs?)
    +++

    "Dieu n'impose à chaque homme 
    que ce qu'il peut porter.

    [Le Coran] 
    Textes sacrés

    (Pas que la con... 
    quand même?)

    +++
    Pour rappel...
    Incendie criminel 
    au siège de Charlie Hebdo 

       (...) La réponse n'aura pas tardé. Deux jours après que l'hebdomadaire satiriqueCharlie Hebdo a annoncé un numéro baptisé «Charia Hebdo», avec «Mahomet rédacteur en chef», le siège du magazine a été détruit dans la nuit par un incendie. Situés dans le 20ème arrondissement de Paris, les locaux, attaqués au cocktail molotov selon Europe 1, auraient été détruits à 70%, selon BFM TV. Le site internet du journal a par ailleurs été piraté, affichant en lieu et place de sa page d'accueil une image de la mosquée sacrée de La Mecque, accompagnée de la phrase «No god(e?) but Allah» («Il n'y a de Dieu qu'Allah») (et d'amis de l'humanité les islamistes?). (...)


    +++

    "Dieu a fait de belles promesses 
    à tous mais il a destiné 
    aux combattants une récompense 
    plus grande encore 
    qu'à ceux qui restent dans leurs foyers."
    (Le Coran)
    (La bêtise auto-satisfaite?)

    +++
    GB: la charia 
    enseignée à des élèves
    SURLERING.COM 

       (...) Jusqu'à 5.000 élèves, âgés de 6 à 18 ans, apprennent à appliquer ces châtiments dans des manuels, affirmant que ceux qui ne croient pas en l'islam sont condamnés au "feu de l'enfer" (mais s'ils ne croient pas, de quel feu parle-t-on?) après la mort. Un manuel à l'attention des élèves de 15 ans conseille ainsi en ce qui concerne les voleurs que "leur main soit tranchée au premier délit et leur pied au second".
       "Il est stipulé qu'un voleur doit avoir la main droite tranchée à la hauteur du poignet. Celle-ci doit être ensuite cautérisée afin d'éviter une hémorragie pouvant entraîner la mort" (trop gentil...), est-il précisé dans le manuel. Par ailleurs, les jeunes élèves sont avertis que les personnes se livrant à l'homosexualité doivent être lapidées à mort, brûlées vives, ou jetées du haut d'une falaise (et... heu... sodomisées, non?), et enfin que le "but principal" des juifs est de "prendre le contrôle du monde et de ses ressources" (ce qui contrecarrerait le but des musulmans qui serait identique?). (...)
    Lire sur:

    +++
    L'équipe de Tu Quoque

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    "Face au chômage, 
    la solution de la sagesse, 
    c'est que les travailleurs travaillent moins."
    (Heu... et ceux qui ne travaillent pas?)
    [ Pierre Mauroy ] - 
    Extrait d’un discours à Cambrai - 11 Juin 1981 
    "Pierrot, il est impayable..."
    ***
    «C'est la gauche qui accepte 
    le mieux les règles du libre-échange»
    DOMINIQUE ALBERTINI
       Dans son livre "Leur grande trouille" (éditions Les Liens qui libèrent), le journaliste François Ruffin, fondateur du journal Fakir, prend la défense du protectionnisme. Il dénonce l'ostracisme autour de cette option économique, et les ambiguïtés de la gauche antilibérale elle-même à ce sujet.
       / Pourquoi vous, journaliste dans un journal d'enquête sociale, avez-vous décidé d'écrire un livre pour défendre le protectionnisme?
       Parce que j'étais fatigué d'assister à des défaites en permanence. Je suis d'Amiens, j'ai donc eu l'occasion d'assister en première ligne au massacre de l'industrie locale. Jusqu'à la nausée. Cela fait deux ans que je ne me suis pas rendu dans une usine en fermeture, parce que c'est toujours la même chose, les mêmes discours. Si on n'a pas de solution à proposer, c'est inutile, il ne reste qu'un sentiment de dégoût. La cause est toujours la même, et ceux qui ont le regard le plus lucide là-dessus, ce sont les patrons, qui expliquent par exemple comment ils se font bouffer par la métallurgie turque, indienne etc.
       / Seraient-ils plus lucides que les syndicats?
       En tout cas, il y a une logique chez les patrons. Comment s'indigner qu'ils aillent produire dans les pays où la fiscalité est la plus basse, les normes sociales et environnementales les moins élevées? C'est tout à fait logique. Si l'on veut que ça change, il faut changer les règles du jeu. Or, ces règles, c'est encore la gauche qui les accepte les mieux. Le libre-échange n'est qu'une option économique, mais elle en a fait une valeur morale, en assimilant les métissages culturel et économique. (...)
    Lire l'article sur:

    ***
    "Fais gaffe, Charlie, les expulsés, ça mord!
    - T'inquiète, j'ai mon tazer"
    Pour Halloween, des avocats 
    en expropriation se moquaient des SDF
       (...) Une des photos montre deux employées déguisées en SDF, l’une d’elles tenant une pancarte «J’ai perdu ma maison et on ne m’avait pasnotifiée». Une autre photo montre une employée, également déguisée en SDF, avec un caddie et une pancarte «Travaillerais pour de la nourriture». Une autre encore montre un cercueil sur lequel est collée la photo d’une avocate qui a lancé une action collective contre les procédures d’éviction mises en place par le cabinet.
       Le New York Times rappelle que Steven J. Baum fait l’objet d’une enquête du procureur général de New York sur ses pratiques et a récemment accepté de payer 2 millions de dollars pour mettre fin à une enquête du ministère de la Justice en reconnaissant des «erreurs involontaires occasionnelles».
       Contactée par le quotidien, la firme a dans un premier temps démenti ses révélations, avant de faire volte-face. Son patron a reconnu dans les colonnes du quotidien local The Buffalo News que les photos étaient «évidemment de mauvais goût» et a présenté des «excuses sincères». (...)

    ***
    "7 milliards? P'tain...
    Va falloir qu'j'reprenne le taf...
    et cette fois, aucune  pitié!"
    Peut-on savoir qui est 
    le sept milliardième Terrien?
       (...) L'Asie a accueilli en premier, dimanche 30 octobre, le sept milliardième être humain, la petite Danica May Camacho, née deux minutes avant minuit dans un hôpital public de la capitale philippine. Ses parents ont été félicités pardes représentants des Nations unies qui ont promis à la famille une bourse pour les études de Danica et une autre pour que ses parents puissent ouvrir un magasin, rapporte l'AFP.
       Si les Philippines ont dégainé leur bébé en premier, au moins trois autres régions du monde (deux en Russie et une en Inde) ont revendiqué avoir accueilli l'arrivée du sept milliardième être humain. Peut-on savoir à coup sûr qui est ce sept milliardième terrien?
       Pas vraiment. Les Nations Unies ont décidé que le 31 octobre serait la date symbolique de ce passage à 7 milliards d'être humains, mais se sont gardés de désigner officiellement un bébé symbolique.
       (...) «Il n’y a pas de système qui suive instantanément les naissances et les morts qui sont en train de se dérouler», a expliqué à National Geographic Daniel Goodkind, un démographe du bureau américain du recensement.
       Même un site comme worldometer.info, qui propose un compteur «en temps réel» des naissances dans le monde (et qui n’était d’ailleurs pas arrivé au sept milliardième bébé à l’heure où l’Onu félicitait les parents de Danica), précise dans sa foire aux questions que «l’algorithme [qui fait fonctionner les compteurs] lui-même et les numéros inclus dans l’algorithme ne sont pas mis à jour en temps réel simplement parce que les sources à partir desquelles les données sont dérivées ne fournissent pas des mises à jour en temps réel, mais seulement des mises à jour périodiques».(...)

    ***
    (Cet indigné, terroriste et phallocrate, fut bien vite arrêté)

    Les Indignés en procès 
    pour une vitre décollée
    FABIEN SOYEZ
       (...) Onze personnes, membres des Indignés parisiens, étaient jugées ce matin, pour avoir abîmé un fourgon de police. La procureure a requis trois mois de prison ferme (c'est tout?). Leur avocat dénonce un procès disproportionné (Non, tu crois?).(...)
       (...) "J'ai entendu, ce matin, juste avant notre affaire, des histoires de violences conjugales, des prévenus qui ont frappé leurs femmes de manière extrêmement violente. Et qu'est-ce qui a monopolisé la majorité de l'audience ? Une vitre", ironise l'avocat des "Indignés". "La police, la justice n'ont-ils rien d'autre à faire que de juger onze personnes pour une vitre décollée ?", s'étonne Me Breham. "Nous avons ici deux prévenus qui n'étaient pas dans le fourgon. Le chauffeur de camion, les policiers, les témoins, personne n'a été capable de dire qui a poussé la vitre, qui était dans cette soi-disant chaîne."
       L'avocat ajoute : "Dans ces cas-là, le doute profite aux mis en cause."Quant à Séverine, "la seule à avoir eu l'honnêteté de dire qu'elle a appuyé sur la vitre", Me Breham s'indigne : "Doit-on la condamner à trois mois de prison pour avoir décollé, de façon non intentionnelle, une vitre de fourgon dont le joint était défectueux ?" La présidente fixe la date du délibéré au 14 novembre. (...)
    Lire sur:

    ***
    Benoît Barvin

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