• McGinnis. First move


       Un cow-boy, seul, abandonné, donc, puisque son cheval a été blessé à mort par une flèche indienne, fait face. Il est debout, chapeauté de son solide stetson, le corps droit, impavide, la colt pointé vers un des trois "sauvages" qui vient vers lui, tranquille, au pas d'un cheval qui ne l'est pas moins. 

       Nous sommes sur une plaine d'automne(?), si l'on en croit la couleur presque mordorée de l'herbe chiche, à moins que nous ne nous trouvions à proximité du désert. Le ciel, sans être réellement plombé, n'est quand même pas d'un bleu éclatant, n'est-ce pas? Les nuages brouillent l'image, là-haut, comme s'ils voulaient éviter que la mort annoncée se déroule en plein soleil. Car, de mort, on en parle, on la voit ou, du moins, on la pressent. 

       Outre le stetson, le cow-boy porte fièrement son bandana, son gilet, ses jambières,son holster, son colt, donc, pointé sur l'indien le plus proche, et on aperçoit même les éperons. Ceux qui servaient à diriger sa malheureuse monture qui, contrairement à ce que l'on a cru, au départ, n'est peut-être pas encore morte. On aperçoit en effet son mufle à demi relevé. L'animal doit souffrir, et son maître également, lui parce qu'il sait que sa dernière heure est arrivée. Mais il la vit pleinement. "Un bon indien est un indien mort", peut-être que cette pensée lui traverse la cervelle ébouillantée par la chaleur, l'instant solennel et l'étrange ballet du trio de sauvages. Le premier, celui qu'il vise, semble ne pas comprendre le danger. 

       Inconscience? Stupidité? Intrépidité? Peut-être veut-il prouver à son Grand Manitou que la peur, il ne la connaît pas. Peut-être est-il seulement curieux... A moins qu'il sache, déjà, que le colt du cow-boy est vide. Il faut dire que la poursuite a duré un moment et que le Visage Pâle a tiré, plusieurs fois, mais sans succès. Alors que lui, le Sauvage, et ses deux frères, ont réussi à toucher le cheval et à mettre à terre l'Homme Blanc. Les voilà face à face. Les deux autres guerriers s'approchent à leur tour. Toujours aussi tranquillement que le premier. Poussés eux aussi par cette curiosité qu'éprouvent les natives du pays devant l'envahisseur. Pour une fois qu'ils ne se retrouvent pas face à un détachement armé jusqu'aux dents... 

       Ils avancent et le cow-boy attend. En visant. Le temps est suspendu. Mc Ginnis, l'illustrateur, nous invite à retenir notre souffle. A imaginer, selon notre sentiment du moment, ce qui va se passer: Tuerie programmée? Futur scalp brandi par un indien revanchard? A moins que le cow-boy ne dépose son arme inutile et qu'il soit fait prisonnier. Ou alors... il ne s'agirait que d'un premier contact, certes un rien viril, mais qui se terminera dans le camp de ces sauvages où l'on mangera et l'on boira à une future fraternité humaine...

    "Que l'on s'efforce d'être pleinement humain
    Et il n'y aura plus de place pour le mal."


    Ou là... faudrait quand même que j'arrête de biberonner à Confucius, moi!

    Luc Desle

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  • (Jupiter images)
    http://www.e24.fr/economie/monde/article186425.ece/Et-les-nouveaux-riches-sont....html

    Bouclier Fiscal, niches et conneries

     Le bouclier fiscal est une mesure fiscale instituée dans certains pays visant à plafonner le taux d'imposition des  contribuables. Pour ses défenseurs, la mesure vise à jouer le rôle de « garde-fou » d'un système fiscal dans lequel la superposition de différents impôts peut, dans certains cas particuliers, générer des prélèvements obligatoires absorbant une proportion jugée excessive des revenus. Pour ses détracteurs, le bouclier fiscal est une mesure coûteuse pour les finances publiques. C'est un dispositif qui profite aux contribuables les plus riches.

    Le mensonge est l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (dans ce dernier cas on parle plus particulièrement de mensonge par omission). Il ne faut pas le confondre avec la contre-vérité, qui désigne simplement une affirmation inexacte, sans préjuger du fait que son auteur le sache ou non. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise.

    Une niche fiscale peut être, soit une dérogation fiscale qui permet de payer moins d'impôts lorsque certaines conditions sont réunies, soit une lacune ou un vide législatif permettant d'échapper à l'impôt sans être en infraction.

    $$$

       Un excellent article venu du blog suivant  (http://www.intox2007.info/index.php?post/2010/04/09/Bouclier-Fiscale-niches-et-conneries). 

       Dans cet article, l'auteur étudie l'idée de la suppression du bouclier fiscal et des mensonges qui l'entourent. Je ne saurais trop vous recommander d'y jeter un oeil, n'étant pas moi-même économiste et puisque l'article est bien écrit, pourquoi se priver!

       Dans les réponses à l'article, un tableau, parlant de l'évolution de l'imposition sur les fortunes aux Etats-Unis a attiré mon attention et je le reproduis ci-dessous. A vous de vous faire votre idée.


    BA
    Cliquez sur "Tableau 23", puis regardez la colonne "Highest bracket" :
    En 1944, les Américains les plus riches payaient 94 % d'impôt sur le revenu.
    Vous avez bien lu : 94 % d'impôt sur le revenu.
    En 1945, les Américains les plus riches payaient 94 % d'impôt sur le revenu.
    En 1946, les Américains les plus riches payaient 86,45 % d'impôt sur le revenu.
    En 1948, les Américains les plus riches payaient 82,13 % d'impôt sur le revenu.
    En 1950, les Américains les plus riches payaient 84,36 % d'impôt sur le revenu.
    En 1951, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt sur le revenu.
    En 1952, les Américains les plus riches payaient 92 % d'impôt sur le revenu.
    En 1954, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt sur le revenu.
    De 1954 à 1964, le pourcentage d'impôt pour les Américains les plus riches reste à 91 %. Je remarque que les années 1944-1964 étaient des années de prospérité économique aux Etats-Unis.
    En 1964, les Américains les plus riches payaient 77 % d'impôt sur le revenu.
    En 1965, les Américains les plus riches payaient 70 % d'impôt sur le revenu.
    En 1981, les Américains les plus riches payaient 69,125 % d'impôt sur le revenu.
    A partir de cette année, Ronald Reagan inaugure une nouvelle idéologie. Dorénavant, les plus riches voient leur pourcentage d'impôt diminuer. Cette nouvelle idéologie peut se résumer par ce slogan : "Les plus riches doivent payer 50 % d'impôt grand maximum".
    C'est l'idéologie de Nicolas Sarkozy.
    Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter : "Les plus riches doivent payer 50 % d'impôt grand maximum".
    En 1982, les Américains les plus riches payaient 50 % d'impôt sur le revenu.
    En 1987, les Américains les plus riches payaient 38,5 % d'impôt sur le revenu.
    En 1988, les Américains les plus riches payaient 28 % d'impôt sur le revenu.
    En 1991, les Américains les plus riches payaient 31 % d'impôt sur le revenu.
    En 1993, les Américains les plus riches payaient 39,6 % d'impôt sur le revenu.
    En 2002, les Américains les plus riches payaient 38,6 % d'impôt sur le revenu.
    En 2003, les Américains les plus riches payaient 35 % d'impôt sur le revenu.
    En 2008, les Américains les plus riches payaient 35 % d'impôt sur le revenu.
    Conclusion : de 1954 à 1964, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt.
    De 1964 à 1981, ils payaient environ 70 % d'impôt. Pourtant, ça n'a pas empêché la prospérité économique aux Etats-Unis.
    En revanche, à partir de 1981, tout change.
    A partir de 1981, Ronald Reagan baisse les impôts des Américains les plus riches. Aujourd'hui, ils paient seulement 35 % d'impôt. Pourtant, ça n'a pas empêché l'appauvrissement généralisé aux Etats-Unis.



     (...) "Vendredi dernier, DSK a donc été nommé à la tête du FMI. Comme le précise cet article du Figaro, il deviendra, a priori, le 1er novembre le fonctionnaire le mieux payé de Washington: sa rémunération annuelle sera en effet de 495 000 dollars, et “privilège des diplomates, nette d’impôts. C’est plus que deux fois et demie le salaire du patron de la Réserve fédérale. À cela s’ajoute une coquette retraite annuelle, garantie au bout de trois ans seulement de service, négociée par son prédécesseur à 80 000 dollars.”(...)

    http://bhrumeur.blog.lemonde.fr/2007/10/01/495-000-dollars/

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  • "L'ironie est une clairvoyance" (Rémy de Gourmont)

    http://www.evene.fr/citations/


    L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. (Woody Allen)




    Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier. (Frédéric Dard) 


     http://www.chinaski.fr/tag/sarkozy/



    A une maîtresse de maison : "J'ai passé une excellente soirée. Mais ce n'était pas celle-ci". (Groucho Marx)





     

    Les médecins versent des drogues qu'ils connaissent très peu dans des corps qu'ils connaissent encore moins. (Voltaire)





    Les hommes sont de tels poltrons! ils bafouent les lois du monde et craignent les mauvaises langues.(Oscar Wilde)


     "Même pas cap!"
    Benoît Barvin

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  • "Un chef opprimant qui veut des courtisans et qui ne sait entretenir une libre circulation de pensée dans son entourage, possède une force corrompue" (Chardonne, Attach., 1943, p. 95)
    http://www.cnrtl.fr/definition/courtisans
    http://www.educol.net/fr-images-coloriages-colorier-photo-stgeorges-et-le-dragon-i11244.html





    Justice:
     "En bonne justice, il est rare qu'une cause perdue soit jamais retrouvée" Pierre Dac.

    http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/justice/

    Médiocrité: (n. f.)

    État, qualité de ce qui est médiocre. La médiocrité de sa fortune, de son esprit.
    Il se dit, absolument, de Cet état de fortune qui tient le milieu entre la richesse et la pauvreté, entre l'élévation et une condition inférieure. Vivre dans la médiocrité, dans une heureuse médiocrité.
    Il signifie aussi Insuffisance du côté de l'esprit, du mérite. Cet homme est d'une grande médiocrité.
    Il se dit, dans le même sens, en parlant des Ouvrages de l'esprit. Ce livre, ce discours, ce poème est d'une médiocrité désolante. La médiocrité en poésie est intolérable.

    Définition médiocrité présentée par Ptidico.com © 2010

    $$$

    "Les palmes d'or du bide", si l'on peut dire, reviennent incontestablement à :
    Valérie Pécresse dans la catégorie des « politiques », pour « Et si on parlait de vous ? » (éd. Archipel) : ce n'est pourtant pas faute d'avoir parlé d'elle, mais au regard de ses 269 exemplaires vendus, on se dit que la ministre de l'Enseignement supérieur n'a finalement pas fait un si mauvais score aux dernières élections régionales en perdant de 13 points face à la liste conduite par Jean-Paul Huchon.
    André Manoukian dans la catégorie « people ». Avec « Deleuze, Sheila et moi » (Calmann-Lévy), ce juré de la prestigieuse « Nouvelle Star », sur M6, a plafonné à 174 exemplaires. Rien ne permet de discerner si c'est la faute à Deleuze ou à Sheila.
    Bernard-Henri Lévy enfin, qui dans la catégorie des « écrivains-journalistes » réussit l'exploit d'être doublement cité : pour « Pièces d'identité » (3721 exemplaires, chez Grasset) et pour « De la guerre en philosophie » (5282 ex., même éditeur). Mais il est vrai que « le Parisien » s'est charitablement abstenu de citer le score de son compère Yann Moix, dont on apprenait récemment qu'il n'avait pas, avec « la Meute », attiré plus de 1000 lecteurs."
     Par Grégoire Leménager 

    D'autres chiffres sur le site du Nouvel Obs cité ci-dessous:
    http://estheticienne38.skyrock.com/3.html

    Benoît Barvin


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  • "Profondeur immense de la pensée dans les locutions vulgaires, tous creusés par des générations de fourmis".
    "Journaux intimes (1887), Fusées 1. Citations de Charles Baudelaire.

    http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=creuse





    A propos des journalistes : " Un journaliste n'est jamais ton ami, il aura raison toujours contre toi et il est paresseux» (Libération du 05 juin)
    A propos de Rama Yade (à droite) : " Elle est femme et noire. Elle va être promue. Heureusement qu'elle n'est pas lesbienne et handicapée, elle serait Premier ministre". (L'Express du 31/05)






    "Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a déclaré samedi 7 février, que "la dénonciation est un devoir républicain", jugeant que l'on fait "un mauvais procès" à Eric Besson, qui a proposé un titre de séjour aux sans-papiers coopérant avec la police contre des filières clandestines.
    Sur le même sujet
    Ceux "qui confondent délation et dénonciation, je les invite à regarder le dictionnaire", écrit le député des Hauts-de-Seine dans un communiqué.
    "Si la délation est condamnable car se faisant au détriment de gens honnêtes, la dénonciation est un devoir républicain prévu dans la loi et permettant de lutter contre les délinquants"...

    Un jour, je prenais un petit-déjeuner avec un journaliste du Figaro. C'était lors des élections législatives de 2007. Lorsqu'il réalisa que je me présentais dans la circonscription d'André Santini dont Frédéric Lefebvre était le suppléant, il eut ce cri du coeur :

    "Frédéric Lefebvre est sans aucun doute ce que la politique peut produire de pire. C'est un personnage sans foi ni loi, qui peut vous dire tout et son contraire avec une assurance redoutable. Il a le mensonge dans les gênes et un mépris avéré pour le moindre de ses congénères dont il se sent résolument supérieur."
     http://www.ginisty.com/Gros-plan-sur-mon-depute,-Frederic-Lefebvre_a120.html




     «Le pragmatisme, c'est pas interdit quand vous êtes ministre !»
    [ Xavier Bertrand ] - Extrait d'une interview sur RTL - 14 Novembre 2006

    «L'important, c'est l'obligation de résultat.»
    [ Xavier Bertrand ] - Extrait d'une interview sur Canal Plus - 20 Mai 2007

    «Il y a le temps de la pédagogie, de la concertation, du dialogue, et à un moment donné il y a le temps de la décision.»
    [ Xavier Bertrand ] - Extrait d'une interview sur Canal Plus - 20 Mai 2007




       Pour ceux que les phrases creuses des politiques intéressent, je ne saurais trop vous conseiller d'aller sur ce site  (http://www.orgevalscope.com/potins/brill23.htm) qui est un générateur automatique de phrases creuses. Il permet de saisir ce pourquoi il est souvent indigne de voter pour des "programmes" qui ne sont, au fond, que des suites de phrases dont chaque segment peut être, indifféremment, changé, suivant le destinataire.   Quant à ceux qui les émettent, ils ne méritent que le mépris et, pourquoi pas, un remake d'une certaine révolution que le monde nous envie.       

    Luc Desle

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  • NE CHIPOTONS PAS SUR CHAPI CHAPO: CH'EST CHUPER!



     Paroles du générique : Gorra Fahon

       Chapi Chapo est une série télévisée d'animation française en 60 épisodes de 5 minutes, créée par Italo Bettiol et Stephano Lonati et diffusée en 1974 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.
       Cette série, destinée aux enfants, met en scène deux petits personnages coiffés d'un grand chapeau (rouge pour Chapi, bleu pour Chapo) évoluant dans un décor peuplé de cubes multicolores. Dans chacun des épisodes, ils doivent résoudre un problème auquel ils sont confrontés.


    Paroles:

    Chapi Chapo patapo
    Chapo chapi patapi
    Biripipi
    Rapapa dada
    Dada dada
    Pacha pacho pitipo
    Pacho pacha pitipa
    Biripipirabadadida
    La lalalalalala lala
    La lalalalalala la lalala lala
    Chapi Chapo patapo
    Chapo chapi patapi
    Biripipi
    Rapapa dada
    Pacha pacho pitipo
    Pacho pacha pitipa
    Biripipirabadadida

       Pour ceux, nombreux, que cela intéresse, ci-dessous un site de passionnés de la nostalgie télévisuelle, entre autres, sur lequel j'ai trouvé les paroles - indispensables - de Chapi Chapo, quand même. Le tout est très agréable et "madeleinien" en diable. Merci à eux!



    En 2007, la chanteuse suédoise Robyn et Andreas Kleerup ont enregistré un titre appelé "With Every Heartbeat", très librement inspiré de la musique de Chapi Chapo. De fait, le clip vidéo fait des références explicites au programme télé

    Oserai-je avouer que je préfère l'original à la copie, même "boum-boumée"? Surtout qu'ils ont oublié Chapi Chapo... Les deux personnages sont pour moi, quand même,  nettement plus agréables à l'oeil que la chanteuse, qui n'a de suédoise que la nationalité, Nom d'un petit bonhomme! 


    http://www.youtube.com/watch?v=3vfLvZCdT9g&feature=fvw

    Rien à voir avec cette jolie et très esthétique affiche, par exemple, des films "coquinoux" de l'époque que mes frères se régalaient de zieuter, en passant devant des cinémas un peu lestes:


    http://www.psychovision.net/forum/viewtopic.php?t=2708

    Pour nous reposer... hum, l'oreille, voici "Le Petit Train de la mémoire".

    "1960. La publicité n'existe pas encore, c'est l'époque de la toute nouvelle horloge à spirale et les trous dûs aux problèmes de diffusion de la RTF sont comblés par le rocher aux mouettes ou le chat à la pelote de laine. Pierre Sabbagh demande à Maurice Brunot de dynamiser un peu plus ces temps morts...
    C'est ainsi que naît le 15 septembre 1960, le Petit Train d'Interlude, appelé aussi Le Petit Train Rébus. Au son d'une musique plus qu'entêtante, il serpente dans des paysages qui nous sont familiers, nous proposant un rébus réparti sur chacun des wagons du train. Et après nous avoir montré tous les éléments du rébus, termine sa course champêtre à la gare de... La Solution !
    En avril 1963, il sera remplacé par Le Petit Train de la Mémoire, pour lequel il faut reconstituer un dessin à partir de petits bouts dessinés sur les différentes voitures. Les interludes disparaîtront définitivement en 1974." 
    Texte tiré du site suivant, recommandé chaudement lui aussi:


       Ce petit train intervenait pour chaque interlude ou, souvent, quand il y avait un "problème technique". Les plus vieux - dont je suis - s'en souviennent. D'autant que la valeur pédagogique de l'objet - d'abord en tentant de reconstituer des mots grâce à des rébus, puis en nous donnant des fragments d'un dessin plus général - était patent. C'était l'époque où la télé n'était pas encore une boîte à images mais une caisse de résonnance culturelle. 
       C'était de plus un moyen élégant de nous faire comprendre, à nous les bambins un peu turbulents, que l'on peut occuper agréablement les moments "creux" de la journée. Pour les adultes, c'était un leçon philosophique qui leur était tendue, sur un plateau, par les vieux briscards qui résistaient à la "United States of life". 
       C'était l'époque où un général était président d'une démocratie, où les Citroën étaient fabriquées en France, où les "p'tites femmes de Pigalle" étaient chantées avec alacrité et bonne humeur, où les "Bigouden" ne faisaient pas de la pub, le temps des jolies petites gares, avec garde-barrière nonchalant, de la guitare "yéyé" et des locomotives à vapeur qui s'appelaient toutes "la Lison", comme chez Zola . 
    Un temps de livres d'images abandonnés aux Emmaüs...

    Blanche Baptiste

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  • "L'ironie est un élément du bonheur" (Jules Renard)



    "Esprit de contradiction, fredaines, méfiance joyeuse, raillerie sont signes de santé; toute forme d'absolu relève de la pathologie" Friedrich Nietzsche.



    Absolu: 
       Qui n'est relatif à rien d'autre que soi, qui ne dépend de rien, que rien ne limite, sans bornes.

    [nom masculin] Ce qui existe par soi-même.



    "On ne tombe jamais que du côté où l'on penche". François Guizot.



    Valeur, non féminin. 
       Sens 1: ce que représente quelqu'un ou quelque chose, financièrement ou symboliquement. 
       Sens 2: titre négociable tels que les actions ou les lettres de change.
       Synonymes: bonté, bravoure, capital, coût, évaluation, mérite, prix, rente, trempe, validité.



    "L’argent ne fait pas le bonheur des pauvres" (Coluche)



       La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Des analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en œuvre pour réduire cette pauvreté.
       La pauvreté, généralement non-désirable et génératrice de souffrances, prend un sens différent, voire vertueux, dans un contexte religieux ou spirituel : vœu de pauvreté dans des ordres catholiques, renonciation aux « biens matériels », comme condition d'écoute optimale de Dieu. La religion catholique, par exemple, effectue une distinction importante entre "pauvreté" et "misère", mais cette distinction n'est pas pertinente au niveau de la lutte politique contre la pauvreté sous toutes ses formes.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauvreté


    "On ne sait bien que ce que l’on n’a point appris" (Chamfort)





       Au sens populaire, est « philosophe » celui qui, face aux petits ou grands événements de l'existence, fait preuve de patience, de courage, de sérénité, et cherche une existence paisible, à la façon des anciens stoïciens ou épicuriens ; en ce sens, on parle de « vivre en philosophe », de « se montrer philosophe ».    Au sens antique, est « philosophe » la personne qui « cherche la vérité et cultive la sagesse », comme Socrate et Platon, Épicure et Lucrèce, Épictète et Sénèque.
       Au sens professionnel est « philosophe » celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance, par exemple Hume, Kant, Hegel, Heidegger ou Sartre.
     http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophe



    Paix: "L'intervalle entre deux guerres!"  (Jean Giraudoux, Amphitryon 38.)



       Le prix Nobel de la paix récompense « la personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix » selon les volontés, définies par testament, d'Alfred Nobel. Cela comprend la lutte pour la paix, les droits de l'homme, l'aide humanitaire, la liberté.

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  •    Dany Boon, réalisateur de "Bienvenue chez les Ch'tis" en passe de battre les 20,7 millions de spectateurs de "Titanic", a été fait jeudi soir officier dans l'ordre des Arts et Lettres, le jour de son 42e anniversaire, par la ministre de la Culture Christine Albanel.
       Venu en famille, Dany Boon s'est déclaré "très honoré d'être nommé directement officier sans passer par le grade de chevalier: déjà, j'ai failli sauter la classe de CP mais ma mère a refusé".
       "Cette distinction m'honore et je l'ai sûrement méritée. Je vais continuer à m'en rendre digne. Cette aventure humaine des Ch'tis est absolument merveilleuse. Je suis très heureux pour le cinéma français", a dit Dany Boon.

    indécence (n.f.)

    1.caractère de ce qui est contraire à la décence.
    2.caractère d'une personne salace; lubricité.

    <script type="text/javascript">addDerivatives() </script>


    synonymes

    <script type="text/javascript">addSynonyms() </script>

    indécence (n.f.)


    impudeur (n.f.)

    1.absence de pudeur, de discrétion.
    2.caractère d'une personne salace; lubricité.

    <script type="text/javascript">addDerivatives() </script>

    synonymes

    <script type="text/javascript">addSynonyms() </script>

    impudeur (n.f.)

    aplomb, culot, cynisme, débauche, effronterie, immodestie, impudence, inconvenance, incorrection, indécence, malhonnêteté, salacité, toupet, impudicité

    http://dictionnaire.sensagent.com


    vendredi 9 avril 2010, par JBB



    "Il y a - enfin - ce passé très récent que le mot "pèlerinage" camoufle volontairement l'homme qui rit dans les cimetières. Façon de souligner son comportement indigne lors du « pèlerinage » de mars 2008 : après quelques minutes de recueillement, Sarkozy avait, en présence d’anciens résistants, multiplié les commentaires malvenus et les blagues vaseuses, scandalisant une bonne partie de l’assistance. Permets-moi de copier-coller ici un passage d’un de mes précédents billets sur le sujet :
     
    Surexcité, confit d’autosatisfaction, Nicolas Sarkozy se laisse aller. Regarde à peine les deux républicains espagnols venus risquer leur peau plus de soixante ans plus tôt pour cette France qu’il est censé incarner, tout juste capable de leur dire : « Très heureux. C’est formidable ! Et en plus, moi je défends les Espagnols. » Rictus amusé, il enchaîne : « Mais les Italiens sont pas mal non plus… Maintenant que je suis marié à une Italienne, hein… » Sourire crispé, il observe un jeune militaire : « Il est beau, ce chasseur alpin ! Vous savez que j’ai été jeune, moi aussi ? » Les anciens résistants ne disent mot, un gradé de l’armée française tente de ramener le chef d’État à un peu de dignité. « Nous nous sommes refusés à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fosse commune. Nous les avons ramenés ici dignement », explique t-il, très vite interrompu par un président qui ne feint même pas de se sentir concerné. Qui tend le doigt pour montrer une cascade sur les hauteurs. Qui rigole sur l’habit rose d’une membre de l’assistance. Et qui tourne les talons en assénant : « Ben oui, faut bien s’amuser un peu… »
       
    Cette scène incroyable, les médias n’en ont à peu près pas parlée. Une seule caméra l’a saisie, celle de Gilles Perret, réalisateur ne s’étant pas contenté de conditions de prise de vue balisées et encadrées par l’Élysée. Lui a enregistré le manque de respect présidentiel, alors que ses "collègues" journalistes avaient déjà regagné la buvette. Le réalisateur de Walter, retour en résistance [3] dressait d’ailleurs ce constat, en un entretien donné à A.11 : 

    « Les journalistes télés ne sont plus que des communicants, qui débarquent sur les sujets avec un timing très serré. Comme en sus, on leur mâche le travail et qu’on leur met tout à disposition… Le résultat est là : tous les journaux télés n’ont évoqué que le recueillement de Sarkozy devant le monument. Des images parfaites… » « Images parfaites » ou mots mensongers, mise en scène pour les caméras ou par le vocabulaire, il y a sans doute là les manifestations d’un même phénomène : la paresse médiatique sert la propagande politique."(...)

    (extrait d'un article paru sur le site Article11 à propos de l'indécente attitude de N.S. aux Glières. Tout un symbole... 

    http://www.article11.info/spip/spip.php?article763

    Nicolas Deleuze

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  • The Look Of Love (Version Originale)

    The look of love
    Is in your eyes
    The look your smile can't disguise
    The look of love
    Is saying so much more
    Than just words could ever say
    And what my heart has heard
    Well it takes my breath away


    I can hardly wait to hold you
    Feel my arms around you
    How long I have waited
    Waited just to love you
    Now that I have found you


    You've got the look of love
    It's on your face
    A look that time can't erase
    Be mine tonight
    Let this be just the start
    Of so many nights like this
    Let's take a lover's vow
    And then seal it with a kiss


    I can hardly wait to hold you
    Feel my arms around you
    How long I have waited
    Waited just to love you
    Now that I have found you
    Don't ever go
    Don't ever go
    I love you so


    I can hardly wait to hold you
    Feel my arms around you
    How long I have waited
    Waited just to love you
    Now that I have found you
    Don't ever go
    Don't ever go
    Don't ever go

    Le Regard De L'Amour

    Le regard de l'amour
    Est dans tes yeux
    Le regard que ton sourire ne peut dissimuler
    Le regard de l'amour
    En dit tellement plus
    Que les mots pourraient dire
    Et ce que mon coeur a entendu
    Eh bien ça me coupe le souffle

    J'ai peine à attendre de te serrer dans mes bras
    Sentir mes bras qui t'entourent
    Comme j'ai longtemps attendu
    Attendu de t'aimer, simplement
    Maintenant que je t'ai trouvé

    Tu as le regard de l'amour
    Il est sur ton visage
    Un regard que le temps ne pourra effacer
    Sois mien ce soir
    Faisons que ce ne soit que le début
    De plusieurs autres nuits comme celle-ci
    Prenons le serment d'un amant
    Et scellons-le d'un baiser

    J'ai peine à attendre de te serrer dans mes bras
    Sentir mes bras qui t'entourent
    Comme j'ai longtemps attendu
    Attendu de t'aimer, simplement
    Maintenant que je t'ai trouvé
    Ne pars jamais
    Ne pars jamais
    Je t'aime tant

    J'ai peine à attendre de te serrer dans mes bras
    Sentir mes bras qui t'entourent
    Comme j'ai longtemps attendu
    Attendu de t'aimer, simplement
    Maintenant que je t'ai trouvé
    Ne pars jamais
    Ne pars jamais
    Ne pars jamais

       The Look of Love est une chanson britannique de Dusty Springfield composée par Burt Bacharach, avec des lyrics de Hal David. Le tout extrait de la bande originale du film Casino Royale et sortie en 1967. (Wikipédia) 

       Chanson simple, tout en finesses, paroles et musique intimement liées, chantée ou, plutôt, susurrée sur un fond de grand orchestre qui semble jouer sur la pointe des pieds. Instant unique où l'Artiste rejoint l'ineffable, où le temps suspend son vol, laissant Diana Krall prendre le sien, sur les ailes d'un souffle qu'on dirait prêt à s'évanouir alors que nous l'écoutons, en apnée afin que le miracle ait lieu le plus "longtemps" possible.

       Et une fois encore l'autre Diana, Rigg bien sûr, se penche sur notre épaule pour écouter son homonyme, son souffle à elle exprimant un désir à peine évoqué, évanescent, avec ce sourire en coin qui nous rend esclave de sa sensuelle présence. Une tendre fragrance, non pas de Ylang Ylang, mais de cette Angleterre fastueuse des sixties. Une monde où toutes les Alice s'appellent Diana et où le chapelier fou répond au prénom de John...

        Diana Krall qui, parce que Canadienne - et bien que blonde -, fait un clin d'oeil à sa consoeur Anglaise en expirant, sur les dernières notes d'un orchestre au bord de l'extase, un "don't ever go" auquel on adhère, le coeur gros et la nostalgie en bandoulière...


    http://avengers.easyforum.fr/chapeau-melon-et-bottes-de-cuir-the-avengers-f1/photos-diana-rigg-t3122-

    Benoît Barvin

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  • "Si nous avons fait quelque chose de particulier? Non, on vient juste de prendre le goûter..."

    ***

       Cadre raffiné; souci du détail (le chat qui dort sur le piano, le verre certainement glacé que la jeune femme a posé sur sa joue bien rouge, les bouteilles d'alcool, d'un côté, le verre posé à terre agrémenté d'un quartier de citron...);  couleurs franches et chaudes, comme l'humeur des deux protagonistes; humour caressant la "bagatelle" avec une classe certaine; visages souriants, satisfaits, indice d'une séance s'étant déroulé comme dans un rêve; mise en scène précise, chacun étant à sa place et la nudité, de bon aloi, pouvant passer sur ce blog sans coup férir.

       Bref, du grand art, comme d'habitude avec Erich Sokol que je ne me lasse pas d'admirer.



       Et revoilà notre Frenchie Lassalvy. Qui a dit qu'il ne s'intéressait qu'aux belles et girondes jeunes femmes? L'humour noir, il connaît aussi et sait le mettre en valeur. L'air de rien. Avec un brin de cynisme (voir le sourire Méphistophélesque du chirurgien...)
       Là aussi, le dessinateur, avec son talent si particulier et des moyens volontairement limités, sait toucher là où ça fait mal.

    Luc Desle.


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