• %%% 

    (Bien qu'il fasse les gros yeux,
    Integrity Man se faisait constamment
    cocufier par Justice Man)

    Un proche du gouvernement 
    procureur de Paris ?
    Benoist Hurel
       (...) Le fait que ce pouvoir, quelques semaines après avoir annoncé son intention de nommer une de ses proches à Bordeaux où sont instruites les affaires dites « Bettencourt », récidive désormais en préemptant le poste de procureur de la République de Paris, sonne comme un signal très inquiétant de verrouillage, au moment où éclosent plusieurs affaires susceptibles de mettre en cause des personnalités très proches de la présidence de la République (ben oui et on vous em... semblent nous dire ces juges et politiciens intègres?).
       On objectera avec raison que cette situation a connu au moins un précédent, avec la nomination de Laurent Le Mesle comme procureur général de Paris après qu'il eut occupé successivement les postes de conseiller du président de la République et de directeur de cabinet du garde des Sceaux (et alors? La sal... des uns ne justifie pas celle des autres, que je sache?).
       C'est précisément avec cette fâcheuse habitude (fâcheuse? habitude?), consistant à ignorer les exigences minimales (joli terme) de l'impartialité objective (impartialité subjective, ça existe?) pour le poste le plus sensible de la magistrature, qu'il convenait de rompre. 

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    "Que vois-tu, méchant militaire nord-coréen?
    - Les 3 euros que reçoit l'heureuse soeur 
    d'un héros sud-coréen...
    - Ça te fait quoi?
    - Ça m'en bouche un coin."
    Mort d'un soldat pendant la guerre de Corée: 
    3 euros d'indemnisation 


       (...) Une femme de 63 ans a appris en 2008 qu'elle avait un frère, mort à 18 ans pendant la guerre, alors qu'elle n'était qu'une petite fille. La quasi-totalité de sa famille a disparu dans les bombardements.
       Elle dépose alors une demande d'indemnisation auprès du ministère des Anciens combattants, qui refuse, arguant que les familles doivent déposer leur demande dans un délai de cinq ans après la mort du soldat.
       La femme, identifiée comme Mme Kim, a porté plainte. Le ministère a alors proposé une indemnisation de 5.000 wons (3,16 euros), soit le montant versé aux familles des soldats morts, tout de suite après la guerre il y a plus de 60 ans.
       Cette offre a été qualifiée d'"incompréhensible" (d'ignoble sonne mieux, non?) par la Commission des droits civiques et de la lutte contre la corruption, qui étudie les plaintes des particuliers contre des décisions administratives.
       La commission note que le ministère des Anciens combattants a omis de prendre en compte l'inflation des 60 dernières années. En la prenant en compte, la somme grimpe à 760.000 wons (480 euros), a indiqué à l'AFP Bae Moon-Kyoo, un responsable de la commission.
       Le ministère doit adopter "des critères justes", a ajouté le responsable lundi, au lendemain de la décision du ministère. (...)
    Lire sur:

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    Omar Khayyâm, Quatrain LXXXII
    On me dit: Ne bois plus, Khayyâm ! 
    Je réponds: Quand j'ai bu,
     j'entends ce que disent les roses, 
    Les tulipes et les jasmins. 
    J'entends, même, 
    ce que ne peut me dire ma bien-aimée. 
    Omar Khayyâm , Quatrains LXXXII
    Joseph, Douglas (fl.1921), "An Odalisque "


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    Une Oktoberfest au fin fond
    de la Palestine

       Un journaliste du Guardian s'est rendu à l'Oktoberfest organisée pour la septième année consécutive par la ville de Taybeh, en Cisjordanie. L'occasion pour lui de découvrir une longue tradition spiritueuse dans la région.
    Khaled Diab
       (...) L’alcool est largement présent dans le monde arabe et musulman. Bien que considéré comme un haraam (interdit) de l’islam, seuls les pays les plus conservateurs vont jusqu’à en interdire la consommation. En Egypte, par exemple, le secteur se porte particulièrement bien depuis plusieurs années. Contrairement à ce que pourraient croire des musulmans conservateurs (les Frères Musulmans?), le phénomène n’est pas nouveau. Déjà au 19e siècle, Edward William Lane, grand orientaliste et auteur réputé de "Manières et coutumes des Egyptiens modernes", donnait dans un autre de ses ouvrages des détails fascinants sur les habitudes des Egyptiens en terme de consommation d’alcool. "Des conversations et divers écrits entre Arabes, on apprend que la consommation de vin en privé ou en petit comité est loin d’être chose inhabituelle chez les musulmans modernes", écrivait-il, soulignant également que la consommation d’alcool était encore plus répandue avant l’introduction du tabac et du café. 
       Les preuves historiques allant en ce sens ne manquent d’ailleurs pas. De tout temps, de grands personnages du monde musulman ont bu de l’alcool (et ne s'en sont pas plus mal portés?). Même les califes comme Haroun al-Rachid (celui des Mille et une nuits) étaient connus pour leur goût pour l’alcool malgré leur titre de "commandeur des croyants". La poésie arabe pré-islamique est célèbre pour ses odes au vin, connues sous le nom de khamariyat. Cette tradition s’est d’ailleurs perpétuée avec, par exemple, Abou Nawas, poète de cour d’Haroun al-Rachid, qui non content de signer des ghazal [poèmes érotiques], a également écrit d’innombrables éloges sur le vin. Considéré comme l'un des plus grands poètes de son vivant, Nawas rencontre moins de succès auprès des musulmans d’aujourd’hui. Il n’était pourtant pas le seul à célébrer les vertus de la boisson. Le grand poète et érudit persan Omar Khayyam a énormément écrit sur le vin et l’amour, ainsi que le mystique soufi Rumi
       Les puritains d’aujourd’hui diront que Khayyam et Rumi parlaient du vin comme d’une métaphore pour une ivresse spirituelle. Toutefois, rien n’interdit de proposer une lecture à la fois littérale et figurée de leurs poèmes. Après tout, les mystiques ont longtemps recouru à l’alcool (que nous désignons parfois aussi sous le nom de "spiritueux") et aux drogues dans leur quête du divin. (Hé oui... n'en déplaise aux malades du bulbe) (...) 
    Lire l'article sur:

    %%%

    "Moi j'vous dis, j'vous dis...
    qu'ch'suis l'meilleur!
    V'là c'qu'je dis!"
    (Le Résident, même bien déguisé,
    était toujours trahi par son parler...
    heu... particulier...)

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    En 2012, Sarkozy va se servir 
    de la crise pour attaquer Hollande
    (Non, pas possible? Ben dis donc,
    c'est une sacrée nouvelle, là...)
    Pascal Riché


       Ce n'est pas un hasard si Nicolas Sarkozy entre dans la campagne par le thème de la crise : c'est ainsi qu'il compte, malgré son impopularité, être réélu.
    Le message qu'il va essayer (essayer?) de faire passer :
       Je suis le plus compétent pour piloter (?) la France à travers les bourrasques (?) qui s'annoncent.  On ne change pas un général (?!!!) pendant une bataille (même s'il la subit?).
       Je connais le dossier complexe de la crise financière, des subprimes à la crise de la dette souveraine grecque, sur le bout de mes doigts (salis par le malaxage des nombreux billets?).
       Je connais bien Angela Merkel, Barack Obama, je sais comment négocier avec eux (Oh Mon Dieu... on a vu comment...). Pendant la crise « la plus grave depuis les années 30 », il faut un exécutif dur, pas une gauche molle (traduction: "il faut un mec tendu face à une tantouze"?).
       Mon adversaire socialiste, François Hollande, n'a aucune expérience : Martine Aubry l'a même attaqué sur ce terrain pendant la campagne (et c'était pas un argument de campagne, hein, mais une vé-ri-té!).
       Mais ce qui risque de manquer à Nicolas Sarkozy, face à François Hollande, c'est un discours qui ait du souffle (Ah bon? Tiens? Que diantre?). Hollande arrive gonflé à bloc, avec des idées nouvelles et il surfe sur un thème de campagne souriant : donner la priorité à la jeunesse, aller vers « le rêve français ».
       Nicolas Sarkozy lui, doit traîner comme des boulets à la fois un bilan très négatif (oh... si peu...) et un cortège de scandales (tombereau sonnerait mieux).
    Lire l'article sur:

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    Jacques Damboise

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  • °°°
    (Jeune pakistanais s'entraînant à lutter contre la montée des eaux...
    en attendant un hypothétique secours international)


    Pakistan: Une catastrophe humanitaire 
    dont personne n’a cure
    Ali Chishti The Friday Times

       Plus de 400 morts, 8 millions d’habitants touchés et 75 % des cultures détruites : les inondations qui touchent la région du Sind, dans le sud du pays, ont fait dans certains districts de plus lourds dégâts que l’an dernier. Les victimes se sentent abandonnées par des autorités hypocrites et corrompues.
    Ali Chishti. The Friday Times
       (...) Le Premier ministre, Yousaf Raza Gilani, s'est rendu dans les régions sinistrées du Sind afin de distribuer de l'aide aux victimes. Selon certains, cette visite médiatisée était en fait une mise en scène, avec des victimes jouées par des policiers en civil. Le Premier ministre a annoncé l'octroi d'une aide de 20 000 roupies (167 euros) pour chaque foyer sinistré. Ces promesses n'ont toutefois pas été tenues. Le ministre en chef du Sind, Qaim Ali Shah, a déclaré ne même pas être au courant de l'offre faite par le Premier ministre. L'organisation caritative britannique Oxfam estime que plus d'un million de personnes auraient besoin d'une aide alimentaire immédiate. Faute de quoi, le nombre de victimes dû à la famine risque d'augmenter.
       Cette catastrophe aura également des répercussions économiques à long terme. "[Le pays] a subi des dégâts importants, notamment concernant les champs de coton et de piment", explique un fonctionnaire. Certains responsables locaux ont pourtant été aperçus revendant des colis d'aide d'urgence, dont des sacs de farine vendus de 200 à 500 roupies pièce [1,7 à 4 euros]. "Les axes routiers ont été coupés en plusieurs endroits de la province après l'effondrement de certains ponts", explique Elahi Bux, fonctionnaire du district de Sanghar. Des soldats à bord de canots sont venus en aide à des centaines de personnes durant le week-end des 17 et 18 septembre, même si certaines victimes affirment avoir dû payer les soldats pour monter à bord, ce que les autorités militaires démentent. Mais, d'après les spécialistes, l'armée est intervenue trop tardivement. 
       "Près de 500 camps accueillent aujourd'hui des milliers de personnes, a déclaré Qaim Ali Shah. Ils sont encore bien plus nombreux à avoir investi les digues et autres endroits émergés pour dormir sous des bâches." Bon nombre de victimes racontent toutefois qu'elles n'ont même pas un toit de toile sous lequel dormir. Certains ont vu des cadavres vieux de deux ou trois jours dans les zones les plus gravement touchées. Les minorités religieuses [notamment les hindous] de la province se plaignent également de discrimination. L'aide internationale est en route. La Chine s'est engagée à verser pour 4,7 millions de dollars [3,4 millions d'euros] d'aide d'urgence et son ambassadeur au Pakistan a déjà donné un chèque de 50 000 dollars [37 000 euros] à l'autorité de gestion des catastrophes. 
       La fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge (Ifrc) a lancé un premier appel d'urgence pour lever 12 millions de dollars [8,8 millions d'euros] d'aide. [L'ONU a, elle, lancé un appel pour lever 260 millions d'euros.] (...)


    °°°
    (Forces de l'Ordre réchauffant, avec des moyens rudimentaires,
    de pauvres congelées...)

    Clichy contraint une société 
    à maintenir le chauffage 
    dans un quartier pauvre

       (...) Situé à une quinzaine de kilomètres de Paris, le Chêne-Pointu, connu pour ses copropriétés dégradées, aux mains de marchands de sommeil, est l'une des zones les plus pauvres de France. Dans ce quartier, environ 70 % des familles, pour beaucoup des immigrés d'Afrique sub-saharienne, vivent en dessous du seuil de pauvreté. C'est là aussi qu'avaient démarré les émeutes de l'automne 2005.
       En début de semaine, le préfet de Seine-Saint-Denis avait mis en demeure la ville de Clichy-sous-Bois d'assurer la fourniture de chaleur dans ces deux copropriétés, après avoir mis en demeure l'administrateur judiciaire des copropriétés.
       La mairie a donc "décidé de mettre en demeure la Dhuysienne de chaleur, une société privée ayant notamment comme actionnaire Veolia, d'assurer la fourniture de chaleur" pour ces deux copropriétés, a expliqué Olivier Klein, premier adjoint au maire PS de la ville Claude Dilain.
       Le président de la Société dhuysienne de chaleur (SDC) Philippe Brière a dit vendredi en début de soirée à l'AFP qu'il "a reçu l'arrêté municipal qui nous met en demeure de chauffer les résidents de l'Etoile du Chêne pointu et du Chêne pointu" et qu'il "s'exécutera". (mais c'est pas de gaieté de coeur, hein?) (...)

    Lire l'article sur:

    °°°
    Mediator: les juges n'enquêteront pas 
    sur le rapport du Sénat
    (500 décès, ce n'est pas suffisant?)

       (...) Le parquet de Paris a décidé de ne pas confier aux juges chargés de l'instruction de l'affaire du Mediator l'enquête sur une éventuelle tentative de modification d'un rapport sénatorial par les laboratoires Servier, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. 
       Les trois juges chargés de l'instruction sur le Mediator, Pascal Gand, Anne-Marie Bellot et Franck Zientara avaient demandé un élargissement de leur enquête après les révélations de la presse selon lesquelles les laboratoires Servier seraient intervenus pour modifier un rapport sénatorial sur le Médiator. Le parquet n'a pas accédé à leur demande préférant ouvrir une enquête préliminaire sur cet aspect de l'affaire
       Le Syndicat de la magistrature a déploré que le parquet ait opté pour une enquête "sous son contrôle exclusif, donc sous celui du ministère de la Justice". Il estime que le travail des juges d'instruction était "délibérément entravé" dans le dossier du Mediator, affaire qui démontre selon lui parmi d'autres "que la réforme du parquet ne peut plus attendre". "Cette technique, dite du 'saucissonnage', démontre à quel point le pouvoir politique souhaite brider l'avancée d'investigations potentiellement explosives à son endroit", écrit le syndicat dans un communiqué. (...)
    Lire sur:

    °°°
    "Oups! Pardon... Ca fait mal?"


    les pro-corrida tabassent 
    les anti -corrida dans l'arène
    David Chauvet

       (...) Samedi 8 octobre, passe d'armes houleuse dans les arènes de Rodilhan (Languedoc-Roussillon). A 91 défenseurs de la cause animale (associations Crac Europe, Droits des animaux, ou encore Animaux en péril), nous avons tenté de bloquer la corrida marquant la finale de « Graine de torero », où l'on apprend aux enfants à massacrer les animaux à coups de dague.
       Lorsque les banderoles se sont déployées dans l'arène, aficionados et badauds sont restés un moment sans voix. Les huées ont bientôt suivi, pendant que les militants sautaient dans l'arène pour s'y enchaîner.
       Réunis en cercle, reliés les uns aux autres par de solides chaînes antivol, leur but était d'opposer une force d'inertie que constituait la masse enchaînée. (...)
       (...) Des coups ont ensuite commencé à pleuvoir, de plus en plus violemment, par des enragés toujours plus nombreux. Crachats, insultes, cheveux tirés, coups de poings et de pieds... Les femmes furent particulièrement visées. (...)
       (...) Il semble évident que l'accoutumance des aficionados à la violence sur les animaux les dispose à la violence sur les gens, comme les militants en ont fait l'expérience. Une récente étude a d'ailleurs mis en évidence le lien entre la maltraitance des animaux et les délits violents sur les humains, tels que les coups et blessures (est-ce vraiment un scoop?) .
       La pulsion de violence doit être réprimée, et non pas encouragée par les pouvoirs publics. (qui envoie les troupes sur différents champs d'action dans le monde?) Que fait donc l'Etat, sinon inscrire la corrida au « patrimoine immatériel » ? On protège les fous furieux contre les défenseurs des animaux qui n'ont d'autres armes que leur courage. (...)
    °°°
    Luc Desle

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  • ***
    "Oh Vous, Membres honnêtes de cet Illustre Institution,
    sachez que jamais les Organes de la République
    ne vous attaqueront, ni frontalement, ni en loucedé. 
    J'y veillerai personnellement moi-même..."
    Palestine : le magazine 
    de France 2 qui dérange
     Sarah Diffalah

       La colère du Crif et de l'ambassade israélienne contre une émission sur la question palestinienne provoque l'émoi dans le monde de la presse. 
       (...) Le documentaire est certes sévère envers la politique israélienne en Cisjordanie, mais il ne comporte pas d'erreurs factuelles. Charles Enderlin, correspondant de France Télévisions au Proche-Orient et spécialiste de la région fait sur son blog une analyse du documentaire auquel il n'a pas pris part : "Le problème des colonies montré dans le reportage 'Les frontières de la discorde' est exact. Les agriculteurs palestiniens ont le plus grand mal à aller cultiver leurs terres de l'autre côté de la barrière de séparation. Effectivement, dans la vallée du Jourdain les Palestiniens et les bédouins n'ont pas le même accès à l'eau qui va en priorité aux colonies", écrit-il.
       Le sujet qui a suscité le plus grand courroux des représentants juifs concerne les lobby pro-israéliens aux Etats-Unis. Le reportage montre comment des groupes de pression, l'Aipac notamment, mais aussi les groupes de chrétiens évangéliques, tentent d'influencer la diplomatie étrangère américaine. Les témoignages d'un ancien de l'Aipac sont accablants. Il explique par exemple comment les journalistes jugés trop "pro-palestiens" sont black-listés.
       "L'angle de l'émission était de savoir pourquoi la démarche de Mahmoud Abbas pour la demande de reconnaissance de la Palestine à l'Onu bloquait", explique Patrick Boitet, "le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël est très important. Et le lobby pro-israélien est extrêmement actif au Congrès, c'est ce qu'on a voulu montrer."
       Le lobby en question ne s'en cache d'ailleurs pas. Ayant pignon sur rue, le site internet de l'Aipac regorge de vidéos de lobbyistes exigeant le veto de Barack Obama au Conseil de sécurité. "Nous aurions pu être beaucoup plus durs", confie Patrick Boitet, "on a rien dit sur les incendies de mosquées, les cimetières saccagés. Mais on n'a pas voulu mettre de l'huile sur le feu. " (...)
    Lire l'article sur:

    ***
    "Le numérique menace la survie de mes films et...
    Comment ça, c'est une excellente nouvelle?"

    "Avec le numérique, 
    la mémoire du cinéma est en danger"

       Rencontre avec Philippe Mannoni de la Cinémathèque à l'occasion d'un colloque sur l'avenir du cinéma organisé à Paris. (...)
       - Quelle évolution majeure insuffle le passage du cinéma au numérique ?
       Nous vivons un moment particuliers dans l’histoire du cinéma puisque, dans tous les secteurs de la profession, la transition au numérique est en passe d’être définitivement réalisée après 120 années d’usage de la pellicule. La dématérialisation des oeuvres pose une difficulté pour les cinémathèques du monde dont le rôle est la conservation du patrimoine cinématographique. Il n’existe pas aujourd’hui de supports fiables pour conserver durablement les copies numériques. La mémoire du cinéma est donc en danger. Henri Langlois découvrait des bobines dans les marchés aux puces. Je crains que nous ne trouvions pas demain de disques durs remplis de films qui soient lisibles et compatibles avec la technologie qui aura évoluée.

       - Le numérique permet aussi de restaurer les oeuvres avec des techniques très avancées. N'est-ce pas un avantage ?
       Attention une fois de plus. Le numérique est un nouveau joujou qui rend fou certains restaurateurs qui se laissent emporter par la magie qu’offre la palette graphique. Le numérique permet aujourd’hui de restaurer l’image d’un film ancien avec une qualité trop avancée et parfaite, telle que le chef opérateur ne pouvait la voir et concevoir à son époque. Le danger est d’aller trop loin et à l’encontre de la volonté des auteurs. Je pense que l'on touche à leur droit moral. Cela est également le cas pour ce qui concerne le son. Le numérique ne tient pas compte des 90 systèmes sonores développés depuis 1927 comme celui créé spécifiquement par Orson Wells pour son film Citizen Kane. Nous perdons ces richesses. (...)


    ***
    "Maman, Papa, je n'ai rien sur les mains"

    (Cette fille de... donnait l'exemple, mais ses parents
    ministres n'en avaient cure...)

    ***

    L'UMP : polémiques, 
    scandales et bling bling
    Alexia Gautier
       (...) En un an, cinq ministres ont dû démissionner suite à des affaires qui entachaient le parti du gouvernement. Alain Joyadet, secrétaire d'Etat à la coopération et Christian Blanc secrétaire d'Etat au Grand Paris doivent quitter le gouvernement en juillet 2010 face aux révélations sur leur train de vie du Canard Enchaîné.
       Eric Woerth, ministre du Travail, paie le prix de l'affaire Bettencourt en novembre 2010 et redevient simple député.
       Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères crée la polémique lors des révolutions arabes sur ses vacances tunisiennes et ses liens avec l'ancien chef d'Etat Ben Ali. Elle démissionne en février 2011 et comme Eric Woerth retrouve les chemins de l'Assemblée nationale.
       Enfin, dernier ministre éclaboussé par le scandale, Georges Tron, secrétaire d'Etat de la fonction publique est accusé le 29 mai dernier d'agressions sexuelles sur des anciennes employés de sa ville de Draveil (Essonne) et doit démissionner. (...)
    Lire l'article sur:

    ***
    "Oh, che d'aime, Friedich!
    - Frieda, du es mon n'amour atoré!
    - P'tain, cet accent Teuton... C'est un vrai cauchemar..."
    La police allemande 
    a le virus de l'espionnite 
    Deborah Berlioz (Berlin)

       (...) L’Etat allemand a-t-il illégalement espionné ses citoyens ? La question est posée par tous les médias allemands depuis que le Frankfurter Allgemeine Zeitung a publié un rapport des hackers du Chaos Computer Club (CCC) révélant que la police utiliserait un "cheval de Troie" illégal permettant d’espionner les ordinateurs privés.
       Dans un premier temps, le gouvernement a refusé de confirmer l’origine de ce virus. Le ministre de l'Intérieur a nié l'utilisation d'un tel logiciel par la BKA, la police fédérale. Mais le ministre de l’intérieur du Land de Bavière, Joachim Hermann, a fini par avouer que le logiciel espion avait été mis au point en 2009 pour sa police régionale.
       Et c’est, en effet, un avocat bavarois qui a révélé l’existence de ce logiciel au Chaos Computer Club. Il aurait été installé sur l’ordinateur portable d’un de ses clients par la police des Douanes lors d’un contrôle à l’aéroport de Munich. Mais selon Hermann, il n’y aurait rien d’illégal là-dedans.
       "Nous voulons dépister les criminels. Mais la police et la justice bavaroises n’entreprennent que des actions qui sont explicitement autorisées par la loi," se défend le ministre dans les colonnes du journal Passauer Neue Presse. Une affirmation largement démentie par le rapport du Chaos Computer Club.
       En effet, en Allemagne, on ne badine pas avec les questions de vie privée. Après un débat de plusieurs années sur les techniques d’espionnage en ligne, la Cour Constitutionnelle avait fini par limiter radicalement ces moyens en 2008. Selon les juges de Karlsruhe, une fouille d’un ordinateur privée par un logiciel espion n’est légale que dans des cas extrêmes, comme celui d’un danger immédiat pour la vie d’une personne.
       Les seules procédures autorisées en dehors de ces conditions exceptionnelles sont les surveillances des communications par internet, comme la correspondance électronique ou l’écoute de conversations sur Skype. Elles doivent cependant être autorisées par un juge dans le cadre d’une enquête criminelle.
       Or le logiciel découvert par le Chaos Computer Club va bien plus loin que cela. Non seulement il permet d’enregistrer les communications mais, selon les hackers, "il peut télécharger des programmes arbitraires depuis l’internet et les contrôler à distance". Sans compter qu’il peut activer le microphone ou la webcam de l’ordinateur, ce qui peut servir à "surveiller une pièce". (...) (souvenirs de la Stasi Est-allemande?)
    Lire l'article en entier sur:

    ***
    Luc Desle

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  • °°°
    CARY GRANT

       Archibald Alexander Leach, plus connu sous son pseudonyme de Cary Grant, né le 18 janvier 1904 à Bristol (Angleterre), mort le 29 novembre 1986 à Davenport (Iowa), est un acteur américain d'origine britannique. Il a été naturalisé citoyen des États-Unis.
       Après une adolescence troublée, ce bricoleur habile de grande taille (il mesurait 1,87m), devient chanteur dans les comédies musicales de Broadway à New York. Son accent britannique mi-aristocratique mi-ouvrier de représentant de commerce fit de lui un spécialiste du genre dit « foldingue », genre comédie de boulevard marathon (screwball comedy). Il a été marié cinq fois. Il tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock qui, bien connu pour ne pas aimer les acteurs, dira de lui « qu'il était le seul acteur qu'il ait jamais aimé de toute sa vie ».
       Ian Fleming s'est inspiré de sa séduction, et de son look soigné pour créer le personnage de James Bond. En 1961, il fut le premier acteur à avoir été approché par Ian Fleming pour le rôle de James Bond, mais il refusa le rôle parce qu'il avait 58 ans à l'époque, et se sentait trop vieux pour incarner le célèbre agent secret.
       À la fin de sa vie, il fera des tournées aux États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles étaient projetés des extraits de ses films suivis de débats.

    °°°
    "Oh Mon Dieu, non! Une femme!!!
    - Heu, Monsieur Grant...
    Vous avez changé le texte..."

    °°°
    "Où ai-je encore fourré ce satané chapeau?"

    °°°
    "Alors, Beau Gosse, comment vas-tu, aujourd'hui?"
    (Certains matins, Cary Grant avait le melon)


    °°°
    "Où cours-je? Ou erre-je? Et dans quel état?"
    (Cary Grant, des fois, jouait au philosophe.
    Heureusement, après quelques verres, ça allait mieux)


    °°°
    (Quand il se laissait aller,
    Cary Grant accusait son ascendance
    bassement populaire)

    °°°
    Jacques Damboise

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  • +++
    "L'espérance est la dernière chose 
    qui meurt dans l'homme."
    [Diogène Le Cynique]
    +++
    "Et mon c...
    c'est du poulet?"
    (La grossièreté accompagne souvent 
    l'espérance non satisfaite, hélas...)

    +++

    "Si je veux me réinscrire au chomdu?
    Heu, tout compte fait..."
    Terminator croisé avec l’Elvis Presley Indien,
    "Endhiran", Le film le plus cher de l’histoire Indienne 
    mélange les 3 classiques du genre!

    @@@
    A Paris, les chômeurs défilent 
    pour exprimer "les raisons de la colère"

       (...) Scandant "Chômeurs, ras le bol! Qui sème la misère, récolte la colère!", et brandissant des pancartes qui disaient "Droit au travail, salaires décents", ils ont défilé de la place Stalingrad vers la Place de Clichy, avec le soutien des syndicats Solidaires et FSU et SNUIpp.
       "A ceux qui ont un faible niveau de formation, qui ont des problèmes de santé, s'ajoutent désormais dans les rangs des chômeurs et précaires des diplômés, des retraités tellement pauvres qu'ils viennent chercher du travail et aujourd'hui des fonctionnaires", constate Marie Lacoste, secrétaire nationale du MNCP
       "Il faut se mobiliser avant les élections, rappeler l'isolement des chômeurs et dire aux politiques qu'ils ne peuvent pas tout mettre sur le dos de la crise", ajoute-t-elle, indiquant le souhait du MNCP de rencontrer tous les candidats à la présidentielle pour discuter du sujet. (...) 
       (...) Les manifestants demandent l'arrêt des stigmatisations et des radiations. Ils exigent notamment la suppression de la "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi, instaurée en juin, et qui pénalisent, selon eux, les chômeurs n'ayant pas accès au matériel informatique ou étant dans l'incapacité de payer des abonnements Internet.
       Selon le ministère de l'emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté en juillet de 25,1 %. Signe d'une mauvaise communication, selon Mme Lacoste. (...)
    Article à lire sur:

    +++

    "Nous, banquiers pas plus pourris que nos traders...
    - Et que les hommes politiques...
    - Et que les hommes politiques, déclarons accepter
    avec humilité cet argent frais pour couvrir nos
    menues conneries dépenses..."
    Bourse de Paris : L'Europe 
    va (encore) recapitaliser les banques

       (...) Les marchés européens ont la banane, notre portefeuille peut être un peu moins. La bourse de Paris gagne 4,33%, Londres 3,19%, Francfort 4,91%, Milan 3,94% et Madrid 3,06%. Les investisseurs se sont rués sur les actions mercredi, procédant à des achats en anticipation de l'action de l'Union européenne pour porter secours aux marchés financiers.
       Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a déclaré mardi que les ministres des Finances de la zone euro avaient convenu, lors de leur rencontre à Luxembourg, de la nécessité de recapitaliser les banques (pourquoi? Elles gèrent mal nos comptes?). L'action sera nationale mais coordonnée, a expliqué le commissaire européen aux Affaires économiques. L'État va donc une fois de plus mettre la main à la poche pour renflouer le secteur bancaire. Enfin, la chancelière Angela Merkel a déclaré que le gouvernement allemand est prêt à recapitaliser les banques si nécessaire, ajoutant que son pays souhaite le succès de l'Union monétaire et la mise en place de tous les moyens pour y parvenir.
       Les investisseurs saluent par ailleurs l'annonce par le directeur du département Europe du FMI que le Fonds pourrait racheter de la dette espagnole ou italienne aux côtés du Fonds européen de stabilité financière. (...)

    +++

    "Un nain a beau se tenir sur une montagne, 
    il n'en est pas plus grand pour cela."
    [Sénèque] 
    Extrait des Lettres à Lucilius
    "Pfff... Ca vous amuse encore?
    - Ben oui. Jusqu'en mai 2012..."

    +++
    Benoît Barvin

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  • @@@

    "Verdict?
    - Un sal... de p... de tumeur...
    foudroyante... On n'a rien vu venir"
    Dans-l-Oise-les-consignes-de-securite-rappelees-aux-chasseurs

    @@@
     Les deux-tiers des tumeurs 
    des agriculteurs liés aux pesticides 

       (...) Les deux-tiers des tumeurs dont souffrent les professionnels des secteurs de l'agriculture sont associés à une exposition aux pesticides, selon le rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles coordonné par l'Anses, rapporte l'AFP.
       Ce réseau national, regroupant 32 centres de consultations pathologiques professionnelles en France, a enregistré 118.852 problèmes de santé sur la période de 2001 à 2009. Un peu moins de la moitié de ces problèmes ont été diagnostiqués en lien possible probable ou certain avec le travail.
       Pour le cas des agriculteurs, «les tumeurs représentent 12% des pathologies en relation avec le travail dont les deux tiers sont associés à une exposition professionnelle aux pesticides». Les tumeurs arrivent en cinquième position des pathologies signalées après les maladies respiratoires (24%), les troubles du comportement et mentaux (22%), les maladies de la peau (17%) et les maladies ostéo-articulaires (16%). Les tumeurs représentent 7,6% des signalements enregistrés lors de l'étude.
    A.-L.B.

    @@@

    "50% des sondages sont vendus...
    - Et les 50 autres pour cent? 
    - Ils sont achetés..."
    (Sur) l'objectivité des sondeurs qui appartiennent à (...)

    - BVA = Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire), ami de Nicolas Sarkozy.
    - CSA = Vincent Bolloré (actionnaire à 100%).
    - TNS Sofres = Martin Sorrell, patron très libéral, proche de Nicolas Sarkozy.
    - Ipsos = Didier Truchot et Jean-Marc Lech, de notoriété publique, proches de Nicolas Sarkozy.
    - Ifop = Laurence Parisot, présidente du Medef.
    - OpinionWay = Hugues Cazenave, ancien UMP et d’Occident, proche de Nicolas Sarkozy.

       Chaque année, l’Élysée et le gouvernement commandent, pour plusieurs millions d’euros et sans aucune transparence, une multitude de sondages à ces instituts qui vivent donc largement de ces commandes publiques et de leurs liens privilégiés avec le pouvoir sarkozyste.
    Lu sur:

    @@@

    "Tu as vu comment y nous wega'dent?
    - C'est parce que, Joséphine,
    tu leur donnes la banane..."


    (humour i-nad-mis-si-ble, in-sup-por-ta-ble,
    i-gno-ble, ringard, des années 20)


    @@@
    Lars von Trier 
    et "la mauvaise conscience française"

       (...) "L’affaire Lars von Trier" est revenue à la une de l'actualité depuis que le réalisateur de Melancholia a été interrogé le 5 octobre par la police danoise, à la demande de la justice française, à propos de ses déclarations sur Hitler et le nazisme lors du festival de Cannes, en mai dernier (voir la vidéo ci-dessous). Le lendemain de cet interrogatoire, le réalisateur a publié un communiqué dans lequel il affirme qu' "à la lumière de cette accusation grave [une éventuelle violation de la loi française interdisant la glorification des crimes de guerre], je comprends que je n'ai pas la capacité de m'exprimer clairement (même si nous sommes dans des Démocraties?). J'ai donc décidé qu'à partir d'aujourd'hui, je me tiens à l'écart de l'opinion publique."
       Au Danemark, plusieurs voix se sont élevées pour défendre le réalisteur, mais surtout pour critiquer ce que Christian Monggaard, le journaliste en charge du cinéma au quotidien danois Information, appelle "la mauvaise conscience française" : "Un passé pour le moins contrasté, avec des colonies mal gouvernées et un gouvernement de collaboration qui, sous la seconde guerre mondiale, a déporté des juifs français de sa propre initiative, a rendu la France très sensible (et un rien ridicule?) en ce qui concerne les petites et grandes affaires qui pourraient souiller la réputation du pays". 
       Certes, les mots de Trier à Cannes étaient "mal choisis", juge Monggaard, mais le réalisteur a surtout voulu affirmer qu’il faut donner un visage humain au mal, faute de quoi on ne peut pas le comprendre et donc l’éviter dans l’avenir (ça tombe sous le sens...). Et de conclure que "la France devrait apprendre cette leçon au lieu de lancer des accusations douteuses". (...)

    @@@

    "Ar zo! Fenez poire un pock afec nous!
    - Mon Dieu, cet accent... Je ne m'y ferai jamais"

    L'Allemagne tente sans succès 
    d'attirer les ingénieurs étrangers

       (...) Selon un récent rapport de l’OCDE, la République Fédérale ne produit pas assez de travailleurs qualifiés. La part de la main d'oeuvre qualifiée a bien continué d'augmenter durant les dernières décennies... mais beaucoup moins que dans les autres pays industrialisés. Une explication possible réside dans le faible investissement dans le système éducatif. Au pays de Luther, les dépenses pour l’éducation représentent 4,8% du produit intérieur brut, contre une moyenne de 5,9 au sein de l’OCDE (la France serait-elle en retard sur nos amis allemands?).
       De quoi provoquer l'inquiétude des entrepreneurs allemands. Car ce manque de personnel qualifié signifie que l’Allemagne exporte moins qu’elle ne le pourrait. Au point de mettre en danger la croissance du pays. Une étude du cabinet de conseil Ernst & Young a estimé que cette pénurie de main d’œuvre a coûté 33 milliards d’euros aux petites et moyennes entreprises l’année dernière. (...)
    Lire l'article sur:

    @@@
    Luc Desle

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  • ***
    (La révolte des fichés du Résident
    promettait d'être sanglante)

    obiwi.fr

    ADN : Comment Nicolas Sarkozy 
    a fiché un million de Français innocents
    Emmanuel Giordano

       (...) La loi du 18 Mars 2003 pour la sécurité intérieure dite Loi Sarkozy II, a étendu le fichage ADN à toutes personne poursuivie pour des faits délictueux.
       Jusqu'alors, cette pratique mise en place par la loi Guigou de 1998 était uniquement réservée aux personnes condamnées. Avec Nicolas Sarkozy, elle est étendue à tous ceux qui passent dans les mains de la police, qu’ils soient ensuite déclarés coupables ou innocentés par la Justice. 
       Contraire à l’article 9 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, et au principe constitutionnel de la présomption d’innocence, puisque elle instaure de fait un véritable fichier de suspects, cette loi, au parfum très Vichy, a pourtant été validée par le Conseil Constitutionnel avant d’être votée.
       À la tête du Conseil Constitutionnel, qui compte parmi ses membre pas mal de personnalités de droite comme Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, un Gaulliste, médaillé de la Résistance plus très résistant, Yves Guéna, sera remercié plus tard par le même Nicolas Sarkozy, qui lui offrira la tête de la Commission de Contrôle du Découpage Électoral.
       Ainsi, si vous passez à l’avenir dans les mains de la police, pour une dénonciation calomnieuse quelconque, on prélèvera votre ADN - car une loi est venu depuis renforcer la première, en faisant du refus de se soumettre au dit prélèvement un délit - et vous serez donc fichés dans ce que l’on appelle le FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques).
       Pour votre information, sachez que des études menées aux États-Unis ont démontré que l'expertise génétique est parfois entachée d'erreurs, et, au mieux, ne permet pas d'avoir de certitude sur une culpabilité, mais plutôt d'avoir une probabilité dont le calcul est délicat et variable d'un laboratoire d'analyse à l'autre. Plusieurs dizaines de personnes auraient ainsi été condamnées à tort à de lourdes peines de prison en étant accusées de meurtres, viols, etc. (...)
    Lire le reste sur:

    ***
    (Les retraités allemands firent la queue pour obtenir
    ce job de "testeur de pinte")

    puretrend.com

    Ces retraités allemands 
    obligés de retourner au travail
    Deborah Berlioz (Berlin)

       (...) Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones… Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension (comme, depuis longtemps, les retraités des States...). Un nombre en hausse constante: la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne nécessairement des retraites de misère. (...)
       (...) Wolgang, 57 ans, sert des parts de gâteau à la cafétéria d’un centre de soins au coeur de Berlin. Cet homme jovial est pourtant à la retraite depuis plus de deux ans. Après deux crises cardiaques, il a dû cesser son activité de chauffeur. Mais impossible pour lui de passer ses journées entre mots croisés et jardinage.
       "En tant que retraité je touche 525 euros par mois. Je paye un loyer de 440 euros. Avec téléphone, le gaz, etc, il faut rajouter 150 euros. Et cela ne suffit pas. Il faut bien vivre de quelque chose c’est pour ca que je travaille ici."
       Wolgang travaille donc 20 heures par semaine dans ce centre, et cela pour 390 euros par mois. C’est ce qu’on appelle un mini-job de ce côté du Rhin. Introduits par les réformes Hartz IV au début des années 2000, ces contrats permettent aux employeurs d’être exonérés de charges tant que le salaire ne dépasse pas les 400 euros par mois. (...)
       Depuis, ils n’ont cessé de se développer dans tout le pays. Et nombreux sont les retraités à accepter ce genre de postes (comment faire autrement, hé, banane!). Selon le ministère des affaires sociales, plus de 660 000 seniors de 65 à 74 ans auraient un emploi à temps partiel. Et si certains pensent que tous ces retraités continuent de travailler par plaisir, Ulrike Mascher les contredit fermement. Elle préside de l’association pour la défense des droits sociaux VDK.
       "Quand on voit dans quelles activités les retraités travaillent, ils portent des journaux à 5h du matin, ils rangent des étagères dans des supermarchés, ils font des ménages, ils travaillent comme portiers la nuit. Ce sont des activités qu’on ne fait pas parce qu’on veut rencontrer des collègues, ou parce que cela nous plaît, mais car on a urgemment besoin d’argent, la retraite ne suffisant pas."
       Alors certes, 660 000 retraités qui travaillent, cela ne représente que 3,3% des personnes âgées de plus de 65 ans. Un chiffre que le gouvernement a vite fait de mettre en avant pour rassurer les masses . Mais le problème c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux à faire partie de cette catégorie de population menacée de paupérisation. Ils n’étaient que 416 000 en 2000. Leur nombre a donc augmenté de plus de 58% en dix ans. (...)
    Lire l'article en entier sur:

    ***
    "Pourquoi c'est le dernier quignon de pain sec que j'aurai?
    - Parce qu'on va désormais réserver tout ça
    aux Européens...
    - Ils en ont, de la chance!"
    Les humanitaires, 
    dernier recours des nouveaux pauvres

       (...) Victimes des coupes budgétaires draconiennes imposées par la crise de la dette, les Grecs les moins favorisés commencent à s’adresser aux ONG humanitaires pour se soigner. Interrogé par EUobserver, Apostolos Veizis, le chef de Médecins sans frontières (MSF) Grèce, raconte qu’un nombre croissant de citoyens grecs frappent à la porte des centres de soins implantés depuis 1995 par MSF dans le pays. Ceux-ci sont destinés à soigner les immigrés et les réfugiés hébergés dans des centres de rétention provisoire et qui n’ont pas accès au systéme de santé public national.
       "Avec l’aggravation de la crise économique, nous sommes face aux symptômes d’un problème plus grave", explique Veizis au site d’actualité européenne : "A présent, les retraités, les chômeurs, les sans-abri, les malades du VIH et de la tuberculose sont également privés de couverture maladie". "Nous constatons que les budgets de certains types de soins comme l’assistance sociale et le traitement de certaines maladies sont frappés de coupes qui vont jusqu’à 80%", ajoute Veizis. Ce dernier dénonce la rupture des stocks de matériel médical, de médicaments et de sang. Par ailleurs, ajoute EUobserver, les géants de la pharmacie refusent de livrer certains hopitaux, de peur de ne pas être payés (oh comme c'est vulgaire, cette question sempiternelle d'argent, vous ne trouvez pas?).
    Lire sur:

    ***
    "Un, dos, tres...
    Plous dès centrales,
    mais touyours des bénéfices!
    Ellé est pas belle, la vie?"
    Le nucléaire, 
    c’est bon pour les autres
    EL PAÍS MADRID

       (...) ENSA est une entreprise publique qui appartient à la Société d’Etat de participations industrielles (SEPI). D’après un rapport intitulé La industria nuclear española [L’industrie nucléaire espagnole] récemment publié par le Forum nucléaire espagnol, 84 % des 85 millions d’euros de ventes d’ENSA proviennent de l’étranger. L’autre entreprise publique du secteur, l’Entreprise nationale de l’uranium (ENUSA), est également tournée au-delà des frontières. Car si l’Espagne importe de l’uranium, elle fabrique elle-même le combustible nucléaire et en exporte 60 % vers des pays comme la Finlande, la Suède, l’Allemagne, la Belgique et la France. Elle a même plusieurs fois servi de fournisseur aux Etats-Unis.
       Avec la renaissance du nucléaire en Chine, le gouvernement espagnol a appuyé, en 2008, la création du Spanish Nuclear Group of China (SNGC), une société conjointe qui rassemble quatre entreprises du secteur – Tecnatom, ENSA, ENUSA et Ringo Válvulas. Cette dernière fabrique des valves pour des centrales nucléaires comme celle de Qinshan, en Chine. Son directeur, José Manuel García, souligne la valeur de l’industrie nucléaire espagnole : ʺEn Espagne, on a brusquement cessé de construire des centrales nucléaires il y a plus de 20 ans, mais les entreprises [espagnoles] ont réussi à se maintenir à flot à l’étranger.ʺ(...) (et, hop! que je te pollue ailleurs et le tour est joué!)
    Lire sur:


    ***
    Luc Desle

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  • +++
    "Comment les jeunes pourraient mieux 
    apprendre à vivre 
    qu'en s'y essayant ? "

    [Henry David Thoreau]
    "C'est la luuune finâââleee...
    - Heu... Lutte, lutte finale...."

    +++

    "Moi aussi je suis indigné
    par la justice américaine...
    - Heu... Ce n'est pas le sujet du papier...
    - Ah bon?"

    «Occupy Wall Street»: 
    L'indignation monte en Amérique
    (enfin!)

       (...) Après des débuts modestes, la fièvre activiste a gagné une cinquantaine de villes américaines, depuis les premiers sacs de couchage du berceau new-yorkais de Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Plaza », jusqu'à Philadelphie, Chicago ou Los Angeles. « On a vu ce qu'il se passait à Athènes, au Caire, à Madrid ou à Londres. Une conscience démocratique est en train d'émerger, même aux Etats-Unis », explique à 20 Minutes Lukas Dasquez, un étudiant de 19 ans qui a mis ses cours entre parenthèses. Selon lui, « après avoir sauvé Wall Street, Barack Obama doit tenir sa promesse et aider Main Street, notamment en augmentant les impôts pour les plus riches ». A deux reprises, il a perdu ce bras de fer contre les républicains. « A lui de montrer qu'il a des “cojones” et qu'il est vraiment le président du changement », tranche Lukas.
       Décentralisé et déstructuré, le mouvement utilise Facebook et Twitter pour se coordonner. Moqué par la blogosphère de droite comme « une manifestation de hippies communistes de plus » (ahaha, toujours le mot pour rire, la droite internationale), OWS a reçu le renfort de célébrités, comme Michael Moore ou Noam Chomsky, et surtout une demi-douzaine de syndicats majeurs (oui, les syndicats, c'est un peu plus important...).
       La mobilisation de ces « indignés » aura-t-elle le même impact que le Tea Party sur le paysage politique ? Trop tôt pour le dire, estiment les observateurs. Pour l'instant, les manifestants apprennent encore les fondamentaux de la désobéissance civile (Henri David Thoreau, avec nous!!!). Le conseil de l'activiste canadienne Naomi Klein sur Facebook : « Surtout, ne vous laissez pas parquer par les policiers. Asseyez-vous et croisez les bras. » (mais, en pensée, un bras d'honneur, hein...) (...)
    Philippe Berry

    +++

    "Tu as confiance en moi, petit contribuable?
    - Heu... Vous êtes qui, d'abord?
    - La représentante du Service de la Vérité Différée
    du ministère de ce cher Xavier."

    Xavier Bertrand: 
    «Redonner confiance aux Français»
    (confiance en qui? En vous et le Résident?
    Autorisez-nous à pouffer, Monsieur
    le ministre?)

       (...) Aujourd'hui est examinée la proposition de loi PS interdisant l'usage du bisphénol A (BPA) dansles contenants alimentaires. La soutenez-vous?
       - Oui, et je veux même aller plus loin. J'ai toujours dit que si nous avions des éléments nouveaux, nous prendrions nos responsabilités. Le nouveau rapport de l'Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail] a modifié la donne en démontrant des risques avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles doses. La priorité est désormais de limiter l'exposition des publics les plus sensibles, à savoir les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes et allaitantes. La proposition de loi veut interdire le BPA dans les contenants alimentaires en 2014. Je veux l'interdire dès 2013 pour les enfants de moins de 3 ans.
       Pourquoi un tel délai ?
       - Il faut que les industriels puissent développer des méthodes de substitution (qu'ils auraient pu faire depuis qu'aux States on a démontré la dangerosité du bisphénol A). Et, surtout, les étudier pour s'assurer qu'elles sont à la fois efficaces et sans risque (2013... nouveau mandat de qui? Et qui va appliquer ces mesures si courageuses?). (...)

    +++

    "Hein? Quoi? Quand je serai grand,
    et que je serai malade, je serai pas payé?
    Pardon? Ah, de toute façon,
    je serai au chômage...
    Ouf, vous me rassurez..."

    Le gouvernement lèse en douce 
    les salariés malades
    (afin de les racler jusqu'à l'os,
    au nom des gentilles banques
    et de l'économie de marché
    qui se stabilise tout seul,
    sans intervention de l'Etat?)
    Par Pascal Riché . Rue89 

       (...) Concrètement, le projet prévoit de calculer désormais l'indemnisation maladie en fonction du salaire net plutôt que du salaire brut. L'indemnisation maladie passerait ainsi de 50% du salaire brut à à 60% du salaire net.
       Soixante, un chiffre bien rond… mais un arrondi qui pénalise les malades, puisque 60% du net correspond à 47,1% du brut, et non pas à 50%. Dans ce tour de passe-passe, le salarié voit son « taux de remplacement » baisser, et cette baisse correspond à 5,8% de ses indemnités.
       Pour un salarié au smic (1 365 euros brut, 1 071 euros net), l'indemnisation mensuelle par la Sécurité sociale passerait donc de 680 à 640 euros… (...)
    Lire l'article sur:

    +++
    Jacques Damboise

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  • %%%

    "Corinne qui?"

    Corinne Lepage 
    candidate à la présidentielle

       (...) L'ancienne ministre de l'Environnement (1995-97) et présidente du mouvement Cap21, Corinne Lepage, a annoncé mardi soir sur TF1 (4 octobre) sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, dix ans après celle de 2002 où elle avait obtenu 1,88% des voix au premier tour. (...)

    "Ah ça, c'est d'une finesse Kolossale!"

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    "Mais enfin, ce n'est pas Servier qui l'a fabriqué!
    Vous êtes d'un ridicule..."


    Quand les médecins doutent 
    (de leurs compétences?)
    des médicaments qu'ils prescrivent
    Estelle Saget et Benoît Magistrini

       (...) On découvre, cette fois, que les médecins eux-mêmes doutent. Plus d'un sur quatre admet avoir la main qui tremble, désormais, au moment de rédiger son ordonnance!  Ainsi, ils sont 28% à déclarer que "leur état d'esprit n'est pas très serein" ou "pas du tout serein lorsqu'ils prescrivent des médicaments". Et, à y regarder de plus près, ceux qui se disent "assez sereins" (54%) pourraient bien, dans leur for intérieur, ne pas l'être autant qu'ils le prétendent. Comment expliquer, sinon, cette écrasante majorité (72%) qui "pense que d'autres laboratoires que Servier ont pu cacher des informations essentielles liées aux risques de leurs médicaments"? Une chose est sûre: le soupçon s'est installé, et pour longtemps. (...)
    Lire l'article sur:

    %%%

    "Moi, ce qui me dérange, c'est quand
    mes employés se plaignent...
    Ça me donne des aigreurs de portefeuille"

    Qu'est-ce qui vous énerve au travail?
    (les patrons?)
    Elodie Bousquet

       (...) 65% des Américains ont horreur des indisciplinés qui piquent la nourriture (des hamburgers? Ils devraient remercier les voleurs...) de leurs collègues dans le frigo commun de l'entreprise, tandis que 83% des Brésiliens ne supportent pas les cancans au bureau (mais pas les french cancans?). 
       Du côté des femmes, 62% des Américaines se disent dérangées par les tenues vestimentaires provocantes de leurs collègues contre 29% de leurs compatriotes masculins (oh que c'est bizarre...). (...)
       (...) Au Japon, ce sont les farces et les blagues qui dérangent au travail tandis qu'en Allemagne, la propreté des lieux communs (surtout après la fête de la bière?) est un sujet de discorde entre collègues... En France, les salariés ont horreur des geignards permanents et des réunions qui s'éternisent. 
       Tous s'accordent en revanche sur leur difficulté à supporter les personnes qui n'assument pas leurs actes (les hommes politiques?), bête noire numéro 1, toutes catégories confondues, des salariés du monde entier. 
    Lire sur:

    %%%

    (Cadre femme augmentant, en douce,
    son espérance de vie au travail)

    Les ouvriers meurent 
    toujours plus tôt que les cadres

       (...) A 35 ans,les hommes cadres peuvent espérer vivre encore 47,2 ans, et les hommes ouvriers 40,9 ans. Chez les femmes, l'écart est moindre, puisque seules trois années séparent à 35 ans les cadres des ouvrières. Quelle que soit la catégorie sociale à laquelle elles appartiennent, les femmes vivent plus longtemps que les hommes (enfin tranquilles après tant d'années de dépendance?). Ainsi, à 35 ans, une femme ouvrière peut espérer vivre plus longtemps qu'un homme cadre (83,7 ans, contre 82,2 ans).(...)
       (...) « Les écarts d'espérance de vie illustrent bien les inégalités sociales face à la mort, mais il s'agit d'une moyenne qui ne met pas en évidence le risque de mourir précocément par exemple. Pour les hommes comme pour les femmes, ce risque est plus élevé pour les ouvriers que pour les cadres », ajoute l'Insee. Un homme de 35 ans a 13 % de risque de mourir avant 60 ans s'il est ouvrier, contre 6 % s'il est cadre. Parmi les hommes, un ouvrier sur deux n'atteindra pas 80 ans, contre un cadre sur trois. (...)
    Isabelle Moreau -
    Lire l'article entier sur:


    %%%
    Jacques Damboise

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  • °°°
    "35 euros! Ils en ont de bonnes...
    Moi j'mange avec 10 euros...
    quand on a pitié de moi"

    le-modele-antisocial-francais.com

    Pour accéder à la justice civile, 
    ce sera désormais 35 euros
    Emilie Rosso 

       (...) C'est la réintroduction masquée des anciens frais de justice. D'après le décret publié jeudi 28 septembre, il faudra désormais s'acquitter d'un « droit » de 35 euros pour accéder à la justice civile. Cette nouvelle taxe, qui devrait rapporter 86 millions d'euros par an, sera affectée « au fonds d'indemnisation de la profession d'avoué près les cours d'appel », et non plus au financement de la réforme de la garde à vuecomme prévu initialement.
       (De nos archives) Au nom de la « solidarité financière entre l'ensemble des justiciables », disait le projet de loi, chacun devra s'acquitter de cette contribution pour « toute instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale
    ou rurale ou devant une juridiction administrative ».
       Sous forme de droit de timbre fixé à 35 euros, deviendra une condition de recevabilité du dossier. Les bénéficiaires de l'aide juridictionnelle seront toutefois exonérées.
       Cette mesure va creuser l'écart entre la justice des plus riches et celle des plus pauvres. (super, la déduction!) 
    Lire l'article sur:

    °°°
    "Tu sais combien elle coûte, la guerre, en Libye?
    - Heu... en vies humaines?
    - Non, tocard, en fric, en pèze, en pognon..."

    Le coût officiel de la guerre 
    en Libye remis en cause 

       (...) Le conflit libyen aurait ainsi coûté au gouvernement de Sa Majesté entre 850 millions et 1,75 milliard de livres sterling (soit entre 981 millions et 2 milliards d’euros) (payés par...?). Et encore, le décompte de Mr. Tusa s’arrête fin août. Les forces britanniques (comme les forces françaises) sont toujours présentes sur le terrain pour chaperonner le Conseil national de transition (CNT) libyen.
       Le chancelier de l’Echiquier, George Osborne, se voulait pourtant rassurant envers ses contribuables lorsqu’il annonçait en amont du conflit que celui-ci ne coûterait que "des dizaines, pas des centaines de millions de livres sterling". Le montant avait ensuite été revu à la hausse avec une estimation chiffrée en juin à £260 millions (299 millions d’euros).
       Un chiffre qui reste bien en deçà des projections de Francis Tusa. Quatre fois moins que son estimation la plus basse et sept fois moins que la plus haute. Et encore… (...)
    Lire sur:
    http://fr.myeurop.info/2011/09/27/le-cout-officiel-de-la-guerre-en-libye-remis-en-cause-3430


    °°°
    "Messieurs, si mon client est fautif
    - et il l'est, si j'en crois la moue des jurés -
    faites, je vous prie, qu'il paie pour ses fautes,
    mais de manière humaine,
    sans qu'il souffre trop...etc"
    Hermann-Paul Rene Georges
    bordel.haghn.com

    Obama ou l'éloquence du velléitaire

       Barack Obama a suscité beaucoup d'espoir. Mais pour le chroniqueur algérien Akram Belkaid, il n'a pas tenu ses promesses.
       (...) Et c'est là qu'apparaît ce qui est peut-être la grande faiblesse d'Obama. D'aucuns disent qu'il est faible, incapable de prendre la moindre initiative risquée et, qu'en somme, il manquerait de courage à la différence d'un Clinton toujours partant pour croiser le fer avec ses ennemis. Il y a sûrement de cela mais on peut aussi penser qu'il y a une autre raison. Obama, de par ses origines et le complexe identitaire qui l'a longtemps tourmenté (comme lorsqu'il se faisait appeler Barry), est dévoré par l'obsession de plaire. A force de vouloir être apprécié, y compris par ses adversaires politiques, il en oublie ce pour quoi il a été élu.
       C'est d'ailleurs un comportement très fréquent chez les représentants de ce que l'on appelle les minorités visibles. C'est le cas en France à l'image des fameux «beurgeois» qui, pour reprendre une expression bien algérienne, n'en finissent plus de «s'excuser de demander pardon» et qui n'ont qu'une seule envie: prouver qu'ils sont sages, raisonnables et donc dignes de confiance. 
       Le discours prononcé en fin de semaine dernière par Obama devant les Nations unies est, en cela, un bel exemple. Ce n'est pas aux chefs d'Etats et de gouvernements présents qu'il s'adressait ni même à Benyamin Netanyahu flanqué de son raciste de ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. En réalité, Obama devançait les exigences d'un Congrès américain dominé par les républicains et nettement en faveur d'Israël. En faisant cela, le président étasunien a feint au passage d'oublier que le gouvernement israélien lui a infligé moult humiliations comme lorsqu'il a annoncé le lancement de nouveaux chantiers de colonisation alors même que le vice-président Joe Biden était en visite officielle en Israël. 
       S'aligner sur la position de ses adversaires pour se les concilier et surtout, pour éviter l'humiliation d'une défaite électorale au Congrès : mais quelle stratégie de gagne-petit! (on ne vous le fait pas dire) Quelle preuve d'impuissance aussi (et de manque de courage...). On peut penser qu'Obama est désormais entièrement tourné vers l'échéance électorale de novembre 2012. Le problème pour lui, c'est que toutes ses concessions et tous ses reniements ne risquent guère de lui servir. En effet, il y a de fortes chances pour qu'il ne soit pas réélu comme l'a si bien compris la pléthore de candidats aux primaires républicaines. Battu après avoir tant parlé mais si peu osé: la belle légende d'Obama, risque fort de se terminer en triste déroute. (...) (resteront des livres à écrire, des conférences chères payées, des rodomontades et autres billevesées?)
    Akram Belkaid
    A lire sur:

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    "Filons à l'anglaise, avant qu'on me demande
    de faire un effort sur la prime dividende
    soi-disant instaurée par les sbires du Résident"


    (c) Walt Disney.

    La prime dividende : 
    une prime en trompe l'oeil ?

       (...) Le montant de la prime dividende, appelée également prime de partage des profits, dont le versement a été rendu obligatoire par la loi du 28 juillet 2011, devrait être nettement inférieur au montant anticipé par le gouvernement, selon une enquête réalisée par le cabinet Deloitte auprès d'une quarantaine d'entreprises, dont la majorité ont plus de 10 000 salariés. Selon l'enquête, le niveau médian par salarié devrait se situer à 300 euros environ, les plus généreuses allant jusqu'à 600 euros, mais pas au-delà, et les moins généreuses (un quart environ) verseront moins de 150 euros. La plus grande proportion d'entreprises (40 %) verseront entre 150 euros et 300 euros (quelle surprise!). Ces montants sont largement inférieurs au plafond fixé à 1 200 euros et à ceux initialement envisagés par le gouvernement, qui anticipait des montants médians proches de 700 euros. (...)
    © Patrimoine.com


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    Benoît Barvin

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